Saison 8

ICI, vous pouvez commenter et échanger sur les épisodes de la saison 8 des "Experts Manhattan" !

Depuis la publication de l'information selon laquelle "CSI NY" allait rendre hommage au 11/09, je n'attendais qu'une chose : voir cet épisode. C'est chose faite, et je ne suis globalement pas déçu.

Evidemment, pas de résolution de cliffhanger ici, étant donné le surprenant final de la saison 7. On attaque donc directement avec des éléments qui ont changé la donne, tels que le départ de Mac et Danny ou encore la direction du labo par Jo. Dans l'ensemble, tous les personnages livrent une très belle prestation, et je suis ravi de ce genre d'intrigues où on s'intéresse à leur ressenti, à leur vie, et où on les réunit aussi, souvent pour la bonne cause. La famille CSI NY est quand même belle.

La partie 11/09 est absolument parfaite, avec des flashbacks ni ridicules, ni clichés, ni inintéressants. On a même l'impression de voir de vraies images d'archive, notamment la scène très prenante de la rencontre entre Flack et Danny. Le dévouement de Mac pour une cause aussi juste est touchant, et le discours final empreint d'émotion. Là encore, j'avais presque l'impression d'être dans le vrai, avec ces portraits qui défilent.

Malgré tout, je dois l'avouer, l'enquête de la semaine n'est franchement pas passionnante. S'il est sympathique de voir quelques cartes redistribuées, une nouvelle cohésion de groupe (provisoire, j'imagine), le scénario est juste passable, et le développement de l'intrigue sans intérêt aucun. Mais c'est surtout la résolution finale qui m'a scotché tellement elle déborde de nullité. Ceci dit, je retiens quand même des moments passionnants lorsque nos experts parlent science, technologie et sang, bref, quand ils sont des experts quoi.

En bref : Avec un tel hommage, "CSI NY" porte bien la ville qu'elle est censée représenter. Un épisode bourré d'émotion, c'est rare, mais c'est réussi.
Note : 8/10 

Le fameux épisode hommage aux victimes du 11/09: autant dire que je l'attendais. 

Et bien moi non plus, je n'ai pas été déçue.

Du rythme, de l'émotion, un sujet traité avec justesse, une intrigue quand même intéressante - bien que, moi aussi Tibo18, la fin m'ai laissé perplexe; ça passe, et ça passe même encore mieux avec les excellents petits flashbacks. On aimerait presque qu'ils soient un tout petit peu plus long. Parfaitement amenés, bluffants de vérité (j'avoue que la scène Don/Dan' m'a également paru très vraie), sans pour autant tirer vers le mélo pénible et ridicule, ou le côté "ils-ont-tous-agit-comme-des-héros-ce-jour-là" (notamment grâce à l'anecdote d'Adam qui je trouve était la bienvenue), ces flashbacks étaient franchement réussis. Notons aussi le petit passage très sympathique de la visite guidée de Jo' au prétendant au poste de Mac: une petite touche d'humour bienvenue, là encore. 

Encore une fois, le fait de mettre Mac de côté, tout en le mettant finalement au centre, permet à chacun d'être à son tour plus impliqué, et fait de cette épisode un épisode réussi. J'ignore totalement ce qui va se passer ensuite, mais si Mac ré-intégre l'équipe, j'espère que ce sera pour une bonne raison, car avec les raisons de son départ et avec ce nouveau "job", il lui faudra une raison en béton pour retourner sur le terrain.

Il semble que la saison 8 soit à nouveau consacrée à une certaine évolution des personnages, après les épisodes bâclés sur ce point en saison 7. Il ne faudrait peut-être pas oublier que cela ne fait pas tout...

L'épisode est donc vraiment intéressant en ce qui concerne les intrigues secondaires, à commencer par Jo, qui fait des recherches puis découvre la nouvelle coloc' de Tyler, son fils. Les 2 scènes entre les 2 étaient plutôt sympathiques, avec un acteur qui ne fait pas trop niais comme c'est souvent le cas pour ce genre de rôle. De même, le retour de Mac au labo tombe comme un cheveu sur la soupe mais est bien orchestré par la suite, avec les petits paris, la remise en ordre du bureau, etc. Tout le monde y est impliqué à plus ou moins grande échelle, c'est tant mieux. Enfin, Lindsay & Danny ont droit à leur petit moment de couple également, avec 2 jolis passages qui m'ont bien plu.

