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Les Experts
#101 : Équipe de nuit

Las Vegas, Nevada, capitale du jeu, de la fortune rapide, de la malchance, des mariages éclairs. La cité des péchés connaît une vague d'homicides sans précédent. Grissom est amené à s'occuper d'un étrange suicide tandis que Nick s'occupe de la mort mystérieuse de plusieurs personnes. Catherine et Warrick tentent de démêler l'écheveau de la mort d'un homme, abattu alors que, complètement ivre, il avait pénétré par effraction dans une maison. Le propriétaire des lieux ne cesse d'invoquer la légitime défense pour expliquer son geste, ce dont les enquêteurs finissent par douter. Enfin, Nick s'entretient avec une personne qu'une femme a drogué, puis volé. 

Popularité


4.47 - 17 votes

Titre VO
Pilot

Titre VF
Équipe de nuit

Première diffusion
06.10.2000

Première diffusion en France
25.11.2001

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Dimanche 25.11.2001 à 20:50

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Vendredi 06.10.2000 à 22:00

Plus de détails

Captures  I  Épisode n°001

  • Écrit par : Anthony E. Zuiker
  • Réalisé par : Danny Cannon

Les acteurs principaux :

Les acteurs secondaires et guests stars :

  • Eric Szmanda ... Greg Sanders
  • Chandra West ... Holly Gribbs
  • Madison McReynolds ... Lindsey Willows
  • Harrison Young ... Judge Cohen
  • Aasif Mandvi ... Docteur Leever
  • Krista Allen ... Kristy Hopkins
  • Skip O'Brien ... Sgt. Ray O'Riley
  • Matt O'Toole ... Paul Millander
  • Susan Gibney ... Charlotte Meridian
  • Barbara Tarbuck ... Paige Harmon
  • Greg Collins ... Officer Arvington
  • Garland Whitt ... Jerrod Cooper
  • Jeff Snyder ... Officer Smith
  • John Pyper-Ferguson ... Mr. Mandalay
  • Allan Rich ... Docteur Gary Klausbach
  • Royce D. Applegate ... Mr. Laverty
  • Nancy Fish ... Store Owner
  • Cedrik Terrell ... Boe Wilson
  • Andrew Cappellett ... Bartender
  • Jeremy Dunn ... Bellboy
  • Madeleine Falkskog ... Catherine's Sister
  • Don Deforest Paul ... Det. Jack Bolka 

EXTERIEUR - VUES PANORAMIQUES - LAS VEGAS - DE NUIT.

(Un homme est en train de charger un revolver. Puis il se dirige vers la salle de bain. On entend alors ce qui suit.)

VOIX OFF : mon nom est Royce Harmon. J’habite au 7642 Carpenter Street à Las Vegas dans l’Etat du Nevada. J’ai 41 ans… et je vais me tuer. Je voudrais dire à ma mère et à ma sœur combien je les aime. Je vous demande pardon, je ne voulais pas vous infliger une telle épreuve ; mais je suis au bout du rouleau, j’ai perdu espoir. Je t’aime maman.

(Coup de feu.)

EXTERIEUR - CARPENTER STREET - DE NUIT.

(Beaucoup de véhicules de police sont garés devant chez Royce Harmon, quelques jours après.)

UN POLICIER : Reculez, reculez, dégagez la chaussée. Laissez la police faire son travail. Reculez.

(La voiture de Jim Brass et de Gil Grissom arrive sur les lieux. La police scientifique doit enquêter pour savoir s’il s’agit d’un suicide ou d’un meurtre… tout porte à croire pour le moment que c’est un suicide.)

SERGENT O'RILEY (à son sous-officier) : Tiens, les agités du bocal.

JIM BRASS (un peu énervé) : J’ai horreur d’aller sur le terrain. Il serait temps qu’ils me refilent ce poste de chef de district. J’en ai marre d’avoir à faire le mariole en public.

GIL GRISSOM : Gentlemen.

JIM BRASS: Eh les gars, allez prendre l’air.

INTERIEUR - MAISON DE HARMON – SALLE DE BAIN – DE NUIT.

(Jim s’arrête dans l’entrée de la salle de bain pendant que Grissom se dirige vers le corps de la victime pour l’examiner.)

JIM BRASS: Suicide.

GIL GRISSOM : Vous croyez ?

JIM BRASS: Le sac de couchage pour pas faire de saleté, la baignoire pour arrêter la balle et la fenêtre ouverte pour que l’odeur alerte les voisins. C’était un type bien. (Il tousse.) Oh, ça dégage les bronches.

GIL GRISSOM : Pupe au stade trois.

JIM BRASS : Traduction, je ne suis pas entomologiste moi.

GIL GRISSOM : C’est le troisième stade de la métamorphose d’une larve. Il est mort il y a au moins sept jours.

JIM BRASS : Donc il est bouffé par les asticots. Et il chlingue en plus. Bon il va bientôt être onze heures, je pourrais peut être finir mon service à temps pour chopper la première fournée de croissant.

GIL GRISSOM : On dirait qu’il nous a laissé un petit message d’adieu.

INTERIEUR - MAISON DE PAIGE HARMON – 4 HEURES.

(Grissom s’est rendu chez la mère de la victime pour lui faire écouter le message d’adieu de son fils.)

VOIX OFF (du départ enregistrée sur une cassette) : … Je ne voulais pas vous infliger une telle épreuve ; mais je suis au bout du rouleau, j’ai perdu espoir. Je t’aime maman. (Coup de feu.)

GINA HARMON (la sœur) : Oh mon dieu !

PAIGE HARMON (la mère) : Monte Gina… Ce n’est pas possible.

GIL GRISSOM : Nous sommes navrés madame Harmon. Nous imaginons à quel point ça doit être pénible pour vous.

PAIGE HARMON : Vous ne comprenez pas. C’est bien sa photo… mais ce n’est pas la voix de mon fils.

GENERIQUE

EXTERIEUR – LVPD – PARKING - DE NUIT

(Une voiture se gare sur le parking. Holly Gribbs en sort et entre dans le bâtiment.)

INTERIEUR – BUREAU DE GRISSOM – DE NUIT

(Holly Gribbs commence sa première journée dans la police scientifique. Elle cherche le responsable de l’équipe de nuit.)

HOLLY GRIBBS : Il y a quelqu’un ? Oh, charmant...

(Elle découvre la décoration très particulière du bureau de Grissom. Des bocaux remplis de formol et de cadavres d’animaux gisent sur les étagères. Grissom arrive derrière elle et la surprend.)

GIL GRISSOM : Bonjour.

HOLLY GRIBBS (Effrayée) : OH !

GIL GRISSOM : Désolé. Bienvenue au labo Médico-légal. Gil Grissom, je suis le chef de l’équipe de nuit.

HOLLY GRIBBS (Ironique) : Holly Gribbs. C’est sympa ici.

GIL GRISSOM : Merci. Je vous demanderais de quitter votre veste et de retrousser vos manches.

HOLLY GRIBBS : Pourquoi ?

GIL GRISSOM : Pour prélever un demi litre de votre sang… c’est la coutume pour les nouvelles recrues.

HOLLY GRIBBS : Pourquoi ?

GIL GRISSOM : Pour des tas de raisons.

HOLLY GRIBBS : Je n’ai pas encore pris mon service.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – COULOIR – DE NUIT

(Nick Stokes, expert de niveau deux, admire le tableau ou est inscrit le nombre d’enquêtes qu’il a résolues. Encore une et, tout comme son collègue Warrick Brown, il passe au niveau trois.)

NICK STOKES : Plus qu’une mon pote, plus qu’une !

WARRICK BROWN : Salut !

NICK STOKES : Salut ! ça baigne ?

WARRICK BROWN : 99 affaires élucidées, nous voilà à égalité. Hein, toi et moi ! Génial, Hein ? Encore une petite et on sera promu niveau 3.

NICK STOKES : Eh oui ! équipe de jour, 8000 $ d’augmentation, une semaine en plus de vacances. Oh la vie de château, ça me branche bien.

WARRICK BROWN : 20 $ que je te coiffe au poteau, avant demain matin.

NICK STOKES : T’arrête jamais de parier ?

WARRICK BROWN : Non. La saison de football vient de commencer. Ce week-end, j’ai gagné huit paris sur dix. J’ai raté les Huskers et les Punk ass Irish, à part ça j’ai palpé 4000 $.

NICK STOKES : Et… tu dis que ce soir lequel de nous deux gagne ?

WARRICK BROWN : Ce soir ? Je suis comme les Tigers, c’est moi le grand favori de la rencontre !

NICK STOKES : Donne-moi un tuyau pour le match de demain.

WARRICK BROWN : Oh… Green Bay. Ils ont 7 points de retard sur les Niners. Toujours miser sur le meilleur quarter back.

NICK STOKES : Bien reçu… Warrick, bonne chance pour ce soir.

WARRICK BROWN : Merci, toi aussi. J’espère que tu pinceras la demoiselle qui a plumé son client, mais j’parie que tu n’y arriveras pas en une nuit mec.

NICK STOKES : Ah ! Ah ! On verra. Et moi je parie que les Pakers auront 7 points d’avance.

INTERIEUR – BUREAU DE GRISSOM - SUITE – DE NUIT

(Grissom vient de faire une prise de sang à Holly Gribbs, il lui explique en quoi consiste leur travail.)

GIL GRISSOM : On passe les lieux du crime au peigne fin, on recueille les preuves et on reconstitue les faits comme si nous en avions été témoin. C’est plutôt tranquille.

HOLLY GRIBBS : Je sors de l’école de police, je sais tout ça.

GIL GRISSOM : Sans aucun doute. Quand vous aurez signé cette décharge en cas de blessure ou de décès dans l’exercice de vos fonctions, vous pourrez prendre votre service… ça ne va pas ?

HOLLY GRIBBS : Oh, j’ai la tête qui tourne.

(Holly fait apparemment un malaise suite à la prise de sang, Grissom va donc lui donner de quoi se requinquer.)

GIL GRISSOM : Asseyez-vous, asseyez-vous. Hypoglycémie… Tenez, prenez ça.

HOLLY GRIBBS : Sans vouloir vous vexer, je préfèrerais ne pas manger ce qui traîne dans ce bureau… Rassurez-moi, ce n’est pas une sauterelle ?

(Grissom la regarde et, comme pour la défier, prend une sauterelle dans son bocal et la mange devant elle. Holly paraît dégoûtée !)

INTERIEUR – SALLE DE BRIEFING – DE NUIT

(Toute l’équipe est réunie autour de la table de briefing. Il manque seulement Catherine Willows. Jim Brass, responsable de l’équipe de nuit, fait la distribution des enquêtes en cours.)

JIM BRASS : Quand vous aurez 2 minutes, mettez vos rapports à jour. Je me fais remonter les bretelles par les sbires du shérif. Ben voilà, je l’ai dit. L’administration c’est pas mon truc. Bon, au menu de ce soir, Nick Stokes passe et vole à l’entôlage, la victime de la prostitué a été retrouvée droguée sur les lieux. Warrick Brown, violation de domicile, entrée par effraction, la personne qui l’a signalée a tiré plusieurs fois sur un suspect dont l’état de santé n’est pas connu. Est-ce que quelqu’un a vu Catherine Willows ?

EXTERIEUR – PARKING – DE NUIT

(Catherine se dépêche, elle est déjà en retard. Elle a dû confier sa fille à sa sœur pour pouvoir se libérer.)

CATHERINE WILLOWS : Bisous, maman va attraper des méchants (bisou). Je la reprends demain matin.

SŒUR DE CATH : Entendu.

CATHERINE WILLOWS : Bonne nuit frangine.

SŒUR DE CATH : Salut.

CATHERINE WILLOWS (à sa fille) : Je t’aime !…

(Elle entre rapidement dans le bâtiment.)

INTERIEUR – BUREAU DE JIM BRASS – DE NUIT

(Jim Brass fait la connaissance de la nouvelle recrue et veut savoir ce qu’elle a dans le ventre et veut tout de suite lui faire comprendre qu’elle doit mériter sa place.)

JIM BRASS : Alors comme ça, votre mère est le lieutenant Jane Gribbs, policier en tenue, c’est bien ça ?

HOLLY GRIBBS : Oui monsieur.

JIM BRASS : Félicitation Gribbs. Vous êtes… la 5ème personne qu’on me force à engager. Nous sommes le 2ème labo judiciaire des Etats-Unis, ici nous élucidons les affaires que les autres n’ont pu résoudre. Qu’est-ce qui vous fait croire que votre place est parmi nous ?

HOLLY GRIBBS : Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, je croyais que, pour devenir un enquêteur lucide, il fallait toujours réserver son jugement et attendre que les preuves viennent confirmer ou infirmer les hypothèses. Vous me jugez sans me connaître, j’ai été reçu avec mention en criminologie à l’université.

JIM BRASS : Oui, et alors ?

HOLLY GRIBBS : Alors ce n’est pas juste.

JIM BRASS : Parce que vous croyez qu’être pistonnée par sa maman lieutenant c’est juste ? Mon petit, en 22 ans de carrière, j’en ai vu de toutes les couleurs ! Dans ce service les gens comme vous ne font que passer, ils ne nous amènent que des emmerdes, ce qui n’arrange d’ailleurs pas notre réputation… Vous pouvez disposer.

HOLLY GRIBBS (décontenancée) : … Bien.

(Grissom essaie de prendre la défense de Holly. Jim Brass est le chef et il se montre à cette hauteur !)

GIL GRISSOM : Vous êtes dur.

JIM BRASS : Vous avez rendez-vous pour l’autopsie du baigneur qui s’est troué la poitrine, à 0h30. Prenez-la avec vous… Toutes les nouvelles recrues devraient se coltiner une autopsie dès le premier soir.

(Sur ces mots, Grissom sort du bureau de Jim et va chercher Holly pour pratiquer l’autopsie.)

INTERIEUR – ENTREE D’UNE MAISON - SUMMERLIN – DE NUIT

(Catherine, étant arrivée en retard, se retrouve à travailler avec Warrick sur une affaire de « légitime défense ». Ils sont là pour vérifier les dires du mari. Tout le monde est encore sur les nerfs, le crime a eu lieu récemment.)

LA FEMME (à son bébé pour le calmer) : C’est bientôt fini.

CATHERINE WILLOWS : Madame… vous croyez que ça va aller ?

LE MARI : Oui, ça va aller, elle est juste un peu secouée.

(Les deux CSI examine le corps de la victime. Warrick veut savoir la version des faits du mari.)

WARRICK BROWN : Vous pouvez nous dire ce qui s’est passé ?

LE MARI : Ma femme avait invité son copain alcoolo chez nous pour qu’il puisse refaire surface. Elle avait dit 2 semaines maxi, ça fait 6 mois que ça dure.

FLASHBACK - INTERIEUR – ENTREE DE LA MAISON - SUMMERLIN – DE NUIT

(Un SDF, Jimmy, ami de la femme, est sur le canapé et est en train de se la couler douce pendant que le mari s’occupe de sa fille, rapporte la paie à la maison… il en a assez de voir Jimmy ne rien faire.)

LE MARI : Jimmy. Jimmy ! Tu pourrais enlever tes pieds de l’oreiller ? c’est dégueulasse !

FLASHBACK - EXTERIEUR – DEVANT L’ENTREE DE LA MAISON - SUMMERLIN – DE NUIT

(Le mari décide de prendre les choses en main et de le mettre à la porte.)

LE MARI (à Jimmy le mettant à la porte) : 20 $. Le double de ce que t’avais en arrivant et qu’on ne te revoit plus.

FLASHBACK - INTERIEUR – ENTREE DE LA MAISON - SUMMERLIN – DE NUIT

(Jeté dehors par le mari, le SDF essaie de rentrer de force dans la maison.)

JIMMY (tambourinant la porte d’entrée et criant) : Ohhhh !!!

(Jimmy arrive à défoncer la porte. Pour protéger sa famille, le mari sort son revolver et lui tire dessus. Sa femme crie après les coups de feu, le SDF est apparemment mort.)

LE MARI (à sa femme) : Appelle police secours…

INTERIEUR – ENTREE DE LA MAISON - SUMMERLIN – DE NUIT

(Le mari finit de raconter ce qui s’est passé… il a l’air sincère.)

LE MARI : J’ai tiré. J’avais peur pour ma femme et mon enfant. (A sa femme.) Vas coucher la petite.

LA FEMME : D’accord.

(Pendant que la famille s’est éloignée un peu, Catherine demande à Warrick ce qu’il en pense.)

CATHERINE WILLOWS (à Warrick) : Qu’est-ce que tu en dis ?

WARRICK BROWN : Il ment. C’est pour ça que je fais ce boulot, je sais toujours quand un blanc raconte des conneries… c’est un don.

CATHERINE WILLOWS (souriant) : C’est aussi ta 100ème…

WARRICK BROWN (acquiesçant) : …Aussi. Du coup, je suis encore plus méfiant que d’habitude.

CATHERINE WILLOWS : Prends donc l’empreinte de la chaussure et fais-nous une démonstration de ton talent.

(Warrick s’exécute. Il sort une feuille transparente adhésive et la colle sur la chaussure de la victime et, à l’aide d’un rouleau, appuie dessus pour faire ressortir les dessins de la basket.)

