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Les Experts
#524 : Jusqu'au dernier souffle (1/2)

Alors qu'il examine une scène de crime, Nick est mystérieusement enlevé. Arrivés sur les lieux peu après, Gil et Catherine ne peuvent que constater l'incroyable vérité : Nick est aux mains d'un fou dangereux. Très choquée, toute l'équipe se mobilise pour trouver un indice, une piste. L'enlèvement n'est pas banal. Bientôt, ils apprennent que Nick est enfermé dans un cercueil de plexiglas, sous terre, avec comme seule compagnie son arme, des bâtonnets de lumière et un magnétophone. Le ravisseur, au sommet du cynisme, retransmet en direct son agonie via une caméra.  

Popularité


3.6 - 5 votes

Titre VO
Grave Danger (1/2)

Titre VF
Jusqu'au dernier souffle (1/2)

Première diffusion
19.05.2005

Première diffusion en France
03.09.2006

Photos promo

Photo de l'épisode #5.24

Photo de l'épisode #5.24

Photo de l'épisode #5.24

Photo de l'épisode #5.24

Photo de l'épisode #5.24

Photo de l'épisode #5.24

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Plus de détails

Écrit par : Quentin Tarantino
Réalisé par : Quentin Tarantino

Avec : Scott Wilson (Sam Braun), Aisha Tyler (Mia Dickerson), Wallace Langham (David Hodges), Conor O'Farrell (Sheriff adjoint McKeen), Marc Vann (Conrad Ecklie), Archie Kao (Archie Johnson), David Berman (David Phillips) 

Guests :

  • Tony Curtis ..... Lui-même 
  • Frank Gorshin ..... Lui-même 
  • Anadrew Prine ..... Juge Bill Stokes 
  • John Saxon ..... Walter Gordon 
  • Lois Chiles ..... Madame Jillian Stokes 
  • Aimee Graham ..... Kelly Gordon 
  • Michael Bacall ..... Neil Abraham 
  • Clark Middleton ..... Dick Sloan 
  • Wayne Wilderson ..... EMT 
  • Dan Martin ..... Employé de l'infirmerie 
  • Rachel Lillian Goldberg ..... Policier envoyé 
  • Shannon Hazlett ..... Jeune femme 1 
  • Stephanie Hazlett Gregg ..... Jeune femme 2 
  • Kennth Jennings ..... Dog Handler 
  • Christopher Allen Nelson ..... Officier Michaels 
  • Peter Story ..... Le gros type 
  • Kim Yates ..... La fille 
  • Bruce Del Castillo ..... Le petit ami 

Nick travaille seul ce soir, c’est donc une proie facile… il se fait enlever par un psychopathe alors qu’il était en train de prélever des échantillons sur une scène de crime.

Grissom, accompagné de Catherine, se rend sur cette nouvelle scène de crime, Brass les attend déjà. Où est Nick ? Ils retrouvent des échantillons emballés, prêt à être envoyés au laboratoire. Est-ce son travail inachevé ? Visiblement non : l’équipe se rend compte peu à peu que le kidnappeur avait fait une mise en scène afin de piéger l’un d’entre eux. Des traces indiqueraient que Nick a été attaqué dans le dos, qu’il s’est à peine défendu et que le corps a ensuite été transporté dans une camionnette. Est-il encore en vie ? Tout porte à croire que pour l’instant, il s’agit encore et seulement d’un enlèvement.

L’analyse (pratiquée par Al Robbins) des échantillons, sur lesquels travaillait Nick avant d’être agressé, informe les Experts qu’ils appartiennent en fait à un chien. Warrick travaille quant à lui sur les traces de pneu retrouvées sur les lieux et cherche à quel type de camionnettes elles correspondent.

Au laboratoire, Nick a reçu un paquet, étrange… l’équipe prend l’initiative de l’ouvrir : il contient une cassette audio et une clé infomatique. Nos Experts tentent d’abord de récolter des indices sur la provenance du paquet mais aucune empreinte n’a été laissée. Ils écoutent alors la cassette sur laquelle le kidnappeur les provoque dans une chanson. Il branche la clé informatique sur un modem et se connecte sur un site : le kidnappeur réclame un million de dollars en échange de la vie de Nick, l’équipe n’a que douze heures pour réunir la somme ; un bouton permet aux CSI de voir une vidéo: Elle montre Nick enfermé dans un caisson hermétique en plexiglas, enterré vivant, avec seulement une lumière et un revolver. (Au cas où il voudrait en finir lui-même.)

La police n’a aucune intention de coopérer avec le ou les ravisseurs, ils ne leur donneront pas un dollar leur dit Ecklie. Pendant ce temps, Catherine et Grissom se sont chargés de prévenir les parents de Nick. Ceux-ci cherchent à réunir la somme, quitte à se mettre sur la paille... tout ce qu'ils veulent c'est être sûr que Nick est encore en vie. Grissom et Catherine les emmènent voir la vidéo de Nick qui se passe en direct... c'est trop pour ses parents qui ne peuvent supporter de le voir souffrir. Catherine prend alors une décision, elle veut agir maintenant. Elle a quelques connaissances fortunées (grâce à son ancien métier de strip-teaseuse), se rend chez Sam Braun et récupère la somme d’argent : pour cela, il a fallu qu'elle ravale sa fierté et qu'elle accepte Sam comme son père. La somme devrait servir d’appât et permettre à l’équipe de mettre rapidement fin à toute cette histoire, en mettant hors d’état de nuire le kidnappeur. Grissom n’est pas très ravi de l’initiative de Catherine et décide de prendre les choses en main : c’est lui qui déposera la mallette. Le rendez-vous a lieu en plein jour dans un vieux bâtiment en ruine. Là-bas, Gil trouve le cadavre d’un chien, certainement celui qui a servi à piéger Nick. Un homme, caché dans l’obscurité demande soudain à Grissom ce qu’il ressent face à cette lamentable situation. Le chef des CSI découvre alors avec horreur que l’homme porte des explosifs sur lui ; il a tout juste le temps de se protéger lorsque l’homme en face de lui amorce la bombe. 

Fait par milhoute

PREGENERIQUE :

EXTERIEUR.- PLUSIEURS VUE DE LAS VEGAS - DE NUIT

(Fond sonore : Musique country, "Lucky Too" deBob Neuwirth, extrait de l’album "Look Up")

INTERIEUR –VOITURE DE NICK (EN MOUVEMENT) – DE NUIT

(Nick est en train de conduire, il chante en duo avec le chanteur, il semble serein.)

NICK (en chantant) : It was Christmas in Las Vegas / when the locals take the town / Theresa hit a streak / and laid her waitress apron down

EXTERIEUR - RUES DE LAS VEGAS - DE NUIT

(Vue de dessus sur la rue où Nick est en train de rouler, il continue de chanter.)

NICK (en chantant) : she was playing penny poker

INTERIEUR –VOITURE DE NICK (EN MOUVEMENT) – DE NUIT

(Nick continue de chanter.)

NICK (en chantant) : over at the old Gold Spike / she's tired of Texas hold 'em / so she switched to let it ride

(Vue au trois quart de la voiture de Nick en train de rouler.)

NICK (en chantant) : then over on Fremont Street / six pits won her a car / she rode it up the strip to where the flashy hotels are

(Nick est très clame, il apprécie pleinement la musique et fait du tam-tam sur son Volant. Il accélère, la voiture sort du champs.)

EXTERIEUR - TROPICANA HOTEL/CASINO – DE NUIT

(La musique continue : at first, she hit a royal / not a dirty one this time / and then she drew four deuces ...)

EXTERIEUR – PARKING NON LOIN DU TROPICANA – FLAMINGO ET KOVAL - DE NUIT

(Nick gare tranquillement sa voiture sur le parking vide, Il éteint la musique et le contact, puis sort du véhicule. Il emmène sa mallette de travail avec lui et son appareil photo.. Tout est calme. Nick crache et poursuit sa route vers la scène de crime. Il rencontre un collègue déjà présent sur les lieux.)

OFFICIER : Nick.

(Nick va à sa rencontre, ils se dirigent ensembles vers la scène de crime.)

NICK STOKES : Salut. Alors, c’est quoi l’histoire ?

OFFICIER : Ben, un appel anonyme a appelé police secours pour signaler des bouts de corps humain dans le secteur. J’ai fait le tour et voilà ce que j’ai trouvé.

(A l’aide de sa torche, l’officier montre à Nick se qu’il a trouvé. Vue en plongé sur des viscères.

NICK STOKES : Mm… appétissant.

(Plan d’ensemble des deux hommes se tenant derrière les viscères. Nick pose sa mallette, il prend plusieurs photos de leur trouvaille. Gros plan sur les viscères puis sur Nick qui s’agenouille pour ouvrir sa mallette et en sortir des plots qu’il disposera dès qu’il prélèvera des indices. Champs-contrechamps lors du dialogue.)

OFFICIER : A votre avis, il faut compter environ combien de temps pour que vous viriez ce truc-là d’ici ?

NICK STOKES : En fait, je ne peux pas faire enlever les morceaux humains avant d’avoir reçu le feu vert du légiste et il est déjà débordé, donc il va falloir être patient.

(Nick continue de prendre des photos.)

OFFICIER (ironique) : Eh ben génial. Dîtes, c’est bon si je vous abandonne deux minutes ?… Je crois que j’ai besoin de changer d’air.

NICk STOKES : Euh, oui oui oui oui, allez-y, prenez votre temps.

(Vue d’ensemble, Nick continue son travail pendant que l’officier s’éloigne pour retourner à sa voiture.)

(Plan d’ensemble vu d’un autre angle, quelqu’un est en train d’observer la scène caché derrière son véhicule.)

(Plan rapproché, Nick prend ses photos. Il regarde son collègue en train de vomir.)

NICK STOKES : Ça va aller ? Un petit chewing-gum ?

OFFICIER (en vomissant) : Non, ça ira.

(Nick sourit car l’officier a visiblement du mal à supporter la vue des viscères. Nick met un chewing-gum dans sa bouche et s’en va - avec ses plots et sa torche – à la recherche d’autre indices sur le parking. Plan général du parking, puis gros plan sur un mégot de cigarette, Nick y dépose un plot et prend des photos.)

(Plan d’ensemble vu d’un autre angle, quelqu’un est toujours en train d’observer la scène caché derrière son véhicule.)

(Nick continue d’avancer et remarque des traces de pneu. Il y dépose un plot et prend des photos. Un objet attire son attention, plan rapproché sur l’objet en question : un gobelet déjà emballer comme pièce à conviction. Avant de s’approcher, il met ses gant en latex. Il jette un œil vers son collègue qui n’a toujours pas repris le dessus. Nick sourit de plus bel. Il s’approche du gobelet et regarde son collègue : pourquoi est-il déjà emballé, l’officier aurait touché aux preuves ? Il se décide à le ramasser et inspecte le sac qui le conttient.)

NICK STOKES (à lui-même) : Ça ce n’est pas normal.

(Plan rapproché montrant Nick accroupi. Un homme habillé en noir apparaît soudain derrière lui.)

EXTERIEUR – PARKING NON LOIN DU TROPICANA - FLAMINGO ET KOVAL – DE NUIT

(Une voiture de police arrive sur les lieux maintenant grouillant de patrouille. Grissom et Catherine. Sortent du véhicule. Gros plan sur Jim Brass interrogeant l’officier.)

JIM BRASS : Essayez de réfléchir. Vous êtes sûr qu’il n’y avait personne d’autre dans le coin ? Hein ?

OFFICIER : En tout cas moi je n’ai rien vu. Il est peut être sorti de mon champs visuel dix secondes à tout casser.

JIM BRASS (s’énervant) : Vous n’étiez pas sensé le lâcher des yeux ne serait-ce qu’un dixième de seconde !

(Changement de plan, vue d’ensemble sur Catherine et Grissom.)

JIM BRASS (s’adressant à Grissom et Catherine) : Ça fait environ vingt cinq minutes qu’il a disparu.

(Jim s’éloigne énrevé alors que Grissom et Catherine se rapprochent du lieu où Nick a été apperçu pour la dernière fois. Grissom encourage moralement sa collègue. Les deux experts observent le travail de leur jeune collègue, les plots au niveau des viscères, des traces de pneu… suivant le jeu de piste, il retrouve la veste de Nick. Gros plan sur ‘STOKES’ écrit sur la poche. Catherine met des gants.et cherche des indices sur sa veste. Grissom poursuit son chemin.)

CATHERINE WILLOWS : J’ai trouvé une fibre blanche sur le gilet de Nick…Une fibre qui sentirait l’alcool..

(Elle emballe sa preuve. Grissom s’approche du gobelet laissé comme à son origine près de la bouche d’incendie. Plan rapproché sur l’objet Grissom met des gants pour prendre le sac. Plan sur Catherine puis plan d’ensemble, elle s’approche de son partenaire.)

CATHERINE WILLOWS : C’est vous qui l’avez emballé ?

GIL GRISSOM : Non, je l’ai trouvé là… tel quel.

(Gros plan sur le sac qui contient le gobelet.)

CATHERINE WILLOWS : Même adhésif que celui de la police. Pas d’initiales sur la bande… ce n’est pas le travail de Nick.

(Gros plans sur les visages de Catherine puis de Grissom, visiblement inquiets et cherchant à comprendre ce qui s’est passé.)

GIL GRISSOM : C’est peut-être un message.

GENERIQUE

EXTERIEUR - PLUSIEURS VUE DE LAS VEGAS - DE NUIT

(Gros plan sur une balle posée sur une table. Une main gantée la saisit.)

EXTERIEUR - PLUSIEURS VUE DE LAS VEGAS - DE NUIT

INTERIEUR – DANS UN LOCAL INCONNU – LAS VEGAS –BIEN AVANT LE KIDNAPPING DE NICK - DE NUIT

(Gros plan sur un étau. La main gantée pose la balle dans les mâchoires de l’outil et serre.)

(Gros plan sur la main gantée qui tient un dispositif avec une lame. La main visse la lame.)

(Gros plan sur le visage d’une jeune fille, elle a un sparadrap sur la bouche et est terrorisée. Elle regarde ce qu’est en train de faire son kidnappeur.)

(Gros plan sur la lame, la main continue de visser.)

(Gros plan sur le visage de la jeune fille de plus en plus apeurée.)

(Gros plan sur la balle. Tout doucement la main se sert de la lame pour dessiner une croix sur la balle. Puis la main desserre les mâchoires de l’étau et récupère la balle.)

(Gros plan sur le chargeur d’un revolver, la main gantée y dépose la balle.)

(Plan rapproché sur les filles, en fait elles sont deux. Elles se ressemblent beaucoup, elles sont dos à dos, attachées chacune à leur chaise, toutes les deux avec un sparadrap sur la bouche. Elle sont terrorisée et redoutent ce qui va se passer.)

(Gros plan sur le revolver, la main charge le revolver.)

(Plans alternés entre l’arme et les visages des filles de plus en plus agitées.)

(Plan rapproché au trois quart sur le visage d’une fille, la main armée se rapproche d’elle et pose le canon sur le front de la fille, les cibles sont alignées.)

(Gros plan sur la gâchette du revolver, un doigt appuie sur la détente.)

INTERIEUR - CSI - LAB - PLUS TÔT DANS LA NUIT DU KIDNAPPING

(Grissom appuie sur la détente. Reconstitution de la scène :deux mannequins dos à dos, attachés à une chaise. Un drap blanc simule le mur derrière. Les peintures rouge et bleue provenant des têtes des mannequins giclent sur le drap.)

(Plan rapproché sur Grissom, il examine la tâche qu’il a reproduit. Il tient dans sa main une photo de la scène de crime : la vraie tâche de sang sur le mur.)

(Plan d’ensemble, Grissom s’approche du drap et met la photo à côté de la tâche pour faire une comparaison.)

(Gros plan sur la tâche qu’il a recréé puis plan rapproché sur Grissom tenant sa photo. Il regarde ses mannequin.)

(Plan rapproché des mannequin, il observe les deux gros impact dans les têtes. Plan rapproché sur Grissom.)

GIL GRISSOM (content d’avoir trouvé) : C’est vrai que deux têtes valent mieux qu’une.

