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#102 : Un millionnaire malchanceux

Les morts ne parlent pas ? Pourtant, Grissom s'entretient avec le cadavre d'un homme qui a gagné 40 millions de dollars aux machines à sous. Pendant ce temps, Catherine se jure d'élucider le meurtre de Holly Gribbs et Sara Sidle, qui vient d'intégrer l'équipe, enquête sur l'emploi du temps de Warrick la nuit où Holly est morte.

Popularité


4.12 - 17 votes

Titre VO
Cool Change

Titre VF
Un millionnaire malchanceux

Première diffusion
13.10.2000

Première diffusion en France
25.11.2001

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Dimanche 25.11.2001 à 20:50

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Vendredi 13.10.2000 à 22:00

Plus de détails

Captures  I  Épisode n°002

  • Écrit par : Anthony E. Zuiker
  • Réalisé par : Michael Watkins

Les acteurs principaux :

Les acteurs secondaires et guests stars :

  • Eric Szmanda ... Greg Sanders
  • Gerald McCullouch ... Bobby Dawson
  • Judith Scott ... Dr Jenna Williams
  • Harrison Young ... Judge Cohen
  • Chandra West ... Holly Gribbs
  • Garland Whitt ... Jerrod Cooper
  • Paula Francis ... Elle-même
  • Jeff Snyder ... Officer Smith
  • Tim De Zarn ... Red Carlton
  • Ellen Crawford ... Lt. Jane Gribbs
  • Johnny Messner ... Ted Sallenger
  • Timilee Romolini ... Jamie Smith
  • Zach Johnson ... Detective Barns
  • Darnell Suttles ... Elias Templeton
  • Rocky McMurray ... Surveillance Director

Un homme gagne le jackpot, 40 millions de Dollars, en jouant à la machine à sous d’un casino de Las Vegas. Le nouveau millionnaire, Ted Salinger et sa petite amie Jamie s’installent dans la suite présidentielle de l’hôtel afin de fêter dignement ce coup de chance. Cependant, la joie de Jamie est de courte durée puisque Ted décide de se séparer d’elle. Quelques heures plus tard, des passants découvrent le corps de Ted, visiblement défenestré, en bas de l’hôtel. 

Cette affaire doit être résolue rapidement, mais un dossier plus urgent nécessite toute l’attention des experts : élucider la tentative de meurtre d’Holly Gribbs. Qui est son agresseur ? Quelle est la part de responsabilité de Warrick dans cette affaire? Jim Brass est sanctionné disciplinairement suite à cette bavure, il est aussitôt muté dans le Département de la Police Criminelle, laissant Grissom prendre naturellement la tête de la Police Scientifique. Sa première décision est de recruter Sara Sidle, une de ses amies, du CSI de San Francisco, convaincue qu’elle pourrait énormément apporter à son Equipe. Cette nouvelle ne fait pas le bonheur de Catherine qui voit cette arrivée d’un très mauvais œil. 

Après la reconstitution, à l’aide d’un mannequin, du plongeon fatal du balcon de son hôtel de Ted Salinger, pour le plus grand plaisir des touristes, Grissom et Nick s’attachent à découvrir et prélever le maximum d’indices dans la suite du couple. Jamie ne leur est d’aucune aide, affirmant que la blessure de Ted serait survenue à la suite d’une dispute au cours de laquelle cette dernière l’aurait blessé avec le tesson d’une bouteille brisée de champagne. Elle affirme qu’elle n’était pas présente dans la même pièce que son fiancé, lorsque celui-ci est tombé du balcon de la suite. Cependant, le seul autre suspect dans cette affaire, Red, est lavé de tous soupçons et bientôt une preuve incontestable, relevée sur le lieu du crime, implique Jamie dans la mort de son fiancé. Cette dernière finit par avouer le meurtre de Ted sans le moindre remord. 

Catherine et Sara établissent un rapport gênant lorsqu’elles enquêtent sur l’affaire « Holly », qui est malheureusement décédée des suites de ses blessures à l’hôpital. Fortuitement, elles découvrent un beeper lorsque ce dernier sonne sur le lieu de l’incident, Catherine répond à l’appel et essaie de maintenir le contact avec la personne au bout du fil afin de le repérer. Très vite, elles découvrent que l’appel provenait d’un motel malfamé. Elles s’y rendent aussitôt en compagnie de Jim Brass et de ses hommes afin d’interpeller ce suspect. Une fois capturé, elles lui prélèvent son ADN, qui après analyses, correspond à celui prélevé sous les ongles d’Holly. Son meurtrier, ainsi confondu, est maintenant incarcéré. 

Pendant ce temps, Warrick rencontre des difficultés. Le Juge Cohen réclame 10 000 dollars à Warrickafin de couvrir son pari original d’un montant de 5 000 dollars, en échange il s’engage à dire que Warrickavait été placé dans la mauvaise équipe. Etant un joueur particulièrement rusé, il se rend au casino où il est surpris par Sara, afin de gagner rapidement l’argent qu’il doit au juge. Warrick lui aussitôt apporte l'argent, satisfait, le juge affirme à Warrick qu’il reste sous son giron. 

Grissom refuse catégoriquement de licencier Warrick car il ne souhaite pas perdre un élément aussi compétent et utile à l’équipe.

Fait par Loveangel

EXTERIEUR - VUES PANORAMIQUES - LAS VEGAS - DE NUIT.

INTERIEUR – CASINO – DE NUIT

UNE JEUNE FEMME : Oh, 40 millions ! Dis, tu t’imagines ?!

TED SALLENGER : ça n’arrive jamais, tu as plus de chance d’aller sur la lune.

LA JEUNE FEMME : Passe-moi 20 $. Mais dépêche-toi je te jure, j’ai une prémonition !

TED SALLENGER: Mets ton argent, joue, vas-y !

LA JEUNE FEMME : J’ai oublié mon sac dans ma chambre.

TED SALLENGER: D’accord, tu restes là et tu me laisses faire…

LA CAISSIERE : C’est à vous la carte ?

TED SALLENGER: Non… (à la jeune femme). Ta petite prémonition m’a coûté 20 $, tu es contente maintenant ? Tiens… Attention chérie, voilà tes millions de dollars !!!

LA JEUNE FEMME (voyant qu’elle a gagné) : AH !!!!!

TED SALLENGER: ON A GAGNE !!! AH AH ! WOW !!! OUAIS !!! 40 MILLIONS POUR MA POMME !!!

INTERIEUR – COULOIR DE L’HOTEL MONACO – DE NUIT

UN EMPLOYE : 40 millions, ce soir c’est homard pour le dîner.

LA JEUNE FEMME : Oh la suite présidentielle Ted, j’arrive pas à y croire !

UN EMPLOYE (voyant que le gagnant n’arrive pas à ouvrir la porte) : Attendez, monsieur le président, laissez-moi vous aider.

TED SALLENGER: Merci.

INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT

LA JEUNE FEMME : OH, REGARDE-MOI CETTE VUE !!! WOW !

TED SALLENGER : … Tire-toi, va voir ailleurs.

LA JEUNE FEMME : Excuse-moi ?

TED SALLENGER : C’est bon allez, je suis millionnaire maintenant alors il faut bien que tu comprennes que je n’ai plus de temps à perdre avec toi !

UN EMPLOYE ( frappe à la porte) : Service d’étage.

EXTERIEUR - VUES PANORAMIQUES - LAS VEGAS – A L’AUBE

EXTERIEUR – DEVANT L’HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE

GIL GRISSOM (au téléphone) : Dès que vous avez des nouvelles de l’état de santé de Holly Gribbs quelqu’elle soit, vous me prévenez, merci… (à un policier) Alors, il a fait le grand saut ?

LE POLICIER : Oui, presque 20 mètres. C’est la malédiction des millionnaires, ça fait le 5e gagnant qui meurt ou qui disparaît, à votre avis ça peut être un complot ?

GIL GRISSOM : C’est une coïncidence, j’ai étudié les 4 autres cas, il n’y a pas de preuves de tricherie avec les machines. Il était venu avec quelqu’un ?

LE POLICIER : Sa petite amie, elle est en haut sous surveillance de la police, vous voulez lui parler ?

GIL GRISSOM : Pas encore. Pour l’instant c’est à lui (désignant le mort) que je veux parler.

LE POLICIER : Comment vous faîtes pour parler à un mort ?

GIL GRISSOM : Eh bien je dirais plus tôt que c’est moi qui l’écoute. Vous voyez, là il vient de s’exprimer, vous avez entendu ? (ramassant des lunettes) Là il vient de me dire qu’il ne s’est pas suicidé.

LE POLICIER : Là j’avoue que je ne vous suis pas.

GIL GRISSOM : Ce type là a trouvé la mort avec ses lunettes correctrices. S’il s’était suicidé, il les aurait enlevé. Le suicide est considéré comme une forme ultime de l’égoïsme et quelqu’un qui est assez lâche pour mettre fin à ses jours n’est vraisemblablement pas assez courageux pour regarder la mort en face.

LE POLICIER : Et vous arrivez à me dire tout ça en voyant simplement une paire de lunettes ?

GIL GRISSOM : Ah si vous saviez…

GENERIQUE

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – HALL D’ENTREE – FIN DE MATINEE

GIL GRISSOM (à l’hotesse d’accueil) : Des messages ?

L’HOTESSE : Mm…

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – BUREAU DE JIM BRASS – FIN DE MATINEE

GIL GRISSOM (à Brass) : Je viens juste d’avoir le shérif, il compte sur moi pour diriger l’unité.

JIM BRASS : C’est vous le patron… Finalement, je suis assez content de me tirer…

GIL GRISSOM : Et ils vont vous mettre où ?

JIM BRASS : à la crim’, vous vous rendez compte ? Au lieu d’avancer comme tout le monde, je me retrouve à la case départ et je ne touche pas 20000 balles… ce qui va certainement nous mettre tous les deux à égalité.

GIL GRISSOM : La police contre la science, mm… c’est passionnant.

JIM BRASS : …Ouais…

GIL GRISSOM : Vous avez un conseil à me donner ?

JIM BRASS : Ouais… serrez les fesses et rasez les murs. Je vous les laisse avec plaisir !

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – FIN DE MATINEE

UNE JOURNALISTE (à la télévision) : Une jeune criminaliste a été brutalement abattue très tôt ce matin en pleine ville de Las Vegas alors qu’elle était en service. C’était la première nuit que la victime dénommée Holly Gribbs passait à ce poste. La tragédie a eu lieu alors qu’elle procédait à des recherches sur un cambriolage dans un appartement de Worm Spring. Le laboratoire de la police a maintenant pour tâche d’effectuer une enquête sur cette tentative d’homicide. La jeune femme oficiée de police scientifique avait été conduite à Desert Palm, son état est considéré comme très critique, le suspect n’a pas encore été retrouvé…

CATHERINE WILLOWS (à Warrick) : Tu ne devais pas la protéger ?

NICK STOKES (à Warrick) : Enfin qu’est-ce qui s’est passé ?

WARRICK BROWN : Bah je l’ai laissé, elle pouvait appeler Grissom, ce n’était pas difficile… et puis je suis revenu ici.

CATHERINE WILLOWS : Et tu l’as laissé toute seule ?

WARRICK BROWN : ça devait être un simple relevé d’empreintes… c’est pas la peine d’en rajouter, d’accord ! Je me sens assez mal comme ça.

GIL GRISSOM (qui vient d’entrer dans la pièce) : Ce qu’on sait pour l’instant c’est que Brass avait chargé Warrick de la chaperonner sur un cambriolage… il a quitté les lieux, le suspect est revenu et Holly a été gravement blessée. Le shérif m’a appelé tôt ce matin, Brass a été muté à la criminelle.

NICK STOKES : Alors qui va diriger notre unité ?

GIL GRISSOM : Pour l’instant ? moi… Je sais, on va improviser, on est obligé… Bon, hier soir un gagnant du Jack-pot a fait un grand plongeon depuis l’hôtel Monaco et je prévois de m’occuper personnellement de cette affaire. Nick ?

NICK STOKES : Oui monsieur ?

GIL GRISSOM : Prenez le dossier Gribbs.

CATHERINE WILLOWS : Non, attendez euh… non ce dossier là pas à Nick. Excuse-moi Nick mais, ce dossier je le veux.

GIL GRISSOM : Nick est le seul qui n’ait pas eu de contact avec Holly, je ne veux pas que vous vous en occupiez.

CATHERINE WILLOWS : Pourquoi ?

GIL GRISSOM : Parce que vous êtes impliqué émotionnellement.

CATHERINE WILLOWS : ça oui, elle voulait partir, je l’ai convaincu de rester ! Si quelqu’un est responsable c’est moi et je veux ce dossier ! Virez-moi !

