[Un homme hurle seul dans la rue, dans le secteur de l’Empire State Building. On ne comprend pas tout ce qu’il dit]
Homme : Si j’entends les fréquences ? Oh ouais, je les entends ! Les avions (…) le triangle des Bermudes et c’est pareil à Manhattan ! Les communications s’arrêtent, les personnes disparaissent ! Oh mon dieu ! Ah ! Le signal est de plus en plus fort ! La transmission envahit tout le triangle ! Wouhou ! Oh non pas maintenant, ça va pas recommencer !
[Dans ce même secteur, dans la rue : Danny au téléphone avec Lindsay]
Danny : Ah super, j’espérais que tu décroches
Lindsay : T’étais pas censé venir travailler ce soir ?
Danny : Si si, je suis en retard. Il y a eu une alerte dans le métro, ils ont fait sortir les passagers et du coup j’ai pris une autre ligne, et je suis super à la bourre
Lindsay : D’accord, mais si Mac demande où tu es ?
Danny : Et bah t’oublies que je t’ai appelée. Bon comment tu vas ? Comment va le bébé ?
Lindsay : Bien, elle va bien
Danny : Elle ?
Lindsay : Oui, détends toi il est trop tôt pour le dire !
Danny : Bon, il y a un truc important dont j’aimerais te parler.
Lindsay : Oui, qu’est-ce que c’est ?
Danny : Allo ?
Lindsay : Danny ?
Danny : Allo ? Ah, c’est pas possible !
[Soudain, le réseau coupe, les feux tricolores sont déconnectés. Un camion blindé cale]
Homme : Vous entendez ?
Chauffeur du fourgon : Ici le 1107, demande de l’aide. Pourquoi ça marche pas ça ? [Il se retourne vers son collègue Carl à l’arrière du blindé]. Carl, on a un problème ! [Le chauffeur voit une sorte d’explosion et son collègue mourir]. Carl, mais qu’est-ce qui se passe ? A l’aide, aidez-moi !! S’il vous plaît, je vous en prie, aidez-moi !
GENERIQUE
[Scène de crime : Mac, Stella, Flack et le chauffeur du camion]
Chauffeur : Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. J’ai calé et ma radio est tombée en rade. J’ai vu Carl mourir sous mes yeux…
Flack : Vous avez ouvert la porte arrière pour l’aider ?
Chauffeur : Nan, nan nan j’ai pas le droit. Je peux pas quitter la cabine en cas de problème, je dois impérativement attendre les secours
Stella : Il n’a pas été poignardé, blessure par balle au torse
Mac : Il y a une plaie de sortie, mais pas de plaie d’entrée. Aucune trace de poudre. Il semblerait qu’il ait été brulé au niveau des yeux.
Stella : Présence de brulures autour de sa montre, et un sticker en forme d’ananas. Vous ne trouvez pas qu’elle est plutôt… bizarre cette scène de crime ? Mac ? [Mac a disparu]
Flack : Stella ? La victime s’appelait Carl Custer, il était convoyeur de fonds dans cette société depuis 88, il faisait équipe avec le chauffeur qui lui s’appelle Greg Hufheinz
Stella : C’est lui qui a ouvert cette porte ?
Flack : Non, on ne peut ouvrir cette porte que depuis l’extérieur, le protocole interdit au chauffeur de quitter sa cabine
Stella : Si quelqu’un a ouvert, on a des témoins ?
Flack : Quoi, en pleine heure de pointe ? Bien sur que non. Le soir les gens ne voient que la bière et le canapé qui les attendent. On a parlé avec deux personnes à l’arrêt de bus, et l’une d’entre elles prétend avoir vu quelqu’un tourner la poignée et ouvert la porte.
Stella : C’était peut-être le tueur ! Mais je vois pas de poignée
Flack : Ouais, je sais bien, et en plus la description qu’on a ne nous aide pas beaucoup. L’un dit que c’était un homme, l’autre que c’était une femme, ils se souviennent pas de sa tenue. A leur décharge, ils avaient le regard attiré par ce pauvre homme en train de brûler. J’aimerais vous en dire plus, mais je crains que les vrais témoins aient préféré rentrer chez eux
Stella : Ouais, personnellement je dirais qu’il s’agit d’un braquage.
Flack : Peut-être. Le gars de la société de convoyeurs viendra noter les sacs dès que vous aurez libéré la scène de crime
Stella : Bien. J’aimerais voir les images des caméras de surveillance sur ce carrefour
Flack : Bien sur. Vous voulez autre chose ?
Stella : Oui, Mac ! Il était là il y a une minute et il a disparu !
Flack : Sa voiture n’a pas bougé, vous savez ce qu’on dit sur ce secteur !