LE MARI (à Warrick) : Vous faîtes quoi là ?

(Warrick récupère la feuille adhésive et va la comparer à l’empreinte de chaussure laissée sur la porte lorsque Jimmy a donné un coup de pied pour la faire céder.)

WARRICK BROWN : C’est une procédure de routine, je veux m’assurer que la chaussure du suspect est la même que celle qui a enfoncée votre porte.

(Catherine vérifie les vêtements de la victime et remarque que quelque chose ne va pas. Le lacet de la chaussure gauche est différent de celui de la chaussure droite… comme si quelqu’un avait refait le lacet.)

CATHERINE WILLOWS : C’est bizarre… attends une minute.

WARRICK BROWN : Hein quoi ?

CATHERINE WILLOWS (au mari) : Après avoir tiré, vous rappelez-vous avoir déplacé le corps ? ou l’avoir rhabillé peut être ?

LE MARI : Non, pourquoi ?

WARRICK BROWN : Qu’est-ce que tu as vu ?

CATHERINE WILLOWS : Regarde le lacet gauche, il est noué différemment. Monsieur, durant ces 6 mois de cohabitation avec la victime, vous ait-il arrivé de porter ses chaussures ?

LE MARI : Non, pourquoi j’aurais fait ça ?

(Après un temps de réflexion et pensant que peut-être ils tiennent une piste, Warrick demande au mari d’écrire sa déclaration.)

WARRICK BROWN : Vous acceptez de faire une déposition dans ce sens ?

LE MARI : Oui.

(Catherine est persuadé que le mari ment, il a relacé la chaussure. Elle regarde alors les pieds de celui-ci et constate comme par hasard qu’il est blessé au petit orteil.)

CATHERINE WILLOWS : Et qu’est-il arrivé à votre petit orteil ?

LE MARI (souriant) : J’ai trébuché sur un râteau.

(Catherine sourit elle aussi, « bien sûr » pense t-elle. Elle sait qu’il manipule les preuves.)

INTERIEUR – SALLE D’AUTOPSIE – DE NUIT

(Première autopsie d’Holly Gribbs, celle-ci à du mal à supporter la vue et surtout l’odeur. Grissom essaie de la réconforter et la mettre à l’aise.)

GIL GRISSOM (à Holly Gribbs) : Respirez par les oreilles, c’est plus confortable.

DOC. KLAUSBACH : C’est votre premier mademoiselle ?

HOLLY GRIBBS : Oui monsieur, mais je tiendrai le coup. Pour dire la vérité, on dirait un faux.

DOC. KLAUSBACH : Je voudrais pas gâcher votre soirée mais il semblerait qu’on l’ait aidé à se suicider notre ami.

GIL GRISSOM (à Holly Gribbs) : Vous voyez, si la victime avait tendu les bras comme ça… Donnez vos mains, je vais vous montrer… et avait appuyé sur la gâchette avec ses pouces comme ça, (Vision du coup de feu) le trou ne ressemblerait pas à ça.

DOC. KLAUSBACH : Ben il a raison ma belle, ce trou là est bien trop gros. La balle a été tirée apparemment à une distance d’environ 1.50 mètre comme si le meurtrier se trouvait au dessus de la victime. (Autre vision du coup de feu.) Moi je penche pour l’assassinat. Et ben, entrons dans le vif du sujet.

GIL GRISSOM (à Holly Gribbs) : ça va ?

HOLLY GRIBBS (nauséeuse) Mmm. Désolée, je ne supporte pas l’odeur. Ah non, les toilettes ?

DOC. KLAUSBACH : Au bout du couloir à droite. (Elle sort.) Joli brin de fille ! A votre avis, elle va tenir combien de temps avec le patron celle-là ?

GIL GRISSOM : … 8 heures.

DOC. KLAUSBACH : Pas beaucoup.

INTERIEUR – CHAMBRE FROIDE – DE NUIT

(Holly prend la première porte qu’elle voit car elle ne peut plus se retenir et vomit… La porte se referme derrière elle, elle est enfermée dans la chambre froide où tout un tas de cadavres attendent leur autopsie. Après avoir vomi, elle relève la tête et, constatant où elle se trouve, se met à paniquer. Dans son moment de panique, elle se prend les pieds dans un drap qui recouvrait un des cadavres. En le voyant, elle se met à crier.)

HOLLY GRIBBS : OH ! A L’AIDE !!! OUVREZ-MOI !!!

(Grissom vient à son secours et ouvre la porte. Elle se précipite à l’extérieur.)

INTERIEUR – DANS LA PIECE SEPARANT LA MORGUE ET LA CHAMBRE FROIDE – DE NUIT

(Grissom la retient par le bras pour essayer de la calmer et pour savoir ce qu’il s’est passé.)

HOLLY GRIBBS : Il y avait des cadavres partout, je les voyais respirer... Oh non.

GIL GRISSOM (la prenant dans ses bras pour la rassurer) : C’est fini… Holly ? ça va aller. Attendez… (s’adressant aux cadavres) VOUS ETES NULS !!! (à Holly) Voilà... ça va ?

INTERIEUR – COULOIR D’UN HOTEL – DE NUIT

(Un cambriolage a eu lieu dans un hôtel, Nick ne connaît pas le numéro de la chambre. Il marche dans les couloirs avec sa malette à la main. Il travaille en solo.)

UN GARDIEN (à un collègue) : Salut vieux.

NICK STOKES (au gardien) : Ça se passe où ? On a eu un appel au sujet d’un vol.

UN GARDIEN : C’est ici, chambre 1413.

INTERIEUR – CHAMBRE 1413 – DE NUIT

(Nick entre doucement dans la chambre, une policière est avec la victime, elle lui tient compagnie jusqu’à ce que Nick arrive… la victime a environ cinquante ans, est en caleçon, assis sur le rebord de son lit.)

UNE POLICIERE (à Nick) : Il est à vous.

NICK STOKES : Merci. (à la victime) … Monsieur Laferty ?

M. LAFERTY : Ou plutôt ce qu’il en reste vous voulez dire.

NICK STOKES : Je m’appelle Nick Stokes, police scientifique. Je peux vous poser 2 ou 3 questions ?

M. LAFERTY : Elle m’a tout pris : mon porte-feuille, mes papiers, elle m’a même volé mon alliance.

NICK STOKES : Vous avez bu un verre dans lequel elle aurait pu mettre quelque chose ?

M. LAFERTY : Non, j’ai pas le droit à l’alcool à cause de mon cœur… Ecoutez monsieur…

NICK STOKES : Nick, appelez-moi Nick… s’il vous plaît.

M. LAFERTY : D’accord Nick. J’aime ma femme, je suis marié depuis 31 ans, je vous jure que jamais je ne l’avais trompée avant. Je suis venu en ville pour cette convention, j’étais tranquillement assis dans le hall de l’hôtel, je ne demandais rien à personne et puis… cette jolie brunette toute parfumée est venue me parler et.... avant que j’ai eu le temps de dire ouf, elle me mordillait le lobe de l’oreille.

FLASHBACK – INTERIEUR – CHAMBRE 1413 - DE NUIT

(La jolie jeune femme est debout devant l’homme qui lui est assis sur le lit. Elle est en sous-vêtement et l’aguiche.)

M. LAFERTY : Oh ma parole, je suis en train de rêver. Oh mon bébé ! Oh !

INTERIEUR – CHAMBRE 1413 - DE NUIT

M. LAFERTY : Pendant une seconde j’ai eu l’impression d’avoir votre âge.

(Nick sort une lampe, il doit lui faire faire un examen médical pour voir s’il est drogué ou s’il l’a été… il vérifie les pupilles et le fond de la gorge.)

NICK STOKES : C’est une maladie qui a tendance à se répandre depuis quelques jours… Voyons voir, ouvrez grand les yeux, s’il vous plait. Regardez en l’air… Dîtes « A »

M. LAFERTY : A!

NICK STOKES : Excitante ? (M Laferty tousse) A ce point là ? … Vos yeux ont l’air normaux mais j’ai remarqué une légère décoloration à l’intérieur de vos lèvres. C’est habituel chez vous ?

M. LAFERTY (regardant, inquiet) : Non. Qu’est-ce que ça peut être ?

NICK STOKES : Je vais effectuer un prélèvement sur vos gencives pour savoir comment on vous a drogué.

(La victime acquiesce, il est docile et laisse Nick faire son travail.)

EXTERIEUR – LE TAHOE GARE DEVANT UN MAGASIN- DE NUIT

(Grissom se gare devant un magasin… après l’autopsie, ils ont reçu un appel précisant que le magasin venait d’être cambriolé. Il compte sur Holly pour faire le travail et surtout faire ses preuves.)

GIL GRISSOM : … Le premier vol que j’ai élucidé avait eu lieu dans un magasin comme celui-ci. Quand on a arrêté le voleur le propriétaire était si content qu’il m’a fait cadeau d’une douzaine d’œufs.

HOLLY GRIBBS : Vous essayez de me remonter le moral ?

GIL GRISSOM : Exact. Comment je m’en sors ?

HOLLY GRIBBS : Bien.

GIL GRISSOM : Merci. Ce genre de braquage en fait, c’est la routine. Relevez les empreintes, regardez la vidéo et prenez des tas de photos rigolotes. Je repasserai vous chercher dans une heure.

HOLLY GRIBBS : Oui, d’accord.

GIL GRISSOM : Si vous avez fini avant, faîtes-moi signe sur le canal 7.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – DE NUIT

(Warrick est penché sur un microscope, il étudie quelques racines de cheveux. Les preuves ne concordent pas avec les dires du mari.)

BOE WILSON : C’est quoi ?

WARRICK BROWN : Des cheveux prélevés sur la scène de la violation de domicile. Regarde, vas-y, dis-moi ce que tu vois.

BOE WILSON : Je vois un max de truc.

WARRICK BROWN : Regarde l’extrémité des follicules.

BOE WILSON : Ah ouais, y a des bidules minuscules. On dirait des graines… ou des sacs, ou des poches.

WARRICK BROWN : Mm, ce qui montre que le cheveu a été arraché comme ça.

(Warrick prend alors un cheveu de Boe dans la main et tire d’un coup sec pour lui arracher le cheveu avec la racine… comme s’il y avait eu lutte.)

BOE WILSON : Aïe ! mais t’es barje !

WARRICK BROWN : Tu vois la racine ? On ne la voit seulement que quand les cheveux ont été tirés violemment, ce qui veut dire qu’il y a eu lutte… Bon, moi aussi, je m’arrache. Euh, si Grissom rapplique, dis-lui que je suis reparti voir le mari, hein. Sans rancune mon frère.

BOE WILSON : Ouais ouais…

(Warrick sort de la pièce, il va chercher le mari pour lui faire subir un interrogatoire.)

INTERIEUR – MAGASIN CAMBRIOLE – DE NUIT

(Holly est en train de relever les empreintes dans le magasin. Pour travailler tranquillement, elle a été obligée de faire fermer la boutique… ce qui ne plaît pas du tout à la propriétaire, qui reste derrière elle et qui lui casse les oreilles !)

LA PROPRIETAIRE : Ça va durer longtemps votre cirque là, je perds de l’argent moi pendant ce temps !

HOLLY GRIBBS : Madame, nous devons préserver la scène du crime et empêcher tout le monde d’entrer.

LA PROPRIETAIRE : Oh Oh ! Préserver mon œil ! ça ne changera rien à rien tout votre cinéma, c’est sûr vous ne le coincerez pas et ce sera pas nouveau !

INTERIEUR – SALLE D’INTERROGATOIRE – DE NUIT

(Warrick est en face du mari, il lui donne une autre chance de s’exprimer.)

WARRICK BROWN : Je suis de votre côté monsieur… je veux seulement vous disculper.

LE MARI : Je vous ai déjà tout dit, qu’est-ce qui vous retient ?

WARRICK BROWN : Nous avons des preuves qui indiquent que les choses se sont passées autrement alors, je vous le demande encore une fois, avant de tirer, avez-vous lutté… avec la victime ?

(Il lui présente les faits, les preuves ne collent pas avec sa déclaration. Le mari n’a plus qu’à faire correspondre son histoire aux nouveaux éléments de preuves.)

FLASHBACK - INTERIEUR – ENTREE DE LA MAISON - SUMMERLIN – DE NUIT

(Il change un peu sa version des faits. A présent, il affirme avoir lutté avec la victime, puis lui avoir tiré dessus. En luttant, il lui a marché sur le pied, ce qui a retiré la chaussure. Il l’a ensuite rhabiller pour que personne ne sache qu’il y avait eu lutte.)

LE MARI (à Jimmy, parlant du revolver) : Fais gaffe, il est chargé (combat entre les deux hommes puis coups de feu.) Appelle police-secours.

INTERIEUR – SALLE D’INTERROGATOIRE – DE NUIT

LE MARI : J’ai dû mal relacer ses chaussures. Je regrette… je sais que j’aurais dû vous le dire plutôt mais c’est que j’ai eu peur. Après tout… j’ai tué un homme, c’est affreux. Vous croyez que… que je raconte des mensonges ?

(Warrick le regarde, silencieux. Il ne sait plus trop quoi penser à présent : l’histoire se tient maintenant.)

INTERIEUR – MAGASIN CAMBRIOLE – DE NUIT

(Holly Gribbs paraît très nerveuse, elle appelle au secours dans son talkie-walkie… et pour cause ! La propriétaire la menace avec un énorme revolver. Elle veut qu’elle sorte de son magasin.)

HOLLY GRIBBS (dans un talkie-walkie) : Ici Holly Gribbs, demande immédiate de renfort à la supérette de West Owen, à vous…

CATHERINE WILLOWS (dans un talkie-walkie) : Ici Catherine Willows. Est-ce que vous êtes en danger ?

HOLLY GRIBBS : Euh, ça ne va pas tarder.

LA PROPRIETAIRE (menaçant Holly avec une arme) : J’SUIS CHEZ MOI, C’EST MA BOUTIQUE ET JE ZIGOUILLE LE PREMIER QUI ME CHERCHE DES POUX DANS LA TETE !!!

INTERIEUR – LABORATOIRE D’ANALYSE CHIMIQUE – DE NUIT

(Nick est venu voir Greg Sanders pour faire analyser l’échantillon prélevé sur les lèvres de sa victime. Il a été drogué mais avec quoi ? Et y a t-il une trace ADN de sa jolie cambrioleuse ?)

GREG SANDERS : Voici le prélèvement qui va te faire décrocher 8000 $ d’augmentation.

NICK STOKES : Eh, je suis pas biologiste. Je veux juste savoir avec quoi le vieux a été drogué.

GREG SANDERS : Dans 20 secondes nous devrions avoir la composition chimique complète à l’atome près… mais je te préviens hein, c’est pas gagné d’avance, il arrive que ces prélèvements buccaux ne donnent rien. Si on y trouve des muqueuses vaginales pas de problème, mais avec les muqueuses anales, bien galère.

NICK STOKES : Les muqueuses anales ?

GREG SANDERS : Eh oui, eh oui…

(Pendant qu’ils attendent les résultats, Greg et Nick parlent loisir.)

NICK STOKES : T’as vu le jeu vidéo 2001 Odyssée du foot ?

GREG SANDERS : Tu parles, je l’ai acheté tout de suite. Le graphisme est d’enfer, non ? Mon équipe c’est les Falcons, toi tu te sers de quel joueur ?

NICK STOKES : Randy Moss…

(Les résultats sont prêts, Greg les récupère et les interprète.)

NICK STOKES : ça a rien donné, c’est ça ?

GREG SANDERS : Des traces de salive, un peu de colle à dentier, à part ça… rien. Désolé vieux.

INTERIEUR – MAGASIN CAMBRIOLE – DE NUIT

(Catherine entre dans le magasin et voyant que sa collègue est menacée dégaine son arme elle aussi et menace la propriétaire.)

CATHERINE WILLOWS : Allez, posez votre arme !

LA PROPRIETAIRE : QUOI ? JE ME FAIS ENCORE BRAQUER, IL Y EN A MARRE !!!

CATHERINE WILLOWS (à Holly) : ça va ? Rien de cassé ?

HOLLY GRIBBS : Non madame.

CATHERINE WILLOWS (au talkie-walkie) : Demande de renfort annulée pour la supérette.

UN OFFICIER (au talkie-walkie) : Bien reçu…

CATHERINE WILLOWS (à Holly) : Vous êtes la nouvelle ?

HOLLY GRIBBS : Oui je m’appelle Holly Gribbs.

CATHERINE WILLOWS : (Récupérant l’arme de la propriétaire.) Merci, moi c’est Catherine Willows.

LA PROPRIETAIRE : ET MOI LESLEY STAHL ! CA SUFFIT TOUS VOS SALAMALECS ! DITES-MOI PLUTOT LAQUELLE DE VOUS DEUX VA ME NETTOYER MA BOUTIQUE LA !

CATHERINE WILLOWS : Je vais vous dire un truc si vous ne voulez pas qu’on mette la main sur les suspect, on va pas se fatiguer hein, salut. Vous viendrez chercher votre arme demain.

(Holly et Catherine sortent du magasin, personne n’essaiera de retrouver le cambrioleur. Elles repartent avec le gros revolver de la propriétaire, ce qui est illégal.)