INTERIEUR – COULOIR DU CSI – PLUS TÔT DANS LA NUIT DU KIDNAPPING

(Grissom marche en direction de son bureau accompagné de Sara qui tient son rapport dans les mains. La caméra suit leur progression.)

GIL GRISSOM : Exactement le même genre d’éclaboussure, une seule balle, deux victimes.

INTERIEUR – BUREAU DE GRISSOM – PLUS TÔT DANS LA NUIT DU KIDNAPPING

SARA SIDLE : Non non non non, excusez-moi, ce n’est pas possible. J’ai prélevé et analysé tout ce qu’il y avait comme matière organique et je n’obtient qu’un seul ADN.

(Vue d’ensemble, Grissom s’assoit à son bureau, Sara se tient debout devant lui.)

GIL GRISSOM : Vous savez pour quoi ? Parce que nos deux disparues sont des jumelles monozygotes.

(Champs-contrechamps entre Grissom et Sara.)

SARA SIDLE : Des jumelles ?

GIL GRISSOM (acquiesçant) : Mm mm....

SARA SIDLE: ... Oui, Là ça change tout.

GIL GRISSOM (souriant) : Au contraire, c’est pareil.

(Plan sur Sara, elle prend un cadre posé sur le bureau de son superviseur.)

SARA SIDLE (souriante) : … C’est quoi ce truc-là ?

(Gros plan sur le cadre : c’est certificat avec un cheval.)

GIL GRISSOM (très content): Je viens de le recevoir, c’est le certificat de propriété du cheval mythique Trigger… l’animal le plus célèbre de la télévision… décerné par Roy Rogers lui-même.à tous les enfants d’Amérique. Roy estimait que Trigger appartenait aux enfants, il suffisait de lui écrire pour recevoir un certificat.

SARA SIDLE (étonnée) ::Et comment vous l’avez eu ?

GIL GRISSOM : En allant à la boutique de son musée qui était installé à Victorville en Californie avant d’être déplacé dans le Missouri.

SARA SIDLE (de plus en plus surprise) : Vous parlez de Roy Rogers le cow-boy ?

GIL GRISSOM : Le ROI des cow-boy, oui. Je lui ai écrit quand j’avais quatre ans, il m’en a envoyé un, je l’ai perdu, j’ai décidé de me le racheter.

SARA SIDLE (souriante) : Et donc vous l’avez fait encadrer ?

GIL GRISSOM (comme si ça allait de soi) : Bah oui.

(Grissom tent la main vers Sara, il veut récupérer son précieux certificat. Sara lui redonne, il admire alors son cadre.)

INTERIEUR – SALLE DE REPOS DU CSI – PLUS TÔT DANS LA NUIT DU KIDNAPPING

(Greg et Hodges sont assis devant un jeu de société. Hodges explique les règles. Gros plan sur le plateau de jeu. Puis champs-contrechamps entre Hodges et Greg.)

DAVID HODGES : Le but du jeu c’est d’arriver le plus vite possible à la ferme de l’oncle Jessy sans tomber sur Hoscoe. Alors pour ça tu as le choix : soit tu passes par le chemin de terre, soit tu prends l’autoroute. Le chemin de terre c’est plus long parce que tu ne joues qu’avec un seul dé,.mais c’est plus sûr parce que tu n’auras jamais à tirer une carte « avanie » qui se trouve uniquement sur l’autoroute… d’accord ?… compensé par le fait que sur l’autoroute tu joues avec deux dés donc tu vas plus vite. Là c’est pour te montrer, je vais prendre l’autoroute donc j’avance Général Lee de huit cases. Quatre, cinq, six, sept, huit, je prends une carte « avanie », ça c’est vraiment la galère.

(Hodges a avancé son pion sur le plateau, a pris une carte et la lit à voix-haute)

DAVID HODGES : Cooter asperge ton pare-brise de boue, un tour de perdu. Et voilà… T’as pigé ?

GREG SANDERS : Je crois,… faut essayer.

DAVID HODGES : A toi l’honneur.

GREG SANDERS : Bon ben comme je ne suis pas du genre à foncer comme un crevard et à faire du saut d’obstacle, je vais prendre le chemin de terre. Un seul dé…

DAVID HODGES : Tu sais moi le plan nostalgie du bon vieux temps c’est pas trop mon truc, mais l’ancien Greg me manque un peu, le look T-shirt pourri, cheveux en pétard, les bouquins de cul planqués dans le casiers.

GREG SANDERS : Moi au moins j’avais un vrai style à changer…

(Il souffle sur le dé et joue.)

GREG SANDERS : Quatre. Un, deux, trois, quatre, prends un carte « duke », c’est quoi ça ?

DAVID HODGES : Les cartes « duke » c’est cool ça. C’est le truc qu’on recherche parce que ça donne un coup de pouce pour aller plus vite.

GREG SANDERS : D’accord alors « duke » c’est cool, « avanie » ça craint.

DAVID HODGES (acquiesçant) : T’as pigé.

GREG SANDERS : Vous sautez par dessus un tas de pierre et vous avancez de cinq cases d’un coup.

DAVID HODGES : Bien joué.

GREG SANDERS : Ouais.

DAVID HODGES : Ah tu sais Greg, là je suis comme ça parce que c’est le boulot. Tu serais étonné si je te dévoilais ma vraie personnalité.

GREG SANDERS (assez ironique, parlant très certainement du jeu) : Je viens d’en avoir une petite idée.

INTERIEUR – COULOIR DU CSI – PLUS TÔT DANS LA NUIT DU KIDNAPPING

(Conrad Ecklie marche tranquillement vers son bureau, il est suivi par Archie.)

ARCHIE JOHNSON : Attendez, vous plaisantez ? Vous n’allez pas me couper les crédits maintenant ? Je dois présenter mes résultats à la convention de la Police Scientifique.

CONRAD ECKLIE (continuant de marcher) : Si ça vous tient tellement à cœur, payez-vous votre matériel. Fiancez vos recherches à la hauteur de votre dévouement…

(Il prend ses messages à la réception et continue son chemin.)

ARCHIE JOHNSON : Ouais, je le ferais si je pouvais mais mon compte en banque est plutôt dans le rouge ces temps-ci et…

CONRAD ECKLIE : Demandez à votre banque de vous accorder un prêt.

ARCHIE JOHNSON (essayant de l’amadouer) : Soyez sympa, faîtes-moi un prêt en dessous de table, non remboursé.

(Champs-contrechamps entre Arrchie et Ecklie.)

CONRAD ECKLIE (s’arrêtant de marcher) : Non remboursé, vous voulez rire ? Grissom ne vous a pas expliqué ? Vous croyez que c’est la ville qui lui a offert les bouquins d’entomologie dans sa bibliothèque ? Ses insectes épinglés sur les murs ? Sa collection de t^tes réduites ? Non. Alors soyez autonome, ça c’est payant.

(Ecklie s’éloigne, laissant Archie.)

ARCHIE JOHNSON (énervé): Tss…

INTERIEUR – VESTIAIRE DU CSI – PLUS TÔT DANS LA NUIT DU KIDNAPPING

(Vue d’ensemble, Nick et Warrick sont en train de se changer.)

WARRICK BROWN : Donc je sors avec ma gonzesse et je l’emmène à un championnat d’Ultimate Fighting samedi soir.

NICK STOKES : Ah oui, le truc super violent genre combat de rue…

WARRICK BROWN : Ouais et j’ai bien failli y passer moi-même dans un combat de rue.

NICK STOKES : Tu plaisantes ? Toi dans une baston ?

WARRICK BROWN : Tu sais Tina n’aime pas trop que je me balade avec une arme et d’ailleurs je ne la ramène pas trop sur mon boulot quand je suis avec elle.

NICK STOKES (souriant et taquinant Warrick) : Ouais ouais, tu jouss la carte scientifique, t’as ton diplôme en flicologie…

(Warrick ent en train de vérifier son arme pendant que Nick est assis sur le banc, il écoute attentivement son histoire.)

WARRICK BROWN (rigolant ave Nick) : Et donc à la fin de la soirée on est devant la porte de l’hôtel et il y a un gars qui sort à ce moment là. Il se plante devant moi et il me demande si elle est bonne au lit.

NICK STOKES (sceptique) : Non, je te crois pas… et alors ?

(Champs-contrechamps entre Nick et Warrick. Warrick explique son histoire en répétant quelques gestes qu’il a fait le samedi soir.)

WARRICK BROWN : Je lui dis d’aller se faire foutre et il me dit « bah viens me virer ! », alors je fais un pas vers lui et d’un coup il y a une espèce de montagne de trois mètres de haut dans le genre stéréotype de la brute de base qui sort de je sais pas où… et qui se dirige tout droit vers nous. Donc le gros balèze a une attitude qui laisse clairement penser qu’il a un flingue sur lui… et moi je suis là aussi nu qu’un acteur porno avec ma gonzesse.

NICK STOKES : Tu lui as dit que tu étais flic ?

WARRICK BROWN : Ça ne l’aurait pas impressionné, le premier gars avait un accent russe et devant moi il se la jouait un peu mafia. Et le gros balèze ça devait être son garde du corps…
Alors …dans le fond je n’avais pas spécialement peur de me battre… mais il y avait un truc bizarre, un truc que tu sens qui n’est pas normal, il m’avait clairement provoqué, pourtant aucun des deux ne bougeaient comme s’ils attendaient que moi je passe à l’action. Je savais que si je choppais le russecof, l’autre balèze en aurait profité pour venir me planter. D’ailleurs même lui il m’envoyait comme un message de ne pas mordre à l’hameçon.

NICK STOKES : Et alors qu’est ce que tu as fait ?

WARRICK BROWN : Bah le voiturier est enfin revenu avec la caisse de Tina, donc je suis passé devant eux sans les regarder et je l’ai mise dans la voiture et je suis resté bien appuyé à lui parler avec les autres dans mon dos. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, qu’elle pouvait rentrer tranquille. Donc elle démarre et s’en va. Moi je me casse, je l’ai appelé un peu plus tard et je lui ai dit « Ecoute Tina, je sais que ça te pose un problème que je sois flic mais va falloir que tu t’y habitues parce que je sors plus sans mon arme.

NICK STOKES (Nick sourit, il comprend parfaitement son coéquipier) ::Ouais. Ouais… Et dimanche, qu’est-ce que tu as fait ?

WARRICK BROWN : Je suis retourné à l’hôtel pour leur faire la peau.

(Warrick est très sérieux . Nick rit parce qu’il savait que Warrick ne laisserait pas tomber.)

INTERIEUR – COULOIR DU CSI – PLUS TÔT DANS LA NUIT DU KIDNAPPING

(Nick et Warrick marche côte à côte, ils font face à Catherine qui vient à leur rencontre. Plan moyen.)

CATHERINE WILLOWS : Ah, mes deux agents préférés. Alors au menu de ce soir on a attaque à main armée à la gare et des morceaux de corps humain à l’angle de Flamingo et Koval. Comme je n’ai pas le temps de choisir vos affectation, battez-vous.

(Catherine fait demi-tour, sans doute en direction de son bureau.)

NICK STOKES : Qu’on se batte ?

(Nick se met alors face à Warrick, les mains levées comme s’il voulait se battre, il sourit. Il change de position pour prendre une pièce dans sa poche, ils vont tirer ça à pile ou face.)

NICK STOKES : Bon, pile ou face, c’est moins dangereux.

WARRICK BROWN (souriant aussi) : Ouais. J’pense que ça vaut mieux.

NICK STOKES : Qu’est-ce que tu choisis ?

(Nick lance la pièce en l’air, la fait retomber sur sa main et attend le choix de Warrick.)

WARRICK BROWN : Face.

(LA pièce tombe sur face, c’est Warrick qui choisit son affaire.)

WARRICK BROWN (rigolant) : Ah, amuse-toi bien avec tes morceaux de corps.

NICK STOKES (s’éloignant, faisant mine d’être mauvais joueur) : Tu m’aurais proposé la revanche si tu étais un peu fair-play. (Warrick rigole.) Tu sais quoi? Garde la pièce,… ça porte malheur.

(Nick lance la pièce à son collègue.)

INTERIEUR –VOITURE DU KIDNAPPEUR (EN MOUVEMENT) – DE NUIT
.
(Nick est allongé sur le sol du véhicule, il est transporté dans un van. Gros plan sur le visage de Nick : il est encore inconscient mais les lumières de la ville l’éblouit. Il reprend doucement ses esprits. Gros plan sur ses mains, elles sont liées. Nick tente silencieusement de se détacher. A présent bien réveillé,, il se retourne et regarde tout autour de lui, il pose ses jambes sur la porte arrière du véhicule et s’apprête à les défoncer lorsque une main surgit de nouveau derrière lui et lui pose un chiffon sur la bouche. De nouveau, il perd connaissance.)

EXTERIEUR – PARKING NON LOIN DU TROPICANA - FLAMINGO ET KOVAL – DE NUIT

(Plan américain sur un benne à ordure, travelling vers la droite, Catherine est en train d’inspecter la poubelle.)

CATHERINE WILLOWS (s’adressant à Grissom) : Rien dans la benne. Aucune trace de sang ou de corps humain.

(Elle s’approche de Gil qui est accroupi et qui inspecte les morceaux de corps humain. Il a trouvé quelque chose, à l’aide de sa torche il éclaire sa découverte pour la montrer à Catherine.)

GIL GRISSOM : Jetez un œil là-dessus. Ça à mon avis c’est de la mise en scène.

(Gros plan sur les morceaux de corps.)

GIL GRISSOM : Les contours sont trop parfait, il n’y a pas d’éclaboussure. On a délicatement posé les boyaux sur le sol.

(Flash-back, une personne installe les boyaux sur le sol, elle tend un piège.)

CATHERINE WILLOWS : Un leurre… Qui a servi à piéger Nick.

(Catherine est face à Grissom, elle se retourne et appelle David, l’assistant du médecin-légiste.)

CATHERINE WILLOWS : David ? Embarquez ça pour le labo.

(Plan moyen sur David, il a l’air vraiment mal à l’aise, il s’en veut.)

DAVID PHILLIPS : Je suis vraiment désolé de ne pas être arrivé plus tôt. Si j’avais su, j’aurais peut-être pu…

(Plan général sur Gil et Catherine, ils se relèvent, Catherine coupe la parole à David.)

CATHERINE WILLOWS : Ne vous en faîtes pas, il reviendra.

(D’un pas pressé, Ecklie arrive derrière les CSI.)

CONRAD ECKLIE : Gil, Catherine. Je tenais à vous assurer de mon soutien. Pour moi, on n’a qu’une priorité ce soir et c’est pareil pour tous les hommes de la brigade.

GIL GRISSOM : Merci Conrad.

(On entend des sirène en fond sonore. Changement de plan, la caméra se fixe sur une nouvelle voiture qui vient d’arriver. Il s’agit de la Tahoe de Warrick.)

WARRICK BROWN : Je suis là.

(Il s’approche de ses collègues, bien décidé à les aider.)

WARRICK BROWN : Qu’est ce que vous voulez que je fasse ?

(Changement de plan, gros plan sur le gilet de Nick. On entend des aboiements de chiens et les maîtres qui encouragent leurs chiens à chercher. Plan général, les chiens courent suivis de leurs maîtres, ils sont sur une piste. Warrick suit l’équipe canine. Soudain les chiens s’arrêtent à côté d’une poubelle, à la sortie du parking.

UN MAITRE CHIEN (parlant de Nick) : Ils ont perdu sa trace. Son odeur doit s’arrêter là.

(Il y a une grande marque sèche sur le sol, en forme de rectangle : le véhicule du suspect attendait là.)

WARRICK BROWN : Il y avait un fourgon ou un break garé là.

(Flash-back, on voit un véhicule. La pluie tombe dessus mais en dessous du véhicule, pas d’eau car il protège le sol.)

(Retour sur la marque rectangulaire. Vue de dessus, Warrick est en train de mesurer la longueur et la largeur du véhicule. Plan en contre plongé sur Warrick, il prend des notes de ses recherches. Il paraît très contrarié. En cherchant son stylo, il trouve la pièce que son ami lui avait lancé un peu plus tôt en lui disant que s’il la gardait, ça lui porterait malheur.)