Stella : Oh voyons, ne me dites pas que vous croyez au triangle des Bermudes !
Flack : Le 311 reçoit des tonnes d’appels du quartier autour de l’Empire State Building. Les téléphones portables ne captent plus, les signaux télé et les radios sont interrompus, les voitures se ferment toutes seules ! Parfois tout s’arrête en même temps !
Stella : Et les personnes disparaissent ?!
Flack : Ok, ça ne va peut-être pas jusque là [Stella rit] Pas encore !
Stella : Je suis sure qu’il y a une explication scientifique rationnelle à tout ça ! En attendant j’espère en trouver une pour ce malheureux [en regardant la victime].
[Salle d’autopsie : Sid fait des examens et place quelque chose au micro ondes, Hawkes arrive]
Hawkes : Vous avez une petite faim ?
Sid : Hein ? Euh nan, nan. Il est strictement interdit de manger dans le labo
Hawkes : Ca ne m’a jamais empêché de passer en douce un paquet de pop corn ! Mac m’a dit qu’on aurait une personne tuée par balle
Sid : Ca y ressemble, mais je n’ai pas trouvé de balle dans le corps. Par contre j’ai trouvé ça, des fragments de plastique et de métal éparpillés sur toute la cage thoracique.
Hawkes : Comme si une bombe avait explosé ?
Sid : C’est l’entretien de la science, je pense qu’il s’agit là de son pacemaker. Pouf !
Hawkes : J’ai vu des cas où le pacemaker tombait en panne mais en général ce genre de chose, ça n’explose pas ! Vous êtes sur ?
Sid : Je n’étais sur de rien jusqu’à ce que j’examine son foie. Jetez un coup d’œil. Alors, qu’est-ce que ça vous inspire ?
Hawkes : Eh bien premièrement, il est très petit pour un foie d’adulte
Sid : Exactement. Vous voyez ces tâches sombres ? [Il sort quelque chose du micro ondes]. Maintenant, comparons-le avec ce foie de porc que je viens de faire cuire, regardez comme ils se ressemblent
Hawkes : Quoi, il aurait été passé au micro ondes ?
Sid : C’est à cause de la chaleur engendrée par les ondes que les batteries au lithium du pacemaker ont carrément cramées !
Hawkes : Attendez c’est pas possible ! Il ne descendait pas la 4ème rue dans un micro ondes géant !
Sid : Nan, mais il était au milieu du triangle des Bermudes, Sheldon. Après le 11 septembre, beaucoup d’antennes de médias et autres communications qui étaient toutes posées sur le World Trade Center ont été déplacées sur le toit de l’Empire State Building. Il doit y avoir des émissions significatives de micro ondes qui partent de là-bas
Hawkes : Assez pour tuer quelqu’un ?
[Labo : Adam et Lindsay visionnent des vidéos surveillance]
Lindsay : Pourquoi il n’y a plus d’images ?
Adam : Apparemment ça serait un méga bug électrique, et d’après le ministère des transports, il parait que le signal concernant cette caméra de surveillance a été coupé à 16h56 et n’a pas été rétabli depuis. Pareil pour les autres.
Lindsay : D’accord. Bon Adam je suis obligé de m’absenter un peu avant de me lancer dans tout un tas d’analyses, mais la porte arrière du fourgon…
Adam [la coupe] : Je jetterais un coup d’œil
Lindsay : Génial, merci [Elle part]
Adam : Encore un coup du triangle !
[Dans la rue : Lindsay et Danny]
Danny : Je savais bien que je t’avais vu sortir en courant
Lindsay [elle vient d’acheter de la nourriture et commence à manger] : Hm, je meurs de faim. Mon gynéco m’a dit de ne pas aller contre mes envies aussi incongrues soient elles.
Danny [stressé] : Ouais, j’aimerais savoir, tu… il y a des maladies héréditaires dans ta famille ?
Lindsay [surprise] : Euh, nan, nan ! Et toi ?
Danny : Nan. Maladies mentales ?
Lindsay : Non
Danny : Il n’y a pas non plus d’addiction quelconque, de doigts ou d’oreilles en plus ? [Elle fait non de la tête]. Accouchement classique ou péridurale ?
Lindsay [à nouveau surprise de la question] : Euh, les deux
Danny : Tu veux une fille ou un garçon ? [Lindsay ne sait trop quoi répondre]. Tu veux m’épouser ?
Lindsay [après quelques secondes, semble désolée] : Non
[Labo : Hawkes et Mac]
Mac : Vous avancez sur le pacemaker ?