HOLLY GRIBBS : C’est réglo ça ?

CATHERINE WILLOWS (souriant) : Non…

INTERIEUR – BUREAU DE GRISSOM – DE NUIT

(Grissom fait une expérience. Il frappe très fort la tête d’un mannequin avec un club de golf faisant gicler plein de sang. Warrick entre à ce moment-là et le surprend.)

WARRICK BROWN : Quel swing !

(Grissom fait quelques photos de son experience et explique à Warrick pourquoi il la fait.)

GIL GRISSOM : Traumatisme causé par un objet contondant, Bermuda Hills, Country Club. L’épouse enceinte surprend son mari au lit avec une dame. D’après vous, elle voulait se venger ?

WARRICK BROWN : Bah, on dirait. Ça se présente bien ?

GIL GRISSOM : Pas mal…

WARRICK BROWN : … Le sang, vous l’avez piqué à qui ?

GIL GRISSOM : A la nouvelle… Vous voulez faire un don ?

WARRICK BROWN : Eh puis quoi encore.

(Grissom s’assoit à son bureau et prend des notes de son expérience. Il profite de la visite de Warrick pour lui demander où il en est.)

GIL GRISSOM : Votre enquête sur le mari ça donne quoi ? Boe m’a raconté que vous teniez une piste…

WARRICK BROWN : Il a un peu changé sa version des faits, il a avoué qu’il s’était bagarré. Il aurait marché sur le pied de l’autre et arraché la chaussure.

GIL GRISSOM : Et vous le croyez ?

WARRICK BROWN : Oui au début, mais là euh… je ne sais plus trop quoi penser, je suis largué.

GIL GRISSOM : Vous vous souvenez du film L’exorciste ?

WARRICK BROWN : Ouais…

GIL GRISSOM : Le vieux prêtre et le père Karras sont sur le point d’exorciser le démon. Le père Karras explique qu’il a enregistré la voix de la petite fille et qu’il a découvert que l’esprit avait en fait trois personnalités distinctes. Mais le vieux prêtre lui dit qu’il se trompe, il n’y a qu’un seul et unique esprit. Oubliez le mari Warrick, oubliez les suppositions, oubliez votre promotion, tout ça ne ferait que vous embrouiller. Ne vous laissez jamais distraire, concentrez-vous sur ce qui ne peut mentir, les preuves. Penchez-vous sur ce qui nous a amené à cette conversation.

WARRICK BROWN (acquiesçant) : … La chaussure.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – DE NUIT

(Warrick examine la paire de chaussure de la victime. Il les regarde sous tous les angles, à l’extérieur puis à l’intérieur. Dans celle de gauche, il retrouve un morceau d’ongle. Vision du mari mettant la chaussure et se blessant à cause de ça. Il tape sur la chaussure et réupère le morceau d’ongle.)

WARRICK BROWN (examinant l’ongle) : Tu t’es pris un râteau, mon œil.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – DE NUIT

(Grissom a confié le magnétophone du « suicidé » au laboratoire d’empreintes digitales. Il connaît bien la laborantine.)

CHARLOTTE : C’est le magnéto que tu as trouvé sur le suicidé, j’ai tout de suite vu qu’il y avait un truc louche. L’empreinte est parfaite, peut être un peu trop même… mate-moi ça.

(Grissom regarde dans le microscope, l’empreinte est particulière, elle a des particules rouge.)

GIL GRISSOM : C’est quoi les particules rouge ?

CHARLOTTE : Des paillettes de latex.

GIL GRISSOM : Qui viennent d’où ?

CHARLOTTE : De gants de protection peut être. Mais mon petit doigt me dit que ce salopard est futé, il a dû laisser l’empreinte exprès. Alors du coup n’écoutant que mon intuition j’ai fait d’autres analyses et devine ce que j’ai trouvé… De la lécithine.

GIL GRISSOM : Emulsifiant dans les huiles de synthèse. Si madame Latex et monsieur Lécithine dînaient en tête-à-tête, je me demande comment finirait… leur p’tite soirée.

CHARLOTTE (faisant référence à une soirée passée ensemble) : Certainement mieux que la nôtre !

GIL GRISSOM (souriant, gêné) : Ah, je vois… Pink Floyd ne t’a pas plu.

CHARLOTTE : Je porte des bottes de Cow-boy, je bosse dans ce labo et tu pensais qu’en me passant Dark side on the moon avec le magicien d’Oz, tu me ferais grimper au rideau ?

GIL GRISSOM : Oh, je voulais faire mon original…

CHARLOTTE (répondant du tac o tac) : Si tu veux être original, plaque-moi contre un mur et fais-moi gémir…

(Elle passe devant lui et l’écarte de son chemin. Elle s’assoit devant l’ordinateur et lance la recherche dans l’AFIS.)

CHARLOTTE : Du nerf mon grand !

(Grissom la rejoint peu après pour voir où les recherches en sont.)

GIL GRISSOM : … ça prendra longtemps ?

CHARLOTTE : 4 minutes ou 4 jours, mais elle finira par cracher son venin. Elle nous a encore jamais déçu cette bécane !

GIL GRISSOM (la regardant, souriant) : Te plaquer contre un mur…

INTERIEUR – UN RESTAURANT – DE NUIT

(Catherine et Holly profitent de leurs pauses pour parler de leur métier. Holly explique qu’elle n’est pas sûre de son choix.)

HOLLY GRIBBS : Vous savez, euh… ce métier… ce n’est pas moi qui l’ai choisi. J’ai été poussé par ma mère. Elle… est aussi dans la police mais elle est en uniforme et elle ne le quittera jamais. C’est elle qui rêvait d’être dans cette brigade… pas moi.

CATHERINE WILLOWS : … C’est un métier dur et je pourrais vous dire de démissionner tout de suite mais je n’en ferai rien, parce que j’aime énormément mon job. On est une bande de gamins et on se fait payer pour résoudre des énigmes. Parfois il manque un morceau du puzzle ou parfois tout est bouclé… en une seule nuit.

HOLLY GRIBBS : Vous croyez que je devrais m’accrocher ?

CATHERINE WILLOWS : A part nous… il y a les flics. Pour eux, pas de différence entre une trace de doigt et une patte de chien, les autres enquêteurs… passent leur temps à débusquer le mensonge, nous nous élucidons, on apaise les esprits et pour les victimes c’est essentiel. Accrochez-vous au moins jusqu’à ce que vous résolviez votre première affaire. Si ce jour-là vous n’êtes pas aussi euphorique que King Kong après un hide-coke alors là, oui, vous pourrez tout plaquer. Mais sinon je vous jure sur ma tête Holly que jamais vous ne le regretterez.

JIM BRASS (appelant Catherine sur son talkie-walkie) : Willows, finis la pause, un attouchement sur mineur pour vous, terminé.

CATHERINE WILLOWS : Bien reçu.

INTERIEUR – BUREAU DE JIM BRASS – 4 HEURES

(Warrick est venu voir Brass pour obtenir une commission rogatoire afin de coincer le mari. Le bout d’ongle prouve qu’il a menti. La conversation entre Warrick et Jim est houleuse.)

JIM BRASS : Je ne vais quand même pas réveiller le juge à 4h00 du mat’ pour un bout d’ongle de pied à la con !

WARRICK BROWN : Appelez le juge, le mec va être relâché sinon !

JIM BRASS : Vous avez quoi, trois bout de cheveux et alors ? Ils se sont pris le bec, tant mieux, qu’est-ce qu’on en a à secouer, le type protégeait sa femme et sa gosse !

WARRICK BROWN : J’ai l’ongle de son orteil, avec une commission rogatoire je pourrais prouver que l’ongle appartient au mari et qu’il a donc eu le pied dans cette fameuse chaussure… Ça suffit pour l’inculper de meurtre !

JIM BRASS : Le gars vivait chez eux Warrick. Le mari a peut être emprunté ses pompes pour aller chercher le journal, je sais pas…

WARRICK BROWN : Sauf qu’il a juré ne jamais les avoir porté dans sa déposition !

JIM BRASS : Cet ongle est peut être celui de la victime…

WARRICK BROWN : IMPOSSIBLE IL AVAIT DES CHAUSSETTES !

JIM BRASS : ça ne veut rien dire !

WARRICK BROWN : CA NE VEUT… !!

(Le téléphone se met à sonner.)

JIM BRASS : J’AI DIT NON BROWN, C’EST COMPRIS !! (Warrick commence à partir) ON N’ A PAS FINI TOUS LES DEUX WARRICK, vous restez ici !

(Brass répond au téléphone.)

JIM BRASS (au téléphone) : Commandant Brass, j ‘écoute…

GIL GRISSOM (au téléphone) : Pour le suicidé, on a un suspect, il est du coin.

JIM BRASS (au téléphone) : Il est du coin ? Je téléphone au juge pour qu’il vous donne une commission rogatoire tout de suite. (à Warrick) Eh Warrick, bah je crois qu’on n’a plus rien à se dire, fermez la porte en sortant, je dois passer un coup de fil important, on parlera de vos rognures d’ongle plus tard… (au téléphone) Le juge Cohen s’il vous plait…

EXTERIEUR – DANS LA RUE – 4 HEURES

(Ce soir, l’équipe est débordée, Nick est appelé sur une autre affaire… un accident de voiture a eu lieu en ville. Pas de victime ni de blessé mais les causes de l’accident restent mystérieuses… il est là pour en savoir un peu plus.)

UN OFFICIER (à Nick) : Une femme blanche, dans les 25 ans, elle dit qu’elle s’est évanouie au volant, à vous de jouer…

NICK STOKES : Merci vieux.

(Il avance vers la voiture accidentée, la jeune femme est encore au volant de son véhicule.)

NICK STOKES : Bonsoir, Nick Stokes, police scientifique. Je peux jeter un œil ?

LA JEUNE FEMME : Ouais… j’ai rien compris, je me souviens que j’écoutais une chanson à la radio et puis après, plus rien, le trou…

NICK STOKES : Dîtes « A ».

LA JEUNE FEMME : Quoi ?

NICK STOKES (souriant) : Aaaa.

LA JEUNE FEMME (le dragant) : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

NICK STOKES (charmé) : Aucune décoloration… Je ne vois rien de suspect. (à un officier) Conduisez-là à l’hôpital, qu’il regarde la tête.

EXTERIEUR – DEVANT LA MAISON DU JUGE COHEN – 4 HEURES PASSEES

(N’ayant pas reçu l’autorisation de Brass pour demander au juge la commission rogatoire, Warrick a décidé de se rendre chez le juge pour l’obtenir lui-même.)

WARRICK BROWN : Bon allez mec, lance-toi à l’eau, allons-y.

(Warrick descend du véhicule. Ça faisait déjà un moment qu’il était là. Un voisin a appelé la police, leur signalant la présence d’un noir dans les beaux quartiers… un policier braque alors son arme sur Warrick et lui demande de se rendre.)

OFFICER ARVINGTON (croyant que Warrick est un cambrioleur) : Police ! Mettez les mains sur la tête ! Reculez lentement !

WARRICK BROWN : C’est bon, je suis de la boutique.

OFFICER ARVINGTON : C’est ça… Tais-toi et fais ce que je te dis. Maintenant mets-toi à genou.

WARRICK BROWN : Je me mettrais à genoux pour personne, tu n’as qu’à me butter !

OFFICER ARVINGTON : Arrête de discuter, c’est un ordre ! à genoux j’ai dit !

(A cause du bruit, le juge Cohen décide de sortir et de voir ce qu’il se passe. Il reconnaît tout de suite Warrick et essaie de calmer le jeu avant que ça n’alerte les voisins.)

LE JUGE COHEN : EH ! QU’EST-CE QUE C’EST QUE CETTE COMEDIE ! C’EST WARRICK BROWN, JE LE CONNAIS, IL EST DE LA POLICE SCIENTIFIQUE, RANGEZ VOS ARMES !

OFFICER ARVINGTON : Désolé monsieur le juge, un de vos voisins nous a signalé la présence d’un noir qui rodait près de chez vous, on est venu tout de suite.

LE JUGE COHEN : Joli coup de filet messieurs, félicitation ! Maintenant déguerpissez avant de réveiller tout le quartier !

OFFICER ARVINGTON : Oui monsieur. (au talkie-walkie) Ici voiture 12 à central, demande de renfort annulée chez le juge Cohen, fausse alerte.

LE JUGE COHEN (à Warrick) : A quoi est-ce que vous jouez ?

WARRICK BROWN : Je suis venu chercher la commission rogatoire que Brass a refusé de vous demander pour moi. J’ai un gros poisson au bout de ma ligne ce soir et une preuve en béton.

LE JUGE COHEN (parlant de foot) : Vous avez un tuyau pour demain ? Donnez-moi un nom, vous ne le regretterez pas.

WARRICK BROWN : Favre...

LE JUGE COHEN (souriant) : Ah ah, je m’en doutais ! On va faire un marché tous les deux, vous misez 5000 $ sur les Wisconsin Pakers pour moi et je vous donne carte-blanche. Tout ce que je veux c’est avoir le reçu des paris dans mon cabinet demain avant le coup d’envoi et j’arrangerai le coup avec votre chef.

WARRICK BROWN (souriant et lui serrant la main) : Marché conclu.

INTERIEUR - SALLE D’INTERROGATOIRE – 4 HEURES PASSEES

(Un suspect dans l’affaire du faux suicide a été arrêté et est maintenant interroger par le sergent O’Riley. Il s’agit de Paul Millander, son empreinte correspond à celle trouvée sur le magnétophone… mais il nie les faits.)

PAUL MILLANDER : Un meurtre déguisé en suicide ? Vous me faîtes une blague ? ça tourne au cauchemar, je vous jure sur la tête de mes enfants que je n’ai jamais vu cet homme de ma vie.

SERGENT O'RILEY : Alors pourquoi on a retrouvé vos empreintes sur les lieux du crime mon petit père ? On a interrogé la famille, la victime ne connaissait aucun Paul Millander.

(A ce moment, Grissom passe la porte. Il veut interroger lui-même le suspect… il a des éléments qui pourraient prouver que le suspect n’est pas forcément le coupable.)

GIL GRISSOM : Bonsoir sergent, ça vous embête si je… ?

SERGENT O'RILEY : Si vous voulez vous le farcir mon vieux, je vous laisse la place.

GIL GRISSOM : Bonsoir monsieur Millander, Gil Grissom, police scientifique. Puis-je vous poser quelques questions ?

PAUL MILLANDER : Oui…

GIL GRISSOM : Avez-vous des hobbies ? Fabriquez-vous des modèles réduits d’avion, des jouets, peut être des carillons pour le jardin, ce genre de chose…

PAUL MILLANDER : Non… Pourquoi ?

GIL GRISSOM : Nous avons trouvé des particules de latex sur l’empreinte de votre pouce. Avez-vous pour une raison ou pour une autre l’occasion d’être en contact avec cette substance ?

PAUL MILLANDER : Ben oui, tous les jours à mon travail bien sûr.

INTERIEUR – ENTREPOT HALLOWEIRD - 4 HEURES PASSEES

(Paul Millander emmène Grissom dans son entrepôt. La salle est immense et à l’intérieur, pleins de masques d’halloween sont exposés. Grissom est impressionné par la qualité du travail.)

GIL GRISSOM : ... Wow ! Vous avez fait tout ça ?

PAUL MILLANDER : Oui monsieur, on fabrique tout de A à Z. On moule, on découpe, on peint, on certifie d’origine.

GIL GRISSOM : Excellent travail! Ils sont plus vrai que nature.

PAUL MILLANDER : Merci.

GIL GRISSOM : Et des mains, vous en faîtes aussi ?

PAUL MILLANDER : Oui, bien sûr.

(Paul Millander regarde dans un carton et en sort une main en latex. Il la donne à Grissom qui l’examine aussitôt.)

PAUL MILLANDER : Euh… ce n’est notre meilleur vente, on en a vendu 10000 pour Halloween, j’ai pris ma main pour faire le moule.

GIL GRISSOM : Alors ce sont vos empreintes ?

PAUL MILLANDER : Oui, pourquoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

GIL GRISSOM : Que vous êtes libre, voilà. (au sergent O’Riley) Ce n’est pas lui…

SERGENT O'RILEY : Grissom, vous êtes sûr ?

(Vision de la main en plastique aspergée de lécithine.)

GIL GRISSOM : ça explique le latex et la lécithine, il faut du gras pour laisser des traces. N’importe lequel de ceux qui ont acheté ces mains peut être l’assassin… en plus il connaît nos techniques.

INTERIEUR - HOPITAL SAINT ANTHONY – COULOIR – LE MATIN

(Nick a reçu l’appel d’un médecin de garde à l’hôpital Saint Anthony. Des éléments pourraient l’aider à clore son enquête.)

NICK STOKES : Docteur Leever ? J’ai eu votre message.

DOCTEUR LEEVER : Vous avez beaucoup de clients dévalisés par des call-girls ces temps-ci ?

NICK STOKES : Ah des tonnes oui ! Pourquoi ?

DOCTEUR LEEVER : On a eu 6 professionnelles admises aux urgences la nuit dernière. Toutes avaient deux points communs : ces filles avaient perdu mystérieusement connaissance et elles présentaient des taches blanches sur la peau.