(Flash-back, on voit le kidnappeur mettre Nick dans le coffre de son véhicule, Nick est inconscient. Gros plan sur Warrick, il se dit que ça aurait pu être lui et que son ami aurait dû garder la pièce.)

INTERIEUR – CSI – SALLE D’AUTOPSIE – PLUS TARD DANS LA NUIT

(Al Robbins examine les morceaux de corps qu’on lui a apporté.)

DOC. ROBBINS : Ouais, principalement des intestins. Mais je n’ai pas trouvé d’appendice. Ce qui n’est pas très étonnant quand je vois… ce ceccum.

(Derrière lui, on peut voir un écran qui montre une vue de dessus de l’autopsie en cours de rélisation. Plan américain du docteur et de Catherine, debout derrière la table d’autopsie.)

CATHERINE WILLOWS : Des entrailles de chien ?

DOC. ROBBINS : Ouais…

CATHERINE WILLOWS : Ouais donc là aussi c’est une impasse.

(Catherine sort de la salle d’autopsie, perdante.)

DOC. ROBBINS : Je suis désolé.

(Avant qu’elle ne sorte, Robbins l’appelle. Catherine tient la porte. Champ-contrechamp.)

DOC. ROBBINS : Catherine… Est-ce que la famille de Nick a été prévenue ?

CATHERINE WILLOWS : Non, pas encore et c’est à moi de les appeler.

INTERIEUR – CSI –LABORATOIRE – DE NUIT

(Gros plan sur le sachet qui contient le gobelet, Sara travaille dessus. Changement de plan, plan américain de Grissom et Sara. Il se tiennent debout derrière une table. Lentement, la caméra fait le tour de cette table.)

SARA SIDLE : Pas la moindre cellule épithélial sur la bande, j’ai examiné toute la surface et il n’y a aucune empreinte.

GIL GRISSOM : Et l’appareil photo de Nick ?

SARA SIDLE : Ça ne donne rien non plus, il n’y avait que quelques photos, la plupart centrées sur les boyaux et la benne à ordure, mais aucune hombre suspecte ni personne dans le champ.

GIL GRISSOM (en sortant précipitamment.) : Ce type-là ne commettrait pas ce genre d’erreur, il a trop le sens du détail.

INTERIEUR – CSI –COULOIR – DE NUIT

(La caméra recule rapidement, elle suit le déplacement rapide de Grissom. Greg arrive derrière lui, tout aussi pressé. Ils n’ont pas de temps à perdre. Plan moyen des personnages, maintenant l’un à côté de l’autre.)

GREG SANDERS : Grissom ! J’ai ressorti tous les dossiers sur lesquels il a travaillé.

GIL GRISSOM : Je veux le nom de toute personne qui peut avoir une raison de lui en vouloir, plaintes déposés contre lui, menace de mort.

GREG SANDERS (lui coupant la parole) : Compris.

(Au bout du couloir, les CSI tournent à droite, la caméra s’arrêtent et les laissent passer devant.)

GIL GRISSOM : Je me souviens d’un type qui le harcelait il y a deux ans, il est peut-être revenu.

GREG SANDERS : Son dossier est en haut de la pile.

(Greg et Grissom se séparent. La caméra arrête de les suivre et filme Hodges et Warrick qui se trouvent dans un laboratoire, derrière la vitre qui fait office de mur.)

INTERIEUR – CSI –LABORATOIRE – DE NUIT

(Ils se tiennent devant un ordinateur. La caméra filme l’écran, un tas de véhicules s’affiche.

DAVID HODGES : Je rentre les mesures que tu m’as donné du châssis et des pneus, avec une marge d’erreur de cinq pour cent...

(La caméra filme maintenant Warrick et Hodges, plan moyen, il sont l’un à côté de l’autre.)

DAVID HODGES : parce qu’il a plu et que selon la direction du vent, ça peut faire une différence.

(Warrick acquiesce, la caméra se fixe de nouveau sur l’écran. Il y a sept résultats : Ford Explorer, Ford Expedition, Ford F150, Chevy Avalance, Chevy Tahoe, GMC Denali XL, chacune avec un numéro de référence. La caméra filme les deux hommes.)

WARRICK BROWN (ayant l’air abattu) : Tu m’imprimes tout ça.

INTERIEUR – LVPD – BUREAU DE RECHERCHE – DE NUIT

(La caméra est fixée sur un écran d’ordinateur représentant une carte des rues de la ville. Des points rouge apparaissent, ce sont certainement les endroits où se trouvent les caméras de surveillance.)

WARRICK BROWN (s’adressant à l’officier) : Il me faut les vidéos des caméras de surveillance sur un rayon de trois kilomètres autour du croisement Flamingo et Coval et si possible depuis ce matin.

OFFICIER : Non impossible, on ne garde pas tous les enregistrements. Là je peux remonter jusqu’à 22h37 mais pas avant.

(La caméra est fixée sur le visage de la jeune femme officier. Warrick s’assoit à côté d’elle et ainsi entre dans le champ.)

WARRICK BROWN : Bon, ça devrait aller… il a été enlevé un peu avant 23h.

(La caméra est fixée sur l’écran d’ordinateur représentant cette fois les vidéos des caméras de surveillance.)

WARRICK BROWN : Cherchez uniquement les Pick-up et les utilitaires.

(La jeune tape les informations que Warrick lui a demandé et fait agrandir la vidéo de surveillance du croisement Flamingo-Coval. A un feu, plusieurs véhicules sont arrêtés, dont un qui correspond à la description de Warrick.)

OFFICIER : Ça pourrait être celui-là. On dirait un Suburban.

(Warrick regarde la liste que Hodges lui a imprimé. Avec la marge d’erreur, la liste est plus grande que tout à l’heure.)

WARRICK BROWN : Il est sur la liste.

(La jeune officier acquiesce et continue ses recherches. Elle change l’angle de vue de la rue et suit le véhicule qui a tourné à gauche.)

WARRICK BROWN : Eh mais il est pressé ! Et la blanche ? Remontez un peu pour voir.

(Gros plan sur son visage, il a l’air sur les nerfs. L’officier fait ce qu’il lui demande. Warrick est persuadé qu’il s’agit bien du véhicule qu’il recherche.)

WARRICK BROWN : Suivez-là.

EXTERIEUR – DANS LES ENVIRONS DE LAS VEGAS – DE NUIT

(L’écran est noir, puis une source de lumière éclaire le visage de Nick, gros plus sur le visage. Celui-ci est drogué, il est toujours inconscient.)

(Changement de plan, la caméra filme mainteant le corps entier de Nick. Il est allongé, dans une caisse. La lumière parcourt son corps de haut en bas.)

(Gros plan sur une pince coupante que le kidnappeur tient dans sa main.)

(Gros plan sur les mains de Nick, la pince sert à défaire ses liens.)

(Le kidnappeur récupère les fils servant à l’attacher et met Nick dans la position qu’il souhaite, sur le dos.)

(Gros plan ensuite sur un bâton de lumière que le kidnappeur craque pour que Nick est de la lumière en se réveillant. Il le jette sur le corps de Nick qui a une petite réaction. Il va bientôt se réveiller.)

(Gros plan sur un revolver que le kidnappeur place du côté gauche de Nick, près de sa main.)

(Gros plan sur un magnétophone que le kidnappeur place du côté droit de Nick, toujours à portée de main.)

(Gros plan sur des bâtons de lumière non craqués, qui serviront plus tard à Nick quand il sera enfermé dans sa caisse.)

(Vue de dessus de la caisse de Nick, cette fois le kidnappeur referma la caisse qui est en plexiglas.)

(Plan sur le visage de Nick qui apparaît à travers la vitre. Celle-ci est bientôt recouvert de terre. Le kidnappeur est en train de l’enterrer vivant. La musique est stressante.)

INTERIEUR – CSI –SALLE DE REPOS – DE NUIT

(Sara est en train de boire un café, les CSI se sont réunis pour faire le point. La caméra fait le tour de la table : Sara, Grissom, Warrick, Catherine et Greg. La caméra s’arrête sur chaque personnage dès qu’il prenne la parole.)

WARRICK BROWN : La voiture a quitté le parking aux alentours de 23h15… et à fond la caisse, il a repris Coval, le temps de revenir sur Tropicana, puis il a traversé le Strip pour rejoindre la 215 Est et il est sorti du périmètre .

GIL GRISSOM : Au moins ça nous donne une direction…

SARA SIDLE (énervée) : Super, donc maintenant on sait qu’il peut être n’importe où entre Green Valley et Seven Hills Arizona !

GREG SANDERS : En admettant que ce soit la bonne voiture…

CATHERINE WILLOWS : D’après le rapport de Hodges, la fibre prélevée sur son gilet est en coton et il y a de l’éther dessus.

(Flash-back de l’agression de Nick au moment où son agresseur lui met un coton imbibé d’éther sur la bouche pour lui faire perdre connaissance. Nick tente de se débattre mais cède très vite sous l’effet du produit.)

SARA SIDLE : De l’éther ?

CATHERINE WILLOWS : Oui.

SARA SIDLE: Ce n’est pas vieillot ça comme méthode ?

WARRICK BROWN : Si, ce truc-là est volatile, inflammable… à part pour allumer un barbecue, je ne vois pas quoi en faire…

GIL GRISSOM : On manipule ce que l’on connaît.

CATHERINE WILLOWS : Et sinon, du côté des suspects, où est-ce qu’on en est ?

GREG SANDERS : Rien à signaler du côté des mecs qu’il a arrêté ou des dossiers sur lesquels il travaillait… et le gars qui le harcelait est en cabane.

SARA SIDLE : Mais peut-être… qu’on l’a enlevé par hasard ?

CATHERINE WILLOWS : C’est ce que je pense aussi parce que celui qui a fait cette mise en scène ne pouvait pas savoir celui qui se présenterait.

WARRICK BROWN (pensant à leur tirage au sort) : Oui, en fait il n’a pas eu de chance…

(La caméra filme ce qui tient Grissom dans la main, il s’agit d’une photo du gobelet trouvé sur les lieux de l’enlèvement.)

GIL GRISSOM : Sara, le gobelet, vous l’avez examiné ?

SARA SIDLE : J’ai vérifié le sac et le gobelet, ni ADN, ni empreintes.

(Soudain un bruit de gens qui se bagarrent émane du couloir, tous les CSI tourne la tête en direction du phénomène perturbateur. Quelqu’un hurle « Sécurité ! Sécurité ! ». Grissom se lève pour aller voir ce qui se passe.)

INTERIEUR - CSI – COULOIR – DE NUIT

(Hodges tente d’empêcher un jeune homme de passer, il est venu livrer un paquet. Un homme de la sécurité maintient celui-ci pour ne pas qu’il bouge. Champ-contrechamp entre Hodges et le jeune homme.)

LE LIVREUR (très agité) : Je ne fais que passer alors foutez-moi la paix !!!

(Il est maintenu par deux hommes, il tente de se débattre de touts ses forces.

DAVID HODGES (lui aussi sur les nerfs et hurlant) : Maintenez-le, ne le lâchez pas !!!

(Hodges récupère ce que le livreur a apporté, une enveloppe et la pose sur le bureau à sa droite.)

LE LIVREUR : Je vous explique que vous deviez signer !!!

(Grissom intervient alors et demande des explications.)

GIL GRISSOM : Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que c’est que ces cris ?

L’AGENT DE SECURITE : Reste-là toi !

DAVID HODGES (répondant à Grissom) : Ce gars débarque ici avec une enveloppe sans adresse d’expéditeur !

LE LIVREUR : C’est une violation de mes droits !!! Je veux un avocat !

(Toute l’équipa a rejoint Grissom pour savoir ce qui se passe, Catherine s’adresse au livreur.)

CATHERINE WILLOWS : Vous, la ferme !

(Le livreur se tait alors et laisse à Hodges le soin de tout expliquer à Grissom. Champ-contrechamp entre Hodges et Grissom.)

DAVID HODGES (à Grissom) : Vu comment il tripotait l’enveloppe, je me suis dit qu’il valait mieux que je la prenne avant qu’il efface toutes les traces !

GIL GRISSOM (essayant de suivre) : Mais quelles traces ?

DAVID HODGES (tentant de se calmer) : Ah… ça concerne Nick.

(Changement de plan, la caméra passe alors de l’autre côté du bureau où Hodges a déposé l’enveloppe. Elle filme maintenant Hodges face à Grissom.)

(Grissom s’approche alors de l’enveloppe et l’examine de plus près.)

(Gros plan sur l’enveloppe, il y est écrit :
CRIMELAB
3057 WESTFALL AVE.
LAS VEGAS,, NV 89109
RE : STOKES)

(Plan moyen de Greg, Catherine et Sara, on observe leur réaction : ils sont inquiets car ils savent que ça vient du kidnappeur.)

(Plan général, on voit toute l’équipe réunie. Grissom a enfilé ses gants pour pouvoir ouvrir l’enveloppe. Il la prend dans ses mains, la montre à l’équipe et l’emmène avec lui vers un laboratoire.)

GIL GRISSOM : Je m’en occupe.

(La caméra suit Grissom, il marche rapidement et se dirige vers le premier laboratoire qu’il rencontre à sa gauche.)

INTERIEUR - CSI – LABORATOIRE – DE NUIT

(En arrière plan, l’équipe regarde à travers la vitre ce qui se passe.)

(Grissom ouvre délicatement l’enveloppe à l’aide d’un scalpel.)

(Gros plan sur ce qu’il fait.)

(Ensuite, il utilise sa torche de la main droite et éclaire l’intérieur de l’enveloppe qu’il tient dans la main gauche.)

(Gros plan sur l’intérieur de l’enveloppe : elle contient une cassette audio et une clé informatique.)

(Il fait glisser le tout sur le bureau, met ses lunettes rouge et éclaire avec la lumière à ultra violet les surfaces de la clé et de la cassette.)

(Plan général de l’équipe, chacun s’impatiente.)

(Grissom est le seul à garder son calme, il travaille minutieusement sur les objets mais ses efforts sont vains,, ils ne trouvent rien.)

(Il rallume alors la lumière, prend la clé informatique dans les mains et l’examine.)

(Gros plan sur la clé, la caméra entre à l’intérieur et en filme les composants.)

EXTERIEUR – DANS LES ENVIRONS DE LAS VEGAS – DE NUIT

(On passe directement de l’intérieur de la clé informatique au cercueil en plexiglas de Nick. Il commence à reprendre conscience. La lumière émanant du bâton craqué est verte. Nick tente de se lever et se cogne violemment la tête contre la paroi du cercueil. Il pose machinalement sa main sur son front. Il a un spasme, cette fois il est bien réveillé. Il entend le bruit d’un ventilateur et regarde autour de lui pour tenter de comprendre pourquoi il n’arrive pas à bouger. Il voit alors le bâton lumineux et s’en empare pour regarder dans quelle situation il est. Il comprend très vite qu’il est enterré vivant ! Il fait tout de suite une crise de panique et cherche avec sa main ce qu’il a avec lui. Il tâte et sent un objet sous ses doigts, il s’agit d’un revolver. Il le prend,, vérifie le nombre de balles il y a dans le chargeur et charge l’arme. Il recommence à examiner son cercueil de verre avec un bâton de lumière, tape sur le carreau pour vérifier si c’est solide et tourne la tête. Il aperçoit alors sur sa gauche de la terre à travers la paroi. Il regarde alors si c’est pareil tout autour et constate qu’il est enterré. Sa respiration s’accélère, il a du mal à garder son calme. Il bouge la main droite et sent un nouvel objet sous ses doigts : le magnétophone. Il l’axamine à son tour et vérifie si le kidnappeur ne lui aurait pas laissé de message. Au bout de quelque secondes, il entend.)

VOIX DU KIDNAPPEUR (sur un ton neutre) : Bonjour monsieur le flic scientifique. Vous vous demandez pourquoi vous êtes là ? Parce que vous avez remonté la piste. Parce que c’est comme ça qu’on fait dans la police scientifique. Alors respirez vite, respirez lentement, prenez le canon du flingue dans la bouche et appuyez sur la détente, comme ça vous chante. Quoiqu’il arrive, vous allez mourir ici… voilà.