Hawkes : Oui. La direction des fragments plus les éclats brûlés et la quantité d’hydroxyde de lithium et de cobalt semblent bel et bien confirmer l’hypothèse de l’explosion. Mais je suis parvenu à trouver le numéro de série et j’ai contacté le fabriquant du pacemaker.
Mac : Marwot Technology ?
Hawkes : Ils n’ont jamais eu ce genre de défaillance, or ils n’étaient pas surpris de ce que je venais de leur apprendre
Mac : C’est-à-dire ?
Hawkes : Eh bien d’après son contrat, la victime payait un surcoût pour avoir une surveillance constante de l’appareil. Le pacemaker envoyait son électrocardiogramme en temps réel via son téléphone qui à son tour transmettait l’info par une connexion internet sans fil jusqu’à leur base de données. Et vous remarquerez l’heure à laquelle le signal a été coupé [Il lui montre l’électrocardiogramme]
Mac : 16h56, le moment où la caméra a cessé d’enregistrer
Hawkes : Hm. Mais si tout ce brouillage vient de l’Empire State et a provoqué des dégâts pareils, comment se fait-il qu’il n’y est qu’une victime ?
Mac : Je ne vois qu’une seule chose à faire pour répondre à cette question
[Sommet de l’Empire State Building : Danny, Mac et Hawkes]
Hawkes : Wooh
Danny : Attention ! Waouh, c’est plus beau que depuis la Statue de la Liberté
Mac : On est 300 mètres plus haut ! J’ai discuté avec une responsable, tous les signaux radios ou télé partant d’ici sont régulièrement surveillés
Danny : Ouais donc ils ne peuvent pas être manipulés ?
Mac : Il n’y a qu’ici qu’on peut se rendre compte de la puissance de l’émission
Hawkes : Grâce à cet appareil de mesure, on devrait pouvoir établir la quantité d’énergie de micro ondes qui s’échappent de la tour
Danny : Alors dépêchons nous avons que l’on finisse en poulet grillé, merci ! [Grâce à leurs appareils de mesure, ils déterminent les énergies émises]
Mac : Je vais là haut ! [Peu à peu, Mac monte plus haut sur l’antenne pour capter un signal plus fort]
Hawkes [A la fin des mesures] : On a bien des émissions de micro ondes mais ça reste à un niveau très correct
Danny : Ouais, j’arrive à voir la Pennsylvanie mais je vois aucun problème
Mac : On est peut-être coupables de créer une légende urbaine, mais en tout cas l’Empire State n’est coupable de rien
Danny : Très bien, si l’Empire State Building n’y est pour rien, c’est quoi ?
Mac : Posons la question à l’APRAD pour voir
Danny : La quoi ?
Hawkes : L’agence des projets de recherche avancée pour la défense. Vous croyez qu’il s’agit de micro ondes à usage militaire ?
Mac : L’agence étudie de nouvelles technologies pour des projets innovants. Quelqu’un a pu s’en servir et l’agence peut nous aider à savoir qui [Son téléphone sonne]. Mac Taylor ? Flack ? Parlez plus fort ! Oui, je vous entends, ça va là ! Quoi ? Je ne vous entends plus !
Danny : Et vous m’entendez moi ?
Mac : J’ai entendu l’essentiel
Hawkes : Qu’est-ce qu’il a dit ?
Mac : D’après la société de transport de fonds, il ne manquerait pas un seul billet
Hawkes : Quoi, c’était pas un braquage ?
Mac : Pourquoi braquer un camion blindé, tuer un gars et partir sans l’argent ?
[Bureau de Mac : Mac et Stella]
Stella : Ou étiez vous passé hier soir ? Je vous ai cherché dans la rue, je vous ai appelé, vous vous étiez volatilisé !
Mac : J’étais avec le FBI. Ils m’ont interrogé plus d’une heure sur l’affaire Ann Steele
Stella : Ah oui, cette femme et sa clé usb
Mac : Oui, j’étais le dernier à voir cette clé. Le FBI m’accuse de l’avoir volée
Stella : Quoi ?!
[Flashback – Voiture du FBI : Mac et 2 agents]
Mac : Cette clé a été enregistrée comme pièce à conviction pour autant que je sache, elle a été déposée dans l’entrepôt des scellés.
Agent : Il est où ? Au milieu de Time Square ?
Mac : Ce sont des locaux sécurisés
Agent : Apparemment non
Mac : De toute évidence vous en savez plus que moi sur le sujet, alors puisque vous êtes venus me chercher sur cette scène de crime, si vous me disiez de quoi il s’agit ?
Agent : Cette clé contient des informations très compromettantes concernant des personnes haut placées, des membres du gouvernement. Mais vous le savez. Alors vous l’avez volée ?