GIL GRISSOM : Non, je ne vire personne, je sais que tout le monde est troublé à cause de ce qui est arrivé à Holly et ce qui est important, c’est que nous restions calme pendant les 10 heures à venir… et j’ai pensé qu’il nous fallait du renfort… alors j’ai demandé à Sara Sidle de venir nous aider.

CATHERINE WILLOWS : Sara Sidle ?

WARRICK BROWN : Qui est-ce ?

GIL GRISSOM : Elle est de l’identité judiciaire de San Francisco, c’est aussi une amie, une personne de confiance. Elle sera chargée de toute l’enquête interne, je ne veux pas que l’IGPN soit alertée et se mêle de l’enquête.

CATHERINE WILLOWS (pas enthousiaste) : Formidable… c’est ce qu’il nous fallait, une personne qui fouine partout.

GIL GRISSOM : Nick vous pouvez m’aider pour l’affaire du Monaco.

NICK STOKES : Entendu.

GIL GRISSOM : C’est tout. (Catherine et Nick ont quitté la pièce.)

WARRICK BROWN : C’est tout ? … et pour moi ?

GIL GRISSOM : Pour vous c’est repos. Vous allez prendre un congé.

WARRICK BROWN : Je ne veux pas prendre de congé je veux vous aider ! … C’est vous le chez maintenant, vous pouvez me reprendre.

GIL GRISSOM : Rentrez chez vous Warrick et profitez-en pour mettre au clair votre version.

INTERIEUR – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE – FIN DE MATINEE

CATHERINE WILLOWS (voyant des policiers postés devant la porte) : C’est avant qu’il fallait envoyer la troupe.

UN DES POLICIERS : A votre avis qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?

CATHERINE WILLOWS (ironique) : … Une lune de miel.

FLASHBACK – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE - LE MATIN

LE JEUNE HOMME NOIR (menaçant Holly Gribbs avec son revolver) : Bougez pas !

HOLLY GRIBBS : Je suis pas flic moi, je suis juste technicienne, je fais des prélèvements. (coup de feu.)

INTERIEUR – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE – FIN DE MATINEE

CATHERINE WILLOWS : ça c’est son arme… elle a riposté… (Bruit d’un bipeur, Catherine le ramasse : « Batterie failble ».)

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’AUTOPSIE – FIN DE MATINEE

LA LEGISTE : Il est tellement rigidifié qu’on dirait le bras d’une machine à sou. Mon dernier suicidé-sauteur date d’il y a trois semaines, celui là au moins il est mort millionnaire.

GIL GRISSOM (forçant sur le bras pour le bouger) : Ah ! On dirait qu’il s’est blessé en se défendant.

NICK STOKES : Il s’est fait frapper avec quelque chose de pointue, je me trompe ?

GIL GRISSOM : Vous avez une idée de ce que ça peut être ?

LA LEGISTE : Du verre probablement. On a retrouvé des petits éclats dans la blessure. Regardez…

GIL GRISSOM : Ce n’est pas simplement du verre, c’est du verre noir (Gros plan sur un éclat).

INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE

NICK STOKES : Alors, du verre cassé…

GIL GRISSOM : Des gouttes de sang qui conduisent à des serviettes tachées qu’on n’a pas pris la peine de dissimuler.

NICK STOKES : Bah voilà… il s’est blessé en se défendant.

GIL GRISSOM : Une bouteille de champagne bien sûr, c’est ça le verre noir.

NICK STOKES : … alors chef ?

GIL GRISSOM : Bah vous êtes maintenant niveau 3, à vous de me dire.

NICK STOKES : Vous voulez que je me lance en aveugle ?

GIL GRISSOM : Bah vous avez lu la déposition, la chambre est remplie d’indices évidents. Faîtes-les parler… Elle nous dit quoi cette chambre ?

NICK STOKES : D’accord…selon ce qu’a dit sa petite-amie ils se trouvaient sur le balcon quand ils ont eu leur dispute d’amoureux.

FLASHBACK – INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT

TED SALLENGER : C’est bon allez, je suis millionnaire maintenant alors il faut bien que tu comprennes que je n’ai plus de temps à perdre avec toi !

INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE

NICK STOKES : Le service d’étage.

FLASHBACK – INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT

TED SALLENGER : Merci.

LE SERVEUR : Je vous en prie.

LA JEUNE FEMME : Alors qu’est-ce que j’étais pour toi, hein ? JUSTE UNE FILLE POUR BAISER !!!

TED SALLENGER : Oui. (La jeune femme brise la bouteille de champagne et le menace, Ted est blessé)… Elle est cinglée !

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – FIN DE MATINEE

GIL GRISSOM : Et ensuite ?

LA JEUNE FEMME : Il est parti… je l’avais pas mal amoché, il a dû aller à la réception pour demander des soins.

GIL GRISSOM : Il n’est jamais revenu dans la chambre ?

LA JEUNE FEMME : Non !!

GIL GRISSOM : Vous en êtes sûre ? A l’hôtel Monaco il y a des chambres sécurisées et vous étiez dans une de ces chambres. Quand une personne entre, un système enregistre son passage avec la carte…

LA JEUNE FEMME (coupant Grissom) : Eh bien s’il enregistre tout, allez donc vérifier vous même ! Pourquoi vous me cassez les pieds ?!

GIL GRISSOM : … Nick, que dit l’enregistrement ?

NICK STOKES : Elle a raison, la seule entrée que je lis là-dessus c’est quand on les a conduit dans la chambre.

LA JEUNE FEMME : Je peux me casser maintenant ?!

GIL GRISSOM : Oui madame… (elle sort) Son histoire tient debout. Elle n’a pas de motif financier, c’était sa petite-amie pas sa femme. La somme gagnée va aux ayant-droits de la personne décédée.

NICK STOKES : Bon, s’il n’est pas tombé de son balcon, d’où pourrait-il être tombé ?

GIL GRISSOM : Du toit.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – FIN DE MATINEE

WARRICK BROWN (au téléphone) : Oui, les urgences s’il vous plait… La patiente s’appelle Holly Gribbs… Merci… (Bip du portable de Warrick) Warrick.

LE JUGE COHEN (en ligne) : Warrick, ici le juge Cohen, vous avez parié sur la mauvaise équipe espèce d’idiot ! J’avais dit Pakers et j’ai eu les Forty Niners pour 5000 $ ! Je vous attends au rendez-vous habituel dans un quart d’heure !

EXTERIEUR – TOIT DE L’HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE

GIL GRISSOM : Bon je crois qu’on est prêt pour l’opération Norman (voyant Nick essuyer ses vêtements) … Vous aurez du mal à vous en débarrasser, c’est une poussière spéciale, tous les hôtels s’en servent pour détourner les rayons du soleil, ça permet de réduire les factures de clim’.

NICK STOKES : Vous savez tout ça comment ?

GIL GRISSOM : C’est notre boulot de tout savoir.

EXTERIEUR – AU REZ DE CHAUSSE DE L’HOTEL MONACO – FIN DE MATINEE

GIL GRISSOM (au talkie-walkie) : C’est bon Nick, on peut commencer l’opération Norman, vous pouvez envoyer ! (Nick balance des mannequins du haut du toit, une foule de spectateur applaudit, au spectateur) … Merci, merci. (Grissom prend des photos) … Norman qui est poussé, Norman qui est tombé, Norman qui a sauté.

SARA SIDLE : Vous n’auriez pas fait pareil si vous étiez marié avec madame Ropper ?

GIL GRISSOM : Même pas besoin de me retourner ! Sara Sidle !

SARA SIDLE : C’est moi. Vous en êtes encore à faire joujou avec des mannequins ? Nous avons d’autres moyens à notre disposition.

GIL GRISSOM : Ah les simulations par ordinateur ? Non merci, j’aime visualiser, je suis un scientifique. Newton a jeté une pomme, moi je jette des mannequins.

SARA SIDLE : Vous êtes de la vieille école ?

GIL GRISSOM : Exactement, et lui il a été poussé.

SARA SIDLE : Et Holly Gribbs ?

GIL GRISSOM : Elle est encore au bloc, il y a peu d’espoir.

SARA SIDLE : … c’est terrible…

GIL GRISSOM : Oui Sara, c’est terrible et ça soulève un paquet de questions.

SARA SIDLE : Pour le moment il y en a qu’une qui compte : pourquoi Warrick Brown l’a t-il laissé seul.

EXTERIEUR – PARKING SOUTERRAIN – FIN DE MATINEE

LE JUGE COHEN : Vous êtes dyslexique ou quoi ?! Vous me deviez 10000 $ mon gars !

WARRICK BROWN : Je n’ai que 4000.

LE JUGE COHEN : Qu’est-ce que vous faîtes planté là ?! Vous attendez quoi ?! Allez donc me chercher mon pognon !

WARRICK BROWN : ECOUTEZ, JE SUIS ALLE PARIER POUR VOUS ET PENDANT CE TEMPS LA MA COLLEGUE S’EST FAIT TIRER DESSUS !!

LE JUGE COHEN : C’EST VOUS QUI ETES VENU ME VOIR !!!

WARRICK BROWN : Très bien, votre argent je le trouverai mais j’ai besoin d’un petit peu de temps pour ça.

LE JUGE COHEN : Je vous donne une heure !

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – FIN DE MATINEE

SARA SIDLE : Savez-vous où est Catherine Willows ?

CATHERINE WILLOWS : Elle est partie se balader… Laissez-moi deviner, Sara Sidle ?

SARA SIDLE : Oui, ça ne me pose pas de problème mais je comprends que vous soyez troublée.

CATHERINE WILLOWS : Sur ce dossier, je n’ai pas besoin d’aide ! Je travaille seule !

SARA SIDLE : … Ecoutez, on peut rester là à discuter ou… on peut sortir et chercher qui a tiré sur Holly Gribbs. Deux femmes futées valent mieux qu’une.

CATHERINE WILLOWS : … Un bipeur trouvé sur les lieux du crime.

SARA SIDLE : Où avez-vous déniché ce décodeur ?

CATHERINE WILLOWS : Grissom, il l’a acheté aux enchères sur internet.

SARA SIDLE : C’est bien pour retrouver leur numéro quand on a des abonnés au net.

CATHERINE WILLOWS : Mmm… Desmond Tutu.

SARA SIDLE : Vous voyez. Ma dernière tentative m’a conduite à Marilyn Monroe, alors… Bon, je crois bien que je peux être utile ailleurs qu’ici. Où trouve t-on Warrick Brown ?

CATHERINE WILLOWS : Essayez un des casinos sur Blue Diamond… Je vous bipe dès que j’ai d’autres informations.

INTERIEUR – CASINO – SALLE DE SURVEILLANCE – APRES MIDI

GIL GRISSOM (Visionnant les cassettes de caméras de surveillance) : Le voilà c’est lui.

L’EMPLOYE DU CASINO : Vous voulez visionner tout une minute avant et une minute après qu’il est gagné le Jack-pot c’est ça ?

GIL GRISSOM : Oui… Attendez, revenez en arrière… là, regardez : on dirait que c’est sa carte de jeu qu’elle lui repasse… Puis-je voir la personne qui était assise à cette machine juste avant la victime ?

L’EMPLOYE DU CASINO : Bien sûr.

GIL GRISSOM : Y a t-il un moyen de savoir combien de temps l’homme aux lunettes est resté assis là ?

L’EMPLOYE DU CASINO : … 11 heures 13 minutes 15 secondes, à 3 $ le coup, il pouvait tenir entre 10 et 20 heures.

GIL GRISSOM (abasourdi) : … Nick, appelez le caissier de la salle, demandez-lui le nom du porteur de la carte de jeu, je veux aller voir ce type-là.

NICK STOKES : Entendu.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – APRES MIDI

BOBBY : Voilà, j’ai chargé l’arme de Holly, vous n’avez plus qu’à la pointer à l’entrée du tunnel de tir.

CATHERINE WILLOWS : Bon, merci Bobby. (Elle tire.)

BOBBY : D’abord je cherche à éliminer le pistolet de Holly Gribbs comme étant l’arme possible du meurtre et je commence donc par repérer les différences de marques spécifiques…

CATHERINE WILLOWS : Ouais.

BOBBY : Tiens…, bizarre…

CATHERINE WILLOWS : Qu’est ce qu’il y a ?

BOBBY : Les marques correspondent parfaitement…

CATHERINE WILLOWS : … Il a utilisé son arme à elle.

FLASHBACK – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE - LE MATIN

HOLLY GRIBBS : Je suis pas flic moi, je suis juste technicienne, je fais des prélèvements.

LE JEUNE HOMME NOIR : JETTE TON ARME ! (Elle la jette.) Arrache le téléphone du mur ! (Elle arrache le téléphone. Un bipeur sonne, celui du jeune homme.) J’emporte mes empreintes avec moi. (Holly frappe le garçon avec le téléphone, lutte, le garçon la jette par terre et lui tire dessus.)