NICK STOKES : QUOI ? Une sorte de décoloration ?

DOCTEUR LEEVER : Oui.

NICK STOKES : Où ? Sur les lèvres ?

DOCTEUR LEEVER : Non, sur les mamelons.

INTERIEUR - HOPITAL SAINT ANTHONY – CHAMBRE D’UNE DES FILLES – LE MATIN

(Nick entre dans la chambre d’une des call-girl et reconnaît tout de suite la femme victime de l’accident de voiture mystérieux… Elle se serait endormie au volant victime de sa propre drogue.)

NICK STOKES (à la fille) : Ah mais on se connaît. Je peux voir les taches blanches ?

LA JEUNE FEMME : Ca va te coûter 20 $ mon pote.

NICK STOKES : Et vous la prison si vous ne me les montrez pas.

(Elle lui montre les taches blanches sur ses seins)

NICK STOKES : … J’ai vu. Je viens de parler à un de vos clients qui s’est fait dévaliser en ville, on a trouvé dans sa bouche les mêmes taches. Il y a de grandes chances pour que le produit qu’il ait avalé soit passé dans votre sang par voie cutanée et c’est ça qui vous a fait perdre connaissance. Alors maintenant, vous avez le choix : soit vous me rendez les affaires du vieux bonhomme et vous me dîtes ce que vous et vos copines utilisez, soit je vous fait inculper pour tentative de meurtre… Vous avez choisi ?

(Elle lui donne une bouteille contenant le produit)

NICK STOKES : … tiens donc, du collyre.

INTERIEUR – LABORATOIRE D’ANALYSE CHIMIQUE – LE MATIN

(Nick vient de nouveau voir Greg afin que celui-ci examine le produit contenu dans la bouteille.)


GREG SANDERS : Non, de la scopolamine, un produit chimique utilisé contre le mal des transports. Le flacon c’est pour tromper l’ennemi. C’est balaise ce truc, t’es rétamé avec une seule goutte !

FLASHBACK – INTERIEUR – CHAMBRE 1413 - DE NUIT

(Le vieil homme est en train d’embrasser le corps de la call-girl, après quelques secondes, il perd connaissance. La jeune femme en profite alors pour lui voler tous ses objets de valeur. Elle prend le volant et perd connaissance sous l’effet de la drogue qu’elle utilise : elle a réussie à s’infiltrer dans les chairs.)

INTERIEUR – LABORATOIRE D’ANALYSE CHIMIQUE – LE MATIN

NICK STOKES (heureux d’avoir trouvé, riant) : Ah ! Ah ! Ah !

INTERIEUR - MAISON DE PAIGE HARMON – LE MATIN

(Grissom vient expliquer à la mère de la victime – sans entrer dans les détails – que son fils ne s’est pas suicidé mais qu’on l’a bel et bien assassiné. Les indices qui le prouvent : l’impact de la balle dans le corps de la victime et l’empreinte de pouce déposée sur le magnétophone.)

GIL GRISSOM (à Paige Harmon) : Nous avons écarté la thèse du suicide. Les preuves nous amènent à penser qu’il s’agit d’un homicide.

PAIGE HARMON : Il y a donc eu meurtre ?

GIL GRISSOM : Oui, nous le pensons.

PAIGE HARMON : Ca peut paraître étrange mais… je suis soulagée de savoir qu’il n’a pas attenté à ses jours, ça ne lui ressemblait tellement pas. C’était un garçon si gentil…

GIL GRISSOM : Nous trouverons madame Harmon, je vous le promets. Il y a toujours quelque chose, un détail, un indice, j’le découvrirai.

INTERIEUR - HOPITAL SAINT ANTHONY – SERVICE PEDIATRIQUE – LE MATIN

(Catherine a été appelée pour s’occuper d’une nouvelle affaire : une petite fille d’environ 6 ans a subi des attouchements sexuels… elle est là pour en recueillir le maximum d’indices grâce à la coopération de la petite.)

CATHERINE WILLOWS (à une employée) : Euh, excusez-moi, Cathrine Willows, police scientifique, je suis venue voir la petite fille.

INTERIEUR - HOPITAL SAINT ANTHONY – SERVICE PEDIATRIQUE – CHAMBRE DE LAURA - LE MATIN

(Catherine entre doucement dans la pièce, elle a le sourire et se montre très gentille et attentionnée envers la petite fille, comme s’il s’agissait de sa propre fille.)

CATHERINE WILLOWS : Salut Laura. Je m’appelle Catherine. Ça va bout-d’chou ?

LAURA (voix presque inaudible) : C’est quoi ça ?

CATHERINE WILLOWS : Oh, ça… c’est un appareil, pour prendre des photos, il faudra que j’en fasse quelques-unes mais avant je voudrais que tu me rendes un tout petit service… on va regarder ce dessin et… je voudrais que tu me montres où il t’a touché… Allez, on y va ?

LAURA (La petite fille lui montre rapidement sur le dessin) : Tu peux prendre ma poupée ?

CATHERINE WILLOWS (souriante) : Oh, avec plaisir oui.

LAURA : Tu peux l’emmener loin ? Je veux que tu l’apportes chez toi.

CATHERINE WILLOWS (étonnée et cherchant à en savoir plus) : Chez moi ? Drôle d’idée, pourquoi ?

LAURA : Parce que je ne veux pas qu’il arrive à ma poupée ce qu’il m’est arrivé.

CATHERINE WILLOWS (Catherine choquée par la réponse essaie de la rassurer): Oh ma chérie… Tout va s’arranger mon trésor.

INTERIEUR – BUREAU DE JIM BRASS – LE MATIN

(Brass a appris que Warrick s’était rendu chez le juge et n’avait pas respecté ses ordres… pour cela il l’a fait convoqué.)

JIM BRASS (furieux) : Je vous retire l’affaire !

WARRICK BROWN (tout aussi en colère) : QUOI ? POURQUOI ?

JIM BRASS : Parce que vous m’avez court-circuité Brown ! Le coup de fil du juge a peut être sauvé votre place mais pas votre peau. ! Vous allez accompagner Gribbs sur un cambriolage qu’on vient de nous signaler.

WARRICK BROWN (de plus en plus énervé) : MAIS C’EST PAS JUSTE, NICK ET MOI ON…

(Grissom passe dans le couloir.)

JIM BRASS (hurlant) : EXECUTION !!! Grissom !

WARRICK BROWN (très en colère) : AH NON, J’Y CROIS PAS !!!

JIM BRASS (à Grissom) : Warrick va chaperonner la nouvelle pendant trois semaines, jusqu’à ce que Nick décroche sa promotion.

WARRICK BROWN (prêt à lui sauter à la gorge) : C’EST A CAUSE DE CONNARD DANS VOTRE GENRE QUE PLEIN DE CRIMINELS SE BALADENT DANS LA NATURE !!!

(Il s’interpose entre les deux hommes essayant de calmer Warrick. Il l’emmène dans le couloir.)

GIL GRISSOM: Ca va, calmez-vous Warrick !

WARRICK BROWN (toujours très en colère) : J’ETAIS SUR DE MON COUP, JE LE TENAIS CE CON !!!

GIL GRISSOM (haussant le ton) : OUI VOUS LE TENIEZ !!! MAIS VOUS AVEZ PENSE PLUS A VOTRE PROMOTION QU’A L’AFFAIRE ET DU COUP, VOUS L’AVEZ PERDU !!! Dans notre service, il n’y a pas de place pour la subjectivité Warrick et vous le savez. On analyse chaque affaire objectivement sans s’encombrer de préjugés que ce soit sur la race, la couleur, les croyances ou la marque de chewing-gums préférés ! C’est clair ?!

(Grissom le laisse alors méditer sur ce qu’il vient de lui dire. Warrick tente de se calmer. Lorsqu’il relève la tête, il aperçoit Holly Gribbs. Il n’a plus le choix, il doit faire ce qu’on lui a ordonné de faire… même si c’est à contrecœur.)

WARRICK BROWN (s’adressant à Holly) : Allons-y.

EXTERIEUR – DANS LE TAHOE – DEVANT LA MAISON CAMBRIOLEE – LE MATIN

(Le voyage s’est fait en silence, Holly est gênée car elle sait ce qui est arrivé à Warrick. Elle tient à avoir bonne conscience.)

HOLLY GRIBBS : Désolé pour le baby-sitting.

WARRICK BROWN : Ouais et moi donc… (Au talkie-walkie.) Ici P 44 42, on est sur place. (A Holly.) Bon, une fois à l’intérieur, relevez-moi les empreintes, faîtes le plein de photos des lieux.

HOLLY GRIBBS (en même temps que Warrick.) De photos, ouvrez l’œil… monsieur Grissom m’a déjà fait la leçon.

WARRICK BROWN (pensant à la promesse faîte au juge Cohen) : Il faut que j’aille faire une course, je peux vous laisser seule ?

HOLLY GRIBBS : Vous rigolez ? je suis grande maintenant. Et puis il y a un agent qui ouvre l’œil.

(Holly descend de la voiture et Warrick la laisse travailler seule. Elle entre dans la maison, un agent de police est, pour le moment, garé devant la maison.)

INTERIEUR – ENTREE DE LA MAISON - SUMMERLIN – LE MATIN

(Grissom a repris l’affaire de Warrick, il est là pour récupérer des rognures d’ongles et les comparer avec le morceau d’ongle de la chaussure. Le mari se montre moins coopératif et plus méfiant avec lui.)

GIL GRISSOM : Bonjour. Gil Grissom, police. Je reprends l’enquête à la place de Warrick Brown, je peux entrer ?

LE MARI (pas très coopératif) : Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

GIL GRISSOM : Je viens vous faire une pédicure.

LE MARI : Pardon ?

GIL GRISSOM : J’ai une commission rogatoire.

(Grissom entre alors dans la maison et montre la commission rogatoire au mari.)

LE MARI : Une commission rogatoire, vous me considérez comme un suspect ? J’ai déjà fait une déposition, ça ne vous suffit pas ?

GIL GRISSOM : Nous avons consigné par écrit votre version des faits. Nous voulons des preuves.

LE MARI (parlant de ses ongles) : Je les ai déjà coupé, je suis désolé.

GIL GRISSOM : Puis-je savoir où vous avez jeté vos rognures ?

LE MARI : Dans les toilettes et j’ai tiré la chasse.

GIL GRISSOM (insistant) : Puis-je voir vos toilettes ?

INTERIEUR – SALLE DE BAIN - SUMMERLIN – LE MATIN

(Grissom entre dans la salle de bain, s’approche de la cuvette, regarde dans le fond. Il est déterminé à y trouver quelque chose. Il sort de la pièce et va chercher son matériel.)

GIL GRISSOM (au mari qui l’a suivi) : Fermez pas.

(Il revient avec sa mallette, met des lunettes rouge, sort sa lampe à ultra violet et étaint la lumière. Avant de commencer à travailler, il ferme la porte derrière lui, pour empêcher le mari de regarder ce qu’il fait et de le déranger.)

GIL GRISSOM (au mari, amusé) : … Occupé !

(Il allume alors sa lampe et s’agenouille devant la cuvette. Il recherche alors les rognures d’ongle sur le tapis autour de celle-ci et y trouve son bonheur… Il n’y aura plus qu’à faire la comparaison.)

INTERIEUR – MAISON DE LA SŒUR DE CATHERINE WILLOWS – LE MATIN

(Après ce qu’elle vient de voir, Catherine a ressenti le besoin de voir sa fille. Elle s’est donc rendu chez sa sœur qui est sa baby-sitter.)

CATHERINE WILLOWS : (au talkie-walkie) P 39 01 à PC, je fais une pause de quinze minutes environ.

(Catherine entre dans la chambre de son neveu. Un lit superposé lui fait face. Sur le lit du dessous, sa fille est en train de dormir. Catherine a les larmes aux yeux, elle réveille sa fille pour lui faire un gros câlin.)

CATHERINE WILLOWS : (à sa fille) Chut ! Faut surtout pas réveiller Jérémy.

LINDSEY (chuchotant) : Maman, qu’est-ce que tu as ?

CATHERINE WILLOWS : Maman a eu une nuit difficile, alors je me suis dépêchée, je voulais vite venir te dire que je t’aime très fort.

LINDSEY : Je sais maman, je t’aime aussi.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINELLE – UN LABORATOIRE – LE MATIN

(Grissom est penché sur une loupe biloculaire. Il compare les rognures d’ongles qu’il a récupéré avec le morceau d’ongle que Warrick lui a remis.)

GIL GRISSOM : Non, perdu, mauvaise pioche Boe. Donne m’en un autre.

BOE WILLSON : C’est crade !

(Grissom est en train d’essayer un nouveau morceau d’ongles lorsqu’il explique à Boe que ce qu’il fait est scientifique. Le morceau qu’il a dans les mains et cette fois le bon !)

GIL GRISSOM : Non irréfutable. Lorsqu’un objet se brise en deux on observe des stries irrégulières au point de rupture. Les deux morceaux sont comme les pièces d’un puzzle donc si l’une des rognures du suspect s’emboîte dans l’ongle découvert dans la basket… (voyant que les deux morceaux correspondent, souriant) on a la preuve par les orteils !

BOE WILLSON : Le frangin avait raison alors, hein ? (il se met à danser) OUAIS !!!

GIL GRISSOM (continuant de regarder son travail, très content) : Attention, tu vas te faire un tour de rein !

EXTERIEUR – GUICHET DES PARIS – LE MATIN

(Warrick s’est rendu aux guichets des paris pour le match du soir.)

L’EMPLOYE : Oui ?

WARRICK BROWN : Equipe des Pakers je mise 5…

L’EMPLOYE : Une seconde.

(L’employé s’en va quelques instants. Au même moment, Grissom l’appelle sur le talkie-walkie pour lui annoncer la bonne nouvelle : le mari est bien coupable !)

GIL GRISSOM (au talkie-walkie) : Warrick, répondez…

WARRICK BROWN : Ici Warrick, j’écoute.

GIL GRISSOM : Grissom. Vous aviez raison !

WARRICK BROWN : WOOO !!! Géant ! dans cinq minutes je suis là.

(L’employé est revenu. Warrick, perturbé par ce qu’il vient d’apprendre, va miser sur la mauvaise équipe.)

L’EMPLOYE : Vous jouez quoi ?

WARRICK BROWN : Les Forty Niners, 5000 $.

EXTERIEUR – DEVANT LA MAISON - SUMMERLIN – LE MATIN

(Après avoir parié, Warrick est parti rejoindre Grissom chez le mari. Celui-ci est arrêté devant les deux CSI.)

FLASHBACK - INTERIEUR – ENTREE DE LA MAISON - SUMMERLIN – DE NUIT

(Flash-back de ce qu’il s’est réellement passé. Jimmy frappe à la porte, il est en colère et veut entrer.)

JIMMY : Ouvrez !

LE MARI (à sa femme) : Ouvre-lui.

LA FEMME : Qu’est-ce que tu vas faire ?

LE MARI : Ne pose pas de question, ouvre la porte.

(La femme ouvre la porte et Jimmy marche d’un pas décidé vers le mari. Il a décidé de lui donner une bonne correction.)

JIMMY : Enfoiré !

(Manque de peau pour lui le mari a son arme à la main et lui tire dessus sans la moindre hésitation.)

LE MARI : Appelle police secours, vas-y.

(Pendant que sa femme appelle police secours, il prend la chaussure gauche de Jimmy, la met à son pied – c’est ainsi qu’il se blesse et que son ongle reste planté dans le fond de la chaussure. Il sort de chez lui, ferme la porte à clé puis défonce la porte à coup de pied pour faire croire que Jimmy a défoncé la porte et menacé sa famille… comme ça le meurtre est maquillé en légitime défense.)

EXTERIEUR – DEVANT LA MAISON - SUMMERLIN – LE MATIN

(Grissom réalise que Warrick est à ces côtés alors qu’il devrait être avec Holly.)

GIL GRISSOM (à Warrick) : Eh ! Vous n’étiez pas sensé chaperonner Holly ?

WARRICK BROWN : Non, c’est bon. Elle relève les empreintes sur le cambriolage, il y avait un autre flic… tchao !

(Warrick remet ses lunettes de soleil et s’en va, la conscience tranquille.)

INTERIEUR – DANS LA MAISON CAMBRIOLEE – LE MATIN

(Mais pendant ce temps, Holly travaille dans la maison. Elle est seule à présent car l’agent de police en faction devant la maison est reparti. Pendant qu’elle relève les empreintes un peu partout, elle n’entend pas que derrière elle, un jeune homme est là.)

JEUNE HOMME NOIR : Euh, pardon madame…

HOLLY GRIBBS (apeuré et un peu méfiante) : OH, je peux vous aider ?

JEUNE HOMME NOIR : j’habite en face, de l’autre côté de la rue. Il y a une seconde j’ai vu une bagnole de flic qui se tirait, est-ce que ça va ?

HOLLY GRIBBS (rassurée) : On a eu un cambriolage mais on s’en charge, merci.

JEUNE HOMME NOIR : D’accord.