Pour le reste, c'est quand même assez raté. En tout cas, l'enquête n'a pas trop d'intérêt (pour la deuxième fois sur 2 épisodes...), si ce n'est la présence de cette jeune chanteuse qui permet un renouvellement du genre musical utilisé dans la série. Le scénario autour des faux billets est archi réchauffé, certains personnages comme le tatoueur ou le vendeur de guitares sont beaucoup trop clichés. Cependant, des petits bouts de scènes sont passionnants, comme ce fameux Josh qui entend son ami se faire tuer au téléphone. Il est assez rare de nous présenter des moments aussi touchants du côté des suspects.

En bref : Surtout captivant pour les personnages, à défaut d'une enquête réellement intéressante.
Note : 6/10 

Je reprochais à l'épisode précédent d'oublier que la série se devait d'avoir des enquêtes intéressantes, voilà qui est corrigé.

Cette affaire m'a intéressé en tout point. Outre l'idée même d'articuler l'intrigue autour des voitures de luxe (je passerais sous silence la VF qui s'obstine à ne pas citer Ferrari alors que les logos sont visibles toutes les 10 secondes), le développement entier est passionnant, avec des retournements de situation placés là où il faut, et un mixte parfait entre suspense et éléments attendus, entre légèreté et émotion. Seul dommage, je pense qu'il aurait été vraiment bien de creuser davantage la personnalité du coupable. Mais n'est pas "Esprits Criminels" qui veut...

Sur un plan plus secondaire, après 2 très bons épisodes à ce sujet, les personnages sont un peu mis de côté, mais on conserve toutefois l'esprit familial qui a fait les bonnes heures de la série. Evidemment, les gamineries d'Adam sont toujours un des points forts, et parmi les instants dont je me souviens, je noterais ces quelques passages où Danny tente de trouver ses marques de chef. Pour être négatif, l'interpellation de Jo en fin d'épisode est aussi mémorable, mais pas dans le bon sens tellement elle est pathétique.

En bref : Quelques brèches, mais l'épisode est globalement convaincant.
Note : 6.5/10

Nostalgie, quand tu nous tiens... Elle est d'ailleurs évoquée à plusieurs reprises, cet épisode m'a rappelé la fusillade survenue dans le métro, alors que notre cher Danny était plus jeune.

Globalement, l'ensemble de l'épisode était vraiment pas mauvais, à commencer par une ouverture surprenante et bien menée. L'idée de mettre Danny en avant me plaît toujours, j'adore ce personnage de toute manière. Le scénario est correct, bien qu'il est étrange de repartir de la scène finale du 803 sans en avoir donné d'indices dans celui-ci. Reste que la vengeance passionnelle du suspect m'a fait doucement rire, j'ai trouvé ça ridicule.

De son côté, Danny doit faire face aux affaires internes. Les scènes avec l'enquêteur sont vraiment réussies je dois dire, malgré quelques éléments qui auraient pu être évités (vouloir nous faire hésiter sur l'éventuelle attirance entre Cooper et Danny, c'était absolument sans intérêt). La solidarité avec laquelle Lindsay et Mac l'accompagnent est touchante, on retrouve là l'esprit familial qui caractériste tant "CSI NY". Son retour au labo était attendu, mais il aura fallu 4 épisodes, une bonne chose de ne pas l'avoir provoqué trop vite.

En bref : Le scénario n'est pas toujours élaboré avec soin, mais l'épisode est tout à fait correct avec Danny au premier plan.
Note : 7/10 

Cet épisode est quand même assez moyen. Le premier défaut, c'est sa scène d'ouverture, d'une durée incalculable et d'un ennui profond. Même après avoir vu tout l'épisode, je me demande encore pourquoi il y avait besoin d'un passage aussi long.

Concernant l'intrigue centrale, ça pêche aussi à certains moments. L'arrestation très rapide de Hank (joué par un Justin Bruening plutôt pas mauvais, contrairement à certaines de ses apparitions ailleurs) est un bon élément, car cela permet de dynamiser l'épisode d'une façon un peu différente. En revanche, si on s'intéresse de près à l'affaire en elle-même, la dernière ligne droite est catastrophique avec un mobile débile et tiré par les cheveux, incriminant un personnage qu'on avait même pas aperçu auparavant.