INTERIEUR – CASINO – SALLE DE SURVEILLANCE – APRES MIDI

LA CAISSIERE : Je vous ai sorti la carte de jeu, c’est le monsieur qui est juste là.

GIL GRISSOM : Je vous remercie. (à Nick.) Tenez ça (il lui donne ses affaires de « flic »), je vais aller m’entraîner…

RAY CARLTON: La chance revient, ça va marcher, je le sens que ça va marcher et ça gagne. Allez…

GIL GRISSOM (faisant semblant d’être excité) : Ah ! Le jack-pot c’est ça ? Ah !

RAY CARLTON : Et allons-y.

GIL GRISSOM (en continuant de jouer) : Je viens vous arrêter.

RAY CARLTON : Ah oui ? Et pourquoi donc ?

GIL GRISSOM : Assassinat.

RAY CARLTON : Boh, et sur quelle base ?

GIL GRISSOM (regardant les bottes du type) : La poussière d’un toit.

UN EMPLOYE DU CASINO (au joueur) : Monsieur, vous voulez bien nous suivre s’il vous plait ?

GIL GRISSOM (voyant qu’il a gagné) : Nick mon cher, je vous prierai de ramasser mes gains, cela fait partie de vos prérogatives.

INTERIEUR – BLUE DIAMOND - UN DES CASINOS – APRES MIDI

LE CROUPIER (à Warrick) : … Ce qui vous fait 11000, vous doublez la mise ou vous arrêtez ?

SARA SIDLE : Il arrête. (à Warrick) Je veux vous parler.

INTERIEUR – UN CAFE – APRES MIDI

SARA SIDLE : Vous misiez 100 sur chaque numéro, vous avez une combine ?

WARRICK BROWN : En fait, je compte les cartes.

SARA SIDLE : C’est illégal ça.

WARRICK BROWN : Pas si on compte dans sa tête.

SARA SIDLE : Et vous jouez à autre chose ?

WARRICK BROWN : … Je parie parfois sur des matchs.

SARA SIDLE : Bon… je vais vous le dire clairement. Vous étiez chargé par Brass d’accompagner une jeune recrue, vous la déposez sur les lieux du cambriolage et vous allez au café.

WARRICK BROWN : Il y avait un agent en faction.

SARA SIDLE : Donc vous vous sentiez libre de partir. Vous devez connaître la procédure qui permet de quitter son poste ?

WARRICK BROWN : Ouais…

SARA SIDLE : Alors pourquoi êtes vous quand même parti ? qu’est ce qu’il y avait de si urgent pour que vous partiez ?

WARRICK BROWN : Je l’ai dit tout à l’heure… je voulais boire un café.

SARA SIDLE : C’était avant ou après avoir fait vos paris ? … Dimanche, Las Vegas, un match de football, des gens qui jouent et vous, vous ne vous seriez pas arrêtez pour parier sur la bonne équipe ? … Regardez-moi… est-ce que vous avez prévenu le central ? est-ce que vous avez dit où vous alliez ?

WARRICK BROWN (ayant beaucoup de mal à reconnaître son erreur) : Vous savez combien de fois on m’a laissé seul sur les lieux du crime quand j’étais débutant ?

SARA SIDLE : Cette fois-ci c’est différent.

WARRICK BROWN : Ah ouais et pourquoi ?

SARA SIDLE : Holly Gribbs est morte sur la table d’opération.

INTERIEUR - PLUSIEURS VUES DES PERSONNAGES PRINCIPAUX AYANT APPRIS LA MORT D’HOLLY (Warrick, Catherine, Brass, Nick et Grissom). – APRES MIDI

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – APRES MIDI

SARA SIDLE : Vous permettez que je prenne un soda ?

CATHERINE WILLOWS : Oh euh… Oui, pardon.

SARA SIDLE : Vous en voulez un ?

CATHERINE WILLOWS : Il y a quelque chose avec de l’alcool ?

SARA SIDLE : De la bière.

(Le bipeur retrouvé sur les lieux du crime sonne.)

CATHERINE WILLOWS : Oh, zut, oh. (Elle appelle le numéro qui s’affiche.)

SARA SIDLE : Vous allez dire quoi ? C’est moi, bonjour, je suis de la police scientifique ?

CATHERINE WILLOWS : Chut, chut ! ça sonne…

LE JEUNE HOMME NOIR : Allo ?

CATHERINE WILLOWS (avec une voix sensuelle) : Ah, salut…

LE JEUNE HOMME NOIR : Salut. C’est vous qui avez retrouvé mon bipeur ?

CATHERINE WILLOWS : C’est mon bipeur maintenant, je l’ai trouvé.

LE JEUNE HOMME NOIR : Dommage pour vous mais il est à moi, je m’en sers beaucoup, je fais des tas de business avec mon bipeur.

CATHERINE WILLOWS : Ah, quel genre de business ?

LE JEUNE HOMME NOIR : Comment dire, je fais rentrer les affaires par-ci par-là.

CATHERINE WILLOWS : Ah des petites affaires d’accord ! Euh, vous parlez de « bling-bling » ?

LE JEUNE HOMME NOIR : « Bling-bling » ? C’est quoi ça ?

CATHERINE WILLOWS : Invite-moi chez toi je t’expliquerai, c’est ma spécialité.

LE JEUNE HOMME NOIR : D’accord, motel des deux portails, chambre 202.

CATHERINE WILLOWS : Motel des deux portails, chambre 202… à tout à l’heure… (à Sara) J’ai osé faire ça ?

SARA SIDLE : C’est quoi un « bling-bling » ?

CATHERINE WILLOWS : Je ne sais pas.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI

RAY CARLTON : … ça oui, je suis monté sur le toit, mais je ne l’ai pas poussé non. Par contre je lui ai parlé.

NICK STOKES : On sait. Et vous avez bu quoi ? Du gin-tonic ou le cocktail maison ?

RAY CARLTON : Le cocktail maison, comment vous savez ça ?

NICK STOKES : Nous avons le détail de la note de la victime, lisez.

GIL GRISSOM : A 1h27, notre victime Ted Sallenger est allé à la boutique de l’hôtel faire quelques emplettes, du pansement et du désinfectant. 1h40 il s’est rendu dans un autre magasin La promenade… Il a acheté une montre de créateur, 30000 $… à 1h45, vous retournez tous les deux au bar de l’hôtel…

FLASHBACK – INTERIEUR – BAR DE L’HOTEL MONACO – 1h45

RAY CARLTON : Tu sais toi, tu m’as pris mon argent.

TED SALLENGER : Quoi ?

RAY CARLTON : C’était ma machine ! j’ai mais tout ce que j’avais dans cette machine.

TED SALLENGER : Alors c’est que tu es un dégénéré mon vieux, qu’est-ce que tu attends de moi ? … (L’autre joueur s’en va) Bon allez papy, c’est bon je t’offre un verre mais fais pas la gueule. Alors qu’est-ce que tu veux boire ?

RAY CARLTON : C’est sur ton compte ? Très bien. Alors dans ce cas je vais boire euh… un cocktail maison.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI

NICK STOKES : La première heure vous buvez autant l’un que l’autre. Mais la deuxième heure, Ted s’est mis à commander des doubles.

GIL GRISSOM : Vous, vous vous êtes arrêté de boire. Vous buviez du café à la place de l’alcool. J’imagine que vous le saouliez en prévision d’une balade sur le toit de l’hôtel ?

FLASHBACK – INTERIEUR – COULOIR DE L’HOTEL MONACO – VERS 3h00

TED SALLENGER : Salut et bonne chance Ray. Pour moi ça ira. Eh eh !

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI

GIL GRISSOM : Et là, vous êtes monté sur le toit.

FLASHBACK – EXTERIEUR – TOIT DE L’HOTEL MONACO – VERS 3h00

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – APRES MIDI

RAY CARLTON (Il pleure) : Je ne pouvais plus supporter, je n’ai jamais eu de chance, j’ai foirré mon mariage, j’ai foirré mon boulot… et j’ai même foirré mon suicide… Je suis vraiment nul, c’est le résumé de ma vie.

GIL GRISSOM : Monsieur Carlton, nous, nous sommes des scientifiques, nous ne tenons pas simplement compte des témoignages oraux, nous nous appuyons sur les preuves que la scène du crime nous indique… Pour être honnête avec vous Ray, je vous ai écouté… et je vous crois. Alors, voilà ce qu’on va faire, vous allez rester là en attendant qu’on revienne. Si vous avez poussé ce gars du toit de l’hôtel, sans aucun doute il aura de la poussière sur ses chaussures… et s’il en a nous devrons vous faire arrêter pour meurtre… mais s’il n’y a pas de poussière, vous rentrerez chez vous.

RAY CARLTON (en parlant de Grissom à Nick) : Il est bien ce gars là.

INTERIEUR – MOTEL DES DEUX PORTAILS – CHAMBRE 202 – APRES MIDI

CATHERINE WILLOWS (à Jim Brass) : Qu’est-ce que vous faîtes ici ?

JIM BRASS : C’est une thérapie contre la culpabilité… POLICE, OUVREZ LA PORTE !!!

UN POLICIER : LES MAINS EN L’AIR !!! ATTENTION, LE LAISSEZ PAS FILER, LA FENETRE !!! VIENS VOIR ICI TOI ! TU RESTES LA ! ON EST VENU POUR TE VOIR !

JIM BRASS : On le couche sur le lit !

CATHERINE WILLOWS (au jeune homme noir) : Tu vois c’est ça le « bling-bling ».

LE JEUNE HOMME NOIR : C’était vous au téléphone ?

CATHERINE WILLOWS : C’était moi… Où avez vous eu cette blessure ?

SARA SIDLE : Pour l’inculpation, un peu d’ADN ça serait bien…

JIM BRASS : … Bon alors on l’assoit et on lui fait un prélèvement.

CATHERINE WILLOWS (au talkie-walkie) : Allo ? C’est Catherine… Ouais on l’a eu, on a un magnifique suspect pour le meurtre de Holly Gribbs.

EXTERIEUR – PARKING SOUTERRAIN – APRES MIDI

WARRICK BROWN : Allez 10000, à bientôt monsieur le juge.

LE JUGE COHEN : Vous ne partez pas tant que je vous ai pas dit de partir.

WARRICK BROWN : Quoi ?! Ce serait un outrage à magistrat ?

LE JUGE COHEN : Non, je donne les ordres et vous m’obéissez. Je vous tiens Warrick, que vous le vouliez ou non.

WARRICK BROWN : Moi il y a personne qui me tient !

LE JUGE COHEN : Ah oui ? Laissez-moi vous dire une chose, vous connaissez l’histoire du loup déguisé en mouton ? Eh bien tous les deux on va faire des affaires ensembles que vous soyez d’accord ou pas ! … Gardez votre portable allumé !

INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – MORGUE – APRES MIDI

CATHERINE WILLOWS : Vous n’étiez pas obligé.

GIL GRISSOM : Je sais, mais j’ai voulu venir, au cas où vous auriez besoin d’aide.

CATHERINE WILLOWS : Je vous remercie beaucoup… mais c’est quelque chose que j’aurais préféré faire seule.

GIL GRISSOM : On en a juste pour quelques secondes, on fait un croisement d’ADN et ce sera terminé.

CATHERINE WILLOWS : D’accord. (Catherine va prélever un échantillon d’AND sur le corps d’Holly Gribbs.) … Je suis vraiment désolée.

INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – APRES MIDI

(Nick et Grissom vérifie sur les chaussure de Ted s’il y a de la poussière provenant du toit.)

NICK STOKES : Que le vrai Ray Skelton se lève, Vous connaissez cette histoire ?

GIL GRISSOM : Vous êtes trop jeune pour vous souvenir de Ray Skelton.

NICK STOKES : Ah, vous ne savez pas ce que je fais la nuit… pas de poussière, très bien.

GIL GRISSOM : J’en étais sûr, on était sur une fausse piste… il y a forcément autre chose… (Il vérifie les affaires de la victime.) Joli montre. Regardez ça… (gros plan sur la montre) on dirait des fibres.

NICK STOKES : Il aurait été traîné ?

GIL GRISSOM : C’est possible.

NICK STOKES : Je vais retourner dans la suite présidentielle pour récupérer des échantillons et on verra si la moquette a des fibres qui correspondent.

GIL GRISSOM : Allez voir la petite-amie aussi…

NICK STOKES : Pourquoi, elle est suspecte ?

GIL GRISSOM : Maintenant oui.

NICK STOKES : D’accord.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE D’AUTOPSIE – FIN DE JOURNEE

GIL GRISSOM : Vous m’avez appelé ?

LA LEGISTE : Oui, j’ai pensé que vous seriez content de voir ça.

GIL GRISSOM : Qu’est ce qui a pu lui faire ça ?

LA LEGISTE : Je l’ai découvert après lui avoir rasé la tête, c’est quelque chose de dur avec un insigne en diamant. Vous le trouvez et vous aurez votre assassin.