(La bande coupe ainsi, Nick réalise ce qui lui arrive,, il sait maintenant n’avoir aucune chance. Il tremble et fait soudain une crise de nerf. La musique est stressante ! Il tente de pousser la paroi qui lui fait face mais elle est trop lourde, à cause du poids de la terre. Il se met alors à hurler et à pleurer, comprenant son sort…)

INTERIEUR - CSI – SALLE DE REPOS – DE NUIT

(Gros plan sur un magnétophone, Grissom insère la cassette qu’ils ont reçu. Ils s’apprêtent à écouter le message du kidnappeur.)

(Ils sont tous là, plan moyen sur Grissom qui soupire fortement, essayant d’évacuer le stress.)

(Gros plan à nouveau sur la cassette, ils entendent une musique : "Outside Chance" de The Turtles. Pendant qu’ils écoutent, la caméra fait le tour de la table, ils sont consternés car le kidnappeur les nargue ouvertement.)

(Parole de la chanson :)
You can try to please me (Tu peux essayer de m’aider)
but it won't be easy (mais ça ne va pas être aisé)
stone walls surround me (Je suis entre quatre murs)
I'm surprised that you even found me (Et pour me trouver, ça va être dur)
and you don't stand an outside chance (T’as pas la moindre chance)
don't stand (Pas la moindre)
an outside chance (Aucune chance)
you don't stand an outside chance (T’as pas la moindre chance)
but you can try ... (Mais tu peux essayer…)

CATHERINE WILLOWS: Ce salaud doit jubiler. Il essaie de jouer avec nos nerfs !

(La chanson continue de tourner. Plan général : Grissom se déplace en direction de l’ordinateur et invite son équipe à le rejoindre.)

(Gros plan sur la clé qu’il insert dans le port du modem.)

(Gros plan sur l’écran, il ouvre une adresse e-mail : http ://183.172.201.254.5/vid/index.asp. Sur l’écran s’affiche un message « un million de dollars dans douze heures… ou l’expert meurt… les instructions suivront… »)

(Plan rapide sur le visage de Catherine, elle n’arrive pas à y croire.)

(Plan rapide sur le visage de Grissom, il tente de trouver une solution.)

(Gros plan sur l’écran, le message continue : « Et maintenant pour votre plus grand plaisir… vous ne pouvez que regarder. » Un bouton permet de cliquer sur regarder.

(Plan rapide sur le visage de Grissom, il suit les instruction.)

(Gros plan sur la souris, Grissom clique.)

(Gros plan sur « REGARDER ». )

EXTERIEUR – DANS LES ENVIRONS DE LAS VEGAS – DE NUIT

(Brusque retour dans le cercueil de Nick. Filmé de la tête au pied, la lumière installée dans le fond de la caisse s’allume alors et surprend Nick. Les projecteurs sont puissants et l’éblouissent.)

INTERIEUR - CSI – SALLE DE REPOS – DE NUIT

(Gros plan sur l’écran de l’ordinateur, les experts voient en direct la scène qui est en train de se passer à quelques kilomètres de là, sous terre ! Nick est en train de lutter contre la lumière aveuglante. Un compte à rebours se met alors en route, il décompte à partir de « 11:59:59 ».)

(Plan sur le visage de Grissom, il est horrifié.)

(Gros plan sur l’écran de l’ordinateur, toujours Nick en train de lutter contre la lumière aveuglante.)

(Plan sur le visage de Warrick, de Catherine puis de Grissom, ils n’en reviennent pas et savent qu’ils n’ont pas de temps à perdre. Ils sont horrifiés par la cruauté du kidnappeur.)

(Plan général des experts, de dos, regardant l’écran sans pouvoir réagir.)

(Gros plan sur le visage de Warrick qui ressent de la colère en pensant à ce qu’est en train de subire son ami et en pensant que ça pourrait être lui.)

(Gros plan sur le visage de Sara qui tente de lutter contre les larmes, la colère lui monte à la gorge aussi !)

(Gros plan sur l’écran de l’ordinateur, toujours Nick en train de faire une autre crise de nerf.)

EXTERIEUR – DANS LES ENVIRONS DE LAS VEGAS – DE NUIT

(Nick filmé des pieds à la tête est en train de pousser sur les parois pour essayer de se libérer de ce cauchemar. Il s’empêche de hurler et se cogne la tête et les bras contre la paroi.)

(Plans vus de l’extérieur du cercueil, il est réellement sous terre !)

INTERIEUR - CSI – SALLE DE REPOS – DE NUIT

(Retour sur l’écran d’ordinateur où son équipe le voit littéralement devenir fou.)

(Gros plan sur le visage de Catherine, elle s’empêche elle aussi de pleurer.)


(Gros plan sur le visage de Grissom, il est calme et fixe l’écran comme s’il cherchait à transmettre son calme à Nick et communiquer avec lui.)

EXTERIEUR – DANS LES ENVIRONS DE LAS VEGAS – DE NUIT

(La musique s’interrompt brusquement, Nick est calme de nouveau. Ça fait déjà un petit moment qu’il est là, le projecteur s’est éteint et s’éteindra, puis se rallumera chaque fois que ses collègues appuieront sur le bouton « REGARDER ». Nick écoute autour de lui, il entend un ventilateur.)

INTERIEUR - CSI – SALLE DE REPOS – DE NUIT

(Retour sur l’écran d’ordinateur où son équipe le voit calme à nouveau. Ils sont tous alignés devant l’écran sauf Grissom qui est assis derrière, il fait des calculs. Le décompte affiche « 11:30:28 ».)

CATHERINE WILLOWS : Je ne crois pas qu’il est réalisé qu’il y avait une caméra.

SARA SIDLE : Comment peut-on être sûr que c’est en temps réel ?

WARRICK BROWN : J’en sais rien mais faut faire avec.

(Changement de plan, Grissom tenant une calculatrice dans la main.)

GIL GRISSOM : Si les dimensions de cette boîte sont deux fois 60 x 180, son volume est de 7 mètres cube environ.

(Gros plan sur la calculatrice. Puis retour sur Grissom.)

GIL GRISSOM : C’est à dire un volume approximatif de 600 litres d’air. Par respiration en moyenne on avale un demi litre d’air.

(Gros plan sur la montre de Grissom. Puis gros plan sur son visage.)

GIL GRISSOM : En contrôlant sa respiration…, on peut peut-être n’en prendre que douze par minute. En pleine panique je suppose qu’il faut compter au moins le double.

(Gros plan sur l’écran, Nick est toujours aveuglé par la lumière. Puis retour sur Grissom.)

GIL GRISSOM : Alors si mes calculs sont exacts…, il doit à peine lui rester assez d’air pour tenir 75 minutes.

(Changement de plan, Catherine et les membres de l’équipe en premier plan et Grissom dans le fond.)

CATHERINE WILLOWS : Le caisson est peut être équipé d’un système de ventilation puisqu’il parlait de le garder douze heures dans le message.

EXTERIEUR – DANS LES ENVIRONS DE LAS VEGAS – DE NUIT

(Nick réfléchit, il voudrait profiter des capacités du ventilateur. Il tente de retirer la grille.) (Gros plan sur son visage. Il sue à grosse gouttes à cause du projecteur. Celui-ci s’éteint.)

INTERIEUR - CSI – SALLE DE REPOS – DE NUIT

(Gros plan sur l’écran d’ordinateur qui indique : « Pour pouvoir REGARDER ». Il semblerait que le projecteur ne s’éteigne que lorsqu’ils sont déconnectés.)

ARCHIE JOHNSON : On a perdu la connexion.

(Grissom s’approche pour voir ce qu’il se passe. Warrick clique à nouveau sur « REGARDER », le système se remet alors en route.)

EXTERIEUR – DANS LES ENVIRONS DE LAS VEGAS – DE NUIT

(Le projecteur fait de nouveau sursauter Nick et l’éblouit.)

INTERIEUR - CSI – SALLE DE REPOS – DE NUIT

(Gros plan sur l’écran puis sur Warrick très attristé.)

WARRICK BROWN : On est bien en temps réel à mon avis. Ne le laissons pas s’éteindre.

INTERIEUR - LVPD – SALLE D’INTERROGATOIRE – DE NUIT

(La caméra filme des jambes, deux personnes sont assises et attendent à table. L’un porte des santiags, l’autre des baskets. Un homme fait irruption dans la pièce, il avance rapidement.)

(Plan sur Jim Brass, faisant face à deux hommes. Il fixe le jeune homme.)

JIM BRASS : Je vais aller droit au but parce que la clé de l’opération c’est le temps. Qui vous a remis cette enveloppe.

(Champ contrechamp, on peut voir le livreur de tout à l’heure en présence de son avocat.)

L’AVOCAT : Mais j’aimerais d’abord m’entretenir avec mon client. Fais gaffe à ce que tu vas répondre fiston. Cet homme-là il est encore plus vicelard qu’un crotale planqué dans les buissons.

JIM BRASS : Il a raison, alors… faîtes bien attention.

LE LIVREUR : J’ai reçu un coup de fil pour un paquet vers Viking, je m’attendais au truc normal mais quand je suis arrivé, il n’y avait personne. J’ai trouvé que l’enveloppe par terre dans la rue avec l’argent collé dessus.

JIM BRASS : Combien d’argent ?

L’AVOCAT : Oh la la la la. Ça c’est du domaine privée, ça ne regarde personne d’autre que moi et ce cow-boy.

JIM BRASS (s’adressant à l’avocat) : Du calme, tout doux. J’aurais besoin d’examiner les billets.

LE LIVREUR : Bah y’avait cent dollars. Je veux bien vous les filer mais il faudra me les rendre.

JIM BRASS : Et l’adresse sur Viking ?

INTERIEUR – VIKING – ADRESSE INDIQUEE - DE JOUR

(Des officiers enfoncent la porte avec un bélier de l’adresse qu’a donné le livreur. Deux officiers avec des gilets par balle et très armée entrent dans la maison, suivis de Jim Brass. Plan général de la pièce, le propriétaire est sagement en train de dormir. Les trois policiers présents le tiennent en joug. Un quatrième officier entre pour les couvrir. Devant le spectacle de l’homme qui dort, Brass baisse son arme,, persuadé que c’est une adresse bidon. Gros plan sur Jim.)

JIM BRASS : On laisse tomber. On lève le camp.

(Il sort bientôt suivi de son équipe, le propriétaire ronfle brillament.)

EXTERIEUR – VIKING – ADRESSE INDIQUEE - DE JOUR

(Brass est au téléphone avec Grissom.)

JIM BRASS : Oui c’est Brass, c’était une perte de temps, il n’y avait qu’un type ivre mort dans une baraque qui pue le moisi

INTERIEUR – CSI – COULOIR - DE JOUR

(Grissom est en train de marcher activement.)

GIL GRISSOM (au téléphone) : Il nous a balancé exprès sur une fausse piste, il savait qu’on vérifierait.

EXTERIEUR – VIKING – ADRESSE INDIQUEE - DE JOUR

JIM BRASS (au téléphone) : Et on a du nouveau en ce qui concerne la web cam ?

INTERIEUR – CSI – COULOIR - DE JOUR

(Grissom toujours en train de marcher activement.)

GIL GRISSOM (au téléphone) : Archie essaie de la localiser. On perd la connexion toutes les deux minutes alors ils se relaient pour appuyer sur le bouton. Je vous laisse, j’ai un rendez-vous avec les parents de Nick.

JIM BRASS (à l’autre bout du fil) : D’accord.

(Arrivé à une intersection, Grissom sort du champ et laisse place en arrière plan à un groupe de personnes travaillant au labo. On reconnaît Hodges. Ils font face à Ecklie.

CONRAD ECKLIE : J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Là il y a quelques secondes, j’ai eu monsieur le maire au téléphone et… il a été très clair là dessus, la ville ne financera pas la rançon.

(A ces mots, tout le monde baisse la tête désespéré, il n’en revienne pas et expriment clairement leur opinion)

CONRAD ECKLIE : Ça va à l’encontre de notre politique, on ne doit pas négocier pas avec les terroristes, aucune exception ne sera faite.

INTERIEUR – CSI – BUREAU – DE JOUR

(Grissom entre dans le bureau, Catherine est déjà présente, accompagnée des parents de Nick. Elle s’éclaircit la voix avant de faire les présentations.)

CATHERINE WILLOWS : Monsieur le juge Stokes, madame Stokes, Gil Grissom.

GIL GRISSOM : Monsieur le juge, madame Stokes, j’aurais préféré… faire votre connaissance dans d’autres circonstances.

JUGE BILL STOKES (allant droit au but) : Avez-vous pu établir le contact avec les ordures qui ont enlevé mon garçon ?

(Grissom s’assoit à côté de Catherine, en face des parents de Nick. Champ contrechamp.)

CATHERINE WILLOWS : Non, pas encore malheureusement mais... ils ne vont sans doute pas tarder à se manifester pour nous donner les instructions.

JUGE BILL STOKES : Pour le moment, nous ne disposons que de 20000 dollars cash. Mais j’ai prévenu ma banque qui va en débloquer encore 100000. Et on peut vendre les voitures, hypothéquer le ranch. Je sais qu’on peut réunir un million, mais il nous faudrait 24 heures de délai.

GIL GRISSOM : Monsieur le juge, je sais…

JILLIAN STOKES (coupant la parole à Grissom) : Si on leur donnait déjà ce que nous avons pour essayer d’obtenir un jour de plus.

GIL GRISSOM (essayant de les raisonner) : … Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

JUGE BILL STOKES : Alors dîtes-nous comment on peut se rendre utile.

CATHERINE WILLOWS : Tout simplement en aidant ici, en nous montrant votre soutien moral.

JILLIAN STOKES : On n’est pas là pour vous soutenir, nous ce qu’on veut c’est retrouver notre petit.

(Catherine acquiesce et n’ajoute rien.)

GIL GRISSOM : … On ne sait pas encore… qui a enlevé votre fils… Ni pourquoi.

JUGE BILL STOKES : … Dans ce cas… Qu’est ce que vous savez au juste ?

GIL GRISSOM : … Presque rien.

JUGE BILL STOKES : Allons tout de suite à l’essentiel… Est-ce qu’au moins vous avez une preuve que mon fils est toujours en vie ?

(Grissom regarde alors sa collègue l’air de lui dire « on leur montre ? »)

INTERIEUR - CSI – SALLE DE REPOS – DE JOUR

(Gros plan sur l’écran d’ordinateur. Le compteur indique maintenant « 04:02:19 ». Nick a l’air d’attendre.)

(Plan moyen sur les parents de Nick qui regardent la scène qui se passe en direct, impuissants. Ils sont terrorisés par rapport à ce que subit Nick en ce moment.)

(La caméra pivote sur Grissom et Catherine qui observent aussi la scène.)

(Gros plan sur le visage de la mère de Nick, elle pleure et n’arrive pas à supporter ce qu’elle voit. Elle sort brusquement de la pièce. Elle s’arrête dans le couloir.)

(Son mari continue de regarder, il a les larmes aux yeux lui aussi.)

JUGE BILL STOKES : Poncho… dans quel guêpier es tu encore allé te fourrer ?

(Il sort à son tour et rejoint sa femme pour la soutenir. Grissom et Catherine se regardent, ils aimeraient pouvoir faire quelque chose.)

(Gros plan sur l’écran puis sur le visage de Catherine. Elle fixe le compteur qui ne cesse de réduire. Gros plan sur le compteur : « 04:01:28 ». Elle regarde l’écran et soudain fait volte-face. Elle sort brusquement de la pièce, elle veut agir.)

INTERIEUR - CSI – COULOIR – DE JOUR

(Elle marche très déterminée en direction de son bureau.)

EXTERIEUR – VUE DE LA VILLE – DE JOUR

INTERIEUR – CASINO DE SAM BRAUN – DE JOUR

(Sam Braun est en train de rire avec de amis, au fond de la salle. A table, il est assis avec une jolie blonde à son bras, Tony Curtis et Frank Gorshin.)

TONY CURTIS : Tu aurais dû voir cette ville au début des années 70, les gros joueurs c’était les rois.