Mac : Je n’ai rien volé
Agent : Laissez-nous vous donner un conseil lieutenant. Avant que vous ne dégainiez cette arme pour faire chanter les politiciens, assurez vous qu’il n’y en a pas une autre pointée sur votre tête.
[Bureau de Mac : Mac et Stella]
Stella : Qui d’autre a eu accès à cette clé à part vous ?
[Flashback – Labo : Mac et Hawkes]
Hawkes : Harcèlement sexuel, corruption, chantage, à chaque fois Ann Steele est sur le coup
Mac : Je n’ai pas besoin de vous dire que ce que vous avez vu sur cette clé doit rester entre vous et moi ?
Hawkes : Evidemment, et pas de vague
[Bureau de Mac : Mac et Stella]
Mac : C’est Hawkes qui me l’avait donnée, alors je l’ai examinée, et je l’ai envoyée à l’entrepôt des pièces à conviction. Après mon entretien avec le FBI j’y suis passé et je me suis aperçu… que cette clé avait disparu Stella
Stella : Vous avez remonté la filière ?
Mac : Oui, et je suis arrivé directement à la personne qui était chargée des scellés, l’officier Kevin Cross.
Stella : Vous lui avez parlé ?
Mac : Je vais le faire, c’est une de mes priorités
[Labo : Lindsay et Adam]
Lindsay : T’as quelque chose?
Adam : 2-3 trucs ouais. J’ai bossé sur la porte du fourgon, et j’ai relevé une marque circulaire autour du boitier électronique, et des marques d’outils. Mais je savais que le circuit était endommagé par les ondes, et que le verrou ne pouvait pas avoir été ouvert, donc j’ai cherché d’autres moyens d’ouvrir. Et j’ai trouvé ça [Il lui montre un anneau circulaire]. Ca s’appelle un anneau de Satan, t’en avais déjà vu ?
Lindsay : Nan
Adam : Moi non plus. Je l’ai emprunté à un pote à moi qui bosse au ministère des finances. Je l’avais dépanné en lui… empruntant une paire de basket [Il rit]. Mouais, peu importe. Donc cet anneau est en aluminium. Dedans, il y a 4 aimants, qui sont disposés à 90°. Pôles, nord sud, nord sud. Après il suffit de poser l’anneau autour du boitier électronique, et de tourner doucement, et je te passe le volant ! [Lindsay prend l’anneau et réalise l’expérience]. La polarité opposée des aimants charge la bobine dans la dynamo de la serrure, et [Lindsay ouvre la porte]… Oh, ah ah ah ah !
Lindsay : Ouais, ça marche !
Adam : Le plus diabolique est dans les détails, regarde. Si tu compares la forme de cet anneau avec la trace relevée autour du boitier
Lindsay : Ca correspond impec’ !
Adam : J’ai envoyé des photos à Flack pour voir s’il n’aurait pas une ancienne connaissance qui aurait eu recours un jour à l’anneau de Satan.
[Commissariat : Flack reçoit la photo de l’anneau sur son ordinateur, prend sa veste et s’en va]
[Club de Bernie : Flack et Bernie]
Flack : Coucou Bernie, toujours balaise !
Bernie : Don Flack ! Toujours à emmerder les ex-taulards ? C’est le même costume que le jour où vous m’avez arrêté !
Flack : Mieux que la tenue orange que vous portiez en prison ! En parlant de ça, tu veux bien la remettre ? Parce que ton attaque du fourgon blindé hier soir, c’était loin d’être intelligent
Bernie : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler
Flack : Me prend pas pour un idiot Bernie, t’as tué un gars !
Bernie : C’est n’importe quoi Flack, vous me connaissez mieux que ça ! Je suis plus dans le circuit maintenant, je suis hyper réglo
Flack : C’est vrai, il n’y a jamais eu de blessés mais sur les 4 années où j’ai bossé à la section d’étude des cambriolages de banque, et 7 années au bureau d’enquête, je n’ai vu l’anneau de Satan que deux fois : une fois le jour où je t’ai épinglé, et la deuxième aujourd’hui [Une jeune femme entre dans le club]
Bernie : Oh chérie, je vais fermer plus tôt ce soir alors prend ta journée
Jeune femme : C’est vrai ?
Bernie : Ouais
Jeune femme : Merci Bernie, je te revaudrais ça [Elle part]
Bernie : Bon alors on fait quoi ?
Flack : C’est l’anneau qui m’intéresse
Bernie : Vous croyez que je serais assez bête pour me resservir de ce truc ?
Flack : Honnêtement, ouais
Bernie : Avec vous j’ai aucune chance
Flack : Tu t’occupes de ta santé maintenant ?
Bernie : Quoi, ça ? Les toubibs disent que j’ai un cancer du pancréas, je savais pas que j’avais un pancréas. Pour l’anneau, je suis pas dans le coup
Flack : Bon j’y vais. J’aimerais bien te croire Bernie, mais j’avoue que j’ai un peu de mal. Alors s’il te plaît sois gentil, bouge pas d’ici
Bernie : Il me reste 6 à 9 mois, et ce bar c’est ma seule maison, alors si vous voulez me voir, je serais ici
[Labo : Lindsay fait des analyses, mais semble être soucieuse. Stella arrive]
Stella : Alors, tu as analysé le sticker ?
Lindsay : il y a des traces épithéliales, j’ai demandé à Adam de faire une recherche ADN, et moi j’ai lancé la spectrométrie. Voyons, outre les composants classiques de la partie adhésive, notre sticker est une véritable salade de fruits à lui tout seul : peptides d’ananas, huile de noix de coco, huile de banane
Stella : Sans oublier l’oxyde de zinc
Lindsay : Moi ça me fait penser à de la crème solaire, pas toi ?
Stella : Pas bête ! Regarde si tu trouves une composition identique
Lindsay : Ouais bien sur. [Stella commence à partir, Lindsay hésite puis la rappelle] Stella, c’est toi la responsable officielle de la sécurité au labo ?
Stella : Oui, c’est effectivement mon poste, à titre gracieux, pourquoi ?
Lindsay : Voilà il se trouve que j’ai une amie qui bosse dans un labo, elle aussi, dans le New Jersey, et elle est enceinte
Stella : Ah, c’est génial !
Lindsay : Oui, seulement elle s’angoisse à cause de tous ces produits chimiques et des manipulations qu’elle doit faire qui risqueraient d’être dangereux pour son bébé
Stella : Je comprends, bien sur, mais dans un souci de protection, il y a tout un protocole en place, lunettes protectrices, masques, puis il y a aussi toutes les formations qu’on doit faire et refaire régulièrement. Son bébé ne risque rien
Lindsay : Je crois bien qu’elle est un peu dépassée
Stella [Voyant l’attitude et l’angoisse de Lindsay, elle se doute de quelque chose] : Mais elle n’est pas seule n’est-ce pas ? Cet enfant a un père ?
Lindsay : Oui, oui il est génial. Le truc c’est que je me demande s’il était prêt à devenir père aussi vite. C’est compliqué…
Stella : Et magnifique. Lindsay, si ton amie dans le New Jersey a des collègues de travail semblables aux tiens, alors ils comprendront la situation et travailleront avec elle. Ils seront heureux pour elle. Tout ira bien
Lindsay : Merci
Stella : Je t’en prie. [Stella se retourne soudain avant de partir, pour faire comprendre à Lindsay qu’elle a compris] Lindsay, quand tu la verras, félicites la !
[Labo : Hawkes et Mac, Danny arrive]
Mac : Vous avez des nouvelles de l’agence ?
Hawkes : C’est un parcours semé d’embûches, l’armée n’est jamais vraiment disposée à répondre quand on lui pose des questions sur du matériel secret. Il est clair pourtant que ce genre de technologies existe, je suis sur que ce qu’on cherche et facile à transporter et à cacher
Mac : Et pas invisible. Continuez
Danny : Mac, il y a un rebondissement dans l’affaire du fourgon blindé
[Banque Anderson : Danny et Mac]
Danny : La banque Anderson, c’était le prochain arrêt du fourgon. D’après le rapport de police, un employé de la société est venu ici hier aux alentours de 17h, il est reparti en emportant la somme de 250 000 dollars. Mais le problème, c’est que le convoyeur aurait signé du nom de Carl Custer.
Mac : Impossible, ça nous le savons. Parce qu’à ce moment là, Carl mourait à l’arrière du fourgon blindé, à côté d’ici
[Salle de surveillance de la banque : Danny et Mac]
Danny : Le convoyeur aurait signé le bon d’enlèvement à 17h01
Mac : Soit 5 minutes après que le fourgon a calé
Danny : Ouais, j’arrive pas bien à voir son visage, mais c’est un homme, de taille moyenne, et il a un uniforme de convoyeur
Mac : Rond, barbu, ça correspond à Benton ?
Danny : Nan, Bernie Benton ne portait pas de barbe, il est brun, et il est plus âgé que lui
Mac : Bon alors résumons, notre suspect a utilisé la force de l’énergie des micro ondes pour faire en sorte que le fourgon cale et qu’il ait lui le temps d’aller au prochain dépôt
Danny : Sauf qu’il ne savait pas que le pacemaker de Carl exploserait
Mac : Il devait bien connaître l’itinéraire du fourgon
Danny : Qui mieux que le chauffeur le connaissait ?
[Labo : Mac et Stella, puis Danny arrive]
Stella : En tout cas, légende ou pas, j’ai le sentiment que ce triangle avale toutes nos pistes
Mac : L’agence a pu renseigner Hawkes ?
Stella : Pas encore. Et Lindsay travaille toujours sur les stickers qui étaient collés sur le revers de la manche
Danny : Je voudrais pas plomber l’ambiance, mais si c’est un mec de la boîte, j’ai pas de preuves
Mac : Tous les employés sont irréprochables ?
Danny : Ouais, nikel, à commencer par le chauffeur. D’après Flack, tous les employés peuvent justifier sans problèmes leur emploi du temps
Stella : Sciences, témoignages, caméras de surveillance, et toujours rien !
Mac : Peut-être qu’on ne regarde pas depuis la bonne place. Les caméras qui sont sur l’Empire State Building filment sur 360° et envoient ça en ligne, je l’ai remarqué en y montant
Danny : Mais elles ne filment pas là où on le voudrait, on doit pas avoir d’images du fourgon blindé
Stella : Nan, mais elles filment en direction de la banque Anderson
Mac : Voyons un peu ce qu’on a comme images [Ils regardent les images de la caméra] Voilà notre voleur qui sort de la banque
Stella : Il monte dans la camionnette
Danny : On peut pas changer d’angle pour voir la plaque ?
Mac : Il n’y en a pas, mais vous avez vu ce que j’ai vu ? [La camionnette touche un homme portant une capuche]
Stella : Un nouveau témoin !
[Dans la rue : Danny, Stella et l’homme du début de l’épisode]
Homme : Recherche des signes, recherche des signes allez !
Danny : Oh, monsieur s’il vous plaît j’aimerais vous parler. [L’homme continue de bafouiller tout seul] Bon écoutez, nous enquêtons sur un crime qui a eu lieu ici hier
Homme : Le triangle a emporté quelqu’un ?
Stella : Oui oui, écoutez. Vous êtes peut-être témoin et on a besoin de vous
Homme : J’entend tout moi, je vois tout ! Y a tellement de signes, tellement de signes
Stella : Vous vous souvenez avoir été heurté par une camionnette hier ?
Homme : Ouais [Il bafouille] d’un seul coup, j’ai reçu un message d’alerte ! [Il continue de hurler] J’ai arraché […] Ah ah ah ! [Il montre un objet arraché du conducteur de la camionnette]
Danny : Ca vous ennuie pas si on le garde ? [Il leur donne l’objet]
Homme : Dites, vous entendez la fréquence ? Oui, oui j’entends la fréquence oui ! [Il s’éloigne]
Danny : Tu peux me dire ce qu’il vient de se passer là ?
Stella : Non… Mais je crois qu’on a une piste
[Labo : Lindsay et Adam]
Adam : Waah [Il baille]
Lindsay : Alors ça avance?
Adam : Ah Lindsay, les pollens que Stella nous a envoyés n’ont pas été en contact direct avec la peau du type en uniforme. Je n’ai pas trouvé de cheveux ni de cellules épithéliales, alors j’ai voulu essayé de faire une analyse de traces odorantes. J’ai donc lancé une spectrométrie, et j’ai toujours rien Lindsay
Lindsay : Tu n’arrives à détecter aucune molécule sur cet échantillon ?
Adam : Les odeurs ne sont pas assez marquées
Lindsay : Alors il va nous falloir de l’aide. L’odorat canin est beaucoup plus sensible que nos appareils ici au labo
Adam : Super, lâchons les chiens [Ils débutent la préparation d’un échantillon odorant]
[Dans la rue : Policiers et Flack lâchent un chien, qui les conduit jusqu’au casier de Greg]
[Salle d’interrogatoire : Mac, Flack et Greg]
Flack : Ca vallait la peine Greg ?
Greg : Quoi, vous insinuez que je suis dans le coup ? Mais c’est faux, c’est complètement faux ! Carl c’était comme mon frère !
Mac [énervé] : C’était quoi le deal ? Vous avez eu l’argent ? On vous a payé combien pour rester tranquillement regarder votre « frère » crier à l’arrière du fourgon ?!
Greg : Je vous l’ai dit, je pouvais pas quitter la cabine ! Je voulais appeler à l’aide, mais mon transmetteur radio marchait plus !
Flack : L’homme qui a volé les billets en se présentant chez Anderson juste à l’angle de l’Empire State Building, portait l’uniforme de votre société. Et pas n’importe quel uniforme, le vôtre Greg !
Greg : Oh ça y est, je sais pourquoi
Mac [toujours très agacé] : Bon alors allez-y, dites nous ce que vous avez fait !