GIL GRISSOM : C’était le premier coup ?

LA LEGISTE : Premier et fatal, fracture du crâne.

GIL GRISSOM : Donc on l’a tué ensuite on l’a poussé...

LA LEGISTE : Sans aucun doute.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – SALLE DE REPOS – FIN DE JOURNEE

SARA SIDLE (proposant un chewing-gum à Catherine) : Vous en voulez ?

CATHERINE WILLOWS : Non merci j’ai les miens.

GREG SANDERS (ouvrant la porte) : Willows ! Vos résultats d’ADN sont revenus.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – LABORATOIRE DE GREG – FIN DE JOURNEE

CATHERINE WILLOWS : Alors ?

GREG SANDERS : Selon le fichier d’empreintes génétiques, il y a précisément 814 chances pour que votre suspect soit l’assassin.

SARA SIDLE : SUPERBE RESULTAT !!!

CATHERINE WILLOWS : OUAIS !!! considérons qu’il y a seulement 6 milliards de personnes dans le monde… Ah merci. Il nous a fourni assez d’éléments, assez pour qu’on le coince.

FLASHBACK – MAISON OU HOLLY GRIBBS S’EST FAIT DESCENDRE - LE MATIN

HOLLY GRIBBS : Je suis pas flic moi, je suis juste technicienne, je fais des prélèvements. C’est mon premier jour, je ne suis pas une menace pour vous, croyez-moi. Le téléphone avait vos empreintes. Tenez, prenez-le, allez-y, tenez. (Un bipeur sonne, celui du jeune homme. Holly jette le téléphone sur le garçon, lutte, le garçon la jette par terre et lui tire dessus.)

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – LABORATOIRE DE GREG – FIN DE JOURNEE

CATHERINE WILLOWS : … et elle a tenu le coup assez longtemps pour nous laisser des indices…

SARA SIDLE : Beau travail Catherine.

INTERIEUR – BUREAU DE LA CRIMINALISTIQUE – UN LABORATOIRE – FIN DE JOURNEE

(Nick examine les fibres qu’il a prélevé de la moquette de la suite présidentielle.)

INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – FIN DE JOURNEE

GIL GRISSOM (voyant un gros trou dans la moquette, parlant tout seul) : C’est un joli prélèvement, félicitation Nick. (Il retrouve l’objet qui a servi à tuer Ted Sallenger et du sang. Coup de téléphone.) Grissom.

NICK STOKES : C’est Nick, je viens de terminer les comparaisons d’échatillons, ça correspond.

GIL GRISSOM : Je commence à avoir mon idée sur la question.

NICK STOKES : Oui, moi aussi.

GIL GRISSOM : On se retrouve pour l’interrogatoire, il y a encore un petit détail que je veux vérifier.

NICK STOKES : Entendu, à tout à l’heure.

GIL GRISSOM (à un employé de l’hôtel) : Bon je suis prêt à faire l’essai.

L’EMPLOYE (au talkie-walkie) : On commence l’essai.

GIL GRISSOM (insérant la carte dans la porte de la chambre et la refermant) : Alors la sécurité a enregistré ça ?

L’EMPLOYE (au talkie-walkie) : Vous avez quelque chose ? … non. Oh, ce n’est pas possible… quelle connerie ! Je ne jouerais plus avec ces machines je vous jure, on gagne, on meurt.

GIL GRISSOM : Au revoir.

INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – FIN DE JOURNEE

LA JEUNE FEMME AVEC TED : Et pourquoi je suis là ?

GIL GRISSOM : Homicide volontaire.

LA JEUNE FEMME AVEC TED : Ah ! Vous rigolez ?

GIL GRISSOM : Je ne ris pas souvent avec ça… à votre avis Nick, à mon tour d’essayer en aveugle ?

FLASHBACK – INTERIEUR – SUITE PRESIDENTIELLE - HOTEL MONACO – DE NUIT

TED SALLENGER : Salut Ray et bonne chance, pour moi ça va aller. (Essayant d’ouvrir la porte.) ça ne marche pas ce truc là !

INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – SALLE D’INTERROGATOIRE – FIN DE JOURNEE

GIL GRISSOM : Ce qui est curieux c’est que si Ted n’est pas revenu dans la chambre, pourquoi avons nous retrouvé les fibres de la moquette sur sa montre toute neuve ? Parce que justement il est revenu et vous avez fait un truc astucieux : après l’avoir jeté par dessus le balcon, vous avez tout nettoyé, vous avez laissé bien en vue les serviettes pleines de sang votre alibi, le sang provenait des avant-bras de Ted. Ça va jusque là Nick ?

NICK STOKES : Je vous suis.

GIL GRISSOM : Selon votre déclaration vous vous êtes sentie atteinte parce que Ted, qui venait de gagner 40 millions de dollars, vous a plaqué dans la demi-heure, vous donnant une bonne raison de le tuer. Vous aviez donc un excellent mobil…

NICK STOKES : … Je peux vous poser une question ?

LA JEUNE FEMME AVEC TED : J’écoute.

NICK STOKES : Comment pouvez-vous être aussi calme en ayant enlevé la vie à quelqu’un ? … ça ne vous touche pas ?

LA JEUNE FEMME AVEC TED : Non.

GIL GRISSOM (à un policier) : Venez, vous pouvez l’arrêter.

LA JEUNE FEMME AVEC TED (à Grissom) : Je peux aussi vous poser une question ?

GIL GRISSOM : Vous pouvez.

LA JEUNE FEMME AVEC TED : Tous ces trucs que vous avez débité, qui est-ce qui vous a expliqué ça ?

GIL GRISSOM : Votre ex petit-ami.

INTERIEUR – BUREAU DE CRIMINALISTIQUE – COULOIR – FIN DE JOURNEE

GIL GRISSOM (à Nick) : Attends-moi dehors j’arrive.

NICK STOKES : Oui.

GIL GRISSOM (se dirigeant vers Warrick) : Il paraît que je dois vous renvoyer, en abandonnant les lieux du crime vous avez enfreint la procédure… J’ai lu le rapport de Sara.

WARRICK BROWN : Je sais… j’ai fait le con et Holly est morte ! (il lui tend son insigne et son arme) … Je suis vraiment désolé.

GIL GRISSOM : ça me coûte beaucoup…, ce n’est pas ce que je voulais.

WARRICK BROWN : Je vous crois… Vous savez où j’étais ?

GIL GRISSOM : J’ai une petite idée.

WARRICK BROWN (en colère contre lui même) : Je suis allé parier… j’ai même pas pensé que je faisais une erreur, ça ne m’est même venu à l’esprit !

GIL GRISSOM : Je ne l’aurais pas imaginé non plus… En fait, si je vous fais partir, alors je dois m’en aller aussi… et puis Catherine, Brass, on est tous coupable dans cette histoire. Alors je m’en fiche du règlement, j’ai déjà perdu un membre de mon équipe, je refuse d’en perdre un autre. (Il redonne ses affaires à Warrick.)

WARRICK BROWN : Je ne vous décevrai plus.

EXTERIEUR – DEVANT LE COMMISSARIAT DE POLICE – FIN DE JOURNEE

(Tous les membres de l’équipe attende la sortie du criminel qui a assassiné Holly Gribbs.)

GIL GRISSOM : Allez on rentre.

Fait par milhoute

NARRATOR (WILLIAM PETERSEN): Previously on C.S.I. ...

[Scenes from 1X01: Pilot]

[INT. GRISSOM'S OFFICE - NIGHT]

(HOLLY GRIBBS gasps and jumps in surprise.)

GIL GRISSOM: Hi, sorry. Welcome to Forensics. Gil Grissom, I'm your
supervisor on grayayard.

HOLLY GRIBBS: Holly Gribbs.

(The shake hands. She exhales with relief and smiles.)

CUT TO:



[INT. JIM BRASS' OFFICE - NIGHT]

(In CAPT JIM BRASS' office, GRISSOM takes a seat on the couch near the window,
HOLLY remains standing in front of his desk.)

JIM BRASS: (angry) Well, congratulations, Gribbs. You're the fifth person
I've been forced to hire.

HOLLY GRIBBS: Well, that's not fair.

JIM BRASS: Putting a juiced-in Lieutenant's daughter on the shift is fair?

CUT TO:



[INT. COFFEE SHOP - NIGHT]

HOLLY GRIBBS: I'm fulfilling her dreams, not mine.

CATHERINE WILLOWS: I can sit here, and I can baby you and I can tell you to
quit, but I'm not going to do that at least until you've solved your first, and
if, after that, you don't feel like King Kong on cocaine, then you can quit.

CUT TO:



[INT. CSI - BRASS' OFFICE - MORNING]

JIM BRASS: Grissom!

(GRISSOM, standing out in the hallway, turns and heads for the office.)

JIM BRASS: Have Warrick shadow Gribbs for the next three weeks or until Nicky
makes his 100th, whatever comes first.

WARRICK: People walk every day because of you.

GIL GRISSOM: That's enough. Warrick, let's go!

CUT TO:



[HALLWAY - CONTINUOUS]

(GRISSOM talks with WARRICK

GIL GRISSOM: The minute you started thinking about yourself instead of the
case, you lost him.

CUT TO:



[INT. PATHFINDER - MORNING]

WARRICK BROWN: You be okay on your own?

HOLLY GRIBBS: Are you kidding? I'm fired up, ready to go. Besides, there's an
officer here.

CUT TO:



[EXT. JUDGE COHEN'S HOUSE - NIGHT]

WARRICK BROWN: I'm sorry, Judge. Captain Brass wouldn't call you for a search
warrant. I got a whopper on the line with a 100 pound test.

JUDGE COHEN: You got a winner for me?

WARRICK BROWN: Favre.

JUDGE COHEN: You put $5,000 down on the Pack for me I'll give you a blank
warrant.

CUT TO:



[INT. CSI - BREAK ROOM]

GIL GRISSOM: Congratulations, Nicky, my boy. You are now a C.S.I. Level
three.

NICK STOKES: Woo!

CUT TO:



[INT. PATHFINDER OUTSIDE THE PARLAY HUT - MORNING]

WARRICK BROWN: (to radio) Woo-hoo! Yeah! I'll be right there.

(He puts the radio down.)

WARRICK BROWN: Uh, give me 'Niners for five dimes.

(WARRICK hands the CLERK a stack of cash.)

CUT TO:



[EXT. RESIDENCE - SUMMERLIN - DAY]

(Just after they arrested the HUSBAND and while GRISSOM and WARRICK stand out in
the front yard watching the arrest.)

GIL GRISSOM: Weren't you supposed to be shadowing holly?

WARRICK BROWN: Oh. She's cool. She's doing prints on that 4-0-7. There's an
officer there.

CUT TO:

[INT. MARTIN LUTHER KING RESIDENCE - MORNING]

(HOLLY is dusting for prints.)

JERROD COOPER: Excuse me, miss.

(She gasps and turns around.)

CUT TO:


[INT. CSI - HALLWAY - MORNING]

JIM BRASS: Holly Gribbs has been shot. They don't think she's going to make
it.

(Camera holds on GRISSOM.)

FADE TO BLACK:
END OF PREVIOUSLY ON:

FADE IN.

 


[EXT. VARIOUS LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

SCENE #01:

[INT. HOTEL CASINO - MAIN FLOOR -- NIGHT]

(The camera pans around the busy casino floor.)

(A Young Man and Young Woman hesitantly walk along the casino floor. JAMIE
spots the large $40 Million MegaMillion Jackpot sign.)

JAMIE: Hey, look. Oh, $40 million. Could you imagine?

TED SALLENGER: Never happen. You got a better chance of going to the moon.

JAMIE: Oh, give me a $20. Hurry! I just got a premonition.

TED SALLENGER: You got your own money. Go play.

JAMIE: But I left my purse in the room.

(TED SALLENGER takes out a twenty, but doesn't give it to her.)

TED SALLENGER: I'll play. Wait here.

(He sighs and heads for the slot machine.)

CLERK: (to TED) Is this your slot card?

TED SALLENGER: No.

(The CLERK takes the card and leaves. TED looks over at JAMIE and without
looking, turns the handle to the machine. JAMIE cranes her neck from the side
to see his results.)

(TED turns the handle again.)

TED SALLENGER: Your little premonition has cost me $20. Happy now? Here.

(For a third time, TED turns the handle again. Without even looking or waiting
for it to stop, TED leaves the machine and heads back to JAMIE.)

TED SALLENGER: (sarcastically) Watch out. Here come the millions.

(JAMIE watches as the machine stops on the three jackpot dollar signs. She
starts screaming with excitement.)

JAMIE: (pointing and screaming) Oh, my God!

(Sirens start blaring. JAMIE jumps into TED'S arms.)

(The sirens continue to blare and JAMIE screams.)

JAMIE: We won!