FRANK GORSHIN : Eh oui, rien à voir avec maintenant.

TONY CURTIS : Et les danseuses, c’était la fête jour et nuit, tout le monde se connaissait, on pouvait tous savoir ton nom.

FRANK GORSHIN (à Tony Curtis) : Il y a des fois tu t’habillais en femme.

TONY CURTIS : Moi je m’habillais en femme ? Non mais didon, pour qui tu me prends ? Pour Jack Lemmon ?

FRANK GORSHIN (à Tony Curtis) : Non mais attends, tu ne te souviens pas ? Ah ! ah ! ah ! ça c’est drôle.

TONY CURTIS : Enfin bref, il y avait une ambiance de folie dans cette ville. A l’époque, on pouvait se balader dans les rues il y a de ça 15 ou 20 ans encore avec une énorme liasse de billets fichée dans le ruban de son chapeau et en petites coupures et personne t’embêtait… sauf cet espèce d’escroc…

(Tony Curtis désigne du doigt Sam Braun.)

SAM BRAUN (en rigolant) : Tu parles…

TONY CURTIS : … S’il te mettait le grappin dessus.

SAM BRAUN : Si tu as de l’argent dans la poche, c’est qu’il n’est plus dans la tienne.

TONY CURTIS : Hein ? Quoi ?

FRANK GORSHIN (faisant rire tout le monde) : Quoi quoi quoi ? Doucement là, elle est de moi cette phrase. Déjà que pour l’affiche de ton casino on te voit en train de dire « Je vous en prie mes amis, entrez chez moi. » Ah non, pardon, ça c’est l’autre gars, celui qui est riche.

TONY CURTIS : Doucement, tu te fais du mal, pense à ton Coeur. Je voudrais pas que tu te retrouves dehors pour que…

FRANK GORSHIN (faisant rire tout le monde) : Attends c’est moi que tu traite de vieux débris ? Tu veux m’envoyer à l’hôpital ? Eh, s’il y avait des infirmières si belles, jamais je ne serais sorti après ma naissance.

TONY CURTIS : Comment tu veux que je…

FRANK GORSHIN : Il faut que tu viennes voir mon show Tony…

TONY CURTIS : Comment tu veux que je…

FRANK GORSHIN (imitant Jack Nicholson) : J’ai invité Jack Nicholson mais il a dit « Je préfère encore m’enfoncer des épines dans les yeux ! AH ! » Je crois que ça voulait dire non.

(Tout le monde rit à table, à l’entrée de la salle, Catherine fait son apparition.)

TONY CURTIS : Dis-moi, on avait bien tourné ensemble dans les vikings avec Kurk Douglas ?

FRANK GORSHIN (imitant Burt Lancaster) : Oh ! Une équipe formidable ! J’ai adoré.

TONY CURTIS : Ça c’est ta meilleur imitation de Burt Lancaster !

(Tout le monde rit de bon cœur, Catherine s’approche timidement de la table.)

CATHERINE WILLOWS : Sam ?

FRANK GORSHIN (à Catherine) : Ah, jeune fille, je voudrais un bon café avec de la crème et du sucre. Et je voudrais que vous donniez la merveilleuse addition au merveilleux Sam qui est là.

(Ayant aperçu Catherine, Sam Braun cesse de rire. Champ contrechamp entre Catherine et le groupe d’amis.)

CATHERINE WILLOWS : Sam, il faudrait que je te parle.

JOLIE FILLE AU BRAS DE SAM : Pas la peine, il a déjà quelqu’un à qui parler ma petite dame.

CATHERINE WILLOWS : Ce n’est pas à vous que je m’adresse. Sam…

SAM BRAUN : Chers amis, j’ai le plaisir de vous présenter ma fille Catherine.

FRANK GORSHIN (rigolant) : Dans ce cas, vous pouvez annuler le café.

TONY CURTIS : Enchanté.

SAM BRAUN : Si vous voulez bien m’excuser.

(Sam se lève et va rejoindre Catherine.)

TONY CURTIS : Bien sûr.

INTERIEUR - CASINO - BAR – DE JOUR

(Sam et Catherine ont chacun un verre, ils parlent de l’enlèvement de Nick. Champ contrechamps.)

CATHERINE WILLOWS : L’un de mes équipiers a des problème, il a été kidnappé et j’ai besoin d’un million de dollars en liquide, des grosses coupures, tout ça dans la demi-heure.

SAM BRAUN : Je sais pourquoi tu viens me voir, parce que le ministère refuse de payer la rançon.

CATHERINE WILLOWS (très émue) : Exact.

SAM BRAUN (un peu amer) : Pourquoi je donnerais l’argent ?

CATHERINE WILLOWS : Etant donné tous les démêlés que tu as eu récemment avec la justice… je suis sûre qu’un peu de pub te ferait du bien.

SAM BRAUN (un peu plus amer encore) : Est-ce que j’ai l’air d’un homme qui attend après ça pour vivre ?… Si tu viens me voir en tant que flic, une timbale à la main, en réclamant la charité, la réponse est non.

CATHERINE WILLOWS (les larmes aux yeux) : C’est pas le flic qui te le demande.

SAM BRAUN : Bon… alors demande-le comme si tu étais ma fille.

INTERIEUR – CSI – BUREAU DE GIL GRISSOM – DE JOUR

(Catherine arrive expressément avec un sac remplis de billets à la main. Elle a réussi à convaincre son père. Grissom relit les rapports et regarde les pièces à conviction. Catherine pose le sac sur le bureau. Champ contrechamp.)

CATHERINE WILLOWS : Voilà le million.

GIL GRISSOM (étonné) : … D’où ça vient ?

CATHERINE WILLOWS (haussant les épaules) : A votre avis ?

(Grissom regarde alors le sac, l’ouvre et regarde les billets.)

GIL GRISSOM (sachant que ça vient de Sam Braun) : Catherine, si tout ça vient aux oreilles de la presse, on dira partout que le labo marche main dans la main avec la pègre…

CATHERINE WILLOWS : Sam ne fait rien d’illégale ! C’est un chef d’entreprise qui n’a trempé dans aucune affaire criminelle. Et pour tout vous dire l’image du labo je m’en fiche ! Moi ce qui m’intéresse c’est de sauver Nick !

GIL GRISSOM : Moi aussi évidemment, seulement il n’empêche que c’est…

CATHERINE WILLOWS (agitée) : Alors au lieu de rester là à gamberger en tripotant votre tasse de café, proposez-moi quelque chose de mieux !

GIL GRISSOM (réfléchissant et soupirant) : … Très bien… mais c’est moi le seul responsable et c’est moi qui donne l’argent.

CATHERINE WILLOWS : C’est à moi de l’apporter…

GIL GRISSOM (coupant la parole) : Non, je ne veux pas qu’on fasse le lien entre vous et l’argent. C’est un don anonyme qu’on a reçu ce matin. Compris ?

CATHERINE WILLOWS (acquiesçant) : Compris.

INTERIEUR – CSI – SALLE DE REPOS – DE JOUR

(La caméra est fixée sur l’écran d’ordinateur, Nick est toujours calme. Le compteur indique « 00:00:00 ». A ce moment-là, l’écran change et un message s’affiche : « 4672 Carney Lane – Boulder hwy… soyez-y dans vingt minutes… ou ne venez pas du tout. »)

EXTERIEUR – 4672 CARNEY LANE – BOULDER HWY - DE JOUR

(Grissom se retrouve devant un vieil entrepôt. Il est apparemment seul. Il a l’argent avec lui. Vision panoramique du site, puis gros plan sur le sac, enfin plan moyen sur Grissom. Il regarde autour de lui s’il n’y a rien de suspect. Vision panoramique, il avance vers le hangar, méfiant. Gros plan sur le sac puis vue en contre plongé lorsqu’il s’apprête à entrer dans le bâtiment.)

(Changement de vue, le hangar est sombre, on aperçoit le van qui a servi à transporter Nick. Grissom entre et retire ses lunettes de soleil. Il regarde partout autour de lui et voit le véhicule. Il pose l’argent sur le sol et sort sa lampe-torche. Il éclaire le hangar.)

GIL GRISSOM (criant) : Police scientifique, Gil Grissom !

LE KIDNAPPEUR : C’est au fond !

(Grissom reprend alors son sac et se dirige nerveusement vers le fond du hangar, dans le noir. La musique est stressante. Sur son chemin, il aperçoit le corps d’un chien mort, des mouches ont commencé à l’attaquer : il s’agit du chien dont le kidnappeur s’est servi pour appâter Nick. Grissom est de plus en plus inquiet. Il continue d’avancer prudemment. Il voit grâce à sa lampe-torche la nourriture du chien, son panier, un carton… une porte.

(Il passe la porte. Au fond de cette pièce, un homme regarde l’écran de son ordinateur, il y voit Nick. Grissom s’approche doucement. Il est à environ vingt mètres du kidnappeur. Champ contrechamp.)

LE KIDNAPPEUR : C’est étrangement calme dehors… on croirait presque que vous êtes venu seul.

GIL GRISSOM : Je vous ai apporté l’argent.

(Le kidnappeur se lève alors.)

LE KIDNAPPEUR : Posez le sac par terre.

(Grissom obéit. L’homme s’approche doucement.)

LE KIDNAPPEUR : Faîtes-le glisser vers moi.

(A l’aide du pied, Grissom pousse le sac. Le kidnappeur s’en approche alors. Il allume à son tour une lampe-torche et la dirige vers le sac.)

LE KIDNAPPEUR : Et vous voulez me faire croire qu’il y a un million là-dedans.

GIL GRISSOM : C’est exact.

LE KIDNAPPEUR : Avec un joli petit dispositif pour me suivre à la trace. Qu’est ce que c’est ? Un émetteur ? De la teinture invisible à l’œil nu ?

GIL GRISSOM : En temps normal c’est exactement ce qu’on aurait fait mais là il n’y a pas le moindre mouchard… On veut récupérer Nick, il n’y a pas de piège.

(Le kidnappeur se penche alors et inspecte le sac. Il sort une liasse de billets, tous de 100 dollars.)

LE KIDNAPPEUR (rigolant) : Ils ont l’air vrai.

GIL GRISSOM : Ils sont vrai. Dîtes-moi où est Nick.

(Le kidnappeur se relève alors et lâche l’argent.)

LE KIDNAPPEUR : Ça va peut-être vous sembler idiot mais moi j’étais resté sur l’idée que même si l’un des vôtres est en danger de mort, on ne transige pas avec les terroristes.

GIL GRISSOM : Et vous êtes un terroriste ?

LE KIDNAPPEUR : Ça dépend…

(Il éclaire alors le visage de Grissom pour voir son expression.)

LE KIDNAPPEUR : Etes-vous terrorisé ?

GIL GRISSOM : … Ecoutez je ne vois pas l’intérêt de cette discussion, où est mon collègue ?

LE KIDNAPPEUR : Ah parce que… c’est votre collègue, hein ?

GIL GRISSOM : Oui en effet, alors dîtes-moi où il est.

LE KIDNAPPEUR : Vous êtes proche l’un de l’autre… ?

GIL GRISSOM : Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ?

LE KIDNAPPEUR : Qu’est-ce que ce jeune homme représente pour vous ? Qu’est-ce que ça vous fait de le voir enfermé, dans ce cercueil de verre ? Est-ce que votre cœur éclate à chaque fois que vous appuyez sur le bouton ? Qu’est-ce que ça vous fait… de le voir confronté au pire des cauchemars… sans rien pouvoir faire pour l’aider ? On se sent perdu… inutile… impuissant… n’est-ce pas ?

(Grissom ne répond pas mais visiblement il souffre.)

LE KIDNAPPEUR : Tant mieux… bienvenue chez moi, dans mon triste monde.

(Il ouvre alors sa veste et montre à Grissom ce qu’il porte sur lui… il a une ceinture d’explosif. Grissom éclaire la ceinture, il ne comprend pas la tournure que prenne les choses.)

LE KIDNAPPEUR : Ah… si j’étais vous je reculerais de quelques pas.

(Grissom paraît maintenant choqué, instinctivement il recule.)

(L’homme se suicide alors en pressant l’interrupteur relié à la bombe.)

(Celle-ci explose et fait exploser tout ce qui entoure le corps du kidnappeur, les billets, les vitres… Il ne reste plus rien du corps du kidnappeur.)

(Il y a du sang partout, sur l’ordinateur où il surveillait Nick, sur les murs.)

(Sur le sol, Grissom est allongé, il rouvre les yeux et reprend sa respiration. Il se redresse et regarde ce qui s’est passé : les billets volent. Il reprend son souffle, il constate qu’il est encore en vie.)

A SUIVRE...

Fait par Miloute

FADE IN.

[EXT. VARIOUS LAS VEGAS CITY (STOCK) -- NIGHT]  

CUE MUSIC:  (PRE-LAP)

[INT. NICK'S CAR (MOVING) - NIGHT]

(As Nick drives, he sings along enthusiastically with the music.)  

NICK:  (singing)  
 It was Christmas in Las Vegas / when the locals take the town
 Theresa hit a streak / and laid her waitress apron down


[EXT. LAS VEGAS STREET - NIGHT]

(TOP VIEW DOWN of the stretch of street that Nick is driving on.)  

NICK:  (singing)  
 she was playing penny poker


[INT. NICK'S CAR (MOVING) - NIGHT]

(As Nick drives, he sings along with the music.)  

NICK:  (singing)  
 over at the old Gold Spike
 she's tired of Texas hold 'em
 so she switched to let it ride



(Outside view of Nick driving his car.)  

NICK:  (singing)  
 then over on Fremont Street
 six pits won her a car
 she rode it up the strip to where the flashy hotels are

(Nick's car moves out of camera frame.)



[EXT. TROPICANA HOTEL/CASINO (STOCK) - NIGHT]



[EXT. PARKING LOT (FLAMINGO AND KOVAL) - NIGHT]  

(Nick pulls up into the empty parking lot.)  

NICK:  (singing)  
 at first, she hit a royal
 not a dirty one this time
 and then she drew four deuces ...

(Nick shuts off the car.  The music shuts off.  Nick gets out of his vehicle,
putting his camera around his neck.  He shuts the door and gets his kit out of
the back seat.)  

(He heads over to the crime scene.)  

(He spits on the ground on his way there.)  

D.A. (OFFICER):  (o.s.)  Nick.

(Nick meets up with the officer at the scene.)  

NICK:  D.A.  What's going on out here?

D.A. (OFFICER):  Well, anonymous 9-1-1 caller reported body parts in this area. I rolled and found this.

(The officer points his flashlight down at some insides in a bloody puddle on the concrete.)  

NICK:  Hmm.  Tasty.

(The officer nods.  Nick puts his kit down and snaps several photos.  He opens his kit and tosses out an evidence marker.)  

D.A. (OFFICER):  Have any idea how long it's going to take you to get this stuff out of here?

NICK:  Well ... I can't move the, uh ... the "body" until the coroner releases the scene.  It's a busy night. It's probably gonna take a while, man.

(Nick snaps another photo.)  

D.A. (OFFICER):  Great.  Hey, you mind if I step away for a second?  I need to get some fresher air.

NICK:  Oh, yeah, yeah, yeah, sure, take your time.

(The officer turns and walks away from the scene leaving Nick with "the body".)



[OTHER POV]

(Someone is standing away from them and watching Nick and the officer.  He sees
the officer walking back to his car.)  



[RESUME VIEW]

(Nick snaps another photo.  He straightens and takes a whiff of the smell.)  

NICK:  Whew!

(Nick turns and sees the officer retching near his car door.)  

NICK:  Hey, you, uh ... want some gum?

D.A. (OFFICER):  No, thank you.

(Nick pops a piece of gum in his mouth and smiles as he tucks the rest in his
pocket.)  

(Nick takes more evidence markers out of his kit and starts looking around the
area.  The officer continues to cough and retch in the background near his car.)  

(Nick walks around the lot and finds a broken cigarette, the tobacco spilled out
on the concrete.)

(Nick puts evidence marker #4 out near the cigarette and snaps a couple of
photos.)  



[OTHER POV]

(Someone watching Nick moves, ducking behind his cover.)



[RESUME VIEW]

(Nick continues to look around the area.)  