Greg : Ca devait être mon uniforme de rechange, il y a deux jours j’ai voulu le récupérer au pressing, et on m’a dit que c’était déjà fait, mais je l’avais pas pris ! C’était pas moi
Mac [se calme un peu, lui montre la photo de Bernie] : Vous connaissez cet homme ?
Greg : Nan, c’est la première fois que je le vois. Ecoutez, je vous jure que j’ai rien à voir avec ça. [Mac et Flack font emmener Greg]. J’ai pas tué mon collègue !
Policier : Venez ! [Le policier emmène Greg]
Mac : Pff… Je le crois
Flack : Ouais, moi aussi. Très bien, essayons autre chose pour voir. Imaginons que notre soit disant apprenti Bernie Benton ait espionné Greg, qu’il l’ai suivi après le travail, qu’il l’ai vu aller déposer son uniforme au pressing et qu’il soit aller le récupérer. Il se déguise puis se présente à la banque Anderson, et en ressort avec les 250 000 dollars
Mac : C’est beaucoup plus plausible
Flack : Et ce serait pas la première fois qu’il nous fait ce coup là
Mac : Mais il n’aurait pas pu y arriver si quelqu’un n’avait pas réussi à stopper le fourgon blindé
[Labo : Hawkes et Stella]
Hawkes : Et ben voilà !
Stella : Ah, toi tu as le regard de celui qui a trouvé !
Hawkes : L’agence a fini par m’aider et m’a conduit à un labo privé qui s’appelle Sannin Recherches. Je viens d’apprendre qu’ils ont d’ores et déjà un prototype de pistolet émettant des micro ondes
Stella : Ah, ça pourrait être ce qu’on cherche !
Hawkes : Je te le dirai ! [Hawkes part, au moment au Lindsay arrive]
Lindsay : Moi aussi j’ai quelque chose à te dire, je pense que le sticker en forme d’ananas a servi de tatouage solaire
Stella : Servi de quoi ?
Lindsay : Tu choisis ton propre tatouage en appliquant le sticker sur ta peau pendant que tu bronzes !
Stella : C’est plus vraiment de saison
Lindsay : Non mais tu peux bronzer en institut. Normalement tu retires ton sticker après la séance, mais notre suspect a dû l’oublier et le transférer involontairement à la victime
Stella : Ce qui expliquerait les traces de crème solaire. Et pour les cellules épithéliales, ça donne quoi ?
Lindsay : Profil partiel, une femme, rien dans le CODIS. Mais j’ai trouvé une correspondance familiale
Stella : Avec qui ?
Lindsay : Est-ce que tu savais que Bernie Benton avait une fille ?
[Salle de réunion : Hawkes, Lindsay, Mac, Danny et Stella]
Stella : Donc, la fille de Bernie est impliquée dans cette histoire. Le sticker ananas prouve qu’elle a été en contact avec l’arme
Lindsay : Rien dans le dossier de Bernie ne parle de sa fille. Il n’y a aucune photo, aucun rapport de visite à son père en prison
Mac : On sait où est Bernie ?
Danny : Flack a un œil sur lui
Mac : On a quoi sur le pistolet à micro ondes de Sannin ?
Hawkes : Bon déjà c’est certainement ça qui a arrêté le fourgon blindé. Deux mégas boites de micro ondes dévastatrices sont largement capables d’avoir causé les dégâts matériels et les blessures sur la victime. Et ça veut dire que non seulement quelqu’un sait se servir de cette arme, mais qu’en plus il a fait le ménage derrière lui, parce que je n’ai trouvé aucune empreinte
Stella : Absolument et nous pensons que ce quelqu’un, est la fille de Bernie
Hawkes : Oui
Stella : Pendant que Bernie était dans la banque, sa fille manipulait l’arme
Hawkes : Le fourgon blindé s’est arrêté au feu, elle a déclenché le tir et l’onde de choc en se propageant a déréglé tous les feux. A 16h56, ça a court-circuité la caméra
Danny : C’est une arme redoutable
Hawkes : Sannin Recherches est à la pointe de la technologie mais il y a très peu d’employés qui ont accès à cette arme, et il n’y en a aucun sur cette liste qui s’appelle Benton
Stella : La fille de Bernie peut très bien s’appeler autrement
Lindsay : Elle est forcément liée à cette arme mais sans photo ou sans nom, je vois pas comment la trouver
[Club de Bernie : Bernie, Flack et Stella]
Flack : Il est dix heures Bernie. Tu sais où est ta fille ?
Bernie : Sûrement quelque part en train de faire ce qu’elle a à faire. Vous voulez quelque chose ?