CUT TO:

SCENE #02:

[INT. HOTEL MONACO - MAIN CASINO AREA - LATER]

(TED holds up a large check for $40,002,349.00 over his head. JAMIE stands next
to TED. She's still screaming with excitement. TED shakes the Hotel Owner's
hand.)

CUT TO:

SCENE #03:

[INT. CORRIDOR - HOTEL MONACO -- NIGHT]

(ELIAS leads TED SALLENGER and JAMIE down the hallway toward their room.)

ELIAS TEMPLETON: $40 million. You'll be having lobster tonight.

(TED tries to put the card key in the lock, but can't do it.)

JAMIE: (puts her arms around TED) They gave us the presidential suite. Can
you believe it?

ELIAS TEMPLETON: Here, Richard Gere, why don't you let me help you with that?

(ELIAS chuckles, then opens the room door. The lock beeps and the door opens.)

TED SALLENGER: Thank you.

(JAMIE rushes into the room. TED takes the large promotional check from ELIAS
and follows her inside.)

[INT. PRESIDENTIAL SUITE - NIGHT]

(JAMIE runs across the room for the balcony. TED puts the fake check aside and
takes off his t-shirt.)

JAMIE: Oh! Look at our view!

(JAMIE opens the balcony doors and looks outside. TED joins her and stops
behind her.)

JAMIE: Wow!

[EXT. BALCONY - PRESIDENTIAL SUITE - NIGHT]

TED SALLENGER: (quietly) Take a hike.

(JAMIE can't believe what she just heard.)

TED SALLENGER: Get lost.

(She turns around to look at TED.)

JAMIE: Excuse me?

TED: Come on, Jamie. I'm a millionaire now. Now, why would I want to waste
anymore time with you?

(There's a knock at the front door. They both turn to look at the door.)

VOICE OUTSIDE: (o.s.) Room service?

WHITE FLASH TO:

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - MORNING]

SCENE #04:

[EXT. HOTEL MONACO - FRONT SIDEWALK - MORNING]

(GRISSOM approaches the scene. He's on the phone.)

GIL GRISSOM: (to phone) All right, the minute you hear anything on Holly
Gribbs's condition I want you to page me.

(He ducks under the crime scene tape.)

GIL GRISSOM: (to phone) All right? Bye.

(He hangs up.)

DISPATCHER: (from b.g. radio) ... Call back at 4-7-7 Desert Inn Road.

GIL GRISSOM: So he pulled a "Louganis", huh?

DETECTIVE BARNS: Yeah, 150 feet. The giga-millions curse strikes again. Past
four winners ended up dead or missing. What do you think, Grissom? It's a
conspiracy.

GIL GRISSOM: Coincidence. I worked those four cases. There was never any
evidence of foul play. Was he in town with anybody?

DETECTIVE BARNS: His girlfriend. She's upstairs in police custody. Do you
want to talk to her?

GIL GRISSOM: Not yet. Right now, I want to talk to him.

DETECTIVE BARNS: How do you talk to a dead body?

(GRISSOM moves in closer to the body and kneels down to look at it.)

GIL GRISSOM: I let him talk to me, actually.

(He pulls off his dark glasses and reaches out for something next to the body.)

GIL GRISSOM: In fact, he just spoke. Didn't you hear him? He just told me
that he didn't commit suicide.

(GRISSOM holds up a pair of broken glasses.)

DETECTIVE BARNS: No. You-you lost me.

GIL GRISSOM: This guy fell to his death wearing prescription eyeglasses.
Jumpers take their glasses off. Suicide is the ultimate form of selfishness,
Detective. It's unlikely that anyone cowardly enough to take his own life would
be brave enough to watch his own death.

DETECTIVE BARNS: (laughs) You can tell all that just by looking at a pair of
eyeglasses?

GIL GRISSOM: You have no idea.

HARD CUT TO:
END OF TEASER
ROLL TITLE CREDITS

(COMMERCIAL SET)

FADE IN.

SCENE #05:

[INT. CSI -- RECEPTION AREA -- MORNING]

(GRISSOM walks in past the receptionist. More out of habit, then really
expecting anything, GRISSOM asks for his messages and continues walking past the
receptionist.)

GIL GRISSOM: Messages?

(Without a word, The Receptionist reaches for the stack of white telephone
messages slips in front of her. GRISSOM stops, surprised. He takes them and
leafs through them. He heads on down the hallway.)

(As he passes by people in the hallway and inside the labs, they look up and
stare at GRISSOM.)

CUT TO:

SCENE #06:

[INT. CSI - BRASS' OFFICE - DAY -- CONTINUOUS]

(In his office, BRASS has cleared out his desk. On it is a file box. GRISSOM
appears in the doorway.)

GIL GRISSOM: I just got off the phone with the Sheriff. He says he wants me to
run the unit.

JIM BRASS: You're the boss.

(GRISSOM walks into the office.)

JIM BRASS: I mean, I can't say I didn't do it to myself.

GIL GRISSOM: Where are they going to place you?

JIM BRASS: Homicide. Believe that?

(He chuckles humorlessly.)

JIM BRASS: Instead of moving up, I'm moving back in a time capsule, like it's
1979 again. So, I guess, this might put you and me at odds.

(BRASS picks up his box and starts toward the door.)

GIL GRISSOM: Cop versus scientist. Interesting, huh?

(BRASS stops and looks at GRISSOM.)

JIM BRASS: (nods quietly) Yeah.

(BRASS continues to head toward the door carrying his file box.)

GIL GRISSOM: You got any advice for me?

JIM BRASS: Yeah, cover your ass ... and hide. They're all yours, pal.

(With his file box in his hands, JIM BRASS walks out of the office.)

CUT TO:

SCENE #07:

[TELEVISION SCREEN NEWS REPORT]

PAULA FRANCIS: (on tv) Tragedy struck early this morning when an on-duty Las
Vegas Criminalist was brutally gunned down.

[INT. CSI - BREAK ROOM - MORNING]

(CATHERINE and NICK stand in front of the television set watching the news
report.)

PAULA FRANCIS: (on tv) It was her first night on the job. Victim Holly Gribbs
was investigating a robbery/homicide in an apartment on the corner of M.L.K. and
Warm Springs.

(WARRICK sits off to the side. He's also listening to the news report.)

PAULA FRANCIS: (on tv) The crime lab now faces the daunting task of
investigating the shooting of one of their own. The wounded C.S.I. has been
taken to Desert Palm where she is listed in critical condition. The suspect is
still at large.

NEWSCASTER (MALE): (b.g.) In other news ...

(CATHERINE turns around to look at WARRICK. NICK also turns around.)

CATHERINE WILLOWS: Weren't you supposed to be shadowing Holly?

NICK STOKES: Warrick, man, what happened?

WARRICK BROWN: I left her to hook up with Grissom on that toenail case ... and
then, I came back here.

CATHERINE WILLOWS: You left Holly solo?

WARRICK BROWN: It was just supposed to be an easy print job. Look, I feel bad
enough, okay?

(The door to the break room opens and GRISSOM walks in.)

GIL GRISSOM: Here's what we know. Brass assigned Warrick to shadow Holly on a
robbery.

(GRISSOM heads for the coffee pot to pour himself a cup of coffee. In his other
hand, he holds the assignment sheets.)

GIL GRISSOM: He left her at the scene. The suspect returned and Holly was
shot. The sheriff phoned me earlier this morning. Brass has been moved back to
homicide.

NICK STOKES: Who's going to run the unit?

GIL GRISSOM: For now? Me.

(CATHERINE looks at GRISSOM.)

GIL GRISSOM: (looking at CATHERINE) I know. We'll just play it by ear, okay?

(GRISSOM turns his head to look at WARRICK and it's the first that we notice
that WARRICK is standing way on the other side of the break room, separate from
the others.)

GIL GRISSOM: All right. Last night, a jackpot winner took a swan dive off the
Hotel Monaco about the time Holly was shot. I'm going to work the leaper.
Nick?

NICK STOKES: (stands up) Yes, sir.

GIL GRISSOM: You work the Holly case.

(GRISSOM gives the assignment sheet to NICK.)

CATHERINE WILLOWS: Wait a minute. Uh, you-you can't give him the Holly case.
I mean, all due respect, Nick. I want this one.

GIL GRISSOM: Nicky is the only one that didn't have any personal contact with
Holly. I don't want you on this, Cath.

CATHERINE WILLOWS: Why?

GIL GRISSOM: Because you're emotionally involved.

CATHERINE WILLOWS: Yeah. She was going to walk. I convinced her to stay. If
anyone's to blame here, it's me, and I want this case.

(CATHERINE grabs the assignment sheet from NICK.)

CATHERINE WILLOWS: Fire me.

GIL GRISSOM: I'm not firing anybody. Look. I know we're pulling a double.
We're on edge 'cause of Holly. I just want everyone to stay calm and to do
their jobs for the next ten hours. And as of now we're short of help. So, I'm
bringing in Sara Sidle to give us a hand.

CATHERINE WILLOWS: Sara Sidle?

WARRICK BROWN: Who's that?

GIL GRISSOM: She's a CSI out of San Francisco. She's a friend of mine, someone
I trust. She's going to handle our internal investigation and I want to keep
this in-house. I don't want I.A. Involved.

(NICK nods his head.)

CATHERINE WILLOWS: (shakes her head) Great, that's just what we need, somebody
sniffing around.

(CATHERINE leaves the room.)

GIL GRISSOM: Nicky, you can back me up on the D.B. at the Monaco.

(GRISSOM hands the second assignment sheet to NICK.)

NICK STOKES: You got it.

GIL GRISSOM: That's it.

(NICK glances up at WARRICK. He doesn't say anything and leaves the room.)

WARRICK BROWN: That's it? What about me?

GIL GRISSOM: You're on leave. You get some personal time.

WARRICK BROWN: I don't want any personal time. I want to help. You're the
boss now. You can reinstate me.

GIL GRISSOM: Go home, Warrick. Get your story straight before Sara gets here.

(GRISSOM turns to leave the room. Camera holds on WARRICK.)

CUT TO:


[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - DAY]

SCENE #08:

[INT. MARTIN LUTHER KING (MLK) APARTMENTS -- DAY]

(The OFFICER opens the apartment door. CATHERINE walks inside with her kits.)

CATHERINE WILLOWS: A little late for the brigade.

OFFICER: What do you think happened here?

(CATHERINE looks around.)

CATHERINE WILLOWS: First blush?

(Quick flashback to: JERROD COOPER reaches for his gun tucked in the back waist
band of his jeans. In front of him, HOLLY GRIBBS turns and continues to dust
for prints near the window.)

JERROD COOPER: (muffled) Don't move.

(HOLLY turns around at the intrusion. She puts her hands up.)

HOLLY GRIBBS: Hey, it's okay. I'm not a cop. I just ... I just analyze the
scene.

(JERROD COOPER raises the gun and fires. HOLLY falls down. She hits the couch
and the table, bringing the phone down to the floor with her.)

(HOLLY is on the floor. She exhales.)

(End of flashback. Resume to present.)

(CATHERINE picks up the gun on the floor and looks at it.)

CATHERINE WILLOWS: This is Holly's gun.

(CATHERINE checks the bullets.)

CATHERINE WILLOWS: She shot back.

(A pager beeps catching CATHERINE'S attention. She looks around and finds the
pager under the couch.)

(She looks at the display. It reads: LOW BATTERY.)

CUT TO:

SCENE #09:

[INT. CSI - FORENSIC AUTOPSY -- DAY]

(DR. JENNA WILLIAMS goes over the body with GRISSOM and NICK.)

DR. JENNA WILLIAMS: He's all rigored up. Now pull it like a slot machine.
It's been three weeks since my last jumper. At least this one died a
millionaire.

(GRISSOM manages to move the arm. He looks at the markings on TED SALLENGER'S
inner wrist.)

GIL GRISSOM: Geez, these look like defensive wounds, maybe.

NICK STOKES: Somebody came after this guy with something pretty sharp.

GIL GRISSOM: You have any idea what it might be?

DR. JENNA WILLIAMS: Glass, maybe. We found tiny shards in the incised wound.

(She comes up behind GRISSOM and takes out a piece of glass from the wound to
show GRISSOM.)

DR. JENNA WILLIAMS: Take a look.

GIL GRISSOM: Not just glass ...

(Camera zooms in for an extreme close up of the piece of glass.)

GIL GRISSOM: ... black glass.

CUT TO:

[EXT. LAS VEGAS CASINO (STOCK) - DAY]

SCENE #10:

[INT. HOTEL MONACO - PRESIDENTIAL SUITE -- DAY]

(GRISSOM and NICK walk into the Presidential Suite. GRISSOM puts his kit down.
NICK looks around.)

NICK STOKES: Broken glass.

(GRISSOM looks down and around.)

GIL GRISSOM: Blood drops, leading to ... bloody towels. No effort to hide.

NICK STOKES: Hey!

(NICK kneels in front of the couch and holds a broken champagne bottle neck.
GRISSOM walks over to take a look.)

NICK STOKES: Defensive wounds.

GIL GRISSOM: Champagne bottle. Black glass. I missed that.

(NICK stands up and looks at GRISSOM.)

NICK STOKES: What do you think, boss?

GIL GRISSOM: You're C.S.I. three, now. You call it.

NICK STOKES: What? You want me to play it blind?

GIL GRISSOM: You've read the woman's statement. The room is full of
evidentiary clues.

(GRISSOM backs away and takes a seat.)

GIL GRISSOM: Talk it out. What does the room say?

(NICK looks around.)

NICK STOKES: Okay. Well, according to the girlfriend's statement they were on
the balcony when they had a lovers' quarrel.

(Quick flashback to: TED and JAMIE are on the balcony arguing.)

TED SALLENGER: Come on, Jamie. I'm a millionaire now. Now, why would I want
to waste any more time with you?

(There's a knock at the door.)

(The camera pans around quickly to the door and lands on ... )

(End of flashback. Resume to ... )

(... NICK. NICK points to the door.)

NICK STOKES: ... room service.

(Quick flashback to: A cart is wheeled into the room.)

TED SALLENGER: Thank you.

BELL BOY: You're welcome.

(TED SALLENGER calmly pours himself a glass of champagne.)

JAMIE: (crying) So what was I this whole time, huh? Just someone to bang?

TED SALLENGER: Yeah.

(JAMIE grabs the champagne bottle and breaks it against the cart. She attacks
TED with the broken bottle.)

JAMIE: (screams) Why?

(TED fights to defend himself. He pushes her back and she falls against the
couch. TED turns to attend to his bleeding arm.)

TED SALLENGER: Crazy broad!

(End of flashback. Resume to present.)

GIL GRISSOM: (v.o.) And then what happened?

CUT TO:

SCENE #11:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM -- DAY]

(GRISSOM and NICK interview JAMIE.)

JAMIE: He took off. I cut him up pretty good. He probably went to the lobby
to fetch some first aid.

GIL GRISSOM: And he never came back to the room?

JAMIE: No.

GIL GRISSOM: You sure? The Presidential Suite at the Hotel Monaco is a secured
room. They keep a log. Every time someone enters with a card key ...

JAMIE: Well, if they keep a record check it for yourself. Why are you
bothering me?

GIL GRISSOM: Nicky, what does the log say?

NICK STOKES: Well, she's right. The only entry I see here is when hotel
security checked them in.

JAMIE: Can I go now?

GIL GRISSOM: Yes, ma'am.

(JAMIE stands up and heads for the door. She stops when NICK reaches over for
the door knob to open the door for her. JAMIE leaves the interview room.)

GIL GRISSOM: Her story checks out.

(The door shuts.)

GIL GRISSOM: She doesn't have any financial motive. She was his girlfriend,
not his wife. Any money won by the deceased goes directly to the family estate.

NICK STOKES: Well, if he didn't fall from his own balcony where else could it
have happened?

(They think about it. GRISSOM looks at NICK.)

GIL GRISSOM: The roof.

(NICK and GRISSOM head out of the room.)

CUT TO:

SCENE #12:

[INT. CSI - BREAK ROOM -- DAY]

(WARRICK is on his cell phone, pacing the floor.)

WARRICK BROWN: (to phone) Yeah, uh, Emergency Room, please. (pause)
Patient's name is Holly Gribbs. (to phone) Thanks.

(WARRICK hangs up.)

WARRICK BROWN: (to phone) Warrick here.

JUDGE COHEN: (from phone) Warrick, Judge Cohen. You bet the wrong team, you
idiot.

INTERCUT WITH:

[EXT. FOUNTAIN - DAY]

JUDGE COHEN: (to phone) I said Packers. I got the 49ers for five grand. The
spot in fifteen minutes.

(Camera holds on WARRICK.)

FADE TO BLACK.

(COMMERCIAL SET)

FADE IN.

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - DAY]

SCENE #13:

[EXT. HOTEL MONACO - ROOFTOP-- DAY]

(On the rooftop, GRISSOM and NICK are setting up for their experiment. NICK
kneels in front of a large bag of somethings.)

GIL GRISSOM: Okay, I think we're ready for Operation Norman.

(He dusts himself off as he stands.)

GIL GRISSOM: (to NICK) You'll never get that off. It's Meyer's roof dust.
All the hotels use it now. It diverts the sun's rays. Keeps the utility bills
down in the summer.

NICK STOKES: Yeah? How do you know all this crap?

GIL GRISSOM: It's our job to know stuff.

CUT TO:

SCENE #14:

[EXT. HOTEL MONACO - FRONT SIDEWALK - DAY -- CONTINUOUS]

(Standing down below on the sidewalk in front of the Hotel Monaco, GRISSOM looks
up at the roof and speaks into the walkie-talkie. Behind him, a large crowd of
spectators gather just beyond the crime scene tape.)

GIL GRISSOM: (to radio) All right, Nick, standing by for Operation Norman.
Let him fly.

(The first crash dummy "body" flies off of the rooftop and crashes to the
sidewalk in front of GRISSOM with a thud.)

SPECTATOR (MALE): Oh!

(The large crowd of spectators applaud. GRISSOM looks up and around at them,
surprised by their reaction.)

(The second crash dummy flies off of the rooftop and onto the sidewalk below.
The crowd cheers.)

(The third and final crash dummy flies off of the rooftop and lands with a thud.
The crowd applauds.)

(GRISSOM raises his hand and acknowledges them as he walks toward the dummies.)

GIL GRISSOM: Yes, yes.

(GRISSOM raises his camera.)

GIL GRISSOM: Norman "pushed".

(He takes pictures of the dummy. He turns to snap photos of the second dummy.)

GIL GRISSOM: Norman "jumped".

(GRISSOM takes pictures of the third dummy.)

GIL GRISSOM: Norman "fell".

SARA SIDLE: (o.s.) Wouldn't you if you were married to Mrs. Roper?

(At the sound of her voice, GRISSOM puts the camera down. Behind him, SARA puts
her bag down on the ground, a huge grin on her face.)

GIL GRISSOM: I don't even have to turn around. Sara Sidle.

SARA SIDLE: That's me. Still tossing simulation dummies? There are other ways
to tell, you know?

GIL GRISSOM: How? Computer simulation? No thanks. I'm a scientist I like to
see it. Newton dropped the apple, I drop dummies.

SARA SIDLE: You're old school.

GIL GRISSOM: Exactly. And this guy was pushed.

(SARA'S faces changes, as she as talks about more serious issues.)

SARA SIDLE: How's the girl?

GIL GRISSOM: She's still in surgery. She's not doing very well.

SARA SIDLE: That's too bad.

GIL GRISSOM: God, Sara, I have so many unanswered "why"s.

SARA SIDLE: There's only one why that matters now. Why did Warrick Brown leave
that scene?

CUT TO:

SCENE #15:

[EXT. "THE SPOT" PARKING STRUCTURE -- DAY]

(WARRICK walks across the parking garage up to a moving car that stops in front
of him.)

JUDGE COHEN: What are you, dyslexic? You owe me ten grand, buddy.

(JUDGE COHEN gives his ticket to WARRICK. He takes it.)

WARRICK BROWN: All I got is four.

(WARRICK hands the ticket back to JUDGE COHEN.)

JUDGE COHEN: So what are you breathing here for? Get out there and get my
money.

WARRICK BROWN: Hey, look, a girl was shot on my watch 'cause I was doing you a
favor.

JUDGE COHEN: Hey, you came to me.

WARRICK BROWN: All right, Judge, I'll get your money but I need more time. You
got to give me a day.

JUDGE COHEN: You got an hour.

(JUDGE COHEN drives off, leaving WARRICK staring at his dust..)

CUT TO:

SCENE #16:

[INT. CSI - EVIDENCE ROOM -- DAY]

(CATHERINE is working on the laptop in the room. The door opens and SARA walks
in.)

SARA SIDLE: Do you know where I can find Catherine Willows?

CATHERINE WILLOWS: (without looking up) She's out in the field.

(SARA stops and looks down at the piece of paper in her hand. CATHERINE looks
up at SARA.)

CATHERINE WILLOWS: Let me guess ... Sara Sidle?

SARA SIDLE: I know who I am. I think you're a little confused.

CATHERINE WILLOWS: If you think you're taking my case ... forget it.

(SARA shuts the door.)

SARA SIDLE: Look, we can stand here and argue ... or ... we can get out there
and find out who did this to Holly Gribbs. (beat) Two sharp women are better
than one.

(CATHERINE considers it for a moment, then turns and grabs the evidence bag next
to her. She holds it up.)

CATHERINE WILLOWS: Pager.

(CATHERINE takes the pager out of the bag.)

CATHERINE WILLOWS: Found at the crime scene.

(SARA walks around the table to look at what CATHERINE'S working on.)

SARA SIDLE: Where'd you get the pager nest?

CATHERINE WILLOWS: Grissom. He won it on e-bay.

SARA SIDLE: They're great for tracing if you can rely on the suspect's honesty.

[FULL ON COMPUTER MONITOR]

CATHERINE WILLOWS: Uh ... Desmond Tutu.

SARA SIDLE: See what I mean? Don't feel bad. My last four traces came back
Eminem, (smiles) ... so ... look, you seem to have everything under control
here.

SARA SIDLE: Where can I find Warrick Brown?

CATHERINE WILLOWS: Try one of the casinos on Blue Diamond Road.

(SARA nods and slowly heads for the door. CATHERINE stops her.)

CATHERINE WILLOWS: (holding pager up) Oh, I'll page you with any information.

(SARA smiles and leaves the room.)

CUT TO:

[EXT. VARIOUS LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

[CLOSE UP OF POKER CHIPS]

SCENE #17:

[INT. HOTEL MONACO -- SURVEILLANCE ROOM -- DAY]

(GRISSOM and NICK are in the Surveillance room looking at the video footage.)

GIL GRISSOM: There's our jumper.

SURVEILLANCE DIRECTOR: So, you want to see everything one minute before and one
minute after he won the jackpot, right?

GIL GRISSOM: (nods) Please.

(The SURVEILLANCE DIRECTOR clicks on the keyboard and the footage on the monitor
skips. GRISSOM sees something.)

GIL GRISSOM: Wait a minute. Go back.

(Close up of the monitor shows the clerk talking with TED SALLENGER at the slot
machine. The video is on pause.)

GIL GRISSOM: (to NICK) There! It looks like she's offering him his slot
redemption card back. (to the SURVEILLANCE DIRECTOR) Could I see the person
that was sitting at this machine right before the victim?

SURVEILLANCE DIRECTOR: Sure.

(He clicks on the keyboard and the video footage moves backward to where another
man is sitting at the slot machine.)

GIL GRISSOM: Is there any way of telling how long he was sitting there?

(The keyboard clicks and the footage rewinds backward. The counter appears on
the monitor and stops at the time.)

SURVEILLANCE DIRECTOR: 11 hours, 13 minutes ... 15 seconds. At three bucks a
tug, hell, he could have gone through ten, 20 thou.

(GRISSOM looks surprised by this information. He turns back to the monitor.)

GIL GRISSOM: Nick, call the slot host. Get this guy's name from the slot card.
I'm going to talk to this man.

(NICK nods.)

CUT TO:

SCENE #18:

[INT. CSI - BALLISTICS - FIRING RANGE -- DAY]

(CATHERINE puts on her goggles. BOBBY DAWSON walks into the room carrying the
gun.)

BOBBY DAWSON: All right. Here you go. Holly's weapon's already loaded. So,
just point at the gun entry hole there to do your test fire.

CATHERINE WILLOWS: Okay, thanks, Bobby.

(BOBBY gives the gun to CATHERINE. BOBBY stands behind CATHERINE and puts his
ear phones on.)

CAMERA SLOW MOTION

(CATHERINE puts her hand and gun in the entry hole and fires.)

(Camera close up of the bullet as it breaks through the water. Change camera
angle where the bullet is in direct line with the camera.)

SHORT TIME CUT TO:

SCENE #19:

[INT. CSI - BALLISTICS -- DAY]

(BOBBY DAWSON looks through the scope to compare the two bullets.)

BOBBY DAWSON: Okay, now, in order to eliminate Holly's gun as the possible
weapon we start by looking for imperfections in the bullet's stria ... now,
that's odd.

CATHERINE WILLOWS: What's wrong?

BOBBY DAWSON: We don't have an elimination. We got a match.

(BOBBY steps aside and CATHERINE looks through the scope. She sighs.)

CATHERINE WILLOWS: Shot her with her own gun.

(Quick flashback to: [INT. MARTIN LUTHER KING APARTMENT - MORNING] HOLLY
GRIBBS has her hands up as she talks with JERROD COOPER.)

HOLLY GRIBBS: It's okay, I'm not a cop. I just ... I just analyze the scene.

(JERROD COOPER takes a step forward.)

JERROD COOPER: Throw the gun down!

(HOLLY takes her gun and tosses it to the floor.)

JERROD COOPER: All right now, yank the phone out of the wall. I'm taking my
prints with me.

(HOLLY yanks the phone out of the wall. JERROD'S pager beeps. He looks down.
HOLLY takes the opportunity to hit JERROD with the phone.)

(They struggle. He gets free and grabs HOLLY'S gun from the floor. He fires
multiple times at her.)

(He grabs his things and runs leaving HOLLY behind.)

(End of flashback. Resume to present.)

(Camera holds on CATHERINE.)

CUT TO:

SCENE #20:

[INT. HOTEL MONACO - MAIN FLOOR -- DAY]

(The FLOOR CLERK leads GRISSOM and NICK across the main casino floor.)

FLOOR CLERK (WOMAN): I pulled the slot card for you. (pointing) That's the
gentleman, right over there.

GIL GRISSOM: Thank you.

FLOOR CLERK (WOMAN): Mm-hmm.

(GRISSOM hands NICK his cell phone and tucks his ID into his shirt.)

GIL GRISSOM: Hold this. I think I'll play a little.

(GRISSOM makes his way to the man at the slot machine. He takes the empty seat
two machines to the right of the man.)

RED CARLTON: Double down, always get a winner. Oh, yes, a winner. The winner.
Double nine.

GIL GRISSOM: (laughs) Double Jacks or better! (beat) You're under arrest.

RED CARLTON: Oh yeah? What for?

GIL GRISSOM: First-degree murder.

RED CARLTON: Oh. On what grounds?

(GRISSOM glances down at the man's pants.)

GIL GRISSOM: Roof dust.

SECURITY OFFICERS: Sir, would you please come with us?

(GRISSOM turns to stand up. His machine starts to ring ... and ding and the
sounds of coins falling is heard. GRISSOM turns around and hands the empty tub
to NICK.)

GIL GRISSOM: (smiling) Nicky, my boy, collect my winnings. It's a C.S.I.
three initiation.

(NICK takes the empty container and smiles as GRISSOM leaves.)

CUT TO:

[EXT. VARIOUS LAS VEGAS CITY (STOCK) - DAY]

SCENE #21:

[INT. CASINO - DAY]

(WARRICK is at the blackjack table playing six hands.)

DEALER: You're up 11 G's. Hit or stay?

(Behind WARRICK, SARA walks up to him.)

SARA SIDLE: Stay. I want to talk to you.

(WARRICK glances up at SARA.)

CUT TO:

SCENE #22:

[INT. CASINO - COFFEE SHOP - DAY -- CONTINUOUS]

(WARRICK is sitting at the counter nursing a cup of coffee. SARA sits next to
him.)

SARA SIDLE: You were playing $100 on every spot. You have a system?

WARRICK BROWN: I'm counting cards.

SARA SIDLE: Isn't that illegal?

WARRICK BROWN: Not if you do the math in your head.

SARA SIDLE: You play anything else?

WARRICK BROWN: I bet sports from time to time.

SARA SIDLE: So ... let me get this straight. You were assigned by Brass to
shadow a trainee, a robbery comes up on M.L.K, and you go for coffee.

WARRICK BROWN: An officer was there.

SARA SIDLE: So, you felt safe to leave? Do you know the policies and
procedures for clearing a scene?

WARRICK BROWN: Yes.

SARA SIDLE: Then, why'd you leave? I mean, what was so important that you had
to rush out of there?

WARRICK BROWN: I told you. I went for coffee.

SARA SIDLE: Was that before or after you made your bets? Sunday ... Vegas ...
NFL football ... guy like you ... come on, you trying to tell me that you didn't
make a little pit stop?

(WARRICK doesn't say anything.)

SARA SIDLE: Look at me. Did you log on ... tell dispatch where you were going?

WARRICK BROWN: Do you know how many times I've been left alone at a crime scene
when I was a rookie?

SARA SIDLE: Yeah, well, this time is different.

WARRICK BROWN: Yeah, why's that?

SARA SIDLE: Holly Gribbs died on the operating table twenty minutes ago.

(WARRICK turns to look at SARA, shocked by the news. He's absolutely stunned.)

(Cut to: CATHERINE)

(Cut to: BRASS)

(Cut to: NICK.)

(Cut to: GRISSOM.)

FADE TO BLACK.

(COMMERCIAL SET) 

FADE IN.

SCENE #23:

[INT. CSI -- HALLWAY DAY]

(SARA walks into the break room. CATHERINE'S inside, leaning against the
counter, her hands rubbing her temples.)

SARA SIDLE: Mind if I get a soda?

(CATHERINE looks at SARA, puzzled by the request. SARA indicates the
refrigerator behind CATHERINE.)

CATHERINE WILLOWS: Oh, yeah. Sorry.

(CATHERINE moves.)

SARA SIDLE: You want one?

(SARA holds out the soda can.)

CATHERINE WILLOWS: Is there anything in there with alcohol?

SARA SIDLE: Root beer.

CATHERINE WILLOWS: No.

(A pager beeps. Both CATHERINE and SARA check their pagers. The pager
continues to beep.)

(CATHERINE grabs the bagged pager on the table, the one from the crime scene.
She checks it.)

CATHERINE: Oh ... god.

(CATHERINE scrambles to get her cell phone out. SARA hands her the pager.
CATHERINE dials.)

SARA SIDLE: (smiles) What are you going to say? "Hi, I'm a Criminalist. I
was in the neighborhood ... "

CATHERINE WILLOWS: Shh. It's ringing.

INTERCUT WITH:

[THREE ACES MOTEL - ROOM 202]

JERROD COOPER: (to phone) Hello.

CATHERINE WILLOWS: (from phone) Uh, hey.

JERROD COOPER: Who's this? I just dialed my own damn beeper.

CATHERINE WILLOWS: Uh-uh. It's my beeper now. I found it.

JERROD COOPER: It ain't your beeper, girl. It's mine.

(SARA sits down and listens intently as CATHERINE talks on the phone.)

JERROD COOPER: I do a lot of business on that beeper.

CATHERINE WILLOWS: What kind of business?

JERROD COOPER: You know -- slinging a little something-something.

CATHERINE WILLOWS: Oh, a little something-something. Or maybe a little bling-
bling?

JERROD COOPER: So what you know about some bling-bling?

CATHERINE WILLOWS: Well, invite me over to your crib, baby and you might find
out.

JERROD COOPER: It's on. Three Aces Motel, Room 202.

CATHERINE WILLOWS: Three Aces Motel, Room 202.

(She sighs expectantly.)

JERROD COOPER: See you soon.

(CATHERINE smiles and hangs up. She turns to SARA.)

CATHERINE WILLOWS: Did I just do that?

SARA SIDLE: What's a "bling-bling"?

CATHERINE WILLOWS: Got me.

(SARA stands up.)

CUT TO:

SCENE #24:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM -- DAY]

(NICK and GRISSOM question RED CARLTON.)

RED CARLTON: Yeah, I was up on that roof. I didn't push him off. I did talk
to him, though.

NICK STOKES: We know. Hey, what did you drink? Gin and tonic or amaretto
sours?

RED CARLTON: Amaretto sours. How'd you know that?

NICK STOKES: We got a record of the victim's room charges. Chief.

GIL GRISSOM: At 1:27 A.M. Our victim, Ted Sallenger, made a couple of
purchases in the gift shop--

(Quick flashback to: TED SALLENGER grabbing his package and leaving the gift
shop.)

GIL GRISSOM: (v.o.) ... band-aids and antiseptic. At 1:40 A.M ...

(End of flashback. Resume to present.)

GIL GRISSOM: ... we tracked a purchase at the la promenade--

(Quick flashback to: TED SALLENGER looking into the display window of the store
and smiling.)

GIL GRISSOM: (v.o.) ... a $30,000 designer watch.

(He walks into the store.)

(End of flashback. Resume to present.)

GIL GRISSOM: At 1:45 A.M., you both started knocking them back in the hotel
bar.

(Quick flashback to: TED SALLENGER at the bar admiring his new watch.)

TED SALLENGER: Sweet.

(RED CARLTON walks up to TED SALLENGER.)

RED CARLTON: Hey. You won my money.

TED SALLENGER: What?

RED CARLTON: That was my machine. I put everything I had in that machine.

TED SALLENGER: So you're a degenerate. What do you want from me?

(RED CARLTON turns to leave. TED SALLENGER stops him.)

TED SALLENGER: Hey, old timer, come on, sit down. I'll buy you a drink for
second place. What are you having? It's on me.

RED CARLTON: It's on you? All right. In that case, I'll have a, uh ...
Amaretto Sour.

(End of flashback. Resume to present.)

NICK STOKES: The first hour, you both drank tit for tat but by hour two, Ted
started ordering doubles ... and you quit drinking.

GIL GRISSOM: Drank decaf coffee instead. My guess is that you were getting him
lathered up for your little elevator ride.

(Quick flashback to: TED SALLENGER and RED CARLTON appear in the hallway.)

TED SALLENGER: Have a nice life, huh? I know I will.

(TED laughs. End of flashback. Resume to present.)

GIL GRISSOM: And from there, you went to the roof.

(Quick flashback to: Camera close up of a man's foot close to the roof's edge.
It's RED CARLTON. He takes his glasses off and looks down. He cries. End of
flashback. Resume to present.)

RED CARLTON: (cries) I couldn't go through with it. I'm a born failure. I
failed at my marriage; I failed at my work. Then I couldn't even commit suicide
right. One pull away ... the story of my life.

GIL GRISSOM: Mr. Carlton, we're not detectives. We're crime scene analysts.
We're trained to ignore verbal accounts and rely instead on the evidence a scene
sets before us. But I have to be honest with you, Red ... I believe you. I do.
(pause) So ... here's what we're going to do: You're going to stay here until
we get back. If you pushed this guy off the roof he will, without a doubt, have
roof dust on his shoes. If he does, we'll have you arrested for murder. But if
dust is not present, then you'll be free to go.

(RED CARLTON thinks about it. He smiles a bit.)

RED CARLTON: I like this guy.

(NICK looks at GRISSOM and smiles.)

CUT TO:

SCENE #25:

[INT. THREE ACES MOTEL - SECOND FLOOR - ROOM 202 -- DAY]

(The OFFICERS clear out the motel rooms. CATHERINE is standing on the stairway.
BRASS rushes up the stairs and takes out his gun. He cocks it as he passes
CATHERINE.)

CATHERINE WILLOWS: What are you doing here?

(BRASS turns around to look at CATHERINE.)

JIM BRASS: Guilt therapy.

(BRASS leads the officers as they surround the door to room 202. He hits the
door with his foot.)

JIM BRASS: Police officers! Open up!

(The OFFICER kicks the door in.)

(JERROD COOPER is lying on the bed. He jumps out and heads for the window when
the OFFICERS burst in through the door.)

OFFICER: Get down.
OFFICER: Hold him down on the ground!
OFFICER: Put your hands behind your back!
OFFICER: Get him down!

(The OFFICERS successfully apprehend JERROD COOPER. CATHERINE walks in through
the doorway. The OFFICERS push JERROD COOPER face down into the bed. He looks
up and sees CATHERINE.)

CATHERINE WILLOWS: Now that's a bling-bling.

JERROD COOPER: That was you on the phone?

CATHERINE WILLOWS: (nods) Yep.

(The OFFICERS get the handcuffs on him and push him toward the door. As they
pass CATHERINE, she notices something.)

CATHERINE WILLOWS: Where'd you get that scratch?

(Camera close up of the scratch to his right eye.)

SARA SIDLE: For a conviction, we're going to need a DNA sample.

JIM BRASS: Okay, let's sit him down. Let's get a saliva sample.

CATHERINE WILLOWS: (to radio) Hey, guys, it's Catherine.

(Cut to: WARRICK pulls out his radio and listens.)

CATHERINE WILLOWS: (to radio) For whoever is listening we got him. Repeat.
Holly Gribbs' suspect is in custody.

CUT TO:

SCENE #26:

[INT. "THE SPOT" - PARKING STRUCTURE - DAY -- CONTINUOUS]

(WARRICK puts the radio away as he walks around the parking structure toward
JUDGE COHEN who is standing next to his parked car.)

(WARRICK hands the cash to JUDGE COHEN.)

WARRICK BROWN: Ten Thousand. See you around, Judge.

(WARRICK turns to leave. JUDGE COHEN stops him.)

JUDGE COHEN: You don't leave until I tell you to leave.

WARRICK BROWN: What? What are you going to do, hold me in contempt?

JUDGE COHEN: You're already in contempt with me. We're in bed, pal. I own
you.

WARRICK BROWN: Nobody owns me.

JUDGE COHEN: Yeah? Let me tell you something. You ever heard of a wolf in
sheep's clothing? You and me -- we're going to do business together whether you
like it or not. Keep your cell phone charged.

(JUDGE COHEN gets into his car and leaves WARRICK standing there.)

CUT TO:

SCENE #27:

[INT. FORENSIC AUTOPSY - FORENSIC SCIENCE/LABORATORIES DIVISION - HALLWAY --
DAY]

(GRISSOM leans against the wall. CATHERINE walks down the hallway toward him.
She's carrying her kit.)

CATHERINE WILLOWS: You didn't have to come.

GIL GRISSOM: I know. I wanted to. In case you need me.

CATHERINE WILLOWS: I probably do. But this is something I'd rather do alone.

(CATHERINE walks past GRISSOM toward the door.)

GIL GRISSOM: Fifteen seconds, you're in, you're out we make a DNA match and
it's over, okay?

CATHERINE WILLOWS: (nods) Okay.

CUT TO:

SCENE #28:

[INT. FORENSIC AUTOPSY - FORENSIC SCIENCE/LABORATORIES DIVISION - DAY]

(Camera opens on the morgue cabinet label for "GRIBBS, HOLLY". CATHERINE stares
at the card. She closes her eyes for a brief moment.)

(CATHERINE opens the cabinet door and pulls out the table. She unzips the bag
and reaches into her kit. She takes HOLLY'S hand and gets the sample.)

CATHERINE WILLOWS: (whispers) I'm sorry.

CUT TO:

SCENE #29:

[INT. CSI - TEMPORARY EVIDENCE ROOM -- DAY]

(GRISSOM and NICK examine TED SALLENGER'S shoes.)

NICK STOKES: Will the real Red Skelton please ... stand up?

GIL GRISSOM: You're too young to remember who Red Skelton was.

NICK STOKES: Hey, Nick at Nite. You should check it out.

(GRISSOM looks for dust.)

NICK STOKES: No dust. Great.

GIL GRISSOM: I thought so. Turns out he's red herring. There's got to be
something else.

(GRISSOM cuts the envelope open and empties its contents on the table. He
examines the watch.)

GIL GRISSOM: Nice watch.

(He sees something.)

GIL GRISSOM: Look at this.

(Camera zooms in to the fibers caught in the watch.)

GIL GRISSOM: These look like fibers.

NICK STOKES: Yeah. You think he was dragged?

GIL GRISSOM: Maybe.

NICK STOKES: Well, I'll go back to the Presidential Suite ... take a swatch of
the carpet, see if we can match the fibers.

GIL GRISSOM: Get a hold of the girl while you're at it.

NICK STOKES: Why, is she a suspect?

GIL GRISSOM: She is now.

(NICK nods and leaves the room. GRISSOM continues to examine the watch.)

CUT TO:

SCENE #30:

[INT. CSI - FORENSIC AUTOPSY -- ROOM A -- DAY]

(GRISSOM walks into the room.)

GRISSOM: All right. What do you have?

DR. JENNA WILLIAMS: Hey. I thought you might like to see this.

(She shows him the mark on TED SALLENGER'S head.)

GIL GRISSOM: What the hell is that?

DR. JENNA WILLIAMS: I found it after I shaved his head. Something hard with a
diamond insignia on the back. You find that, I bet you find your killer.

GIL GRISSOM: Was this first blow?

DR. JENNA WILLIAMS: First and fatal. Crushed his skull. So he was killed,
then he was pushed.

DR. JENNA WILLIAMS: Without a doubt.

CUT TO:

SCENE #31:

[INT. CSI - BREAK ROOM / DNA LAB -- DAY]

(SARA and CATHERINE are sitting in the break room.)

SARA SIDLE: Nicorette?

CATHERINE WILLOWS: No, thanks. Got my own.

(GREG SANDERS opens the door to his lab and calls out to CATHERINE.)

GREG SANDERS: Boss, your DNA results are back.

(CATHERINE and SARA stand and rush into the DNA lab. GREG looks at the
results.)

GREG SANDERS: Well, according to my DNA data the types are 814 quadrillion to
one that your suspect is our killer.

SARA SIDLE: Pretty good stats! Whoo!

CATHERINE: Yeah, considering there's only about six billion people in the world
... ah, thanks.

(CATHERINE looks at the results, shakes her head and sighs.)

CATHERINE WILLOWS: She gave me just enough ... just enough to catch him.

(Quick flashback to: JERROD COOPER advances into the room, the gun in his hand
and pointed at HOLLY GRIBBS.)

JERROD COOPER: Don't move!

(HOLLY turns around and raises her hands.)

HOLLY GRIBBS: Hey, hey, it's okay. I'm not a cop. I just ... I just analyze
the scene. This is my first day. Believe me, I'm-I'm no threat.

(Cut to: HOLLY rips the phone out of the wall. She holds it out to JERROD
COOPER.)

HOLLY GRIBBS: Um, look ... phone with your prints on it? Here, take it. Okay?
Here.

(His pager beeps. He's distracted for a moment and looks down. HOLLY uses it
and throws the phone at JERROD. She hits him and he drops his gun. He goes for
her gun. They struggle.)

CATHERINE WILLOWS: (v.o.) but she held on long enough to give us a clue.

(HOLLY reaches up and scratches him in the eyes. He yells. He manages to get
her gun. He takes a couple steps back, aims and fires.)

(JERROD drops HOLLY'S gun, he grabs his gun and runs. HOLLY looks up and pushes
JERROD'S pager under the couch. Camera holds on HOLLY GRIBBS.)

(End of flashback. Resume to present.)

SARA SIDLE: Nice work, Catherine.

(CATHERINE turns to look at SARA and shrugs.)

CUT TO:

SCENE #32:

[INT. CSI - LAB]

(NICK is in one of the labs where he compares the fibers from the watch with the
fibers from the carpet.)

(NICK looks up from the scope.)

CUT TO:

SCENE #33:

[INT. HOTEL MONACO - PRESIDENTIAL SUITE -- DAY]

(GRISSOM walks into the room and puts his kit down. He sees the large square
cut out in the middle of the room.)

GIL GRISSOM: Nice swatch, Nick. Pizza box-sized.

(GRISSOM looks around and sees something. One of the candlestick holders has a
card suit symbol on each of its sides. He picks it up. He smiles.)

(GRISSOM walks over to the balcony doors and puts his kit down. He opens it and
takes out the luminol. He sprays the carpet in front of the balcony and finds
the blood stains.)

(GRISSOM'S phone rings. He answers it.)

GIL GRISSOM: Grissom.

NICK STOKES: (from phone) It's Nick. I just finished the carpet swatch
comparisons. Got a match.

GIL GRISSOM: I'm starting to get that feeling, Nicky, my boy.

NICK STOKES: (from phone) Yeah, so am I.

GIL GRISSOM: Listen, I'll meet you at the interrogation. I still got one more
thing I want to check.

NICK STOKES: (from phone) Okay. Bye.

(GRISSOM hands up.)

CUT TO:

SCENE #34:

[INT. HOTEL MONACO - HALLWAY IN FRONT OF PRESIDENTIAL SUITE - ROOM 1227 - DAY -
CONTINUOUS]

(GRISSOM opens the door and shows the card key to ELIAS.)

GIL GRISSOM: Okay, I'm ready to try this now.

ELIAS TEMPLETON: (to radio) Stand by, house.

(With the door open, GRISSOM puts the card key into the lock, then closes the
door. He opens the door and removes the card key.)

GIL GRISSOM: Did your security log record that?

ELIAS TEMPLETON: (to radio) You guys get that? (to GRISSOM) No. Well, I'll
be damned. The curse. Hell, I ain't playing those machines no more. It's
true. You win, you die.

(GRISSOM takes his things out of the room and hands the card key to ELIAS. He
walks down the hallway.)

GIL GRISSOM: (under his breath) Gotcha.

CUT TO:

SCENE #35:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM -- DAY]

(GRISSOM and NICK interview JAMIE again.)

JAMIE: Got me with what?

GIL GRISSOM: Capital murder.

JAMIE: Oh, are you kidding me?

GIL GRISSOM: I never kid about murder. What do you think, Nick? My turn to
play it "blind"?

(Quick flashback to: TED SALLENGER and RED CARLTON walk into the hallway after
their drinks at the bar.)

TED SALLENGER: Hey, Red, have a nice life, huh? (laughs) I know I will.

(TED staggers down the hallway toward his room.)

(Cut to: TED uses the card and tries to open the door. He's not too
successful. JAMIE rushes up to the door carrying the candlestick holder. She
peeks in through they peep hole.)

TED SALLENGER: What the ... ? What the hell's with this thing?

(TED still has problems with the card key. JAMIE jerks the door open and TED
stumbles into the room. She hits him on the head with the candlestick. He
falls to the floor.)

(Quick flash to: JAMIE drags TED across the room toward the balcony.)

GIL GRISSOM: (v.o.) Now, the funny thing is if Ted didn't come back to the
room then why were presidential carpet fibers found in the band of his brand-new
watch? 'Cause he did come back.

(JAMIE drags TED across the room floor.)

(Cut to: JAMIE cleans the carpet.)

GIL GRISSOM: (v.o.) And you do the smart thing: After you throw him over the
balcony you cleaned up the crime scene. You left blood-soaked towels in plain
sight. Your alibi? The blood came from Ted's forearms.

(End of flashback. Resume to present.)

GIL GRISSOM: How am I doing so far, Nicky?

NICK STOKES: Yeah, I'm into it.

GIL GRISSOM: According to your statement, you felt slighted 'cause Ted had just
won $40 million and dumped you within half an hour giving you motive enough to
kill him and you exercised that motive.

(Without saying a word, JAMIE holds out her wrists for them to cuff. GRISSOM
looks at her, then heads for the door to get an OFFICER.)

(NICK leans forward.)

NICK STOKES: Can I ask you a question?

JAMIE: Sure.

NICK STOKES: How are you so cool? You took someone's life. Don't you care?

JAMIE: No.

(GRISSOM opens the door and calls out to the OFFICER outside.)

GIL GRISSOM: Deputy, we're going to have her arrested.

JAMIE: (to GRISSOM) So, could I ask you a question?

GIL GRISSOM: Maybe.

JAMIE: All that stuff you rattled off. How'd you know about all that?

GIL GRISSOM: Your boyfriend told me.

(The door closes behind them.)

CUT TO:

SCENE #36:

[INT. HALLWAY -- DAY]

(WARRICK sits alone in the hallway. GRISSOM and NICK walk down the hallway.
GRISSOM sees WARRICK.)

GIL GRISSOM: (to NICK) I'll see you outside, okay?

(NICK leaves. GRISSOM approaches WARRICK. He sits down next to him.)

GIL GRISSOM: They say I have to let you go. You violated the policies and
procedures for clearing a scene. I read Sara's report.

WARRICK BROWN: I know. I messed up. And Holly's dead.

(WARRICK reaches for his gun and badge and hands them to GRISSOM.)

WARRICK BROWN: I'm sorry, Gil.

GIL GRISSOM: I'm sorry, too. I don't want to do this.

WARRICK BROWN: You got to. You know where I was?

GIL GRISSOM: I think I have a pretty good idea.

WARRICK BROWN: I went to lay a bet. I didn't even think I was doing anything
wrong. Never occurred to me.

GIL GRISSOM: It never occurred to me, either.

(GRISSOM stands up and stands in front of WARRICK.)

GIL GRISSOM: You know what? If I let you go I got to let me go, too. (beat)
And Catherine ... and Brass. We're all culpable in this. (beat) I don't care
what the book says. I lost one good person today. I don't want to lose
another-- here.

(GRISSOM hands WARRICK back his gun and badge. WARRICK looks at them, takes
them and stands up.)

WARRICK BROWN: I won't let you down again.

CUT TO:

SCENE #37:

[EXT. POLICE DEPARTMENT - PARKING LOT - DAY]

(All the CSIs are standing in the parking lot under the hot sun. NICK looks up
and signals to CATHERINE.)

(BRASS walks outside with JERROD COOPER in handcuffs. He looks up at all the
CSIs standing there and walks JERROD COOPER to the vehicle where they both get
inside.)

(The Vehicle drives off, past them.)

GIL GRISSOM: Let's go home.

(One by one, they leave. Camera holds on WARRICK as he lingers.)

FADE TO BLACK.

Fait par drogba

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diana62800  (02.10.2022 à 17:03)

C'est vraiment dommage qu'Holly n'est pas survecu à son opération, je suis sûr qu'elle aurait formé un bon duo avec Catherine, elle l'aurait sûrement prise sous son aile. 

Heureusement que Grissom a donné une seconde chance à Warrick. 

Le premier contact entre Catherine et Sarah est très tendu...

Contributeurs

Merci aux 2 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

diana62800 
laeti5 

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