(He finds some tire tracks near the area.  He puts his things down.)  



[OTHER POV]

(A far shot of the area shows that Nick has moved a distance away from the
initial crime scene, the police car and the officer.)  



[RESUME VIEW]

(Nick snaps a photo of the tire tracks with evidence marker #3.)

(Nick looks around and sees an evidence bag with a Styrofoam cup inside sitting
on the concrete sidewalk near the red fire hydrant.)

(Nick puts his flashlight down on the ground, takes out and puts on a couple of
latex gloves.)  



[OTHER POV]

(The person watches as Nick stands up.)



[RESUME VIEW]

(Nick heads toward the cup.  He turns and looks back as he hears the officer
still coughing and retching in the background.  Nick smiles and shakes his head.  
He continues toward the cup.)  

(Nick reaches the cup near the fire hydrant and puts his camera down.  He looks
at it, then turns to look back at the officer.)  

NICK:  Hey ...

(We hear the officer still coughing off screen.)  

(Nick looks at the cup.  He picks up the bag and notices that it's actually an
evidence bag.)  

NICK:  Well, that's peculiar.

(Suddenly, a huge, dark figure appears behind Nick as he looks at the cup.)

FLASH CUT TO:



[EXT. PARKING LOT (FLAMINGO AND KOVAL) - NIGHT]  

(A car pulls up into the parking lot now filled with officer cars.  Catherine
and Grissom both step out of the vehicle and head over to Brass, who is grilling
the officer at the scene.)   

BRASS:  Think!  Did you see anybody else in the area?

D.A. (OFFICER):  (shakes his head)  I didn't see anything, sir.  (Brass sighs.)  
I mean, I only took my eyes off him for a couple seconds ...

BRASS:  You're not supposed to take your eyes off him ever.

(Grissom and Catherine walk over to the initial crime scene and pass Brass on
their way.)

BRASS:  He's been gone maybe twenty-five minutes.

(Grissom takes out his flashlight and shines it on the bloody innards on the
concrete paving next to evidence marker #1.)

(He looks to the side and finds the tire marks next to evidence marker #2.)

(Continuing the evidence trail, they pass more tire marks and evidence marker
#3.)  

(At evidence marker #4, they find Nick's vest and things.  Catherine steps
forward and puts her bag down and takes out a couple of gloves.  Grissom
continues on.)  

(She puts the gloves on and picks up her flashlight to examine the vest.  
Looking at the vest, Catherine sees something white.  She picks it up and looks
at it.)  

CATHERINE:  I got some white fibers on Nick's vest.

(She smells it.)  

CATHERINE:  Smells like alcohol.

(She puts it in a bag.)  

(Meanwhile, Grissom has reached the red fire hydrant and sees the Styrofoam cup
in the evidence bag.  He considers it for a moment, something appearing off to
him.)  

(He walks over to it and puts his kit down.  He takes out a pair of gloves and
puts them on.)   

(Catherine is still looking at the vest.)

(Grissom picks up the evidence bag and looks at it.)  

(Catherine sees him.  She stands up and walks over to him.)  

CATHERINE:  Why'd you bag that?

GRISSOM:  I didn't.

(Catherine kneels down next to Grissom and looks at the bag.)  

CATHERINE:  It's the wrong color tape.  No initials on the seal.  That's not
Nick's evidence.

GRISSOM:  Maybe it's a message.

FADE TO
END OF TEASER
ROLL TITLE CREDITS

(COMMERCIAL SET)



FLASH IN.

[EXT. VARIOUS LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]



[CU:  BULLET]  

(The bullet is standing straight up.  Someone picks up the bullet.)  



[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]



[WORKSHOP]

(The bullet is placed in a mounted clamp.  Someone tightens the clamp, squeezing
the bullet.)  

(CLOSE-UP:  A knife.)  

(Someone wearing black gloves twists the sharp end of an Xacto knife.)

(A blonde-haired woman with her mouth taped stares off to the side and whimpers
with fright.)

(The new knife tip is tightened.)

(A second blonde-haired woman watches and whimpers.)  

(The person cuts into the tip of the bullet.  The clamp is released and the
bullet removed.)  

(The bullet is placed in the top of the cartridge.)

(We see there are two blonde-haired women tied and taped up, their backs to the
other.)  

(The person loads the cartridge into the gun.)  

(He cocks the gun.)

(The women's screams are muffled.  He places the muzzle of the gun against the
forehead of one of the women.)

(He squeezes the trigger.)

HARD CUT TO:  



[INT. CSI - LAB - NIGHT]

LEGEND:
EARLIER THAT NIGHT

(The gun fires.  Red and blue colored ink spatters against the wall as the
bullet hits the dummy.)  

(Grissom smiles.)

(He picks up the photo of the blood spatter and walks up to the wall to compare
the two.  Camera does a quick pan of the blue ink spatter into the red ink
spatter on the wall.)  

(Grissom looks at the dummies.  There are two dummies back to back much in the
way the two women were sitting.)  

GRISSOM:  Two heads are better than one.

CUT TO:  



[INT. CSI - HALLWAY - NIGHT]

(Grissom shares his findings with Sara as they walk through the hallway.)  

GRISSOM:  Spatter patterns are a match.  One bullet, two victims.

(Sara follows him, the open file folder in her hands.  They walk into his
office.)  



[INT. CSI - GRISSOM'S OFFICE - NIGHT -- CONTINUOUS]

(Grissom sits down behind his desk.)  

SARA:  No, no, no, no.  Grissom, that isn't possible.  I sampled every square
inch of that scene, and there was only one DNA type on the bloodstains.

GRISSOM:  How 'bout that?  Our mystery vics are identical twins.

SARA:  (surprised)  Twins?

(Grissom nods smugly.)  

SARA:  Well, that's different.

GRISSOM:  Technically, it's the same.

(Sara looks down and sees something new on Grissom's desk.)  

SARA:  What's this?

(She picks up the framed certificate.)  

GRISSOM:  (excited)  I just got it.  It's a certificate of honorary ownership of
Trigger, "The Smartest Horse in the Movies," issued by Roy Rogers to the
Children of America.  Roy felt that the children of America were the true owners
of Trigger, so any kid that would write him, he'd send 'em one of those.

SARA:  And where did you get it?

GRISSOM:  The Roy Rogers and Dale Evans Museum, which used to be in Victorville,
California, and is now in Branson, Missouri.

SARA:  Roy Rogers, the cowboy?

GRISSOM:  King of the cowboys.  (Sara nods, oh.)  I wrote to him when I was
four.  He sent me one of those.  I lost it, so I thought I'd replace it.

SARA:  (amused)  And then you thought you would frame it.

GRISSOM:  Yeah.

(Grissom clears his throat and holds his hand out for the certificate.  He takes
it back from her.)  

CUT TO:  



[INT. CSI - BREAK ROOM - NIGHT]

(Hodges and Greg sit at the table, a Dukes of Hazzard board game between them.  
Greg listens as Hodges explains the game to him)  

HODGES:  The object of the game is to be the first one to make it to Uncle
Jesse's farm without running into Roscoe.  Now, there's two ways to do that.  
You can either take the dirt road or the highway.  Dirt road is slower because
you can only roll with one dice, but it's safe because you don't run into any of
the Hazzard cards that you would find on the highway, right?  

(Hodges scoops up the dice from the board.)  

HODGES:  But when you are on the highway, you get to roll two dice, which makes
you go faster.  

(He drops the dice on the board.)  

HODGES:  Pretend I'm gonna take the highway, so I'm gonna move General Lee eight
spaces.  (He moves his red plastic car piece.)  One, two, three, four, five ...
eight.  

(His piece lands on a TAKE A HAZZARD CARD square.)  

HODGES:  I hit a Hazzard card.  (He picks up a Hazzard card.)  Now, Hazzard
cards you don't want.  (He reads.)  "Cooter splashes mud on your windshield."  
You lose one turn, all right?

(He puts the card down and looks at Greg.)  

HODGES:  Think you got it?

GREG:  I think I got it.

HODGES:  All right, cool.

GREG:  All right, well, I've never been one to take the path of least
resistance, so I'm going for the dirt road.  One dice.

HODGES:  You know, far be it from me to wax nostalgic, but, uh, I kind of miss
the old Greg.  Ugly t-shirts, goofy hair, semi-pornographic magazines ...

GREG:  Yeah, well, at least I had a style to change.  (Greg blows on the dice
and rolls.)  Four.  (He moves his green plastic car piece.)  One, two, three,
four.  "Take a Duke card."  What's a Duke card?

HODGES:  Duke cards are good.  You want one of those 'cause it gets you through
the dirt road a lot faster.

GREG:  Okay, so Duke cards, good; Hazzard cards, bad.

HODGES:  Correct.

(Greg picks up a Duke card.)  

GREG:  (reads)  "You jumped over a pile of rocks.  Move five extra spaces."

HODGES:  Nice.

GREG:  Yeah-hoo.

(Greg moves his piece.)  

HODGES:  Oh, and by the way, uh ... this is just the work me. You haven't had
the full David Hodges experience.

(Hodges smiles and nods.)

GREG:  I think I'm having it right now.

CUT TO:  



[INT. CSI - HALLWAY -- NIGHT]  

(Archie Johnson follows Conrad Ecklie through the hallway.)  

ARCHIE JOHNSON:  Aw, come on, you can't unfund me now.  I ... I'm committed to
presenting the paper at SWAFS next month.

CONRAD ECKLIE:  If it means that much to you, pay your own way.  Show a little
dedication to your discipline.

(Ecklie grabs his messages and continues down the hallway.)  

ARCHIE JOHNSON:  Oh, yeah.  Tragically, my banking account isn't as dedicated as
I am.

CONRAD ECKLIE:  One word:  Plastic.

ARCHIE JOHNSON:  Wait.  How 'bout you kick me a little overtime under the table,
huh?

CONRAD ECKLIE:  Over my dead body.  Have you been to Grissom's office?  You
think the City of Las Vegas pays for his etymology library, his insect
collection, his shrunken head collection?  No.  Take initiative.  People notice.

(And with that, Ecklie leaves.)  

CUT TO:  



[INT. CSI - LOCKER ROOM -- NIGHT]  

(Warrick and Nick are in the locker room.)  

WARRICK:  ... So I took my girl to that Ultimate Fight Championship on Saturday
night.

(Warrick grabs his shirt and puts it on.)  

NICK:  Oh, yeah, yeah, down over at the, uh, Spur?

WARRICK:  Yeah.  Almost ended up getting into a smackdown of my own.

NICK:  No way.  You almost got into a beef?

WARRICK:  You know, Tina doesn't like me carrying a gun.  I play down the fact
that I'm a cop when I'm with her anyway.

NICK:  Yeah, yeah, you play the scientist card.  (Warrick takes his gun out of
the locker.)  You're a "copologist."

(They chuckle.)  

WARRICK:  So, uh, we're standing out in front of the hotel, making out and this
guy walks up to me, gets in my face, and asks me how she is.

(Warrick puts the cartridge in the gun, checks the chamber and tucks the gun in
his hip holster.)  

NICK:  No, he didn't.

(Warrick nods.)  

NICK:  So?

WARRICK: I tell him to get lost.  He says, "Make me."  (Nick chuckles.)  So I
took a step forward and out of nowhere his big, fat bodyguard, looking like
wimpy from Popeye, walks up and starts to close in on me.

NICK:  So, this is out in front of the hotel?

WARRICK:  It was at the valet parking, which might as well be in Arizona, it's
so far away from the lobby.  This fat boy is looking like he's obviously
carrying some sort of weapon.  And I'm standing there naked as a porn star with
my girl.

NICK:  Did you tell them you're a "cop"?

WARRICK:  They didn't seem to care.  One of the guys sounded Russian, like he
was wanna-be Mafia.

NICK:  Mm-hmm.

WARRICK:  Fat boy was obviously his bodyguard.

NICK:  Mm-hmm.

WARRICK:  So, uh, you know, I wasn't physically afraid of the guys, but
something was kind of sinister about them.  They were provoking me, but they
weren't making a move.  It was almost like they were waiting for me to make a
move.  Say if I smacked big-mouth, fat boy would've came over and stabbed me or
something.  Even fat boy was vibing me not to take the bait.

(Nick checks his gun and tucks it into his holster.)  

NICK:  So what happened?

WARRICK:  Well, valet finally brought Tina's car up.  So, I maneuver her around
these guys and I put her in her car, and I turn my back to them and let 'em talk
this smack.  I'm calming Tina down.  Tell her everything is fine.  She drives
off and I walk away.  I called Tina later on and I tell her, uh, you know, if
she got any problem with me being a cop, she needs to get over it, 'cause now
I'm packing.

NICK:  Yeah.  Yeah.  What'd you do on Sunday?

WARRICK:  Scoured the hotel looking for these punks.

(Nick laughs.)

(They turn and leave the locker room.)  



[INT. CSI - HALLWAY -- CONTINUOUS]  

(Nick and Warrick walk down the hallway.  Catherine exits her office and sees
them.)  

CATHERINE:  Oh, my two favorite guys.  So, I've got an assault at Stripperama
and a trash run at Flamingo and Koval.  I'm too busy to play favorites, so duke
it out.

(Catherine gives both job slips to Warrick.  She turns and heads back to her
office.)  

NICK:  Duke it out.

(Nick shakes his fist at Warrick.)  

NICK:  Boy!  Better flip a coin.  I'll hurt you.

(Nick digs in his pocket for a coin.)  

WARRICK:  Yeah, you better flip that coin.

(Nick flips the coin up.)  

NICK:  Call it in the air.

WARRICK:  Heads.

(Nick catches the coin and they look at it.  Warrick hands Nick the assignment.)  

WARRICK:  Have fun at the trash run.

(Nick sighs.  He smiles as he backs away.)

NICK:  You know, I'd do two out of three, but you got a gambling problem.

(Warrick laughs.  Before he leaves, Nick turns.)  

NICK:  No, hey, you know what?  (He holds up the coin.)  You keep this.  It's
bad luck.

(Slow motion.  Nick tosses the coin to Warrick.)  

CUT TO:  
RESUME TO PRESENT



[CU:  NICK]

(Nick is knocked out and just coming to.  There's red and morning light
reflected off his face.  He rocks to and fro as if he's being moved somewhere.)

(Nick slowly opens his eyes.  He tests his hands and finds his wrists bound
behind him.)

(We see that Nick is in the back seat of a vehicle.  He tries the plastic tie
around his wrists and can't get out of it.)

(Nick looks up and around.  We hear the crunching sounds of tires as it reaches
a dirt road of sorts.)

(Nick sits up.)

(The vehicle stops and we hear the sounds of the brakes engaging.  We hear a
door open and close.)  

(Nick looks at the dark partition in front of him dividing the back seat from
the front seat.  He raises his legs as if to kick the partition.)

(Suddenly, a white-gloved hand appears and presses a white cloth against Nick's
nose and mouth.)

(Nick puts up a struggle.)

(Nick passes out.)

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

[THE DUMPSTER]  

(We hear rustling coming from the dumpster.  Catherine stands up inside.  She
looks around and sighs.)  



[EXT. PARKING LOT (FLAMINGO AND KOVAL) - NIGHT]  

(Grissom looks up.)  

CATHERINE:  Dumpster's clean.  

(We hear Catherine getting out of the dumpster.  She walks over to Grissom.)  

CATHERINE:  No apparent blood or body parts.

GRISSOM:  (points)  Take a look at this.

(He indicates the pool of blood he's been staring at.)  

GRISSOM:  This seems contrived to me.  The blood pool is too perfect.  There's
no splatter.  Like somebody placed these entrails.

(Quick flash to:  The entrails are placed in the pool of blood.  End of flash.)  

CATHERINE:  A lure.  To grab Nick.

(Catherine glances back at David Phillips standing quietly on the side.)  

CATHERINE:  David, get this stuff to the doc.

DAVID PHILLIPS:  Look, I'm ... I'm really sorry I didn't get here sooner.  Maybe
if I had ...

CATHERINE:  We're going to get him back, David.

(Ecklie ducks under the crime scene tape and heads over to them.)  