Stella : Oui, la vérité
Flack : Bon ça suffit, ça sent ta manière de faire à plein nez. Une fausse attaque de fourgon blindé fait diversion pendant que tu braques la banque Anderson, le seul truc qui cloche Bernie, c’est que t’aurais jamais utilisé cet anneau en pleine heure de pointe
Bernie : Peut-être que j’ai pas été très bon sur ce coup là enfin de compte
Flack : Nan, c’est ta fille qui a merdé, mais ça tu le savais pas jusqu’à ce que je vienne te voir. Elle devait simplement arrêter le camion, pas se servir de l’anneau pour voler les sacs
Stella : Qu’est-ce qui s’est passé Bernie, votre fille a été trop gourmande ?
Bernie : C’est la vieille fille de son père, on a un dur métier vous savez, pas d’assurance santé, pas de retraite, rien à laisser en héritage à nos proches
Flack : Donc t’as pris un petit boulot pour l’aider ? Tu lui as refilé tout l’argent pour qu’elle se barre avec ?
Stella : Comment s’appelle-t-elle et où est-ce qu’elle est ?
Bernie : L’ennui avec ces médocs c’est que je me sens, comment dire, désorienté [Il prend un verre sur le comptoir et le balance à travers la pièce, ce qui casse un miroir]
Flack : Bernie, t’en as plus pour longtemps alors pourquoi tu fais ça ?
Bernie : Chassez le naturel et il revient au créneau
Stella [regarde dans le téléphone de Bernie pour avoir le numéro de sa fille] : C’est bon, je l’ai. [Elle passe un coup de fil] Oui Hawkes ? Elle s’appelle Jamie Sunderland
Hawkes : Elle est responsable marketing chez Sannin Recherches
Stella : Ok, alors envoie une équipe sur place, maintenant !
Bernie : Perdez pas votre temps, elle y est plus !
Flack : Si tu nous simplifiais la vie en nous disant où elle est
Bernie : Elle doit être très loin
Stella [au téléphone] : Bon, très bien, lancez un avis de recherche sur elle
Flack : Bernie, tu peux peut-être nous offrir mieux que ça ? Tu en prends 5 ans au lieu de perpét’ !
Bernie : Elle est brillante cette gosse, c’est une rapide, elle pige vite
Stella [au téléphone] : Bus, trains, métros, ferrys, et aéroports. Essayez de faire des recoupements avec les dossiers du personnel, et les déplacements chez Sannon Recherches [Pendant que Stella fait son avis de recherche, Jamie monte dans un hélicoptère]
Flack : Dernière chance ? T’as le droit de garder le silence, tout ce que tu diras
Bernie : T’arriveras trop tard de toute façon ! [Flack emmène Bernie, pendant que l’hélico de Jamie décolle]
[Dans la rue – Scène de crime : Agents de police et Mac]
Policière : C’est un chat qu’avait échappé à sa maitresse qui a trouvé le corps. Pas de papiers, on sait pas ce qu’il faisait là
Mac [regarde le corps] : Il rentrait chez lui, il s’appelle Kevin Cross, service des scellés
Policière : Un gars de chez nous ? [Mac regarde autour de la scène de crime, lorsqu’il voit les 2 agents du FBI dans leur voiture en train de regarder la scène, de l’autre côté de la rue. Mac et les agents se regardent]
[Couloir du labo : Danny et Lindsay]
Danny : Alors, est-ce que tu peux me dire pourquoi tu veux pas m’épouser ?
Lindsay : J’ai pas dit que je voulais pas, mais pour l’instant c’est pas le moment
Danny : Pas le moment… C’est pas le moment ou pas le bon mec ?
Lindsay : Danny… Je sais que je te demande beaucoup et qu’on se sent un peu dépassés, mais quoi qu’on puisse décider, je veux que ce soit pour une bonne raison. Tu ne préfères pas te jeter à l’eau tout seul plutôt qu’on te pousse ?
Danny : Si bien sur
Lindsay : Très bien, alors écoute, je ne vais nulle part, et je sais que tu n’iras nulle part non plus. Seulement il ne s’agit pas que de toi et de moi. Alors avançons par étapes s’il te plaît, d’accord ?
Danny : D’accord. [Ils s’approchent du bureau de Mac] Mais avant qu’on lui annonce, j’aimerais te dire une dernière chose, cette chose c’est… je t’aime
Lindsay : Moi aussi je t’aime
[Bureau de Mac : Lindsay et Danny entrent. On comprend qu’ils annoncent la nouvelle à Mac, mais on n’entend pas ce qu’il se dit. Mac sourit et semble les féliciter. Il les prend tous les deux dans ses bras.]