Sur un plan plus secondaire, j'ai adoré tout d'abord la scène de l'arrestation dans le salon de coiffure, avec cette réplique cinglante de Lindsay. Elle qui est un peu plus en retrait depuis 2 saisons, la voilà qui s'épanouit un revolver à la main, ça m'avait manqué. Enfin, les retrouvailles entre Sam et Flack étaient plutôt intéressantes, bien qu'assez plates et niaises (Eddie Cahill n'est pas franchement convaincant...). La scène où il offre un job à Sam m'a toutefois bien plu.

En bref : En raison d'éléments d'intrigues sortis d'on ne sait où, cet épisode n'a rien d'extraordinaire.
Note : 5/10

Quand les scénaristes de "CSI NY" flirtent avec l'irréel, l'impensable ou le fantastique, j'adhère la plupart du temps. Cet épisode spécial Halloween ne déroge pas à la règle.

Certes, rien n'est fantastique là dedans, mais il faut bien avouer que l'intrigue est assez complexe et tirée par les cheveux. C'est peut-être justement ça qui donne de la force à l'épisode, car on parvient à être captivé par les faits sans même y croire vraiment. Dès le démarrage, le gars enterré vivant dans une tombe qui se tue en trébuchant dans une autre tombe, c'est fort !

La résolution de l'enquête toute entière est passionnante, et relativement rythmée. Le déchiffrage du code, les visites de cimetière en cimetière, la tension qui règne en fin d'épisode pour retrouver le dernier bizut, tout cela s'enchaîne avec une maîtrise certaine, et on s'aperçoit qu'il n'y a pas d'incohérences scénaristiques ni de blancs. Les quelques passages dans l'obscurité offrent un petit suspense supplémentaire, non déplaisant.

Côté personnages, les 2 intrigues secondaires sont légères mais sympathiques. La discussion entre Lindsay & Danny sur leur enterrement prête à sourire mais, c'est vrai, nous fait poser des questions similaires. Dommage cependant que toute l'équipe n'y ait pas été mêlée. Enfin, le coussin à cadavres de Sid m'a permis de bien rigoler à 2 reprises, mais là encore, il aurait fallu insister davantage.

En bref : Une résolution d'enquête assez captivante, voilà un épisode inhabituel mais très réussi.
Note : 7.5/10

Enfin ! Depuis l'excellentissime saison 5, il n'y en avait pas eu, sauf peut-être avec Shane Casey. Voilà donc le retour d'un fil rouge (tout au moins une intrigue durant plus d'un épisode) dans la série, cette fois concernant un violeur bien connu de Jo.

C'est sans doute la partie la plus intéressante de l'épisode, même si elle prend une minorité du temps. Outre la déposition prise par Flack, qui n'est pas extraordinairement touchante, c'est surtout ce qui suit qui permet d'être captivé. J'ai bien aimé la scène entre Lindsay et Jo devant l'ascenseur, cette dernière prend enfin de l'ampleur. L'affrontement final par le regard avec Curtis promet, j'ai en tout cas hâte d'en voir davantage.

Pour le reste, l'enquête principale n'a rien de sensationnel. L'ouverture est bien réussie, avec l'effondrement du balcon dont les causes peuvent provoquer le rire ou le désespoir. Toutefois, le développement est parfois approximatif, car rien n'est traité avec profondeur. Pourtant, certains éléments comme la virginité perdue des jeunes filles auraient mérité bien plus de considération. En revanche, l'humour est bien présent, notamment grâce à cette excellente arrestation menée par Danny et Flack.

En bref : L'enquête majeure est un peu trop classique, mais l'arrivée d'un fil rouge est la bienvenue pour relancer la machine.
Note : 6.5/10 

Aborder les fils rouges dans des scènes plus secondaires sur le plan de la construction de l'épisode, cela a toujours été une force de "CSI NY". Là encore, ce point est réussi avec brio.