CONRAD ECKLIE:  Gil, Catherine.  I want you to know, as far as I'm concerned,
lab's only got one case tonight.  Same for the rest of the department.

(In the background, we see more personnel there.)  

GRISSOM:  Thanks, Conrad.

(Warrick drives up to the scene, his siren and lights flashing.  He gets out of
his car.)

WARRICK:  Hey.

(Warrick walks up to them.)  

WARRICK:  What do you need me to do?

(A dog barks.)  



(The scent dogs sniff at Nick's vest.)  

OFFICER:  That's it, boy.  Here you go.  Here you go.



(The officers and the scent dogs search for the scent.)  

VOICE:   (o.s.)  That's it.  Whatcha got.  Here you go.

(Warrick follows the dogs.  They pass the fire hydrant and promptly lose the
scent.  The dogs whimper.)  

OFFICER:  They've lost the scent.  Might be as far as it goes.

(A dog barks.  Warrick notes the large patch of dry concrete.)  

WARRICK:  Yeah, there was some sort of large vehicle here.

(Quick flash of:  Various view of rain hitting a large vehicle.  The water drips
off its sides and onto the concrete, leaving a large dry patch under the
vehicle.  End of flash.)  

CUT TO:  

(Warrick uses a tape measure and measures the width and length of the dry patch
of concrete.)  

(He takes out his notebook and opens it.  He digs in his pocket for a pen and
freezes.  He pulls out the bad luck coin and looks at it.)  

(Quick flash of:  The person who kidnaps Nick has him slung over his shoulder as
he gets the door open.  He puts Nick in the back of the car and shuts the door.  
End of flash.)  

(Camera holds on Warrick.  He looks up at the sky, then back down at the coin.)  

CUT TO:  



[INT. CSI - FORENSIC AUTOPSY - NIGHT]

(Robbins goes over his findings of the intestines with Catherine.)  

ROBBINS:  Well, there are a lot of intestines here, but no appendix, which made
sense when I saw this.  A cecum.

CATHERINE:  Dog entrails.

ROBBINS:  Yeah.

CATHERINE:  That's not going to help.

(Catherine turns to leave.)  

ROBBINS:  I'm sorry.  Catherine ... has Nick's family been informed?

CATHERINE:  No, that would be my job.

(Catherine leaves.  Robbins looks at the entrails and sighs.)

CUT TO:  



[INT. CSI - LAB / HALLWAY -- NIGHT]  

(Sara goes over her findings of the cup and fake evidence bag with Grissom.)  

SARA:  I swabbed the seal for epithelials, but there were no prints on the
outside of the bag.

GRISSOM:  What about Nick's camera?

SARA:  No fingerprints.  There were some photographs, mostly generals.  There
were a few detail shots of entrails and trash.  But no lucky grabs of anybody
else at the scene.

GRISSOM:  I don't think we're gonna get lucky with this guy.  He knows how to
work clean.

(Grissom heads out of the lab and rushes through the hallway where Greg catches
up with him.)

GREG:  Grissom, I pulled all of Nick's active and recent cases.

GRISSOM:  I want to know anyone who had a grudge against him.  Civilian
complaints, death threats ...

GREG:  Got it.

GRISSOM:  There was a guy a couple of years ago that stalked him.  He may be
back.

GREG:  I remember.  Top of the pile.

(Grissom heads down the hallway to the right.  The camera follows Greg to the
left past the trace lab.)  



[INT. CSI - TRACE LAB - NIGHT -- CONTINUOUS]  

(In the trace lab, Hodges goes over his findings with Warrick.)  

HODGES:  I'm using your track and wheelbase measurements plus or minus five
percent to account for rain-shadowing and/or drying effects.

(He runs the database and finds a short list.)  

     VEHICLE RESULTS:
     01 FORD EXPLORER  REF: 012-
     99 CHEVY SUBURBAN  REF:  045-
     05 FORD EXPEDITION  REF:  057-
     02 FORD F150  REF:  025-
     03 CHEVY AVALANCE  REF: 04--
     04 CHEVY TAHOE  REF:  02--
     02 GMC DENALI XL  REF:  01--

WARRICK:  All right, print it out.

CUT TO:  



[INT. POLICE DEPARTMENT - DISPATCH -- NIGHT]  

(Warrick is in the police department looking over the dispatch officer's
shoulder.  The dispatch officer is running the LAS VEGAS POLICE DEPARTMENT
DISPATCH TRACKING software.)  

WARRICK:  I need you to bring up the traffic cameras in a three-block radius
between Flamingo and Koval in the last 24 hours.

DISPATCH OFFICER:  We only buffer the video for the past few hours.  I can take
you back as far as 10:37 P.M.

(Warrick sighs and sits down.)  

WARRICK:  That's good enough.  Our guy was taken around 11:00.  

(Various views of the video traffic cameras appear on the monitor.)  

WARRICK:  Scan forward.  We're looking for a big truck.

(She finds something on the video.)  

DISPATCH OFFICER:  How about that one?  Looks like a Suburban.

(Warrick checks his list.)  

WARRICK:  It's on the list.

(The dispatch officer  nods.  She follows the Suburban on other traffic
cameras.)  

WARRICK:  Whoa, he's really moving.

(Warrick sees something else.)  

WARRICK:  Wait a minute.  That one, the big Ford.

(She stops the video and backs it up.)  

WARRICK:  Follow it.

FADE OUT.



FADE IN.

[CU:  NICK]

(Nick's eyes are closed.  A flashlight shines on Nick's face.  The flashlight
runs down Nick's body and we see that Nick is in a box with vents on the side.)

(The person takes out a pair of cutters and cuts the plastic ties around Nick's
wrists.)  

(The person breaks a glow stick and shakes it.  He tosses it into the box with
Nick.  It lands on Nick's chest.  Nick starts to stir, but doesn't wake up.)  

(The person puts a loaded gun near Nick's left hand.)

(The person puts a cassette tape recorder near Nick's right hand.)  

(The person drops in several more glow sticks into the box with Nick.)  

(The person shuts the plexiglas box cover on Nick, then proceeds to cover the
box with dirt.)  

CUT TO:  



[INT. CSI - BREAK ROOM -- NIGHT]  

(Warrick reports his findings to the group.)  

WARRICK:  The Expedition truck left the area around 11:15.  Definitely in a
hurry.  Took a right off Koval onto Tropicana, crossed Las Vegas Boulevard onto
215 east.  And then it drove off the grid.

GRISSOM:  At least we have a general direction.

SARA:  Great, so Nick could be anywhere from Green Valley to Seven Hills to
Arizona.

GREG:  Assuming he was in that truck.

CATHERINE:  Well, according to Hodges, the white fibers on Nick's vest were
cotton with traces of ether ...

(Quick flash of:  Nick struggles against the kidnapper.  Nick passes out.  End
of flash.)  

SARA:  Ether?

CATHERINE:  Yeah.

SARA:  That's old school.

WARRICK:  Yeah, stuff is volatile.  Flammable.  Outside of meth cooks, no one
uses it anymore.

GRISSOM:  People use what they know.

CATHERINE:  All right, so, where are we on possible suspects?

GREG:  So far, none of Nick's active or recent cases stands out.  And his old
stalker's still bend bars.

SARA:  Maybe it's a random act.

CATHERINE:  Well, that's possible.  Because whoever staged the crime scene
couldn't have known that Nick was going to respond.

WARRICK:  Yeah, it was just bad luck he did.

(Grissom looks at the photo of the coffee cup.)  

GRISSOM:  Sara, what about the coffee cup?

SARA:  No DNA or prints on the cup or in the bag.

(Sara turns to look out at the hallway at the rising voices outside.  We hear
Hodges and another man yelling in the hallway.)  

HODGES:  (o.s.)  Don't touch the edge of it!

DELIVERY MAN:  (o.s.)  You got to sign ...

HODGES:  (shouts)  (o.s.)  Security!  Security!

(Grissom stands up.)



[INT. CSI - HALLWAY - NIGHT - CONTINUOUS]

(Hodges has a hold on a package while the delivery man tries to get it away from
him.)  

DELIVERY MAN:  (shouts)  Get your freakin' hands off me, man!

(The security guard has the delivery man in a hold while Hodges takes the
package from him.)  

HODGES:  Hold still.  Hold still.  Hold still.

(The delivery man holds out his electronic board.)  

DELIVERY MAN:  (shouts)  Hey, I told you, you got to sign for that!

(Hodges puts the package on the nearby counter just as Grissom, Catherine and
the others round the corner.)  

GRISSOM:  What are you doing, Hodges?

HODGES:  Guy comes in here with a package with no return address.

DELIVERY MAN:  (interrupts)  You're violating my rights!  I want a lawyer!

CATHERINE:  Shut up.

HODGES:  Way the guy was pawing that envelope, I figure I better get it away
from him before he wipes off all the trace.

GRISSOM:  What trace?

HODGES:  (exasperated)  It's about Nick.

(Hodges steps back and shows Grissom the envelope.  The label reads:
      CRIME LAB
     3657 WESTFALL AVE
     LAS VEGAS, NV  89109

     RE:  STOKES

(Grissom puts on his gloves and picks up the package.  He turns to Catherine.)  

GRISSOM:  Let me do this.

(Catherine nods.)  

(Grissom leaves with the package.)

(Hodges sighs.)  



[INT. CSI - HALLWAY - NIGHT - CONTINUOUS]

(Grissom carries the package into the lab while everyone waits outside.)  

(Grissom feels the package, puts it down on the tabletop and slices the edge
open.  He turns on a flashlight and looks inside.  He sees a tape cassette.)

(He turns off the flashlight and sets it aside.  He empties the package on the
table.  The tape and an oblong shaped item slip out.)  

(He sets the oblong-shaped item aside and puts on his goggles as he ALS's the
tape.  He finds nothing.)  

(Everyone continues to wait out in the hallway.)  

(Grissom runs the ALS over the second item.  Again, he finds nothing.  He turns
on the light and removes his goggles.)  

(Grissom picks up the oblong-shaped item.)

(Camera quick zooms inside the item to show the electronics board and blinking
lights inside.  It's a flash drive.)  

FADE OUT.



FADE IN.

[NICK]

(The light of the glow sticks casts an eerie green hue on Nick as he lies in the
dark box.  Nick starts to stir.)

(Instinctively, Nick tries to sit up and hits his head on the box top.)  

(He lies back down and puts a hand to his forehead.)  

(Again, he tries to sit up and finds that he can't.  Nick tries moving around
and finds himself confined.  He looks around and picks up the green glow stick.)  

(He looks down and around and sees the box.  He sees the light on the bottom of
the box between his feet.)

(He looks around and finds the gun near his left hand.  He picks up the gun and
checks the cartridge.  It's loaded.  He puts the cartridge back in the gun and
cocks it.)  

(He uses the glow stick and looks at the box again.  He taps the stick to the
side of the box.)  

(He looks around near his head and through the glass sees the dirt packed around
the box.  Nick's breathing becomes labored as he realizes that he's inside a
box.  He feels around and finds the tape recorder near his right hand.)  

(He turns the tape recorder on.)  

WALTER GORDON (VOICE):  (taunting)  Hi, CSI guy.  You wondering why you're here?  
Because you followed the evidence.  Because that's what CSIs do.  So breathe
quick, breathe slow, put your gun in your mouth and pull the trigger.  Any way
you like, you're going to die here.  Okay.

(The tape shuts off.)  

(In a burst of panic, Nick struggles in the box - pounding his fists against the
box top, flipping over, trying to find a way out.)

(He winds up on his back again and tries to push the box cover open with his
strength.  It doesn't budge.  Nick panics and screams.)  

(His screams dissolve into sobs.)

CUT TO:  



[INT. CSI - NIGHT]

(Grissom slips the cassette tape into a player and presses "PLAY".  Music
plays.)  

["Outside Chance" by The Turtles]

LYRICS:
 You can try to please me
 but it won't be easy
 stone walls surround me
 I'm surprised that you even found me
 and you don't stand an outside chance
 don't stand
 an outside chance
 you don't stand an outside chance
 but you can try ...

CATHERINE:  Son of a bitch.  He's screwing with us.

(Grissom picks up the USB flash drive and moves to the computer.  The music
continues to play in the background.)  

LYRICS:  
 Whatever you do, girl
 you know you can't get through, girl
 can't bring me down

(Close-up of the address:  https://183.172.201.254.5/vid/index.asp

LYRICS:  
 Hang me up or even hang around
 and you don't stand an outside chance
 you don't stand
 an outside chance
 you don't stand an outside chance
 but you can try
 ... try

(A message appears on the monitor:  

     ONE MILLION DOLLARS IN 12 HOURS.

     OR THE CSI DIES.

     DROP-OFF INSTRUCTIONS TO FOLLOW.

(The music continues.)

     AND NOW FOR YOUR VIEWING PLEASURE

     " YOU CAN ONLY WATCH "

(Grissom clicks on the button, "WATCH".)



[NICK]

(The light at Nick's feet turns on.)  

(Nick grimaces at the sudden burst of bright light.)



[MONITOR]

(On the monitor, Nick is inside the box.  The video camera appears to be near
Nick's head.)  

(Grissom reacts to seeing Nick on the monitor.)

(The time at the bottom of the screen reads:  11:59.59.  The counter starts
ticking down from the 12-hour mark.)  

(Camera holds on Grissom, then back to Nick on the monitor.)

(One by one, we get the CSIs reactions - Warrick, Catherine and Grissom.)  

LYRICS:
 I know you think you'll get me
 I'm only flesh and bone
 but you may as well forget me

(Warrick stares at the monitor.  Sara's eyes well up with tears as they watch
Nick in the box.)  

LYRICS:  
 'cause my heart is stone
 you better leave me alone
 yeah!
 You can try to please me
 but it won't be easy

FLASH CUT TO:  



[NICK]  

(Nick struggles in the box, panting.  With the lights on, he can see exactly
where he is.  He again tries to push the cover open with his strength.  It
doesn't budge.  He pounds his fists on the glass trying to get out.)  

LYRICS:  
 Stone walls surround me
 I'm surprised that you even found me

[OUTSIDE THE BOX]

(He grunts and screams hysterically inside the box, kicking and screaming within
the small, confined space.)

LYRICS:  
 And you don't stand an outside chance
 you don't stand an outside chance

(Camera pulls back further and we see the box buried underground with Nick
struggling inside.)  



[MONITOR]

(On the monitor, Nick continues to scream.)  

LYRICS:  
 But you can try
 yeah, keep on trying

(Camera holds on Catherine.)  

LYRICS:  
 Stand an outside chance
 come on and show me you love me, baby

(Camera holds on Grissom and his grim look of determination as he watches Nick
on the monitor.)  

LYRICS:  
 Stand an outside chance
 you got to try, love ...

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

[NICK]

(Nick is panting.  The light in the box is still on.  Nick appears to have
calmed down.  We hear the whirring sound of a fan in the background.)  



[INT. CSI - LAB -- NIGHT]  

(The timer on the monitor beeps.  Sara, Warrick, Catherine and Greg stand in
front of the monitor watching.  Grissom sits at the table behind them.)  

CATHERINE:  I don't think he knows we can see him.

SARA:  How can we be sure it's a live feed?

WARRICK:  We've got to assume that it is.

GRISSOM:  The space in that box looks like 2x2x6, which would be 24 cubic feet.

(Grissom punches the buttons on his hand-held calculator.)  

GRISSOM:  That would hold approximately 600 liters of air.  If you figure half a
liter per breath.

(Grissom checks his watch as he times his own breathing.  It's 12:37a.)  

GRISSOM:  Slow breathing ...

(The timer on the monitor continues to beep.  Grissom looks at them.)

GRISSOM:  Maybe 12 breaths per minute.  Panic breathing would be, what, twice
that much.

(On the monitor, Nick puts a hand to his forehead.)  

GRISSOM:  Well, if the math is right, he's got about an hour and 15 minutes of
air left in that box.

CATHERINE:  But if they're going to keep him alive for 12 hours, it must mean
that he's got an additional air supply.



[NICK]

(Inside the box, Nick notes the light near his feet.  He turns to his right and
sees the air vent.  He tries to remove the vent.)  

(The light turns off.)  