(Holly retourne à ses occupations, elle ne se doute absolument pas que le jeune homme est celui qui a cambriolé la maison et qu’il est là pour l’empêcher de faire son travail… à sa manière. Il sort son arme planquée dans son dos.)

INTERIEUR – CHAMBRE 1413 – LE MATIN

(Nick a résolu son enquête et récupéré toutes les affaires personnelles du vieil homme. Il retourne à la chambre d’hôtel pour les lui rendre.)

NICK STOKES (avec un cadeau emballé avec du ruban jaune « CRIME SCENE DO NOT CROSS ») : Avec les compliments de la maison.

MONSIEUR LAFERTY : C’est une blague ?… mes affaires, vous avez tout retrouvé ?

NICK STOKES : Oui, tout y est : votre argent, les cartes de crédit, votre alliance…

MONSIEUR LAFERTY : Oh, dieu soit loué.

NICK STOKES : La prochaine fois pour avoir le grand frisson allez jouer au craps, si la chance tourne, vous perdrez votre argent, pas votre épouse… Vous me suivez ?

MONSIEUR LAFERTY : Oh oui, très bien… merci !

INTERIEUR – SALLE DE BRIEFING – LE MATIN

(Grissom, Warrick, Nick et Catherine sont réunis pour fêter l’événement, la fin des enquêtes et surtout la promotion de Nick.)

GIL GRISSOM : Vous accédez au niveau trois Nick, félicitation !

NICK STOKES : OUAIS !!!

WARRICK BROWN : Chapeau !

NICK STOKES : Merci ! Warrick, j’ai su pour l’histoire de la chaussure.

WARRICK BROWN : Oh non, laisse tomber. Tu le mérites.

NICK STOKES : Merci.

WARRICK BROWN : De rien.

CATHERINE WILLOWS : On va se prendre un petit déj’ ? c’est moi qui régale.

(Jim Brass arrive alors, tout essoufflé, dans la pièce, il a de mauvaises nouvelles à leur annoncer.)

JIM BRASS : Navré de casser l’ambiance mais vous allez doubler votre service… Holly Gribbs s’est pris une balle… elle est sur le billard à l’heure qu’il est… apparemment le suspect est retourné sur les lieux du crime… les toubibs pensent qu’elle ne s’en sortira pas… Warrick Brown, vous êtes suspendu jusqu’à nouvel ordre, je veux un rapport complet de vos activités la nuit dernière, retroussez vos manches, la journée va être longue !

Fait par milhoute

COLD OPEN:

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

(Cut to: A bullet being loaded into a gun.)

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

(Cut to: A second bullet being loaded into the gun.)

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

(Cut to: The gun is loaded and closed.

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

ROYCE HARMON (RECORDED): (v.o.) My name is Royce Harmon.

[EXT. RESIDENTIAL AREA (STOCK) - NIGHT]

ROYCE HARMON (RECORDED): (v.o.) I reside at 7642 Carpenter Street, Las Vegas,
Nevada. I am 41 years of age ... ... and I'm going to kill myself.

CUT TO:



SCENE #01:

[INT. HALLWAY -- NIGHT]

(The shadowy figure of a man holding a revolver walks down the darkened
hallway.)

ROYCE HARMON (RECORDED): (v.o.) I'd like to say "I love you" to my mother
Paige and my sister Gina. I'm so sorry. I never wanted to put you through this.
I just can't do it anymore.

(The man walks out of the hallway.)

ROYCE HARMON (RECORDED): (v.o.) I love you, mom ...

SOUND: (RECORDED) Gunshot.

HARD CUT TO:



SCENE #02:

[EXT. HARMON RESIDENCE - NIGHT]

(Cop cars surround the area. OFFICERS and curious onlookers mill about. The
drive way is cordoned off by crime scene tape.

(Sounds of a helicopter flying overhead and a siren flipping on and off is
heard.)

(A bronco pulls up and stops on the road.)

(SERGEANT O'RILEY stands next to another OFFICER.)

SERGEANT O'RILEY: Here comes the "nerd squad".

(JIM BRASS and GRISSOM exit the car.)

JIM BRASS: I hate the legwork. I'm telling you, that Deputy Chief job better
come in soon. I don't know how much longer I can put up with these damn "public
appearances".

(They walk up the front path toward SERGEANT O'RILEY and the OFFICER next to
him.)

GIL GRISSOM: (smiles) Gentlemen ...

JIM BRASS: Hey, guys, take a break, huh?
(They head into the house.)

CUT TO:



SCENE #03:

[INT. HARMON RESIDENCE - BATHROOM -- NIGHT]

(GRISSOM steps into the darkened bathroom. He puts his kit down on the toilet
and opens it. BRASS lingers in the doorway. GRISSOM takes out and puts on a
pair of gloves.)

JIM BRASS: Suicide.

GIL GRISSOM: You think so, huh?

JIM BRASS: You got the sleeping bag for easy cleanup, the bathtub to catch the
bullet, open window so the stench alerts the neighbors ... god bless him.

(JIM BRASS coughs. He flips the lights on. GRISSOM puts on his glasses to look
at the scene.)

JIM BRASS: Oh, geez ...

(JIM BRASS clears throat )

(GRISSOM looks around and finds something. He picks it up.)

GIL GRISSOM: Pupa, stage three.

JIM BRASS: English. I'm not an entomologist.

GIL GRISSOM: It's the third stage of larva metamorphosis. This guy's been dead
seven days.

(GRISSOM puts the larva into a specimen container.)

JIM BRASS: That's a maggot, and he stinks. Oh, good, it's almost 11:00. Maybe
if I'm lucky I can break out of here in time for a shot at the first rack of the
Krispy Kreme.

(GRISSOM finds the microcassette tape recorder in ROYCE HARMON'S grip. He picks
it up.)

GIL GRISSOM: I think we may have our suicide note.

CUT TO:



SCENE #04:

[INT. PAIGE HARMON'S RESIDENCE - LATER -- NIGHT]

ROYCE HARMON: (on tape) I never wanted to put you through this. I just can't
do it anymore. I've lost hope. I love you, mom ...

(PAIGE HARMON and her daughter GINA listen to the tape.)

SOUND CUE: (on tape) GUNSHOT

(They flinch at the sound.)

GINA HARMON: Oh, my god!

PAIGE HARMON: Go upstairs, Gina.

(GINA HARMON stands up and leaves.)

PAIGE HARMON: (to GINA) This can't be happening.

GIL GRISSOM: We're so sorry about this, Ms. Harmon. I can only imagine how
difficult this must be for you.

PAIGE HARMON: No, you don't understand. This is his picture ... but that's not
my son's voice.

HARD CUT TO:
END OF TEASER.
ROLL TITLE CREDITS

(COMMERCIAL SET)


FADE IN:

SCENE #05:

[EXT. CSI - NIGHT]

(A maroon car turns into the driveway. HOLLY GRIBBS parks and exits the car.
She grabs her kit and heads into the building.)

CUT TO:



SCENE #06:

[INT. CSI - HALLWAY - NIGHT -- CONTINUOUS]

(HOLLY GRIBBS turns the corner and makes her way down the hallway. She's
looking for a particular office.)

CUT TO:



SCENE #07:

[INT. GIL GRISSOM'S OFFICE - NIGHT -- CONTINUOUS]

(The door opens. HOLLY GRIBBS walks into the office.)

HOLLY GRIBBS: Hello?

(She looks around and grimaces at the various items on the shelves. Behind her,
GRISSOM walks up to her.)

GIL GRISSOM: Hi.

(HOLLY is startled. She gasps and turns around.)

GIL GRISSOM: Sorry. Welcome to Forensics. Gil Grissom. I'm your supervisor on
graveyard.

HOLLY GRIBBS: Holly Gribbs.

(They shake hands.)

HOLLY GRIBSS: Nice office.

GIL GRISSOM: Thanks. (beat) Would you mind taking off your jacket and rolling
up your sleeve?

HOLLY GRIBBS: For what?

GIL GRISSOM: I need a pint of your blood. It's customary for all new hires.

HOLLY GRIBBS: Why?

GIL GRISSBON: (he chuckles) So many reasons.

(HOLLY takes off her jacket.)

HOLLY GRIBBS: I-I haven't even clocked in yet.

CUT TO:



SCENE #08:

[INT. CSI - HALLWAY - NIGHT]

(NICK takes the "SOLVED" magnet off of the WHITEBOARD and puts it directly in
his column: 'NICK' over the block: CRIME #99 "UNIDENTIFIED PERSON". The
others blocks in his list include: #100: ASSAULT; #98: DRUNK DRIVING; #97:
RAPE; #96: ASSAULT)

(NICK punches the SOLVED magnet proudly with his fist. He smiles.)

NICK STOKES: (under his breath) One more, baby, one more.

(NICK stares at the board proudly. WARRICK turns the corner and puts a hand on
NICK'S shoulders. He turns to look at the board, too.)

WARRICK BROWN: Hey.

NICK STOKES: There he is. What's up?

(WARRICK takes the "SOLVED" magnet off of the WHITEBOARD and puts it directly in
his column: "WARRICK" over the block: CRIME #99: ASSAULT. The other block in
his list include: #100: ASSAULT and #98: ROBBERY.)

WARRICK BROWN: Ninety-nine. You and me, dead heat. Next crime solved gets
promoted to CSI-3, man.

NICK STOKES: Yeah, yeah, choice of shift, $8,000 raise, extra week vacation--
oh-ho, it's all about Cabo, bro.

WARRICK BROWN: Twenty bucks, by the end of shift, I'm the man.

NICK STOKES: Is there anything you won't bet on?

WARRICK BROWN: Nah. It's college football season, man. I won eight of ten
this weekend. Kilt 'em. Outside the Huskers and them punk-ass Irish, I'm up
about four G's.

NICK STOKES: Hmm, what's the line on us?

WARRICK BROWN: On us? I'm like tiger,, man -- I'm heavily favored

NICK STOKES: Come on, give me a winner for tomorrow.

WARRICK BROWN: (sighs) Ah ... green bay, minus seven and a half over niners.
Always go with the better quarterback.

NICK STOKES: Uh-huh. Cool.

(WARRICK walks past NICK.)

NICK STOKES: Hey, good luck tonight, man.

(NICK holds out his hand and they shake hands.)

WARRICK BROWN: Thanks. You, too, Nick. I hope you get that trick and roll.
You'll never crack that in a shift, never.

(WARRICK walks away.)

NICK STOKES: (to his retreating back) Yeah, well, we'll see, and I hope the
pack wins by seven.

CUT TO:



SCENE #09:

[INT. GRISSOM'S OFFICE - NIGHT - CONTINUOUS]

(GRISSOM opens the refrigerator and puts a bottle inside. HOLLY GRIBBS holds a
piece of cotton against the inside of her elbow as she's just given GRISSOM some
blood.)

GIL GRISSOM: We scrutinize the crime scene, collect the evidence recreate what
happened without ever having been there.

(GRISSOM closes the refrigerator door and turns around to look at HOLLY.)

GIL GRISSOM: Pretty cool, actually.

HOLLY GRIBBS: I just got out of the academy -- I already know this.

GIL GRISSOM: Of course you do. Then if you'll just sign these waivers for
personal injury or death while in the line of duty, we can begin our shift.

(GRISSOM hands her a clipboard with the forms and gives her a pen. HOLLY leans
over the desk and starts to sign the papers. She gets dizzy and stops.)

HOLLY GRIBBS: Mmm...

GIL GRISSOM: What's the matter?

HOLLY GRIBBS: Um ... I'm kind of light-headed.

GIL GRISSOM: Sit down, sit down. You're probably low on blood sugar. I've got
just the thing.

(GRISSOM turns around and reaches into the refrigerator. There between the jar
with the yellow liquid and the jar with the green sample, he takes out the jar
with something black inside.)

(He opens it and offers it to HOLLY.)

GIL GRISSOM: Here, try one of these.

HOLLY GRIBBS: No offense, but I don't think I want to eat anything that's been
in this office.

(GRISSOM pulls the jar away from her and looks at her. HOLLY reaches in the jar
and takes one out. She examines it. GRISSOM also takes one.)

HOLLY GRIBBS: Is there a grasshopper in here?

(Looking directly at HOLLY, GRISSOM pops the grasshopper into his mouth and
chews. HOLLY grimaces.)

CUT TO:



SCENE #10:

[INT. CSI - CONFERENCE ROOM -- NIGHT]

(Everyone sits at the conference table. BRASS prepares to hand out
assignments.)

JIM BRASS: When we get some free time, try and catch up on your reports. I'm
getting a lot of heat from the sheriff's office. There, I said it.
Administration, not my favorite thing. All right, here we go. Nick Stokes,
414, trick roll. Victim found drugged and robbed at the scene.

(NICK winces at the assignment.)

JIM BRASS: Warrick Brown, 407, home invasion, forced entry. Person reporting
crime fired multiple rounds at the suspect. Suspect's condition is ... (BRASS
glances up and sees HOLLY.) ... unknown. Anyone seen Catherine Willows?

CUT TO:



SCENE #11:

[EXT. MINI-VAN (PARKED) -- NIGHT]

(CATHERINE parks the car.)

(Cut to: CATHERINE opens the car sliding door. Inside belted in the back seat
is LINDSEY WILLOWS.

CATHERINE WILLOWS: Okay, give me a kiss. Mommy's got to go catch some bad
guys.

(CATHERINE kisses LINDSEY.)

CATHERINE WILLOWS: (to her sister) I'll pick her up in the morning.

CATHERINE'S SISTER: Okay.

CATHERINE WILLOWS: Bye, sis.

CATHERINE'S SISTER: Bye.

CATHERINE WILLOWS: (yells) I love you!

(The car leaves. CATHERINE stands there for a moment, then rushes into the
building.)

CUT TO:



SCENE #12:

[INT. CSI - CAPTAIN BRASS' OFFICE - LATER -- NIGHT]

(JIM BRASS is in his office. HOLLY GRIBBS stands in front of his desk.)

JIM BRASS: So your mother is Lieutenant Jane Gribbs from Traffic, is that
right?

HOLLY GRIBBS: (smiles) Yes, sir.

JIM BRASS: Well, Congratulations, Gribbs.

(GRISSOM is also in the office. He takes a seat at the couch. BRASS holds out
her file.)

JIM BRASS: You're the fifth person I've been forced to hire. We're the number
two crime lab in the country. We solve crimes most labs render unsolvable. Now
what makes you think you belong here?

(HOLLY glances at GRISSOM. When it's apparent that he's not going to answer for
her, HOLLY turns back to BRASS.)

HOLLY GRIBBS: Sir, with all due respect I thought the key to being a lucid
crime scene investigator was to reserve judgment until the evidence vindicates
or eliminates assumption.

(BRASS glances at GRISSOM and smiles.)

HOLLY GRIBBS: You're prejudging me. I graduated with honors in criminal
justice at UNLV.

JIM BRASS: (flippantly) Yeah, so?

HOLLY GRIBBS: That's not fair.

JIM BRASS: Fair? Well, you think putting a juiced-in Lieutenant's daughter on
this shift is fair? You know, I've been in the field 22 years. I've seen it
all. I've seen people like you come and go, and you know what? They don't
amount to nothing but headaches and bad press. Dismissed.

(BRASS takes a seat at his desk.)

HOLLY GRIBBS: Fine.

(HOLLY leaves the office.)

GIL GRISSOM: Think you got through to her?

JIM BRASS: You're scheduled to appear at an autopsy at 12:30 A.M.

(GRISSOM stands up.)

JIM BRASS: They're cutting up that bozo put a hole in his chest. Take her
with. I think every new hire should experience an autopsy on their first night.

(GRISSOM turns to leave the office.)

CUT TO:



[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

(CATHERINE and WARRICK cross under the crime scene tape and make their way to
the front of the house.)



SCENE #13:

[INT. HOME - SUMMERLIN - FOYER -- NIGHT]

(The front double doors and open wide. Sprawled in the middle of the foyer is
the dead body. CATHERINE looks down at it.)

(She looks up and sees the HUSBAND, WIFE and BABY standing in the middle of the
living room. She and WARRICK both put their kids down on the ground as they
prepare to get to work. CATHERINE looks up at the WIFE holding the BABY.)

WIFE: It's okay, shh.

CATHERINE WILLOWS: Ma'am ... are you all right?

HUSBAND: She's fine. She's just a little shook up is all.

WARRICK BROWN: Somebody want to tell us what happened here tonight?

HUSBAND: My wife invited her drunk friend to stay here so he could get back on
his feet. Two weeks tops, she says. That was six months ago.

(Quick flashback to: The BABY'S screaming. JIMMY, the friend, sits on the
couch laughing and watching tv. The HUSBAND walks into the house and picks up
the CHILD.)

HUSBAND: Jimmy, Jimmy! Please take your sweaty feet off the head pillow. They
stink.

(JIMMY throws the glass on the floor and it breaks.)

(Cut to: The HUSBAND tosses JIMMY out of the house. Cut to: The HUSBAND hands
JIMMY his bags. Cut to: The HUSBAND gives JIMMY some money.)

HUSBAND: (to JIMMY) Here's a 20-- twice as much as you came with. Hit the
road.

(Cut to: JIMMY pounds on the closed front door.)

JIMMY: Open up!