Ce qui frappe, c'est que malgré le rappel des éléments du 807, la principale affaire reste le meurtre de ce juge en pleine rue par un cycliste (ok, niveau crédibilité, un vélo qui ne se fait pas rattraper par des dizaines de policiers, c'est très très très moyen). L'intrigue reste cependant intéressante, malgré une première partie un peu trop prévisible (on pouvait aisément se douter que le type de la mafia n'y était pour rien). On assiste toutefois à quelques arrestations musclées, des interrogatoires plutôt bien développés et un thème de l'abus de pouvoir dans la justice traité sans tabou mais sans lourde insistance.

En ce qui concerne la suite de l'affaire Curtis, j'ai légèrement regretté que l'audience ne prenne part à l'épisode que vers la fin, car il aurait été à mon sens plus captivant de la diviser en nombreuses petites étapes. Après, il ne faut pas non plus demander à "CSI NY" de se la jouer à la "The Good Wife", elle n'en a de toute façon pas l'étoffe ni l'intérêt. Toutefois, l'animosité entre Jo et le sénateur est plutôt intriguante, et les brefs échanges de Jo et Curtis, par les mots ou le regard, extrêmement expressifs. Ceci dit, forcé de le reconnaître, mais Sela Ward ne porte franchement pas bien le regard de la méchante...

En bref : Des intrigues plutôt bien développés mais des imprécisions. Un épisode classique de "CSI NY"
Note : 6/10 

Comme l'an passé, "CSI NY" a eu droit à un épisode en 2 parties diffusé en novembre à l'occasion des sweeps. Et comme l'an passé, cette seconde moitié m'a bien plu.

Le fil rouge n'aura duré que 3 épisodes, mais ce n'est peut-être pas un mal finalement, car sa conclusion est franchement bien réussie. Si j'avais un reproche à faire au niveau de la construction même, je dirais que le rythme est parfois trop lent, et qu'il nous fait légèrement décrocher. Toutefois, sur le contenu du développement, tout est bien travaillé et les choses s'enchaînent sans aucun problème.

Le faux témoignage du témoin était devenu une évidence lors de l'épisode précédent, sa mort un peu moins. Evidemment, les théories sont nombreuses, ce qui permet de conserver un suspense assez excitant. Le débarquement de Frank, l'ex collègue de Jo, était également une bonne idée. Cependant, les flashbacks étaient pour la plupart assez inutiles je dois dire, je n'ai pas trop compris leur intérêt.

Enfin, l'épisode est également l'occasion de découvrir une Jo beaucoup plus impliquée que précédemment, chose qui manquait cruellement au personnage par rapport à la regrettée Stella. Sans être sadique, j'avoue que la voir à terre, crachant du sang et une arme à la main, ça m'a ravi car Jo prend ici une autre dimension, on a davantage envie de s'attacher à elle.

En bref : A l'exception de flashbacks qui coupent plus le rythme qu'autre chose, la conclusion de l'intrigue Curtis crée un très bel épisode.
Note : 8/10 

J'ai adoré l'épisode 14 !

L'enquête est fascinante, les flashback de 1957 aussi !

L'intrigue romantique de Mac, j'adore, tout comme son amitié avec Jo !

J'espère qu'on aura la suite de l'épisode avec Jo qui résout l'enquête !

Après plusieurs mois de pause, voici donc la suite de la saison 8 de "CSI NY", qui démarre avec le premier épisode diffusé en 2012 aux USA. Au final, la reprise est plutôt réussie.

L'intrigue de base n'est pas des plus banales, ce qui constitue un premier élément positif. On a peu droit aux corps calcinés et autres problèmes d'identification dans la série, cette enquête permet donc de donner un souffle d'originalité. La scène d'ouverture est parfaitement conçue, avec le combat de "cage-fighting", et soumet un rythme qui n'est à aucun moment perdu (sauf peut-être à la fin). J'ai bien aimé le rebondissement de milieu d'épisode, avec la révélation de la véritable identité. Un coup classique mais que je n'avais pas vu venir, et qui en plus, s'avère être bien efficace pour relancer l'intrigue.

Mon seul reproche s'oriente vers la toute fin de la résolution de l'enquête, qui semble avoir été totalement bâclée, ou en tout cas très mal jouée. La dénonciation de la petite amie est pathétique. J'aurais apprécié une vraie scène d'action, avec une arrestation musclée comme Flack et Danny savent les faire. Il y avait je pense l'occasion de conclure bien mieux que comme cela.

D'un point de vue plus secondaire, Mac est à l'honneur avec l'arrivée de Jennifer Walsh, cette charmante journaliste qui a un objectif plutôt flou. J'aime beaucoup voir Mac troublé et lorsque sa vie personnelle est un peu approfondie, c'est un personnage qui a de la ressource qui n'est pas toujours exploitée au mieux. Evidemment, la journaliste n'était qu'une étape, mais elle aura permis de remettre Mac sur la scène amoureuse, j'ai hâte d'en voir davantage.

En bref : Classique mais efficace, voilà un épisode sympathique de "CSI NY".
Note : 6/10

Maintes et maintes fois utilisé, le cambriolage qui tourne au drame doit être parfaitement orchestré pour fonctionner. Malheureusement ici, il y a comme une légère déception dans l'air. Pourtant, la scène d'ouverture (encore une fois) est réussie, avec l'alternance entre dîner glacial et scène d'action, jusqu'à la découverte du corps. Ce qui s'en suit au niveau des indices et du développement est assez bien géré, avec un mix équilibré entre scènes de laboratoire, interrogatoires et enquête sur le terrain (même si sur ce dernier point, on se sent un tout petit peu lésé).

Toutefois, le scénario est beaucoup trop faible sur la partie familiale de l'affaire. En dehors de quelques passages convaincants (l'interrogatoire final de l'épouse est vraiment bien joué), le tout manque de cohérence, de surprise. C'est certes crédible, mais le suspense est quasiment inexistant, que ce soit pour la mère ou la fille. En fait, la seule question qui reste avant la fin de l'épisode est de savoir qui est exactement responsable de quoi. Mais en devinant que les 2 sont coupables, au fond, on s'en balance un peu, et l'adrénaline de l'épisode disparaît.

Du côté de l'équipe, l'humour fait un peu son retour, avec cette scène très sympa de tour de carte entre Danny et Lindsay, ou encore (et surtout) la création d'une page de profil pour Mac par Lindsay et Jo. J'ai adoré l'initiative, surtout après avoir doucement amené l'intrigue lors de l'épisode précédent. Maintenant, le cliffhanger m'interpelle, pour comprendre ce que justifie une telle réaction de la part de Mac. Ah si, une petite réflexion tout de même : les scénaristes ont-ils décidé de laisser Hawkes et Adam moisir dans un coin ?

En bref : De trop grosses facilités scénaristiques viennent ternir une idée de base ingénieuse, et un lent développement intéressant autour de Mac.
Note : 5/10

Je suis tout à fait perplexe face à ce nouvel épisode. Le point positif, c'est que la vie personnelle de Mac continue d'évoluer doucement, avec l'arrivée de cette énigmatique Christine. L'introduction du personnage est plutôt bien gérée, et permet d'en révéler un peu plus sur le passé de Mac et sa vie avec Claire. Je suis satisfait de ce point de vue, car rare sont les épisodes où la vie de notre héros est évoquée. Cette saison semble vouloir changer la donne, et c'est tant mieux. Ce que j'espère maintenant, c'est que la suite de cette relation (amicale ou amoureuse) ne soit pas bâclée.

Concernant l'enquête de la semaine, la scène d'ouverture est très efficace, car elle ouvre de très nombreuses pistes sur le mobile ou les raisons du crime. "CSI NY" se veut originale avec un scénario qui sort des meurtres classiques, grâce à ce cercle de jeux entièrement fictif. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur, car l'esprit ne réussit pas à coller avec la série. Je crois que ce type d'histoire un peu décalée, seule "CSI" peut s'y atteler, pas les 2 déclinaisons. Reste quelques scènes assez bien interprétées et avec de l'action, comme la fusillade dans la maison de Seville Sr, ou encore l'arrestation finale. De même, l'interrogatoire de Seville Jr à la fin avec la morale quant à la richesse aveugle de son père, voilà qui renoue avec les codes traditionnels de "CSI NY". C'est là qu'on comprend bel et bien pourquoi la série est compatible avec "Blue Bloods" sur CBS !

Un petit mot enfin sur les personnages, à nouveau traités de façon très inégale, ce qui n'est pas l'habitude de "CSI NY" : Hawkes est à nouveau quasiment inexistant, et Adam a carrément disparu de la circulation du labo... Sont-ce des réductions de budget ou de simples volontés scénaristiques ? Quoi qu'il en soit, c'est tout à fait regrettable, et ça pénalise grandement l'esprit familial perpétué depuis les tous débuts de la série...

En bref : Une enquête certes originale mais qui se prend les pieds dans le tapis. En revanche, Mac est exploité à sa juste valeur, une fois encore.
Note : 5.5/10

Bonjour;

Il n'y a pas de topic sur la saison 9, je me permet donc d'en parler ici. Juste une petite question: la saison  sera-t-elle vraiment la dernière de CSI:Manhattan? Avons-noud des sources sures? Si vous avez des éléments de réponse, merci de me les communiquer.

Je crois que je viens de voir l'un des pires épisodes de l'histoire de "CSI NY". J'affectionne énormément la série, mais là, ce n'est franchement pas possible. L'intrigue ne ressemble à rien. L'idée de proposer des liens étranges entre 2 affaires commence à sentir le réchauffé, alors que dire de l'incongruité totale de cet effet ricochet...

Pourtant, il y avait moyen de proposer quelque chose de différent et même intéressant. On assite à quelques scènes vraiment sympathiques, comme celles avec ce grand malade dans le bâtiment destiné à l'évacuation, mais aussi (et surtout) la scène d'ouverture, ou plutôt le tout début de celle-ci. Très prometteuse, elle laisse entrevoir une enquête palpitante avec la tronçonneuse en pleine rue. Quelle ne fut pas ma déception lorsque je me suis aperçu qu'elle était destinée à... couper un arbre pour bloquer un vélo. J'ai même du mal à comprendre comment les scénaristes ont pu imaginé ça...

Côté personnages, l'évolution de la relation entre Mac et Christine tourne au ridicule, car leur rapprochement est terriblement mal pensé. Quant à Sid, sa nouvelle richesse apporte un peu de fun à cet épisode particulièrement mauvais, mais encore une fois, les scénaristes font un choix que je ne comprends pas : pourquoi utiliser Jo pour que Sid fasse ses confidences ? Si l'objectif est d'intégrer toujours un peu plus Jo, ce n'est pas une mauvaise idée, mais ça n'a rien de crédible ici. Hawkes par exemple aurait été une oreille attentive bien plus judicieuse...

En bref : Ennui mortel et intrigue totalement décousue pour un épisode catastrophique.
Note : 1.5/10

Après le catastrophique épisode précédent, "CSI NY" se devait de relever le niveau. C'est chose faite avec ce nouvel opus un peu particulier, devant lequel j'ai pris pas mal de plaisir.

L'idée de faire un hommage au film noir est excellente. Sa réalisation n'est pas toujours à la hauteur (n'est pas "Cold Case" qui veut, même si les patrons des 2 séries sont un peu les mêmes), mais c'est loin d'être catastrophique non plus. Je pense en fait que la série n'a pas osé exploiter certaines choses jusqu'au bout, sans doute par peur de déstabiliser une partie de son public, et c'est dommage. Il aurait été pas mal de faire un parallèle plus net entre les technologies d'hier et d'aujourd'hui, par exemple. Ou de jouer sur un Mac du passé. Ceci étant, d'autres éléments sont meilleurs, comme le fait que les 2 enquêtes ne soient pas forcément reliées, cela aurait été bien trop facile.

Concernant l'enquête, la présentation de la scène de crime est vraiment parfaite, y compris au niveau de la réalisation. Le fait que la victime et le suspect fassent partie du labo permet une tension supplémentaire. Toutefois, le rythme et la tension ne sont pas toujours au rendez-vous, petite déception de ce côté là. Le dénouement est bien plus simple que ce à quoi on pouvait s'attendre, mais finalement, ce n'est pas si mal, car à toujours vouloir chercher compliqué, on peut se prendre les pieds dans le tapis (cf. épisode 813...).

Enfin, à propos de Christine et Mac, les choses avancent enfin, il était temps. Si tout est encore un peu trop mielleux à mon goût, ce qui de mon point de vue ne colle pas trop au personnage de Mac, ça n'en reste pas moins agréable de le voir en dehors du labo.

En bref : La série offre un procédé inhabituel et c'est loin d'être raté. Un poil décevant que l'on ne joue pas davantage avec cette originalité.
Note : 6/10

J'ai la désagréable impression que depuis un bon moment, "CSI NY" enchaîne les épisodes corrects et les épisodes... mauvais. C'est vraiment dommage, car la série a encore un potentiel fou, même avec un budget réduit, qui n'est pas exploité à sa juste valeur.

L'enquête de la semaine autour de la mort de l'organisateur du tournoi de jeux vidéos n'est pas franchement passionnante. Le milieu évoqué est sujet à beaucoup de possibilités, mais j'ai eu l'impression de déjà vu, et ça c'est forcément pas bon. Le développement est assez décousu, avec une recherche d'indices pas assez présente, et surtout des retournements de situations qui ne provoquent pas tous de surprises (les règles truquées, les produits bizarres, rien de bien passionnant là dedans...).

Le seul point positif de cet épisode concernant le domaine des jeux vidéos, c'est qu'il permet d'apporter une touche un peu plus fun dans cette saison bien morose de ce côté là. Les petites scènes avec Danny, Flack et Lindsay notamment sont appréciables. C'est sans doute ce qui me manque le plus dans "CSI NY", et ce depuis l'excellentissime saison 5 : des personnages, et non de simples enquêteurs. L'esprit familial qui caractérisait la série n'est plus très souvent d'actualité, c'est regrettable. Il y a aussi la scène finale, où 4 de nos héros se font une partie de jeux vidéos, très sympathique.

Enfin, concernant le "fil rouge" de Sid (je ne sais pas vraiment si je peux appeler ça un fil rouge...), on apprend que ses rêves de riche s'arrêtent à l'achat d'un aspirateur. Ca peut paraître très con, mais même pour ce genre d'intrigues, il y aurait matière à pousser davantage. Pourquoi Sid est limité à ces quelques scènes où il passe pour un casanier ?

En bref : Quelques passages divertissants mais l'ensemble manque cruellement de surprises et de suspense.
Note : 4/10

Ce n'est pas si souvent que la série développe des intrigues particulièrement sombres. Tel est le cas ici avec des morceaux de cadavre découpés à la scie circulaire retrouvés un peu partout dans NY, un peu dans le style des psycopathes de "Esprits Criminels".

Le début de l'épisode est assez bon, avec une alternance entre le côté noir de la situation et un humour assez simple mais néanmoins efficace, notamment grâce aux petits messages envoyés entre les membres de l'équipe. Le développement de l'affaire n'est pas toujours une réussite intégrale, notamment parce que le suspense des coupables est gâché rapidement lorsque ceux-ci interviennent devant la scène de crime.

Toutefois, l'enquête reste intéressante et fluide dans sa globalité. Le point positif de l'épisode, c'est que l'épisode permet outre la recherche du coupable et du mobile de s'intéresser un peu à l'histoire de Hell's Kitchen et à son évolution au sein de la ville. La petite anecdote de Mac sur l'origine du nom du quartier, ou encore le rappel du fait que les originaires du quartier ont quelques difficultés à conserver leurs racines. Sans être guide touristique, "CSI NY" parvient à parler un peu de la ville qu'elle est censée représenter, et c'est une bonne chose.

Côté personnages, la relation entre Christine et Mac est remise sur le tapis après un épisode de pause. La scène finale n'est pas sensationnelle parce qu'un peu niaise une nouvelle fois. Ce qui m'inquiète, c'est qu'à l'aube de la fin de saison, je ne vois pas trop où les scénaristes veulent en venir avec cette histoire. Enfin, un petit mot concernant Flack, qui m'a pour la première fois depuis le début de saison 6 (suite à la mort d'Angell...) touché par sa gentillesse envers la fille de l'épicier. Nouvelle preuve, s'il en fallait une, que l'évolution des personnages est indispensable à la série.

En bref : Quelques facilités de scénario mais une trame intéressante. Un épisode relativement réussi et agréable à regarder.
Note : 6/10

Voilà un épisode comme je les aime. Un épisode que je n'ai pas trouvé extraordinaire, mais qui permet à la série de retrouver sa patte, qu'elle a si souvent perdu depuis 2 saisons maintenant.

La scène d'ouverture est assez surprenante, car si l'on se doute qu'il va arriver quelque chose au couple, j'ai tout de suite pensé que cela aurait un lien avec la bagarre de rue. Tout le développement est vraiment bien construit, avec un rythme efficace. Il y a de l'action et des rebondissements, tout ce qui fait d'une intrigue policière une bonne intrigue policière. D'ailleurs, les twists sont passionnants et inattendus pour certains. En fait, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant cet épisode, qui m'a semblé être plus court que les autres.

Le fait qu'un simple braquage se transforme en vaste trafic de drogues et compagnie, c'est évidemment un peu banal, mais le suivi de l'affaire reste captivant, et le scénario est crédible et de bonne qualité. On est également servis du côté des scènes plus touchantes, notamment vers la fin avec l'implication de la jeune fille. Apporter des enfants à une enquête est toujours un risque, celui-ci est plutôt payant. Malgré tout, cela reste un des petits points faibles de l'épisode, je pense qu'un peu plus d'émotion aurait pu être incorporée. L'idée que tout finisse bien n'est pas toujours la meilleure.

Du côté des personnages, heureux de constater que l'alchimie entre eux est enfin de retour, notamment grâce aux 2 ou 3 petites scènes avec Lindsay, Jo et Hawkes (apparemment, les scénaristes se sont souvenus qu'il existait). La scène finale devant l'ascenseur était aussi sympathique, je crois que j'aime dès que ces personnages se réunissent. Enfin, Christine stresse à l'idée de rencontrer les collègues de Mac. Alors que je commençais à m'ennuyer ferme avec cette histoire un peu niaise, j'ai trouvé cette relation bien mieux traitée ici.

En bref : Oui, "CSI NY" retrouve des couleurs avec des détails qui la caractérisent bien. Un très bon épisode.
Note : 7.5/10

Mac en grand danger, voilà qui n'était pas arrivé dans "CSI NY" depuis quelques temps maintenant. Si l'on excepte la fin de saison 7, qui ne mettait pas vraiment le héros dans cette position, il faut en effet remonter à la fin de saison 5, lors de la fusillade qui restera l'un des moments les plus intenses de la série. Autant dire que j'attendais beaucoup de ce huitième season finale.

Pourtant, le résultat n'est pas totalement à la hauteur de mes attentes. Je trouve que cet épisode manque de cohérence, et que sa construction est un réel handicap. L'idée des scènes imaginées par l'esprit de Mac est intéressante, mais celles-ci entrecoupées à la fois de flashbacks, d'images de surveillance et de suivi de l'enquête en temps réel, tout cela fait trop désordonné, ce qui fait qu'on arrive pas franchement à être tenu en haleine. Malheureusement, une bonne partie de ceci est dû à la scène d'ouverture. Je crois qu'il faut en finir avec ce procédé qui consiste à retenir le téléspectateur en lui présentant le moment intense de l'épisode, car ça finit par tout gâcher.

Concernant l'enquête, elle n'a pas grand intérêt et est surtout particulièrement bâclée. Parce que le retraité qui a piqué la chemise de son petit fils pour braquer une banque afin de connaître des jours tranquilles, pire que ça, je ne sais pas si on peut faire. Toutefois, la deuxième partie est vraiment plus consistante et surtout passionnante, avec la traque de la femme qui a tiré sur Mac. Un peu à la façon du meurtrier d'Angell, on sent une équipe unie, qui se bat pour l'un des siens. La poursuite finale dans le parking de bus est très rythmée, un excellent moment.

Enfin, il y a les discussions imaginaires de Mac. Un sentiment de frustration m'a envahi pour certaines d'entre elles, notamment celles avec Flack puis Danny & Lindsay. J'aurais en fait aimé qu'elles aient lieu réellement. L'échange avec Flack était très touchant (la référence à Angell m'a beaucoup plu), et celui avec le couple Messer montrait à quel point ils se respectent et s'apprécient mutuellement. Pour les autres, elles étaient un ton en dessous. Un petit mot sur la scène finale, qui servait aux yeux de la production de fin de série. Je trouve que réunir l'équipe était la meilleure chose à faire. Maintenant que nous savons qu'il y aura une nouvelle chance de clôturer la série, j'émets le souhait que tous soient rassemblés ailleurs que sur une scène de crime. A suivre !

En bref : Quelques idées intéressantes mais une construction d'épisode alambiquée et certains passages trop faibles pour un final de saison.
Note : 5.5/10

Moyenne de la saison : 5.97/10