[MONITOR]  

(The feed ends and it returns to the screen:
     "YOU CAN ONLY WATCH"

ARCHIE JOHNSON:  We lost the feed.

(Warrick clicks on the button.)



[NICK]  

(The light turns back on.  Nick squints at its sudden brightness.)  



[WARRICK]

WARRICK:  Looks like a live feed to me.  I say we keep the light on.

CUT TO:  



[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM - NIGHT]

(Open on a couple of legs and feet under the table.  Someone taps his foot as he
waits.)

(The door opens and Brass walks in.)  

(With both hands planted on the table in front of him, Brass looks at the
delivery man and his lawyer.)  

BRASS:  I'm gonna get right to it, because time is of the essence here.  (to the
delivery man)  Where'd you get that package, bud?

LAWYER:  (Texas drawl)  I'd like to advise my client.  Careful how you answer
that, son.  This man here's slicker than a snake in the curly green grass.

BRASS:  He's right, so you better be careful.

DELIVERY MAN:  I got called out to a pickup on Viking Circle.  W-when I got
there, I didn't talk to an actual person.  I just found an abandoned package
with some cash taped to it.

BRASS:  How much cash?

LAWYER:  Whoa, whoa, whoa.  That's confidential business 'tween me and this here
buckaroo.

BRASS:  Easy, boots.  I'm gonna need those bills.

DELIVERY MAN:  It was a hundred bucks.  If you want it back, you're gonna have
to ask Steve Wynn.

BRASS:  What's the address?

HARD CUT TO:  



[INT. 625 VIKING CIRCLE RESIDENCE - MORNING]

(The door is smashed open and officers rush inside.  They find a fat drunk
sleeping on the recliner, his snores heard over the television set.)  

(Brass sighs and puts his gun down.)  

BRASS:  Code four.  Code four.

(The far drunk wearing a "Godfather of Gore" t-shirt continues to snore,
sleeping through the entire incident.  Brass turns and leaves the room.)  

CUT TO:  



[EXT. 625 VIKING CIRCLE RESIDENCE - MORNING --CONTINUOUS]

(Brass is on the phone.)  

BRASS:  (to phone)  Yeah, the address was a waste of time.  Nothing here but a
fat drunk and a bad smell.

INTERCUT WITH:  

[INT. CSI - HALLWAY - DAY]

(Grissom walks through the hallway.)  

GRISSOM:  (to phone)  The guy probably picked the house at random, 'cause he
knew we'd chase it.

BRASS:  (to phone)  Any news on the web cam location?

GRISSOM:  (to phone)  Archie's trying to narrow it down.  The feed stays active
for two minutes every time you press the "WATCH" button.  But I got to go.  I
got people to see.

BRASS:  (from phone)  Okay.

(Grissom walks past Ecklie talking with the staff.)  

CONRAD ECKLIE:  Everybody, I have some bad news.  Uh, a little while ago, I
spoke with the mayor directly.  The City of Las Vegas is not going to finance a
ransom.  It's-it's against department policy to negotiate with terrorists.  No
exceptions.

CUT TO:



[INT. CSI - OFFICE - DAY]

(Grissom enters the office.  Catherine makes the introductions.)  

CATHERINE:  Judge Stokes, Mrs. Stokes, Gil Grissom.

GRISSOM:  Your honor. Mrs. Stokes.  I'm, uh, sorry that we're meeting under
these circumstances.

JUDGE BILL STOKES:  Have you been able to make contact with the animals who took
my son?

(Grissom sits down.)  

CATHERINE:  No, we haven't yet, but ... they should be contacting us in roughly
four hours.

JILLIAN STOKES:  We were able to rustle up $20,000 cash.  Our bank's prepared to
wire another $100,000.  Now, we can sell the cars.  We can hock the ranch ... we
can make the number, but it's gonna take at least another day.

GRISSOM:  Judge Stokes ...

(Mrs. Stokes pushes the envelope across the table toward Grissom and Catherine.)  

JILLIAN STOKES:  (interrupts)  Can we give them ... the money we have now, try
to buy more time?

(Catherine looks at Grissom.)  

GRISSOM:  I don't think that will help.

JUDGE BILL STOKES:  There's got to be something we can do.

CATHERINE:  You've already done it by coming here, by showing your support ...

JILLIAN STOKES:  We're not here to show support.  We're here to get Nick home.

GRISSOM:  We're not sure who has your son ... or why.

JUDGE STOKES:  Well ... what the hell do you know?

GRISSOM:  Very little.

JUDGE BILL STOKES:  Let's just cut to the gist.  What proof do you have that my
boy's still alive?

(Grissom and Catherine look at each other.)

CUT TO:  



[MONITOR]

(Nick is on the monitor, his right arm thrown across his eyes as he waits.)  

(The timer on the monitor beeps as it counts down with 04:02:06 left.)  

[INT. CSI - A/V LAB - DAY - CONTINUOUS]

(Judge Stokes and Mrs. Stokes stare silently at the monitor.  Grissom and
Catherine are nearby.)  

(Mrs. Stokes' eyes well up with tears as she watches her son on the monitor.  
After a long moment, Mrs. Stokes turns and leaves the room.  She stops in the
hallway and leans against the wall, her back to us, her head bowed.)  

(Judge Stokes continues to watch the monitor.)  

JUDGE BILL STOKES:  Pancho ... What the hell you got yourself into?

(Judge Stokes leaves the room.  He walks past Grissom and Catherine.)

(He walks out into the hallway and puts his arms around his wife.)  

(Inside, the beeping timer continues.)

(Catherine stares at the monitor, a quiet look of steely resolution seeps into
her eyes as she comes to a decision.)  

(Camera holds on the timer:  04:01:28 ... and counting ... )

(This isn't right.  Catherine turns and leaves the room.)



[INT. CSI - HALLWAY - DAY]

(With determination, Catherine walks quickly out through the hallway and out of
the building.)  

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - DAY]



[INT. CSI - HALLWAY -- DAY]  

(Undersheriff McKeen, Conrad Ecklie's boss, is walking through the hallway
finishing up a phone conversation when Ecklie finds him.)  

UNDERSHERIFF MCKEEN:  (to phone)  If the mayor wants a briefing, tell him I'll
give him one after the press conference so I don't have to brief him twice,
okay?  Set it up.

(Undersheriff McKeen hangs up.  Ecklie walks up to him.)  

CONRAD ECKLIE:  Sir.  

UNDERSHERIFF MCKEEN:  Tell me you found him so I can tell the sheriff when his
plane lands.

CONRAD ECKLIE:  I wish I could.  Listen, I've been looking over my budget.  
There are a number of things we can do within the lab itself to raise the
ransom.

UNDERSHERIFF MCKEEN:  There's no way -- not even a situation like this -- that's
going to make the sheriff cut back on services to our taxpayers.

CONRAD ECKLIE:  We wouldn't have to.  I'm proposing we eliminate all overtime on
lab work except for priority cases, stop hiring based on attrition, reassign
existing personnel based on peak staffing needs.  Over the next fiscal year,
that should clear at least a million.

UNDERSHERIFF MCKEEN:  Assuming any of those measures actually saves money, which
isn't really the issue here, is it?

CONRAD ECKLIE:  I'll take the heat.

UNDERSHERIFF MCKEEN:  (nods)  You want to do something for your people?  Get 'em
ready for a funeral.

(Undersheriff McKeen leaves.  Camera holds on Ecklie.)  

CUT TO:  



[INT. CASINO - BAR - DAY]

(Sam Braun sits at the table with Tony Curtis, Frank Gorshin and a blonde-haired
woman.)  

TONY CURTIS:  You should have seen this town in the early '70s. Gamblers were
kings.

FRANK GORSHIN:  Yeah, not the same anymore.

TONY CURTIS:  Showgirls were showgirls.  Everybody knew your name in those days.

FRANK GORSHIN:  You could dress up in drag, huh?

TONY CURTIS:  Me, dress up in drag?  Who do you think you're talking to, Jack
Lemmon?

(The group laughs.)  

FRANK GORSHIN:  That's good.

TONY CURTIS:  Anyway, we had a good time in those days, you know?  You could
walk down the streets in this town 15, 20 years ago with 50,000 bucks stacked on
the top of your head in singles, and nobody would bother you.  (He points to Sam
Braun.)  Except this guy. He would bother you.

SAM BRAUN:  It's either your money or it's my money.

FRANK GORSHIN:  Hey, w-w-w-w-w-w ... I gave you that line.  It's bad enough
you're on top of that casino saying, "come into my place."  That's the other guy
-- the richer one.

TONY CURTIS:  Take it easy.

FRANK GORSHIN:  Easy? What do you mean easy?  You talking about yourself?  (as
Rodney Dangerfield)  Or her?  I'll tell you, if she's easy, I've got my whole
day planned.  (as himself)  You ought to come and see my show, Tony.  I invited
Jack Nicholson; he said,  (as Nicholson)  "I'd rather stick needles in my eyes."

(The group laughs.)

(Catherine walks into the bar area.)  

FRANK GORSHIN:  (as Dangerfield)  What do you think of that?

TONY CURTIS:  Weren't we in the Vikings together?

FRANK GORSHIN:  (as Burt Lancaster) Oh, I remember it well, Tony.

(Catherine walks up to the table.)  

TONY CURTIS:  That's the best Burt Lancaster I ever heard.

(Frank Gorshin laughs.)

CATHERINE:  Sam?

FRANK GORSHIN:  (as Ed Sullivan)  Oh, miss, I like my coffee with cream and
sugar, and I want you to give the r-r-really big check to really big Sam over
here.

CATHERINE:  Sam, I need to talk to you.

SHOWGIRL:  He's already got someone to talk to, ma'am.

CATHERINE:  Zip it, sweetheart.  Sam ...

SAM BRAUN:  Everyone, I'd like for you to meet my daughter, Catherine.

FRANK GORSHIN:  (as Ed Sullivan)  Well, you can cancel the coffee.

SAM BRAUN:  Excuse us for a minute, all right?

(Sam stands up.)  

TONY CURTIS:  Certainly.

CUT TO:  



[INT. CASINO - BAR - DAY -- CONTINUOUS]

(Catherine talks with Sam Braun.)  

CATHERINE:  One of my guys is in trouble.  He's been kidnapped.  I need a
million dollars in cash.  Large bills.  And I need it now.

SAM BRAUN:  Let me guess, Mugs.  The department won't pay the ransom.

CATHERINE:  No.

SAM BRAUN:  Why should I?

CATHERINE:  Considering the problems that you've had with the law, you could use
some good publicity.

SAM BRAUN:  Do I look like a man that needs publicity?  If you're coming to me
like a cop with a tin cup in your hand, the answer is no.

CATHERINE:  I'm not here as a cop.

SAM BRAUN:  Then ask me like you were my daughter.

CUT TO:  



[INT. CSI - GRISSOM'S OFFICE - DAY]

(Catherine walks into Grissom's office with a large leather bag.  She puts the
bag on Grissom's desk in front of him.)  

CATHERINE:  I got the money.

GRISSOM:  From where?

CATHERINE:  Where do you think?

(Grissom opens the bag.  Inside are stacks of cash.)  

GRISSOM:  Catherine, if the press finds out about this, it'll look like Sam
Braun bribed the lab.

CATHERINE:  He's a casino owner.  A leader of industry.  Never convicted of any
crime.  And right now, I don't care about the integrity of the lab at the
moment.  I care about Nick.

GRISSOM:  Yeah, well, so do I, but nonetheless ...

CATHERINE:  (interrupts)  Well, you're sitting here like Jack Handy with your
deep thoughts, staring at a coffee cup.  You got a better plan, I'm all ears.

(Grissom looks at the stack of money and sighs.)  

GRISSOM:  All right.  But I make the drop.  You're hands off.

CATHERINE:  That's my money.

GRISSOM:  You can't be seen anywhere near this money.  It was given to the lab
anonymously.  Agreed?

CATHERINE:  (nods)  Agreed.

CUT TO:  



[MONITOR]  

(Nick is still in the box.)

(The connection breaks and a message appears on screen.)

     4672 CARNEY LANE - BOULDER HWY

     BE THERE IN 20 MINUTES

     OR DON'T BOTHER COMING.

WHITE FLASH TO:



[EXT. CARNEY LANE - DAY]

(Grissom stands in front of the dilapidated building, a tight grip on the heavy
leather bag in his right hand.  He stands there a moment looking around.)

(Grissom heads for the building.  He climbs up the front steps and slides the
door open.)  



[INT. CARNEY LANE - DAY]

(Inside the building, we see the Ford parked inside.  Grissom takes his
sunglasses off and notices the Ford.  He puts the leather bag on the floor near
the door and takes out a flashlight.  He looks around the sparse building.  On
the side is a dead dog.)  

GRISSOM:  Las Vegas Crime Lab.

WALTER GORDON:  (o.s.)  Through the door.

(Grissom picks up the bag and heads inside.  As he gets closer to the dog, he
hears flies buzzing.)  

(He continues forward past the dog feeding dishes and over to the file box on
the floor.  He walks past it toward the door to the next room.)

(In the next room, a man sits behind the desk and watches Nick through the live
feed on the computer monitor.)  

WALTER GORDON:  Pretty quiet outside.  Almost sounds like you came alone.

GRISSOM:  I've got your money.

(The man stands up behind the desk.)  

WALTER GORDON:  Put it down.  

(Grissom puts the bag down on the ground.  The man walks around the desk.)  

WALTER GORDON:  Slide it over.  

(Grissom kicks the bag over to the other side of the room.  The bag stops a
couple yards away from the man.)  

(Walter Gordon walks up to the bag and turns on his own flashlight.)  

WALTER GORDON:  You're telling me there's a million dollars in here.

GRISSOM:  Yes.

WALTER GORDON:  Along with some cute little booby traps?  Which is it -- a
tracer, a dye pack?

GRISSOM:  (interrupts)  Normally, you'd be 100% right, but this time, you're
100% wrong.  We want Nick back, no tricks.

(Walter Gordon kneels down and zips the bag open.  He looks at the $10,000 pack
of $100 bills.  He chuckles.)

WALTER GORDON:  This looks real.

GRISSOM:  It is real.  Where is Nick?

(He tosses the money back into the bag.)  

WALTER GORDON:  You know, I was under the impression it was against departmental
policy to negotiate with terrorists.

GRISSOM:  Are you a terrorist?

WALTER GORDON:  Depends.  

(He shines his flashlight on Grissom's face.)  

WALTER GORDON:  Are you terrified?

GRISSOM:  Look, I really don't want to talk to you.  Where is my guy?

WALTER GORDON:  Oh, so ... he is 'your guy', huh?

GRISSOM:  Yes, he is.  Where is he buried?

WALTER GORDON:  Are you two close?

GRISSOM:  That's none of your business.

WALTER GORDON:  What does Nick Stokes mean to you?  How do you feel when you see
him in that coffin?  Does your soul die every time you push that button?  How do
you feel, knowing that there's nothing you can do to get him out of that hell?  
Helpless ... useless ... impotent?

(Grissom doesn't say anything, but his look says it all.)  

WALTER GORDON:  Good.  Welcome to my world.

(Walter unbuttons his jacket and shows the two red bars of HIGH EXPLOSIVES /
SEMTEX hooked up around his waist, his thumb over the detonator.)  

WALTER GORDON:  Uh, if I were you, I'd back up a little.

(Grissom takes a couple of steps back.)

(Walter Gordon presses the button and explodes.)  



[EXT. CARNEY LANE - DAY]

(The building's windows explode outward.)

DISSOLVE TO: 


[INT. CARNEY LANE - DAY]

(Smoke and debris swirl around in the room.  The camera starts on the bloodied floor and rises up to the desk, focusing on the open laptop.)  

(Dissolve to:  Camera pans around the blood-spattered walls.)

(Grissom takes a couple of breaths and stirs.  His face is cut and bloodied from the explosion.  He sits up and looks at the bills fluttering in the empty building.)  

(Camera holds on Grissom as he realizes that they're left with nothing and no way to find Nick.)  

FADE OUT.

(COMMERCIAL SET)

TO BE CONTINUED

Fait par Wella

Kikavu ?

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, Avant-hier à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Aujourd'hui à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Aujourd'hui à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !