[Times Square : Deux amies, Tara Habis et Carolyn Williams, se rejoignent. Tara arrive à New York et découvre la ville, émerveillée]
Carolyn : Mais qu'est-ce que tu fais, tu veux qu'on te prenne pour une touriste ou quoi ? Viens, on se dépêche, il passe nous prendre dans 20 minutes.
[Les deux amies s'en vont et croisent un homme, Adrik Fedoruk, avec un T-Shirt "Big Apple", qui semble perdu. Les deux amies arrivent devant un photomaton]
Carolyn : On fait des photos, viens, dépêche toi !
Tara : D'accord !
[Pendant ce temps, dans la rue et alors que le tonnerre gronde, Fedoruk est accosté par un couple : Sammy Chen et Jody Sun]
Jody Sun : J'espère que t'as gardé le ticket de ton T-Shirt.
[Dans la rue, les 2 femmes regardent leurs photos. En parallèle, Fedoruk se fait agresser par les 2 braqueurs.]
Carolyn : On leur enverra, ça leur fera plaisir. J'aime bien celle-là, moi je trouve que c'est mignon !
Tara : Oh nan, c'est moche ! Tu veux un chewing gum ?
Carolyn : Non merci. [voit une voiture arriver] : Les voilà. Viens on y va, allez monte ! [Elle laisse tomber un papier, qui est évacué par la pluie jusqu'au cadavre de l'homme, poignardé]
[Scène de crime : Flack, Mac et Hawkes]
Flack : Ca ressemble à un vol qui a mal tourné. L'identifier, ça va être une autre histoire. Pas de témoins, pas de portefeuille, pas de téléphone, pas de bijoux !
Hawkes : J'ai ma théorie concernant ce genre de T-Shirt. Il y a une forte probabilité que ce soit un étranger qui porte celui de votre propre ville. Une théorie comme une autre !
Mac : En tout cas d'où qu'il vienne, je doute fort qu'il s'attendait à ça une fois arrivé dans la Grosse Pomme.
GÉNÉRIQUE
[Scène de crime : Stella, Flack, Mac et Hawkes]
Stella : D'après la météo, cet orage n'est qu'un début, le pire est à venir. On a des indices exploitables ?
Hawkes : Pas grand chose.
Mac : Il semble s'être battu contre son agresseur.
Hawkes : Je ne vois aucune blessure défensive faite par le couteau, comme si il ne s'y attendait pas.
Stella : C'est bizarre de ne pas essayer d'éviter un couteau !
Hawkes : Il y a une incision chirurgicale sur la gorge, il a sans doute été opéré de la thyroïde. Ainsi que de la cataracte, là aussi les traces d'opération sont évidentes. J'ai eu l'occasion de voir ça quand je pratiquais des autopsies. Mac, regardez la pigmentation de ses doigts.
Mac : Il y a plusieurs traces sombres sur ses ongles.
Hawkes : Mélanonychie longitudinale.
Stella : Conséquence d'une chimiothérapie.
Mac : Chimiothérapie ajoutée à une incision sur le cou = cancer de la thyroïde. La cataracte et la mélanonychie prouve une exposition prolongée à de fortes radiations.
Hawkes : Il a aussi reçu des soins dentaires à base de résine acrylique, ce qui confirme qu'il n'est pas originaire d'ici. Personnellement, je pense que notre victime vient d'Ukraine.
Stella : Europe de l'Est ? Tchernobyl, 1986.
Mac : Ca explique les radiations.
Stella : C'est loin de la Grosse Pomme !
Hawkes : L'hypothèse sur le T-Shirt pourrait donc tenir le coup
Mac [entendant le tonnerre gronder] : Pourvu que les indices tiennent le coup aussi !
[Musique : Sid récupère le couteau et récolte les différents indices ; puis Lindsay et Stella effectuent les premières analyses]
[Labo : Stella et Danny]
Danny : Quand j'étais petit, j'ai soulé ma mère pour qu'elle m'achète un de ces T-Shirt à la noix. Elle a fini par céder.
Stella : C'est une super histoire Danny !
Danny : Ah te moque pas, j'ai pas fini. Ce genre de T-Shirt ça craignait un max à l'école de Staten Island. Le premier jour où je l'ai mis, je me suis battu 2 fois. La première fois, j'ai gagné haut la main; la deuxième, match nul. J'ai été collé, j'ai plus jamais remis ce T-Shirt !
Stella : Et alors, tu crois que c'est les mêmes gars ?
Danny : Disons que j'y ai pensé ! Je crois que j'ai quelque chose d'intéressant.
Stella [regarde les vêtements de la victime] : Je suis perplexe face à tout ça.