(JIMMY grabs the door handles and tries to open the locked doors. He screams at
the closed door.)

(Cut to: Inside, The HUSBAND loads his gun and stares at the front door. JIMMY
continues to scream and pound on the door.)

(Cut to: JIMMY takes a step back and kicks the door open. He walks uninvited
into the house. The HUSBAND gets the gun loaded. His WIFE screams.)

(The HUSBAND aims and fires.)

THE HUSBAND: Call 911.

(The CHILD cries in the background.)

(End of flashback. Resume to present.)

HUSBAND: That was it. I feared for my wife and my baby. Let's put the baby to
bed.

(They head out of the room.)

CATHERINE WILLOWS: What do you think?

WARRICK BROWN: Oh, he's lying. That's why I took this job. I can always tell
when whitey's talking out his ass. It's a gift.

(CATHERINE puts the camera down and looks at WARRICK. She smiles.)

CATHERINE WILLOWS: It's also your 100th.

WARRICK BROWN: Yeah, that, too. So tonight you might say I'm extra suspicious.

(CATHERINE takes a picture of the shoe print on the front door.)

CATHERINE WILLOWS: Why don't you print that tread and see how good you are?

(CATHERINE hands WARRICK a tape. He takes the shoe print. CATHERINE takes
another picture of the door. WARRICK crosses over to the door to computer the
two.)

(From the side, the HUSBAND watches.)

HUSBAND: Why are you doing that?

WARRICK BROWN: It's just procedure, sir. We just want to make sure the shoe on
the suspect is the same shoe that kicked down your door.

(CATHERINE looks at the shoes and stops.)

CATHERINE WILLOWS: Wait ... wait a minute.

WARRICK BROWN: What's the matter?

CATHERINE WILLOWS: Sir, after you shot the deceased, did you move re-dress, or
alter the body in any way?

HUSBAND: No, why?

WARRICK BROWN: Talk to me.

CATHERINE WILLOWS: The left shoe's tied differently. Sir, in the six months
that the victim lived with you did you ever wear his shoes?

HUSBAND: No, why would I do that?

WARRICK BROWN: You willing to sign a statement to that effect?

HUSBAND: Sure.

CATHERINE WILLOWS: Sir, what happened to your pinkie toe?

(He glances down at the band-aid on his toe.)

HUSBAND: I tripped over a rattle.

(CATHERINE smiles at the thought.)

CUT TO:



SCENE #14:

[INT. CSI - FORENSIC AUTOPSY -- NIGHT]

(DR. KLAUSBACH pulls the sheet back from the body. HOLLY GRIBBS reacts to the
smell and puts the mask on to cover her nose and mouth.)

GIL GRISSOM: You got to breathe through your ears, Gribbs.

DR. KLAUSBACH: First dead body, Ma'am?

HOLLY GRIBBS: Yes, sir, but I'll be okay. To tell you the truth, he looks
fake.

DR. KLAUSBACH: I hate to put a damper on your night, Grissom but it looks like
we got ourselves a homicide after all.

GIL GRISSOM: You see, if the victim had extended his arms like ... here, I'll
show you. Give me your hands.

(HOLLY holds out her hands. GRISSOM grabs them and holds them over the body.)

GIL GRISSOM: And pushed the trigger with his thumbs, like so ...

CUE SOUND: GUNSHOT

(Quick CGI to: Top camera view of the body's chest. The camera plunges
downward toward the chest and into the chest. The camera pulls back.)

GIL GRISSOM: (v.o.) The wound would look like this.
(End of CGI. Resume to present.)

DR. KLAUSBACH: He's right, honey. This wound's too big. This person was shot
from six to seven feet away. It's like somebody stood over him and, bam!

(DR. KLAUSBACH holds his hand over the body as if he's holding a gun with his
index finger pointed downward. He 'fires'.)

CUE SOUND: GUNSHOT

(Quick CGI to: Top camera view of the body's chest. The camera plunges
downward toward the chest and into the chest. The camera pulls back.)

DR. KLAUSBACH: (v.o.) Criminal homicide.

(End of flashback. Resume to present.)

DR. KLAUSBACH: Let's see what god would have to say.

(DR. KLAUSBACH starts the Y-incision. HOLLY starts to feel queasy. GRISSOM
notices her discomfort.)

GIL GRISSOM: Are you okay?

HOLLY GRIBBS: I'm sorry, sir. I can't take the smell. Oh, god, restroom?

DR. KLAUSBACH: (points) Right down the hall to your right.

(HOLLY leaves the room.)

DR. KLAUSBACH: (to GRISSOM) She is cute.

CUT TO:

[HALLWAY]

(HOLLY steps out into the hallway. She desperately looks for the door to the
right. She finds it, opens it and enters.)

[INT. CSI - CORONER'S OFFICE - DECOMP AREA -- NIGHT]

(HOLLY shuts the door behind her. It clicks shut. She takes a step forward and
throws up in the middle of the floor.)

(She coughs and wipers her mouth.)

(She gets control over herself and straightens. She takes a deep breath and
finally realizes where she really is. The room is full of cadavers on gurneys
under plastic sheets.)

(HOLLY takes a step toward the door and inadvertently pulls off one of the
plastic sheets to the cadaver nearest her. She also realizes that the door is
well closed and locked shut.)

CUT BACK TO:

[INT. CSI - FORESNIC AUTOPSY - NIGHT - CONTINUOUS]

(DR. KLAUSBACH continues on with the autopsy with GRISSOM watching. The camera
moves a little toward the monitor showing HOLLY in the morgue with the bodies.
She's still trying to get the front door open.)

DR. KLAUSBACH: How soon does the captain want that one out?

(GRISSOM glances at his watch.)

GIL GRISSOM: Eight hours.

CUT TO:

[INT. CSI - CORONER'S OFFICE - DECOMP AREA - NIGHT -- CONTINUOUS]

(HOLLY continues to try to get the door open. She's not successful. She turns
around and finally sees the uncovered decomposing body on the gurney.)

(She gasps.)

(She turns around and starts pounding on the locked door.

HOLLY GRIBBS: (screaming) Help! Help me!

(She pounds on the door.)

(Cut to: GRISSOM opens the door for her. She rushes out of the room and grabs
his arm pulling him into the hallway.)

HOLLY GRIBBS: (gasping) There were bodies. I could feel them breathing. Oh,
god!

(GRISSOM puts his arms around HOLLY and holds her.)

GIL GRISSOM: It's okay, Holly, it's all right.

(He turns around and yells through the glass in the door to the decomposing dead
bodies on the gurneys inside.)

GIL GRISSOM: (muffled) You assholes!!

(He turns back to HOLLY. She smiles at the gesture.)

GIL GRISSOM: There.

FADE TO BLACK

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]



SCENE #15:

[INT. DOWNTOWN HOTEL - CORRIDOR -- NIGHT]

(NICK walks down the hallway. He meets up with the HOTEL SECURITY GUARD.)

NICK STOKES: What's up, fellas? We got a call about a trick roll.

HOTEL SECURITY GUARD: Right there. Room 1413.

(The GUARDS leave. NICK turns to look for ROOM 1413.)

CUT TO:



SCENE #16:

[INT. HOTEL - ROOM 1413 - NIGHT -- CONTINUOUS]

(Inside the room, OFFICERS finish taking the statement of the man sitting on the
bed in his underwear. As they walk out, NICK STOKES walks in.)

NICK STOKES: (to the OFFICERS) Hey.

(NICK walks into the room.)

NICK STOKES: Mr. Laferty?

MR. LAFERTY: Well, what's left of him, anyway.

(NICK puts his bag down and takes off his jacket.)

NICK STOKES: I'm Nick Stokes, with criminalistics. You mind if I ask you a few
questions?

MR. LAFERTY: She got everything -- my wallet, my id ... hell, she even got my
wedding ring.

NICK STOKES: Did you two have a nightcap? You think she could've slipped you
something?

(NICK pulls up a chair and sits down.)

MR. LAFERTY: Nah, I can't drink. I got this bum ticker. Look, officer, I ...

NICK STOKES: Nick. You can call me nick.

MR. LAFERTY: Nick, I ... I love my wife. We've been married 31 years now.
I've never cheated on her before. I come into town for this convention and I'm
setting in the lounge minding my own business, when this ... sweet-smelling
brunette came up to me and ... next thing I know, she's nibbling on my earlobe
and ...

(Quick flashback to: MR. LAFERTY with the BRUNETTE on his arm. They're
laughing.)

(Cut to: The BRUNETTE in her underwear comes out of the bathroom. MR. LAFERTY
is sitting on the bed in his underwear.)

MR. LAFERTY: Well, my goodness. Look at you.

(The BRUNETTE stands in front of him and takes off her top. He starts to nuzzle
her breast. She waits.)

(End of flashback. Resume to present.)

MR. LAFERTY: For a second there, I thought I was your age again.

NICK STOKES: We've been seeing more and more of these the past 48 hours. Let's
take a look. Open your eyes wide for me. Sunny side up.

(NICK takes out his flashlight and checks MR. LAFERTY'S eyes.)

NICK STOKES: Now say "ah."

(MR. LAFERTY opens his mouth and says, "ah".)

MR. LAFERTY: Ah.

NICK STOKES: Was she hot?

(Mouth open, MR. LAFERTY gives a chuckle and moans at the memory.)
NICK STOKES: Attaboy.

(NICK sits back.)

NICK STOKES: Mr. Laferty, your eyes look okay but I notice some discoloration
around the inside of your lips. Have you always had that?

(MR. LAFERTY cranes his neck to look at his lips in the mirror behind NICK.)

MR. LAFERTY: No. What the hell is that?

NICK STOKES: I'll swab your gums see if we can find out what made you pass out.

CUT TO:



[EXT. JUNK'S LIQUOR STORE (STOCK) - NIGHT]

(The pathfinder pulls up to the front of the liquor store.)



SCENE #17:

[INT. PATHFINDER - NIGHT -- CONTINUOUS]

(GRISSOM stops the car.)

GIL GRISSOM: You know, my first robbery solved was a store like this. When we
caught the guy, the owner was so happy that he gave me a dozen farm fresh eggs
out of his cooler.

HOLLY GRIBBS: You're trying to cheer me up, aren't you?

GIL GRISSOM: Yes, I am. How am I doing?

HOLLY GRIBBS: Pretty good.

GIL GRISSOM: Good. Okay, look, this was a routine robbery. Dust for prints,
check the videotape take lots of fun photos. I'll be back in about an hour to
pick you up.

HOLLY GRIBBS: Okay.

(HOLLY gets out of the car.)

GIL GRISSOM: If you get done early use channel seven on your walkie.

(GRISSOM pulls out of the parking lot. HOLLY heads inside the liquor store.)

CUT TO:



SCENE #18:

[INT. CSI -- LAB]

(BOE WILSON walks into the lab. WARRICK is at the table looking through a
scope.)

BOE WILSON: What's up?

WARRICK BROWN: Hey, rookie. Hair fibers from the home invasion. Take a look.

(WARRICK stands up and move aside. BOE WILSON sits down and looks through the
scope.)

WARRICK BROWN: Tell me what you see.

SCOPE VIEW: CAMERA VIEW of the hair follicles.

BOE WILSON: I see a lot of things.

WARRICK BROWN: Look at the end of the follicles.

SCOPE VIEW: ENHANCED CAMERA VIEW of the hair follicles.

BOE WILSON: Oh, yeah, you know, I see, like little tiny seeds or sacs or
something.

WARRICK BROWN: That's pulp when the human hair is yanked out like this.

(WARRICK reaches up and pulls out a strand of BOE WILSON'S hair.)

BOE WILSON: Ow! Damn, man.

(WARRICK shoes the hair end to BOE.)

WARRICK BROWN: Look, you see the seeds?

(Camera zooms in for a close up of the hair follicle. Resume view.)

WARRICK BROWN: Hair only comes out in that form when it's yanked or pulled
signifying a struggle.

(Something occurs to WARRICK. He puts it down and moves toward the front door.)

WARRICK BROWN: You know what? I got to go. Tell Grissom, when he gets back I
went to homicide to do a follow-up on the husband. Peace.

BOE WILSON: Yeah.

CUT TO:



SCENE #19:

[INT. JUNK'S (CONVENIENCE STORE) -- NIGHT]

(HOLLY GRIBBS dusts for fingerprints. Behind her the owner of the liquor store
appears and starts yelling for her to hurry up.)

LIQUOR STORE OWNER: Now, how long is this gonna take? I'm losing business
because of you.

HOLLY GRIBBS: Ma'am, I told you, if you let them in it will contaminate the
scene.

LIQUOR STORE OWNER: Oh, contaminate, my ass! What the hell difference does it
make? You ain't gonna catch 'em. You never do.

(HOLLY continues to dust for prints.)

CUT TO:



SCENE #20:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM -- NIGHT]

(WARRICK interviews the HUSBAND.)

WARRICK: Sir, I'm on your side. I just want to clear you.

HUSBAND: Then clear me. I already told you everything.

WARRICK: I understand that. But the evidence is telling us something
different. So I'm going to ask you again, just one more time -- before you shot
the deceased did a struggle ensue?

(Quick flashback to: A woman screams. The HUSBAND holds the gun up. JIMMY
continues to advance forward toward him.)

HUSBAND: I've got a gun.

(JIMMY grabs the HUSBAND. The two fight. In the struggle, JIMMY'S shoes come
off.)

WIFE: What are you doing?

(JIMMY throws THE HUSBAND to the floor. JIMMY advances toward them again. THE
HUSBAND stands up and fires. THE WIFE shrieks.)

HUSBAND: Call 911.

(When the WIFE goes to call 911, THE HUSBAND looks at the body and notices that
the shoes are off. He puts the gun down and puts the shoes back on JIMMY.)

(In the background, a CHILD cries.)

(End of flashback. Resume to present.)

HUSBAND: I must've tied the laces wrong. I'm sorry, I ... I know I should've
told you earlier but ... I was nervous. I mean ... I took a man's life here.
You don't believe me, do you?

CUT TO:



SCENE #21:

[INT. JUNK'S (CONVENIENCE STORE) -- NIGHT]

(HOLLY is in the store on her walkie-talkie.)

HOLLY GRIBBS: This is Holly Gribbs requesting backup at Junk's on West Owens,
over.

CATHERINE WILLOWS: (over receiver) This is Catherine Willows. Are you in
danger?

HOLLY GRIBBS: Uh, we're getting there.

(In front of HOLLY, the LIQUOR STORE OWNER holds a gun on her.)

LIQUOR STORE OWNER: (screaming) This is my popsicle stand -- I'll defend it to
the hilt if I have to!

CUT TO:



SCENE #22:

[INT. CSI - DNA LAB --NIGHT]

(GREG takes NICK'S swab and processes it.)

GREG SANDERS: So, this is it, huh? The $8,000 q-tip.

NICK STOKES: Well, you're the chemist. I just need to know what knocked the
old man out.

GREG SANDERS: In 20 seconds, this'll give us a complete chemical breakdown
right down to the atom. But I'm going to warn you, though. These mouth swabs
don't always read. Vaginal swabs, no problem. Anal swabs-- money.

NICK STOKES: Anal swabs?

GREG SANDERS: Anal swabs.

(NICK sits down in the nearest chair.)

NICK STOKES: Ouch.

(GREG runs the machine and takes a seat next to NICK.)

NICK STOKES: Dude, you get NFL-2K for Dreamcast?

GREG SANDERS: Yeah. Bought it the day it came out. Those graphics are killer,
aren't they? My team's the Falcons. Who do you use?

NICK STOKES: Randy Moss.

(The machine whirs and beeps. GREG takes the results and reads it.)

NICK STOKES: It didn't take, did it?

GREG SANDERS: A hint of saliva; some denture adhesive ... that's it.

(GREG hands the swab back to NICK.)

GREG SANDERS: Sorry, man.

CUT TO:



SCENE #23:

[INT. JUNK'S (CONVENIENCE STORE) -- NIGHT]

(CATHERINE opens the front door with her gun drawn.)

CATHERINE WILLOWS: All right, put the gun down.

LIQUOR STORE OWNER: What? We're getting robbed again now?

(She puts the gun down on the open cash register. She puts her arms up.)

CATHERINE WILLOWS: Everything okay here?

HOLLY GRIBBS: Yes, ma'am.

(CATHERINE takes the gun from the cash register and gives it to HOLLY.)

CATHERINE WILLOWS: (to radio) Control, Junk's is a code four.

OFFICER: (from radio) Copy that.

CATHERINE WILLOWS: You the new girl?

HOLLY GRIBBS: Yeah. Hi, I'm Holly Gribbs.

CATHERINE WILLOWS: Thanks. I'm Catherine Willows.

LIQUOR STORE OWNER: And I'm Lesley Stahl. Look, let's forget the formalities.
Which one of you people's gonna clean my counter here?

CATHERINE WILLOWS: Let me tell you something, Lady -- if you don't care about
catching the suspect neither do we. We're out of here. You can pick your gun
up tomorrow.

(CATHERINE turns and heads back out the front door. HOLLY follows her.)

HOLLY GRIBBS: (to CATHERINE) You can do that?

CATHERINE WILLOWS: (scoffs) No.

(The LIQUOR STORE OWNER shoves the cash register drawer closed. She looks at
her hand.)

LIQUOR STORE OWNER: Ow!

CUT TO:



SCENE #24:

[INT. CSI -- LAB]

(GRISSOM swings the golf club directly down on the head of the gummy on the
shelf. The blood attached to the head bursts upon impact leaving spatter
against the paper hanging against the wall. GRISSOM kneels to look at the
spatter.)

WARRICK BROWN: Damn!

GIL GRISSOM: Blunt force trauma case. Bermuda hills country club. Pregnant
wife caught her husband in bed with another girl. What do you think? Malicious
intent?

WARRICK BROWN: Little bit, yeah.

(GRISSOM takes a picture of the spatter.)

WARRICK BROWN: How's it coming?

GIL GRISSOM: It's coming.

WARRICK BROWN: Whose blood is that?

GIL GRISSOM: The new girl's. Would you like to donate?

WARRICK BROWN: Hell, no.

(GRISSOM takes the record book and sits down behind his desk. He logs into the
book.)

GIL GRISSOM: How'd the follow-up go with the husband? Boe tells me you were
onto something.

WARRICK BROWN: The story's changed a bit. Now he says there was a struggle.
Said he stepped on his shoe while they were fighting.

GIL GRISSOM: You believe him?

WARRICK BROWN: At first, no but now ... hell, I don't know what to think.

GIL GRISSOM: You ever see the movie "The Exorcist"?

WARRICK BROWN: Yeah.

GIL GRISSOM: The old priest and Father Karras are about to exorcise the demon.
Father Karras explains that he's recorded the little girl's voice and he's
broken down the spirit into three distinct personalities. But the old priest
quickly corrects him -- "there is only one."

(beat)

GIL GRISSOM: Forget about the husband, Warrick. Forget about the assumptions.
Forget about your promotion. These things will only confuse you. Concentrate
on what cannot lie -- the evidence. Follow ... the reason we're having this
conversation.

WARRICK BROWN: (nods) Follow the shoe.

CUT TO:



SCENE #25:

[INT. CSI - EVIDENCE ROOM -- NIGHT]

(WARRICK opens the evidence package and takes out the shoe.)

(He sits down and examines the shoe. After several dissolves, WARRICK opens the
lip of the shoe and looks inside. He finds something.)

WARRICK BROWN: Well, I'll be damned.

(He tips the shoe over and a piece of toe nail falls out onto the table. He
picks it up.)

WARRICK BROWN: Tripped over a rattle, my ass.

FADE TO BLACK.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

SCENE #26:

[INT. CSI - PRINT LAB]

(CHARLOTTE, the PRINT LAB Tech, places the tape recorder under the special
light, a visible print can be seen.)

CHARLOTTE: Remember this from your suicide case? Minute I pulled it, I knew
something wasn't right.

(GRISSOM leans in to look at the recorder.)

CHARLOTTE: The impression's perfect -- maybe too perfect.

(She takes the recorder and puts it under the scope for a better view of the
print.)

CHARLOTTE: Take a gander.

(CHARLOTTE steps back and lets GRISSOM look through the scope.)

SCOPE VIEW of the print with red dots on it.

GIL GRISSOM: What are those red particles?

CHARLOTTE: Latex flakes.

(GRISSOM looks at CHARLOTTE.)

GIL GRISSOM: From what?

CHARLOTTE: Protective gloves, maybe but the way I figure it, this son of a
bitch is smart -- probably planted the damn prints. So on a hunch, I chemically
tested the flakes. Guess what it was laced with?

(GRISSOM shrugs.)

CHARLOTTE: Lecithin.

GIL GRISSOM: That chemical's found in cooking spray isn't it?

(CHARLOTTE nods.)

GIL GRISSOM: (ponders) If latex rubber and cooking spray went on a blind date,
how would the night end?

CHARLOTTE: A lot better than ours did.

GIL GRISSOM: I know, Pink Floyd's not your thing.

CHARLOTTE: I have on cowboy boots. I work in a lab. What makes you think
"Dark Side of the Moon" synched to the Wizard of Oz is going to warm my damn
barn?

GIL GRISSOM: I just thought it'd be something different.

CHARLOTTE: You want to be different? Pin me up against a wall; lay one on me
like you mean it.

(CHARLOTTE gets up and walks past GRISSOM.)

CHARLOTTE: You're slacking, pal.

(She sits down in front of the computer database. The computer beeps and starts
running through print comparisons.)

GIL GRISSOM: How long till we get a hit?

CHARLOTTE: It could be four minutes, could be four days but you can bet your
ass she'll give you something. She always does.

GIL GRISSOM: "Pin you against a wall?"

(GRISSOM casts CHARLOTTE a sideways glance.)

CUT TO:



SCENE #27:

[INT. COFFEE SHOP/DINER -- NIGHT]

(CATHERINE WILLOWS and HOLLY GRIBBS sit at a table.)

HOLLY GRIBBS: Look, um, I got to be honest. This isn't me. I was pushed into
it by my mom. She's a Lieutenant in Traffic. She's never going to get out of
traffic so, um, I'm fulfilling her dreams, not mine.

CATHERINE WILLOWS: I can sit here and I can baby you and I can tell you to quit
but I'm not going to do that, because I really love my job. We're just a bunch
of kids that are getting paid to work on puzzles. Sometimes there's a piece
that's missing. Sometimes we solve it in one night.

HOLLY GRIBBS: So you think I should stick with it?

CATHERINE WILLOWS: Stick with it? The cops? Forget it. They wouldn't know
fingerprints from paw prints and the detectives ... chase the lie. We solve.
We restore peace of mind and when you're a victim, that's everything. Stick
with it. At least until you solve your first and if after that you don't feel
like King Kong on cocaine ... then you can quit, but if you stay with it my hand
to god, you will never regret it.

DISPATCHER: (over radio) Catherine Willows, cut your lunch short. You got a
428.

CATHERINE WILLOWS: (to radio) Copy.

CUT TO:



SCENE #28:

[INT. CSI - CAPTAIN BRASS' OFFICE -- NIGHT]

(WARRICK BROWN stands in front of JIM BRASS' desk.)

JIM BRASS: If you want me to call Judge Cohen at 4:00 in the morning you'd
better bring me something more than a damn toenail.

WARRICK BROWN: Captain, you've got to make that call. If you don't, he'll
walk.

JIM BRASS: And what do you got? Hair fibers. Big deal. So there was a
struggle. I mean, who gives a corn cob? The guy was protecting his wife and
kid.

WARRICK BROWN: I've got the toenail. If I can get a warrant and match the
husband's shaving to his toe I can prove that the suspect's foot was inside the
victim's shoe. That alone will establish it was murder.

JIM BRASS: The guy lived there, Warrick! Maybe he put on the victim's sneaker
and fetched the paper one morning.

WARRICK BROWN: I have a sworn statement stating he never wore the victim's
shoe.

JIM BRASS: You don't even know the toenail was the vic's.

WARRICK BROWN: It can't be the vic's. He was wearing socks.

JIM BRASS: Not good enough.

WARRICK BROWN: Not good enough?

(BRASS rises from his chair.)

JIM BRASS: Look, I said no, Brown, damn it!

(The phone rings. WARRICK turns to leave the office BRASS stops him.)

JIM BRASS: Hey, we're not done, Warrick. You stay right there.

(BRASS answers the phone.)

JIM BRASS: Criminalistics, Brass.

GIL GRISSOM: (from phone) We've got a name on the suicide case, sir. He's
local.

(BRASS looks at WARRICK. They make eye contact and BRASS smirks.)

JIM BRASS: He's local, good. I'll phone the judge for a warrant.

(WARRICK gapes at hearing that. BRASS hangs up. Having gotten the response he
wanted from WARRICK, BRASS dismisses him.)

JIM BRASS: Hey, Warrick, I guess we're all done now. Hey, do you mind closing
the door behind you? I got to make an important call.

(WARRICK storms angrily out of the office. He shuts the door behind him.)

JIM BRASS: We'll talk about your little foot fetish later.

(BRASS picks up the phone.)

JIM BRASS: (to phone) Judge Cohen, please ...

CUT TO:



SCENE #29:

[EXT. STREET NIGHT]

(OFFICERS surround a damaged vehicle that crashed into the sidewalk in front of
a hotel. NICK STOKES walks up to the OFFICERS.)

OFFICER SMITH: A white female, mid-20s. Said she passed out behind the wheel.
Thought you might want to check it out.

NICK STOKES: (to OFFICER SMITH) All right. Thanks, brother.

(NICK continues toward the car. He puts his bag down and approaches the
driver's window. Inside a groggy woman with a cut on her forehead looks at
him.)

NICK STOKES: Hi. Nick Stokes, criminalistics. Mind if I take a look?

(NICK leans in through the open car window.)

KRISTY HOPKINS: (moans) I don't know what happened. I remember this song that
was playing on the radio. I just don't remember passing out.

(NICK raises hi flashlight.)

NICK STOKES: Say "ahhh..."

(She's taken aback by the request.)

KRISTY HOPKINS: What?

NICK STOKES: You know, ahhh ... (he opens his own mouth) ... ah ... ?

(She laughs. She leans forward, opens her mouth and says "ahh".)

KRISTY HOPKINS: Ahhh ...

(NICK checks it out.)

NICK STOKES: No discoloration. (She shakes her head.) I don't see anything
criminal here.

(NICK straightens and speaks to OFFICER SMITH standing out of camera frame. He
points to his forehead.)

NICK STOKES: Take her to the hospital have her checked out.

CUT TO:



SCENE #30:

[EXT. JUDGE COHEN'S RESIDENCE -- NIGHT]

(Sitting inside his car outside JUDGE COHEN'S residence, WARRICK stares at the
mansion and sighs.)

WARRICK BROWN: (mutters) Well, might as well roll the dice; take that ass-
whooping.

(He opens the car door and gets out of the car.)

(Behind him, an OFFICER car pulls up the driveway. He siren flicks on and off.
WARRICK groans and turns around slowly.)

(The OFFICER car stops. OFFICER ARVINGTON gets out of the car, stands behind
the open car door with his gun drawn.)

OFFICER ARVINGTON: Police! Put your hands on top of your head and walk
backwards towards me.

(WARRICK complies.)

WARRICK BROWN: I'm ID. Check the badge. I'm from Criminalistics.

OFFICER ARVINGTON: Keep your mouth shut and follow my instructions.

(In front of WARRICK, the front door opens. JUDGE COHEN walks outside.)

OFFICER ARVINGTON: Now get down on your knees.

WARRICK BROWN: I'm not getting down on my knees for anybody. You can shoot me.

OFFICER ARVINGTON: I said get down on your knees!

JUDGE COHEN: Hey! What the hell are you doing? That's Warrick Brown from ID.
Put those guns away.

OFFICER ARVINGTON: Sorry, Judge, we got a call from a neighbor about a black
man outside your house. We responded.

JUDGE COHEN: All right, you caught him. Congratulations. Clear out of here
before you wake the neighbors.

OFFICER ARVINGTON: Yes, sir. (to radio) Dispatch, please be advised Judge
Cohen's residence, a code 4: False alarm.

(WARRICK turns to look at the JUDGE.)

JUDGE COHEN: Brown, what the hell are you doing?

WARRICK BROWN: I'm sorry, Judge. Captain Brass wouldn't call you for a search
warrant. I got a whopper on the line with a 100-pound test.

JUDGE COHEN: You got a winner for me?

(WARRICK laughs.)

JUDGE COHEN: I'll make it worth your while, you give me a name.

WARRICK BROWN: Favre.

JUDGE COHEN: Oh, I knew it. Listen, kid, I'll make a deal with you. You put
$5,000 down on the Pack for me I'll give you a blank warrant. All I ask is that
you have the ticket in my chambers before kickoff. You do that, I'll square it
with your Captain.

WARRICK BROWN: No problem, Judge.

(They shake hands.)

CUT TO:



SCENE #31:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM -- NIGHT]

(PAUL MILLANDER looks at the photo.)

PAUL MILLANDER: A staged suicide?. You're kidding, right? I swear on my kids
I've never seen that man before in my life.

SERGEANT O'RILEY: Then how the hell did your fingerprints wind up at the scene?
We talked to the family. The deceased didn't even know any Paul Millander's.

(The door opens.)

GIL GRISSOM: Oh, I ... hi, Sergeant. Would you mind if I, uh ... ?

SERGEANT O'RILEY: Oh, you want a whack at him, Grissom be my guest.

(GRISSOM holds out his hand.)

GIL GRISSOM: Hi, Mr. Millander. (They shake hands.) My name's Gil Grissom.
(GRISSOM sits down.) I work in Criminalistics. May I ask you a few questions?

PAUL MILLANDER: Sure.

GIL GRISSOM: Do you have any hobbies? Make model airplanes, make toys wind
chimes for the backyard, that sort of thing?

PAUL MILLANDER: No, why?

GIL GRISSOM: Well, we found some particles of latex on your thumbprint. Would
you have any reason to have access to that particular substance?

PAUL MILLANDER: Well, yeah. Yeah, sure. At-at my job.

CUT TO:



SCENE #32:

[INT. HOLLOWEIRD -- NIGHT]

(The front door opens in the HOLLOWEIRD Warehouse. GRISSOM, PAUL MILLANDER and
SGT. O'RILEY walk inside.)

GIL GRISSOM: Wow, you made all these?

PAUL MILLANDER: Yes, sir, everything from scratch. We mold, carve, shape,
paint and authenticate.

GIL GRISSOM: Excellent work. These seem very real.

PAUL MILLANDER: Thanks.

GIL GRISSOM: You ever make any rubber hands?

PAUL MILLANDER: Sure, we do, uh ...

(PAUL MILLANDER looks around, then takes out a box from under the shelf. He
pulls out a latex severed hand and gives it to GRISSOM.)

PAUL MILLANDER: (proudly) This is our best seller right here. Sold 10,000 of
those units last Halloween. Even used my own hand for the mold.

GIL GRISSOM: These are your prints.

PAUL MILLANDER: Yeah, why? What does that mean?

GIL GRISSOM: It means you're free to go. He's not the guy.

SERGEANT O'RILEY: Grissom, are you sure?

(GRISSOM looks at the latex hand.)

GIL GRISSOM: This explains the latex and the lecithin.

(Quick flashback to: The latex hand. Cooking spray is sprayed onto the
fingertips.)

GIL GRISSOM: (v.o.) You need oil to make a print.

(End of flashback. Resume to present.)

GIL GRISSOM: Anyone who purchased one of these hands could be the killer ...
(realizes) ... and what's worse, he's proficient in forensics.

HARD CUT TO BLACK.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

SCENE #33:

[INT. HOSPITAL - HALLWAY -- MORNING]

(NICK turns the corner and catches up with DR. LEEVER. They walk down the
hallway together.)

NICK STOKES: Hey, Dr. Leever!

DR. LEEVER: Hey, what's up, man?

NICK STOKES: I got your page.

DR. LEEVER: Have you had any trick rolls lately?

NICK STOKES: A ton of 'em. Why?

DR. LEEVER: I've had six pros come through the ER in the past two nights all
with two distinct similarities. Every girl has been mysteriously knocked
unconscious and we found some skin discoloration.

(This stops NICK.)

NICK STOKES: Whoa. whoa. Skin discoloration?

(He turns to look at DR. LEEVER.)

NICK STOKES: Where? Their lips?

DR. LEEVER: No, their nipples.

CUT TO:



SCENE #34:

[INT. HOSPITAL - EXAM ROOM - MORNING -- CONTINUOUS]

(The curtain is pushed aside. KRISTY HOPKINS sits on the exam table. She looks
up and sees NICK.)

NICK STOKES: We meet again ... may I see your discoloration?

KRISTY HOPKINS: You wanna give me 20 bucks?

NICK STOKES: You wanna do time?

(KRISTY HOPKINS looks at NICK and rolls her eyes. She pulls down her dressing
gown. NICK pulls the curtain a little closer, then leans in to examine her skin
discoloration. When he's through, he looks at her and nods.)

NICK STOKES: You know, I just came from a trick roll downtown. The victim's
mouth had similar blotching. Chances are, whatever he ingested orally you
absorbed through your nipples knocking you both out. So I'll give you a choice.
You give back the old man his belongings, you tell me what you girls are using
and I won't have you charged with attempted murder.

(She looks at him, surprised.)

NICK STOKES: Which is it?

(She rolls her eyes and sighs. She reaches into her bag, pulls out a small
bottle and hands it to NICK.)

NICK STOKES: Eyedrops?

CUT TO:



SCENE #35:

[INT. CSI - CHEMICAL ANALYSIS DEPARTMENT -- MORNING]

(GREG holds up the eye drop bottle and explains it to NICK.)

GREG SANDERS: No, it's scopolamine. It's a chemical used for motion sickness.
This eyedrop bottle's a front. One drop of this stuff and she's out cold.

(NICK straightens and smiles.)

(Quick flashback to: In the hotel room, KRISTY HOPKINS adjusts her bra.)

(Cut to: KRISTY HOPKINS stands in front of the bathroom mirror and takes out
the eyedrop bottle. She applies the scopolamine to herself.)

(Cut to: Back in the bedroom, she meets with MR. LAFERTY. He admires her. She
takes off her bra and he starts to nuzzle her breasts. She waits and it takes a
short moment, but he passes out onto the bed.)

(Cut to: While MR. LAFERTY is out cold, KRISTY HOPKINS takes his money and
things. She also takes his wedding ring. She pats him on the cheek, then
leaves.)

(Cut to: A car driving down the Las Vegas Strip. Inside the car, KRISTY
HOPKINS drives. She starts getting woozy, then passes out.)

(End of flashback. Resume to present.)

(NICK smiles and covers his face with his hands. He groans, thrilled to have
solved the case.)

CUT TO:



SCENE #36:

[INT. PAIGE HARMON'S RESIDENCE - FOYER -- MORNING]

(GRISSOM stands in front of PAIGE HARMON and GINA HARMON.)

GIL GRISSOM: We're ruling out suicide. The evidence leads us to believe that
it was in fact a homicide.

(PAIGE HARMON closes her eyes for a moment. GINA stands behind her, holding
back her tears.)

PAIGE HARMON: Then he was murdered?

GIL GRISSOM: I believe so.

(PAIGE HARMON sits down.)

PAIGE HARMON: You know ... this may sound funny but I feel better knowing that
he didn't take his own life. To me that would never sit right. He was such a
good man ...

GIL GRISSOM: We'll find him, Ms. Harmon. I promise you. There is always a
clue. I'll find it.

CUT TO:



SCENE #37:

[INT HOSPITAL - HALLWAY -- MORNING]

(CATHERINE turns into the hospital hallway. She sees a NURSE walking toward
her.)

(In the background, a phone rings.)

CATHERINE WILLOWS: Nurse, excuse me. I'm Catherine Willows from Criminalistics
and I'm here for the 428.

CUT TO:



SCENE #38:

[INT. HOSPITAL - ROOM - MORNING -- CONTINUOUS]

(The door opens. CATHERINE walks into a child's examination room. Sitting on
the edge of the bed is a little brown-haired girl holding a doll. The girl
buries her face in the doll and doesn't look up when CATHERINE walks in.)

CATHERINE WILLOWS: Hi, Laura.

(LAURA SCOTT looks up. CATHERINE moves to sit on the other bed, facing LAURA.
She puts her kit down next to her.)

CATHERINE WILLOWS: I'm Catherine. (smiles) How you doin', kiddo?

(LAURA sees CATHERINE'S things and points to it.)

LAURA SCOTT: What's that?

CATHERINE WILLOWS: Well, that is a camera. I'm gonna take a few photographs.
Before I do that, though, could you do me a favor?

(CATHERINE opens the folder she's carrying. Inside there's a Las Vegas
Metropolitan Police Department: Sexual Assault Report form.)

CATHERINE WILLOWS: Could you take a look at this drawing and point out to me
... where he touched you?

(CATHERINE holds out the form for LAURA SCOTT to look at. The little girl looks
at the drawing on the form, turns her head and pulls back, not wanting to see
it.)

CATHERINE WILLOWS: Can you just show me?

(LAURA SCOTT points to the drawing on the form. CATHERINE takes the form and
starts to work on it.)

LAURA SCOTT: Can you hold my dolly for me?

(CATHERINE looks at LAURA. She puts the folder aside and reaches for the doll.)

CATHERINE WILLOWS: (smiles) I'd love to.

LAURA SCOTT: Not just hold her. Take her away to your house.

CATHERINE WILLOWS: To my house? Why?

LAURA SCOTT: Because I don't want the same thing that happened to me to happen
to dolly.

(CATHERINE looks down at the doll. She lifts up the dress and sees that the
doll has no underwear. CATHERINE flinches. She reaches out for LAURA.)

CATHERINE WILLOWS: It's okay.

(LAURA flinches and pulls away. CATHERINE pulls back.)

CATHERINE WILLOWS: It's gonna be okay, sweetheart.

CUT TO:



SCENE #39:

[INT. CSI -- BRASS' OFFICE - MORNING]]

(BRASS is in his office with WARRICK.)

JIM BRASS: (angry) You're off the case.

WARRICK BROWN: What? Why?

JIM BRASS: Why? You deliberately went over my head, Brown. The phone call
from the judge saved your job, but not your ass! I want you shadowing Gribbs.
A robbery just came in.

WARRICK BROWN: Captain. You can't do that. Me and Nick are tied!

JIM BRASS: Tough! Grissom!

(From the hallway, GRISSOM looks up.)

JIM BRASS: Have Warrick shadow Gribbs for the next three weeks or until Nickie
makes his hundredth, whatever comes first.

(WARRICK takes a step forward and puts his finger in BRASS' face.)

WARRICK BROWN: I hate your ass, you know that? People walk every day because
of you-- every day!

(GRISSOM grabs WARRICK and pulls him out of the office.)

GIL GRISSOM: That's enough, Warrick. Let's go!

CUT TO:



SCENE #40:

[INT. CSI - HALLWAY - MORNING -- CONTINUOUS]

(WARRICK storms out into the hallway madder than heck. He turns around to look
at GRISSOM.)

WARRICK BROWN: Damn it, Gris. I had his ass too!

GIL GRISSOM: Yes, you had him and the minute you started thinking about
yourself instead of the case, you lost him. There is no room for subjectivity
in this department, Warrick. You know that. We handle each case objectively
without presupposition regardless of race, color, creed, or bubble gum flavor.

(GRISSOM stares at WARRICK. He puts a hand on his shoulder for emphasis.)

GIL GRISSOM: Okay?

(WARRICK nods. GRISSOM turns and heads back into his office.)

(After a moment, WARRICK turns around and sees HOLLY GRIBBS standing at the edge
of the hallway with her kit and things.)

(WARRICK calms down a bit, then walks toward HOLLY.)

WARRICK BROWN: Let's go.

(They turn to head out.)

CUT TO:



SCENE #41:

[INT. PATHFINDER (MOVING) -- MORNING]

(The Pathfinder turns the corner and stops in front of the MLK apartments.)

HOLLY GRIBBS: Sorry you gotta baby-sit.

(HOLLY takes off her seat belt.)

WARRICK BROWN: Yeah, I'm sorry too. (to walkie-talkie) Control, p-4442
arrive.

CONTROL: (from radio) Copy that.

WARRICK: Okay, go inside. Dust for prints. Make sure you take plenty of
photographs ...

HOLLY GRIBBS: photographs. Be thorough. Don't worry. I got the same speech
from Mr. Grissom.

WARRICK BROWN: Good. Look, I gotta run an errand. You'll be okay on your own?

HOLLY GRIBBS: You kidding? I'm fired up, ready to go. (She nods to the
officer car parked nearby.) Besides, there's an officer here.

(HOLLY opens the door and leaves the car. WARRICK starts the car and drives
off. HOLLY looks at the apartment building, takes a deep breath and heads
toward it.)

CUE SOUND: (PRELAP) KNOCKING

CUT TO:



SCENE #42:

[INT. RESIDENCE - SUMMERLIN - FRONT PORCH -- MORNING]

(The door opens and GRISSOM is standing there.)

GIL GRISSOM: Morning. Gil Grissom, forensics. I'm taking over the case for
Warrick Brown. Mind if I come in?

HUSBAND: (sighs) How can I help you?

GIL GRISSOM: I need to give you a pedicure.

HUSBAND: Come again?

(GRISSOM holds up the warrant.)

GIL GRISSOM: I have a warrant for your toenails.

[LIVING ROOM - CONTINUOUS]

(The HUSBAND walks into the living room holding the warrant.)

HUSBAND: A warrant? What? Am I a suspect? I already gave you a sworn
statement.

GIL GRISSOM: A statement's just a public record of your version. We still need
proof.

(Behind him, the WIFE appears in the living room securing the tie on her robe.
The HUSBAND turns and glances back at her.

HUSBAND: Well, I'd love to help you, but I already cut them.

GIL GRISSOM: May I see where you discarded the clippings?

HUSBAND: I flushed them down the toilet.

GIL GRISSOM: May I see your toilet?

CUT TO:

[BATHROOM]

(The bathroom door opens. GRISSOM turns on the light. He walks inside and
looks down at the toilet. He lifts the seat and kneels down to examine it
closer. GRISSOM stands up again.)

GIL GRISSOM: I'll be right back.

(GRISSOM walks out of the bathroom, past the HUSBAND.)

SHORT TIME CUT TO:

(GRISSOM turns the bathroom light off. He puts the ALS down on the bathroom
floor. He turns it on and puts on his goggles.)

(Standing in the doorway behind him, the HUSBAND watches.)

(GRISSOM glances around at him.)

GIL GRISSOM: Excuse me.

(He shuts the bathroom door. He kneels down and gets to work. He uses the ALS
and scours the floor around the toilet looking for a stray nail clipping. He
finds it and picks it up.)

CUT TO:



SCENE #43:

[EXT. CATHERINE'S SISTER'S HOUSE -- MORNING]

(CATHERINE pulls up in the driveway in her SUV. She gets out of the car and
talks into the radio.)

CATHERINE WILLOWS: (to radio) Control, this is p-3901. I'm going to be on
break for about fifteen minutes.

CUT TO:



SCENE #44:

[INT. CATHERINE'S SISTER'S HOUSE - BEDROOM -- MORNING]

(LINDSEY WILLOWS slowly sits up in bed. She rubs her eyes.)

LINDSEY WILLOWS: Mommy?

(In the bedroom doorway, CATHERINE smiles at her daughter.)

CATHERINE WILLOWS: Shh.

(CATHERINE walks into the bedroom.)

CATHERINE WILLOWS: (whispers) We don't want to wake up Jeremy.

(CATHERINE kneels in front of her daughter's bed.)

LINDSEY WILLOWS: Mommy, what's wrong?

CATHERINE WILLOWS: Mommy just kind of had a rough night. I couldn't drive here
fast enough to tell you how much I love you.

LINDSEY WILLOWS: I know, mommy. I love you, too.

(They hug each other.)

CUT TO:



SCENE #45:

[SCOPE VIEW]

(Two nail clippings are laid out side by side and they don't match. Resume
view.)

[INT. CSI -- LAB]

(GRISSOM is looking through the scope.)

GIL GRISSOM: Nope, loser. Give me the next item up for bid.

(BOE WILSON takes out the next clipping from the bindle. He puts the next
sample out on the scope for GRISSOM to look at.)

BOE WILSON: It's nasty.

GIL GRISSOM: No, striation. Whenever two objects are broken there occurs what
we call striae -- two unique connecting points. If I can match the nail in the
sneaker to the suspect's clippings ...

[SCOPE VIEW]

(The two nail clippings match. Resume view.)

GIL GRISSOM: Alcatraz!

BOE WILSON: The brother was right, wasn't he?!

GIL GRISSOM: (smiling) Uh-huh!

BOE WILSON: (excited) Yeah!

GIL GRISSOM: Careful, Boe, you'll hurt your back.

CUT TO:



SCENE #46:

[EXT. THE PARLAY HUT -- MORNING]

(WARRICK pulls up the pathfinder along side the Parlay Hut.)

CLERK: What's up, man?

WARRICK BROWN: Gimme Packers.

CLERK: One second ...

GIL GRISSOM: (over radio) Warrick, come in.

WARRICK BROWN: (to radio) This is Warrick. Go ahead.

GIL GRISSOM: (over radio) It's Grissom. We got him.

WARRICK BROWN: (to radio) Whoo-hoo-hoo-hoo, yeah! I'll be right there.

CLERK: Who do you want now?

WARRICK BROWN: Gimmie Niners for five dimes.

(WARRICK hands the CLERK a stack of cash.)

CUT TO:



SCENE #47:

[EXT. RESIDENCE - SUMMERLIN - FRONT - DAY]

(OFFICERS lead the HUSBAND in handcuffs out of the house. He looks around and
sees ... )

SLOW MOTION CAMERA

(... GRISSOM and WARRICK standing on the side watching him.)

(Quick flashback to: )

[INT. RESIDENCE - SUMMERLIN - (FLASHBACK) - FOYER -- NIGHT]

(The HUSBAND loads his weapon. Outside through the front door, JIMMY is
yelling.)

JIMMY: (through the door) Open up!

HUSBAND: (to his wife) Open the door ...

WIFE: (nervously) What are you gonna do?

HUSBAND: Don't ask questions. Just open the door.

JIMMY: (through the door) You son of a bitch!

(The WIFE opens the door. JIMMY walks into the foyer. The HUSBAND raises his
gun and fires multiple times. JIMMY falls to the ground.)

(The HUSBAND steps up to JIMMY to make sure he's dead. He puts his gun down on
the floor and removes JIMMY'S left shoe. He takes his own loafers off and puts
the shoe on.)

(Quick CGI to: Close up of the HUSBAND'S foot going into the shoe, rubbing
against the inside and his toenail breaking. End of CGI. Resume to flashback.)

HUSBAND: Call 911.

(The HUSBAND steps over to the door. His WIFE doesn't move.)

HUSBAND: Do it!

(The WIFE moves to make the phone call. The HUSBAND steps outside and closes
the doors. He locks the door, then kicks it open.)

(End of flashback. Resume to present.)

(GRISSOM and WARRICK stand on the side watching the OFFICERS take The HUSBAND
away.)

(The HUSBAND looks at GRISSOM and WARRICK.)

RESUME MOTION:

(The OFFICERS take The HUSBAND to the car.)

(Realizing something, GRISSOM turns to WARRICK.)

GIL GRISSOM: Hey, weren't you supposed to be shadowing Holly?

WARRICK BROWN: Oh, she's cool. She's doing prints on that 407. There's an
officer there.

(WARRICK puts on his dark glasses.)

WARRICK BROWN: I'm out.

CUT TO:



SCENE #48:

[INT. MARTIN LUTHER KING (MLK) RESIDENCE -- MORNING]

(HOLLY GRIBBS stands over the desk dusting the telephone for prints.)

(Behind her, someone enters the room and sees her dusting alone. HOLLY wipes
the sweat from her forehead.)

JERROD COOPER: Excuse me, ma'am.

(HOLLY turns around.)

HOLLY GRIBBS: Hi. Uh... can I help you?

JERROD COOPER: I'm the neighbor from across the way and I just saw a cop car
leave. Is everything okay?

HOLLY GRIBBS: Yeah, we had a robbery, but everything's fine.

JERROD COOPER: (nods) Oh, okay.

(HOLLY turns around to resume working. JERROD COOPER doesn't leave.)

(The camera moves behind him and shows him reaching for the gun tucked in the
back of his jeans' waistband.)

CUT TO:



SCENE #49:

[INT. HOTEL - MR. LAFERTY'S ROOM 1413 -- MORNING]

CUE SOUND: KNOCKING

(MR. LAFERTY opens the door. NICK is standing there holding up a paper package
tied around the top with crime scene tape.)

NICK STOKES: Room service.

MR. LAFERTY: You're kidding me.

(MR. LAFERTY takes the package as NICK smiles at him. He opens the package and
finds his wallet and other missing things.)

MR. LAFERTY: My stuff! You found my stuff!

NICK STOKES: Yeah, yeah, your wallet, your cash, credit cards ...

(NICK holds out the ... )

NICK STOKES: ... wedding ring ...

(MR. LAFERTY looks at it and sighs with relief.)

MR. LAFERTY: Oh, thank god.

(He grabs the ring and puts it on.)

NICK STOKES: Okay, next time you wanna take a shot go to the dice table. At
least if you crap out, you can go home broke instead of busted, you know what I
mean?

MR. LAFERTY: I sure do. Thank you.

CUT TO:



SCENE #50:

[INT. CSI - BREAK ROOM -- MORNING]

(GRISSOM dangles NICK'S new ID badge in front of him.)

GIL GRISSOM: Congratulations, Nickie, my boy. You are now a C.S.I. Level 3.

NICK STOKES: Whoo!

WARRICK BROWN: Good job, Nick.

NICK STOKES: Thanks. Uh, hey, Warrick, listen I heard about the whole thing
with the shoe and ...

WARRICK BROWN: Forget it, man. It's all you.

(WARRICK stands up and they shake hands.)

NICK STOKES: Thanks.

WARRICK: All right.

CATHERINE WILLOWS: Let's get some breakfast. It's on me!

(BRASS appears in the doorway and sighs.)

JIM BRASS: (gravely) Sorry to break up your party but I need grave to pull a
double. Holly Gribbs has been shot. She's in surgery now. Apparently the
suspect returned to the scene. They don't think she's gonna make it. Brown,
I'm putting you on administrative leave pending a full report of your
whereabouts. So wash your face and change your socks. You have a long day
ahead of you.

(BRASS turns and leaves the room.)

(WARRICK sighs.)

(CAMERA holds on GRISSOM.)

FADE TO BLACK. 

Fait par drogba

Kikavu ?

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24.04.2022 vers 16h

wolfgirl88 
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Fuffy 
06.12.2021 vers 21h

Derniers commentaires

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diana62800  (01.10.2022 à 17:50)

Très bon premier épisode, ils sont tous très jeunes quand on les compare à la dernière saison :) 

Vraiment dommage pour Holly, j'aurai bien aimé que son personnage reste, ça aurait fait une bonne recrue pour l'équipe.

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

diana62800 
laeti5 
Ne manque pas...

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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Aujourd'hui à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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