Danny : On dirait une tâche de café
Stella : Ouais, mais c'est bizarre. Les éclaboussures auraient du tâcher le T-Shirt aussi ! Et y a rien du tout, ça s'arrête net à la ceinture de son jean et de son caleçon.
Danny : Il venait surement de l'acheter, il s'est renversé du café dessus et il s'est changé. Les T-Shirt comme ça on en trouve partout, c'est pour les touristes.
Stella : A l'aéroport ! Cet autocollant provient d'une salière, on les donne en première classe.
Danny : Ah, moi je voyage en seconde ! Bretzel, noisettes, et le sel est inclus ! Il m'a pas l'air d'un mec qui voyage en première classe.
Stella : C'était pas obligé, transfert secondaire. Il se serait collé sur lui quand il a traversé la première classe en sortant de l'appareil. Je serais surprise que ça reste longtemps sur un bout de tissu, donc ça doit être assez récent. A mon avis, il venait d'arriver aux Etats-Unis.
Danny : C'est loin d'être gagné, mais on pourra peut-être l'identifier grâce à la liste des passagers. J'appelle Flack.
Stella : Dis lui de commencer par tous les vols de ces dernières 24h en provenance d'Europe de l'Est. Si la victime a passé la douane, elle a forcément été filmée par les caméras. Regarde si quelqu'un a signalé la disparition d'un proche, et s'il y a eu des annulations d'hôtel dans cette période.
Danny : C'est tout ?
Stella : Oui.
Danny : Sure ?
Stella [en souriant] : Certaine !
[Bureau de Mac : Lindsay, Sid et Mac]
Sid : Mac, on a du nouveau. Le couteau extrait de la poitrine de la victime a servi à couper des plantes et des fleurs. Danny a trouvé sur la garde des fibres de la même nature que ceux de la plaie. Ce sont des fleurs de prunier.
Mac : Très bien, et où peut-on trouver des fleurs de prunier en plein coeur de l'hiver à New York ?
Sid : A Canal Street ! J'ai fait une petite recherche, y en a partout dans le Chinatown à cette période de l'année. Elles servent de décoration pour le nouvel an chinois. Xīnnián kuàilè ! [Mac le regarde intrigué] "Bonne année", en chinois.
Lindsay : L'année du boeuf.
Sid : C'est ça !
Lindsay : Et en outre, je pense savoir à qui appartient ce fameux couteau. Le morceau de métal qui a réagi aux ultraviolets que Sid a extrait de son doigt, c'est un fragment de piercing pour les lèvres.
Mac : Il est possible que l'agresseur ait frappé la victime sur la bouche, ce qui aurait brisé l'anneau dont un fragment serait resté dans sa chair.
Lindsay : Comme il y avait très peu de sang, il aurait été difficile normalement de pouvoir établir le profil ADN de la personne qui portait ce piercing. Mais heureusement pour nous, les piercing surtout s'ils sont récents sont souvent rejetés par l'organisme.
Sid : Des globules blancs affluent dans la zone du piercing pour combattre le corps étranger, et comme vous le savez, ces germes guerriers transportent l'ADN.
Lindsay : Ce qui m'a permis ensuite d'établir le profil de la personne qui le portait. [Elle lui montre le résultat].
Mac : Vous faites une sacrée équipe tous les deux !
Sid : Oh oui !
Mac : Sammy Chen, criminel professionnel. Maintenant il faut le trouver !
[Chinatown : Danny, Flack et les 2 suspects au milieu de la foule]
Flack : Ils se sont fait épinglés ensembles, ces crétins viennent de purger un an de prison pour vol à l'arrachée. Aujourd'hui, ils bossent sur le marché
Danny : Boulot pas cher payé !
Flack : C'était la condition à leur libération sur parole. Ah, cible à 11h.
Danny : Ok
Flack : Police, posez ce couteau. [Aux autres personnes] Ecartez-vous, restez pas là. Restez pas là ! [A Chen] Posez ce couteau ! Lâchez ce couteau, lâchez-le tout de suite ! [La coéquipière de Chen donne un coup de balai à Danny, puis les deux s'enfuient, Flack et Danny les poursuivent. Danny parvient à repérer la femme dans un placard, et le fait tomber au sol pour la coincer]
Jody : Laissez-moi sortir, je peux pas respirer. Vous m'entendez ?!
Danny : Eh, je suis au téléphone là ! [Au même moment, Flack plaque Chen au sol. Son téléphone sonne]
Flack : Les mains dans le dos ! [A Danny] Ouais ?
Danny : Ca va ?
Flack : Impec' ! Mais va falloir que je me change. Je vais chercher la voiture et je passe te récupérer.
Danny : D'accord !
Flack : Je te préviens tout de suite, je chlingue !
Jody [continue de taper dans le placard] : Y a quelqu'un ?!
Danny : La ferme !
[Salle d'interrogatoire : Mac, Flack et Sammy Chen]
Flack : T'as bousillé mon costume préféré !
Chen : Je te file 49 dollars pour que t'ailles t'en acheter un autre.
Mac [regarde Flack en rigolant] : J'ai quelque chose qui vous appartient, il y a votre ADN dessus.
Chen : Ce petit piercing va te coûter la prison à vie mon pote ! A vie pourquoi ? Pour avoir commis un vol ?!
[Salle d'interrogatoire 2 : Stella, Danny et Jody Sun]
Stella : Plutôt pour meurtre !
Jody : Meurtre ?
Danny : Ouais, parce qu'à moins d'un miracle, le type qui est à la morgue est raide mort !
[Salle d'interrogatoire : Mac, Flack et Chen]
Chen : C'était pas nous.
Mac : Le couteau qui était planté dans sa poitrine est du même modèle que celui qu'on t'a demandé de lâcher.
Flack : Ce couteau, plus le fait qu'un morceau de ton piercing s'est retrouvé incrusté dans sa main... T'es mal barré !
Mac : Nous on n'a rien fait ?! Va falloir trouver mieux que ça ! Donc si vous ne nous donnez pas autre chose, on devra se contenter de ce qu'on a et ce sera amplement suffisant !
Flack : Eh ben on va se régaler au procès, hein Mac !
Chen : Ok attendez, je vous assure, faut me croire. On n'a pas tué ce mec, on a tenté de le braquer, point barre !
[Salle d'interrogatoire 2 : Stella, Danny et Jody Sun]
Jody : Sammy tenait le couteau sur sa gorge et j'ai pris le portefeuille. [On voit la scène en flashback]. Et en plus le type il avait rien, j'ai jeté son portefeuille sur le toit d'une boutique au coin de la rue !
Stella : Donc il se serait poignardé tout seul, après que vous êtes partis ?
Jody : Nous quand on est partis, il était encore en vie, avec ce couteau à la main !
[Toit d'un magasin : Danny et Flack]
Danny [trouve le portefeuille] : Ah, pile là où elle avait dit !
Flack : Ca donne quoi ?
Danny : Bah 2 secondes ! Permis de conduire russe appartenant à Adrik Fedoruk. [Il trouve un papier détrempé]
Flack : Bonne chance pour trouver quelque chose avec ça !
Danny : Ah c'est jamais facile. Pourquoi c'est jamais dans la partie sèche du portefeuille ?! [Il trouve un autre papier] Ah, ça je l'emporte, je devrais pouvoir en tirer quelque chose. Visiblement, il s'agit d'un rendez-vous, il y a le jour, l'heure, l'endroit et un nom, Whitford. On la connaît !
Flack : Vu les embouteillages, on n'arrivera jamais là bas à temps. J'appelle Mac.
[Bar de la ville : Whitford et Mac]
Mac : Commandant Whitford.
Whitford : Tiens, quelle coïncidence !
Mac : Je ne pense pas que ça en soit une. Attendez-vous un homme qui s'appelle Adrik Fedoruk ?
Whitford : Oui, vous voulez me faire la démonstration de vos talents ?
Mac : Il ne viendra pas.
Whitford : Pourquoi vous dites ça ?
Mac : Il a été tué hier soir [Whitford semble sous le choc]. Il y avait un mot dans son portefeuille qui indiquait un rendez-vous ici et maintenant, avec votre nom.
Whitford : Oui, on avait pris rendez-vous la semaine dernière parce qu'il venait à New York.
Mac : Gillian, je dois vous poser une question. Etait-ce personnel ?
Whitford : Non, professionnel, sa fille avait disparu. Elle est arrivée d'Ukraine il y a un mois environ. On lui avait promis un boulot de mannequin et depuis, il n'avait plus de nouvelles d'elle. Rani, c'est son nom.
Mac : Aux personnes disparues, ils enquêtent ?
Whitford : Ils disent qu'elle fait partie de ces jeunes qui tombent dans la drogue. La barrière de la langue, le manque d'informations. On ignore où elle vivait, qui elle fréquentait.
Mac : Ce n'est pas suffisant pour ouvrir un dossier.
Whitford : Il en était très frustré. Après des douzaines de coups de fil et sans aide extérieure, il a écrit une lettre très émouvante au maire. Elle a atterri sur mon bureau, et ça m'a touché personnellement.
Mac : Il a envoyé sa photo ?
Whitford : Si c'est le cas, je ne l'ai jamais reçue.
Mac : Monsieur Fedoruk a-t-il dit où il se rendait ou s'il allait rencontrer quelqu'un d'autre ?
Whitford : Nan, juste qu'il allait rester aussi longtemps que ce serait nécessaire. Et qu'il ferait tout pour retrouver sa fille.
Mac : Il semble que ça lui ai couté la vie.
[Musique : Danny et Hawkes analysent les indices retrouvés sur le toit du magasin]
[Labo : Stella, Whitford, Hawkes et Mac]
Hawkes : Je pense que c'est une lettre, de sa fille à Adrik Fedoruk. C'est écrit en ukrainien, alphabet cyrillique. Et je l'ai fait traduire
Mac : Désolée, pas bien ici, peut me chercher lumière brillante.
Hawkes : Ou bien peut-être "viens me chercher", et là ce mot pourrait signifier quelque chose comme "vite" ou "urgent". Cette lettre a vraiment été abimée par la pluie, et notre traducteur a vraiment essayé de faire au mieux. Ca ressemble à un appel au secours pour moi.
Mac : Adrik n'est pas seulement venu chercher sa fille, il est venu la secourir.
Hawkes : Oui.
Whitford : Il a écrit n'avoir aucune nouvelles d'elle, c'est donc qu'il a reçu cette lettre cette semaine.
Stella : Elle a été postée il y a 4 jours, Danny a vu le tampon sur l'enveloppe.
Mac : Il a reçu cette lettre après avoir écrit au maire et vous avoir contactée.
Whitford : On a un code postal, une ville ?
Stella : C'est illisible, malheureusement on n'a rien qui nous indique où elle était. Lumière brillante, ça peut être n'importe où à Manhattan.
Hawkes : Ca oui, et je n'ai pas pu récupérer d'adresse ni quoi que ce soit en analysant l'enveloppe.
Flack [qui arrive] : On a trouvé ça dans sa valise. [Il montre une photo]
Whitford : C'est probablement Rani.
Mac : Vous avez trouvé sa valise ?
Flack : Y avait plusieurs bagages non réclamés à Kennedy Airport en provenance d'Ukraine, et qui ne sont arrivés que ce matin.
Hawkes : C'est pour ça qu'il a acheté ce T-Shirt, il n'avait pas de vêtements !
Flack : Certaines valises étaient étiquetées, mais comme on ne connaissait pas encore son nom, Lindsay a comparé les empreintes de la victime avec celles prélevées sur les poignées.
Mac : Autre chose dans sa valise ?
Flack : Deux billets retour. Un pour lui, et un pour Rani Fedoruk.
Stella : Où qu'elle soit, elle attend son père !
Mac : Elle est loin de se douter qu'il est mort.
[Appartement de la ville : De nombreuses filles dont Carolyn et Tara]
Carolyn : C'est vraiment extraordinaire, tu trouves pas ! Tchin ? A toi et à New York ! Bon, je reviens tout de suite, tu bouges pas hein ?! [Elle s'en va. Tara et toutes les autres filles commencent à avoir la tête qui tourne, puis s'évanouissent]
[Couloir du labo : Stella et Danny]
Danny : Stella, j'ai quelque chose d'intéressant. L'ADN sur la colle de l'enveloppe, c'est l'ADN familial d'Adrik.
Stella : Oui, c'est sa fille qui a écrit la lettre et qui l'a mise dans l'enveloppe.
Danny : Mais je suis pas sur qu'elle l'ait postée, l'ADN au dos du timbre n'est pas le sien. Il appartient à quelqu'un d'autre, quelqu'un qui est dans notre base de données. Ce cher Willie Burton.
[Salle de boxe : Stella et Burton]
Stella : Pour d'autres personnes, des filles de 17 ans ? Elle était dans votre boîte de nuit
Burton : Je suis censé la connaître ? Vous savez combien de femmes je vois dans ma boîte, chaque jour ?
Stella : Alors je vais être plus précise. Combien de timbres léchez-vous par semaine ?
Burton : Vous êtes aussi dure que vous êtes mignonne.
Stella : Vous avez timbré l'enveloppe d'une lettre qu'une jeune fille a écrit à son père en Ukraine. C'est votre ADN Willie, il n'y a aucun doute !
Burton : Nan nan, je suis désolé, je ne me souviens pas de son visage. Ok ça va, ça y est je me souviens d'une soirée privée à mon club, un enterrement de vie de garçon quoi.
Stella : Quand c'était ?
Burton : Y a 3 semaines, un mois grand max ! Je me souviens que c'était un vendredi, une bande de nanas est venue avec les invités. Y en a une qui m'a demandé d'échanger un baiser... contre un service.
Stella : Vous vous souvenez pas de son visage ?
Burton : Nan, et ça me va très bien, j'embrasse beaucoup de femmes.
Stella : J'imagine, oui. [Burton rigole] Qui donnait cette soirée ?
Burton : Aucune idée. Pourquoi toutes ces questions, depuis quand poster une lettre c'est un crime ?
Stella : Le père de cette jeune fille a été assassiné, il faut qu'on la retrouve.
Burton : Parole de scout, ok ? Je peux rien pour vous, excusez-moi.
Stella : Merci.
[Labo : Stella et Hawkes]
Hawkes : On dirait que tu tiens quelque chose mais... pas tout à fait !
Stella : C'est bien vu, je te l'accorde. Je bloque complètement, j'ai rien obtenu avec Willie Burton. Mais j'ai trouvé une empreinte de gants au niveau de l'aisselle sur le T-Shirt de la victime.
Hawkes : Ca a été protégé de la pluie ?
Stella : Oui, alors je l'ai prélevée et j'ai lancée l'analyse. J'attends les résultats. Ce qui m'étonne, c'est le placement de la main. C'est pas compatible avec la lutte décrite par Sun et Chen, et on retrouve leurs empreintes sur le portefeuille. Donc on sait qu'ils ne portaient pas de gants.
Hawkes : Fedoruk ne portait pas de gants quand on l'a trouvé mais ça veut pas dire qu'il n'en aurait pas porté.
Stella : Ce serait vraiment très bizarre qu'il se soit poignardé lui-même avec sa main droite, sous l'aisselle droite, comme ça et le pouce devant ! C'est comme si quelqu'un était venu vers lui, très très près. C'est un geste qui n'est ni agressif ni menaçant !
Hawkes : On n'a pas de blessures défensives avec le couteau.
Stella : Exact. Ca rejoint ce que tu avais dit. Comme si...
Hawkes [scène du début de l'épisode] : ... il ne s'y attendait pas.
Stella : Oui mais qui s'attend à être poignardé par une personne a priori amicale ?
Hawkes : Une personne qui se porte à votre secours par exemple ! [Ils reconstituent la scène]
Stella : L'empreinte du gant est peut-être celle du tueur ! Fedoruk ne s'est pas défendu parce qu'il n'a pas eu le temps.
Hawkes [constate que les résultats sont disponibles] : Les résultats pour l'empreinte, curcuma, paprika, sel, et une pincée d'oxyde d'aluminium et de sulfate de calcium hémi-hydraté.
Stella : L'oxyde d'alu c'est de la rouille...
Hawkes : ... le sulfate de calcium hémi-hydraté ça pourrait être du ciment ou du plâtre. Des tuyaux rouillés sur un mur !
Stella : Le curcuma c'est jaune et c'est utilisé en cuisine, la rouille indique quelque chose de vieux et pas entretenu, le plâtre me ferait plutôt penser à une espèce de vieux bâtiment abandonné... Donc on a du vinaigre, du sel, du curcuma, sans être cordon bleu, je pense à de la moutarde.
Hawkes : L'usine de moutarde de Williamsburg est abandonnée.
Stella : Ou peut-être pas !
[Usine désaffectée : Le trafiquant et de nombreuses jeunes filles]
Trafiquant [en faisant sortir tout le monde par la fenêtre en apercevant l'arrivée de la police] : Allez les filles, vite, vite, là bas, allez dépêchez vous, dépêchez vous ! [La police entre]
Flack : Y a personne.
Mac : Cet endroit sert de planque à un trafic sexuel.
Flack [entend un bruit et voit une jeune fille sous un lit] : Sortez de là-dessous ! Sortez tout de suite !
Carolyn : Ca va ça va, je sors, tirez pas
[Musique : Danny et Hawkes relèvent des indices dans le bâtiment]
[Usine désaffectée : Carolyn se faisant passer pour "Cathy", Stella et Mac]
Carolyn : J'étais juste venue ici pour dormir.
Mac : Y avait quelqu'un avec vous ?
Carolyn : Nan, j'ai trouvé cet endroit par hasard, je me suis dit que c'était idéal pour squatter. Y avait personne, c'était désert.
Stella : Cathy, d'où venez vous ? Où est votre famille ?
Carolyn : J'en ai pas. Enfin, ils en ont rien à faire
Mac [lui montre une photo] : Vous connaissez cette fille ? Vous l'avez vue ? Elle s'appelle Rani Fedoruk.
Carolyn : Nan, je suis juste venue ici pour dormir. Est-ce que je peux aller aux toilettes ?
Stella : Ouais. ["Cathy" s'en va] Elle ne nous a pas dit la vérité.
Mac : Elle est terrifiée.
Whitford [les rejoint] : On la comprend, il y a environ une heure cet endroit devait surement abriter une trentaine de jeunes filles comme elle, qui arrivaient de partout. Europe de l'Est, Amérique latine voire même des Etats-Unis. Elles étaient parties de chez elles pleines d'espoir, et elles vivaient un enfer en tant qu'esclaves sexuelles, surement battues, droguées, que sais-je encore.
Mac : Leur geôlier a été prévenu de notre arrivée et ils ont déménagé
Stella : Dans l'affolement général, Cathy a été oubliée, elle ne dira rien.
Whitford : Elle a trop peur, il faut qu'on gagne sa confiance.
Mac : Rani devait être parmi les filles qui sont parties. Son père avait du s'approcher trop près.
Stella : Dans ce cas, on continue à croire que Rani est en vie ?
Whitford : Rani est une marchandise, elle est en vie. [Soudain, le bruit d'une vitre cassé retentit depuis les toilettes, Mac et Stella se précipitent vers la porte]
Mac : C'est fermé !
Stella : Cathy ? Cathy ça va ? On va entrer.
Mac [après avoir défoncé la porte] : Elle est partie.
Stella : A toutes les unités, une jeune fille vient de partir de l'immeuble par derrière, cheveux longs, brune, 1m70
[Labo : Stella, Lindsay et Mac]
Mac : Des nouvelles de Flack ?
Stella : Toujours à la recherche de Cathy.
Mac : On vous écoute Lindsay.
Lindsay : Les pigments des cheveux prélevés par Sheldon sont des pigments très denses, ce qui me permet d'affirmer sans crainte qu'en majorité les jeunes filles retenues dans cette pièce sont des jeunes filles qui ont entre 14 et 21 ans. Malgré tout, j'ai quand même une bonne nouvelle, une correspondance dans la base de données du FBI avec une jeune fille disparue. Un père à la recherche de sa fille, au moins il saura qu'elle est vivante.
Stella : Mais toujours disparue, ça doit être l'enfer. Tous ces parents qui se demandent où sont leurs enfants
Lindsay : Oh, peut-être que ça ça va vous aider. Les filles ont été droguées. L'analyse des cheveux indique de grandes quantités d'héroïne.
Mac : A-t-on détecté un mélange plus spécifique de produits ?
Lindsay : Oui, de l'héroïne mélangée à de l'extasie et de la codéïne
Mac : Un redoutable mélange de narcotiques. Au début elles planent, et ensuite elles dépriment. Ca les rend passives et sans résistance. Perte d'appétit, donc ils n'ont pas besoin de beaucoup les nourrir. L'extasie ça donne soif, elles réclament de l'eau qui doit surement contenir une autre drogue.
Stella [en observant l'ordinateur] : Ce logo là, c'est la signature d'un dealer particulier
Lindsay : Et son pseudo c'est Némo !
Stella : Willie Burton peut nous aider à le coincer.
[Salle d'interrogatoire : Flack et Burton]
Flack : Tu reconnais ça Willie ? Y a qu'un seul dealer qui utilise ce logo. Tu vas faire équipe avec un mec à nous pour entrer en contact avec le vendeur et...
Burton : ...Ca m'intéresse pas !
Flack [s'énerve] : Et ça t'intéresserais de fermer ton club pour avoir employé des jeunes filles mineures en tant qu'objet sexuel ?! La fille dont tu as posté la lettre a 17 ans Willie, tu veux peut-être que j'énonce les charges ?
Burton : Je ne joue pas avec les narcotiques mec.
Flack : Oui mais tu le faisais. Et les types qui ont envoyé ces filles dans ta boîte le font toujours.
Burton : Je n'ai rien à voir avec ces types moi !
Flack : Bien sur que si Willie ! Quelqu'un a amené un groupe de jeunes filles mineures dans ta boîte, les a droguées, et les a obligé à coucher avec je ne sais combien de mecs, je ne sais combien de fois !
Burton : Ca n'arrive pas dans mon établissement ! Je ne fournis pas de femmes mineures à des fins sexuelles ! Et de toute façon je les traite pas comme ça ! Vous ne me respectez pas, et vous respectez pas ma mère non plus parce qu'elle m'a élevé mieux que ça.
Flack : Toutes mes excuses à ta mère ! Mais le seul lien que j'ai avec toute cette histoire, c'est ta salive au dos d'un timbre. Conduis-nous à lui et on se charge du reste ! Je te revaudrais ça, et d'après ce que je sais de ton club, un jour viendra où tu seras content que je te renvoie l'ascenseur.
Burton : Je le fais pas pour vous, je le fais pour cette fille qui m'a donné cette lettre. Pas de couverture, pas de micros, on la joue à ma façon !
[Salle d'observation : Whitford et Mac]
Whitford : Ca m'ennuie un peu d'autoriser ça.
Mac : Il nous mènera au dealer qui vend de la drogue à ceux qui retiennent ces jeunes filles prisonnières.
Whitford : Pourquoi lui faire confiance ?
Mac : J'ai confiance en Flack.
Whitford : J'ai travaillé 7 ans aux stups, ce sont les mêmes qui font le trafic de drogue, qui font le trafic d'armes et le trafic de filles. Tous ces réseaux sont liés entre eux, c'est un univers très complexe.
Mac : Dangereux et risqué, mais c'est la meilleure option qu'on ait pour l'instant.
Whitford : Votre informateur a défini les règles du jeu, c'est peut-être notre seule chance de récupérer ces filles avant qu'elles aillent dans une autre ville, ou dans un autre pays. On envoie quelqu'un en couverture, ou on n'y va pas du tout. [Elle s'en va, Mac est contrarié].
[Devant le commissariat : Whitford et Mac]
Mac : Je serais honnête avec vous, je n'ai pas l'habitude d'être supervisé.
Whitford : Ca ne me semble pas la bonne méthode Mac, c'est tout. Ne le prenez pas pour vous.
Mac : Il n'y aurait pas autre chose ?
Whitford : Je ne veux surtout pas risquer la vie de ces jeunes filles. Si votre opération tourne mal, on perd la seule piste qui nous conduisait jusqu'à elles.
Mac : Hier encore, on n'avait rien. Aujourd'hui, on a un début de marche de manoeuvre !
Whitford : Un homme s'est fait tué en cherchant sa fille, je veux la retrouver.
Mac : On la retrouvera.
Whitford : Nan, je veux la retrouver vivante ! J'ai fait une promesse, je veux la respecter.
Mac : La lettre de Fedoruk n'a pas atterri par hasard sur votre bureau, alors pas de cachotteries Gillian ! Qu'est-ce qui se passe ?
Whitford : Il y a 3 ans, ma nièce Rachel a disparu. C'était une magnifique gamine âgée de 14 ans. Elle était loin d'être bête, elle voulait devenir danseuse; ses parents n'étaient pas d'accord, ils avaient des problèmes et tout à coup elle a disparu. Je n'ai pas perdu qu'elle, mon frère, son père, aujourd'hui il n'est plus du tout cet être sociable et charmant qu'on connaissait. Sa fille était tout pour lui. Ils me manquent, tous les deux me manquent. Au début, quand Rachel a disparu, j'ai tout essayé. Je ne prenais pas le taxi, ni le bus ni le métro dans New York, je marchais... je marchais et je scrutais chaque visage de chaque jeune fille qui passait toujours dans l'espoir que j'allais peut-être la voir. Et un jour j'ai arrêté. Je savais que si on ne l'avait pas retrouvée en un mois ou bien même en un an, c'est qu'elle était ailleurs. Ca pouvait être n'importe où...
Mac : Vous pensez qu'elle est en vie ?
Whitford : Oh, j'en sais rien... [Après quelques secondes] Vous avez carte blanche [Elle s'en va, Mac ne sait que dire].
[Accueil du labo : Stella et Patrick Habis]
Habis : Mais je sais que je n'ai pas de rendez-vous d'accord, personne ne m'attend, mais ma fille est en vie !
Officier : Monsieur, monsieur.
Habis : Nan nan nan, attendez, ils savent où elle est ! Je veux juste, écoutez, je veux juste... Je veux juste parler à quelqu'un !
Stella [à l'officier] : Laissez-le, laissez-le
Habis : Il faut que je parle à quelqu'un !
Stella : Monsieur
Habis : Le FBI, ils disent que l'ADN correspond, ok ?
Stella : Allons du calme, monsieur. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?
Habis : Eh bien, ma fille a disparu. Le FBI sait où elle est, elle est en vie. Et je... je veux juste la retrouver. [Stella se rappelle que Lindsay a trouvé une correspondance avec une disparue]
Stella : D'accord, d'accord je comprend. Je suis au courant, on va la retrouver.
[Commissariat : Stella et Habis]
Habis : Elle était avec cette fille, une certain Carolyn je crois. Elles se sont connues à l'université de Georgetown. Elles ont décidé de partir à Los Angeles dans l'espoir de devenir actrices. J'aurais jamais cru qu'elles seraient à New York [A l'officier qui construit le portrait robot au fur et à mesure] Non attendez, Carolyn a un visage plus fin, oui plus fin que ça. Elle a des cheveux noirs, des yeux marrons. Nan nan, plus clairs. Oui, là c'est mieux. Elle a rencontré ma fille, Tara, dans le métro un matin; elles sont devenues amies. Elle disait que ses parents habitaient à Los Angeles et approuvaient son choix d'abandonner les études et de revenir à la maison. Mais moi, je suis un père célibataire. J'avoue que j'ai du surprotéger Tara toute sa vie. Je voulais lui faire confiance, je voulais sincèrement pouvoir la croire, elle voulait tellement faire ce métier. J'aurais du poser davantage de questions, j'aurais du m'informer mieux que ça.
Stella : Ca ne fait que 15 jours, qu'est-ce qui vous fait croire qu'il y a quelque chose d'anormal ?
Habis : Elle ne m'a plus appelé depuis le deuxième jour. J'ai essayé sur son portable, et ça sonnait dans le vide, pas de messagerie. Puis elle a laissé un SMS, disant qu'elle l'avait perdu.
Stella : Vous ne l'avez pas crue ?
Habis : Tara aurait trouvé un moyen de m'appeler. C'est là que j'ai décidé d'alerter la police et j'ai donné au FBI une de ses dents de lait. Y avait encore du sang dessus. [Il montre une photo] Voilà, c'est Tara.
Stella : Une belle jeune fille.
Habis : Ouais
[Dans la rue : Némo et Burton]
Burton : Némo !
Némo : Eh, comment ça va mec ? Ca roule ?
Burton : Oh ça va. Et toi ça va, comment ça se passe ?
Némo : Impec' tout va bien, je suis content de te voir.
Burton : Ah, ça fait un bail !
Némo : Trop long mec, trop long ! T'as pas grossi ! [Ils se prennent dans les bras et s'échangent des objets] Ah je pense à toi souvent mec !
Burton : On tâche de se voir bientôt d'accord ?
Némo : Ouais ok.
Burton : Ok je t'appelle alors.
Némo : Quand tu veux ! [La police débarque, Flack et ses hommes arrêtent Némo et Burton]
Flack [remarque que Burton a obtenu un papier avec le logo de Némo] : Bien joué.
[Salle d'interrogatoire : Danny, Flack et Némo]
Némo : J'en avais jamais vu avant, Willie voulait m'en vendre. Et j'ai dit non.
Flack : C'est pour ça que t'avais une liasse dans la poche ?
Némo : Je fais pas confiance aux banques, c'est tout !
Danny : C'est ta signature Némo, c'est ta came ! Et s'il faut, je pourrais prélever tes empreintes dessus !
Flack : Ecoute moi, tu vends de grosses quantités de drogue à un réseau de trafiquants sexuels, alors c'est simple. Ou tu nous rencardes sur eux, ou c'est pas compliqué on en reste là. On a largement de quoi faire pour te boucler un moment !
Némo : Vous n'avez pas le droit !
Danny : L'énerve pas, il veut aller au match des Rangers ce soir.
Flack : Tu vas me le dire, je sais que tu vas finir par me le dire
Némo : D'accord.
[Planque des trafiquants : La police arrive, les filles crient dans tous les sens. Mac parvient à retenir le trafiquant, qui allait sauter par la fenêtre]
Mac : Pas un geste, ou je te tue ! [Stella, de son côté, repère Tara et Rani. On voit la scène où Fedoruk se fait poignarder]
[Salle d'autopsie : Rani, Whitford et Sid]
Whitford : Il a eu votre lettre, et il est venu pour vous retrouver. Je tiens à ce que vous le sachiez.
Rani : Il est tué parce que moi essayé de partir.
Whitford : Non, non, non, Rani. C'est pas vrai. Il a posé la mauvaise question à la mauvaise personne. Son voeu le plus cher, c'était vous sauver. Vous comprenez ? Vous sauver. [Sid découvre le corps et Rani s'approche. Elle enlève ses boucles d'oreille, en pleurs]
Rani : Papa, je vais bien. Toi trouver moi. Je savais que tu viendrais, que toi jamais laissé tomber. Beaucoup d'autres filles sauvées aussi, grâce à toi. Papa je vais bien, je suis là. [Elle lui dit quelques mots en ukrainien, Whitford a les larmes aux yeux].
[Commissariat : Habis et l'officier qui fait le portrait robot]
Habis : Non, elle a des lèvres beaucoup plus charnues, juste un petit peu. Oui, c'est ça. [Stella arrive avec Tara]
Tara : Papa ?
Habis : Oh, ma chérie [Il se précipite et la prend dans ses bras]
Tara : Je suis désolée, je suis désolée, c'est affreux ce que j'ai fait, je suis désolée papa.
Habis : Ecoute chérie, l'important c'est que tu sois là. Je t'aime chérie, je t'aime.
Tara [regarde le portrait sur l'ordinateur] : C'est elle, je la reconnais, c'est elle ! Elle a fait que mentir, je lui ai fait confiance. C'est Cathy, elle a fait que me mentir !
Stella : Carolyn, c'est Cathy ?!
[Times Square : Carolyn et une autre fille, Tracy]
Carolyn : Eh, bienvenue à New York ! Wouh, c'est génial ! Bon, on n'a pas beaucoup de temps devant nous, ils ne vont pas tarder à arriver. [Elle voit une voiture noire arriver] Ah bah ils sont là, super allons-y. [Elle ouvre la porte, c'est Stella qui l'attend]
Stella : Bonsoir Cathy ! Ou est-ce Carolyn ?
Tracy : T'as pas dit que tu t'appelais Lisa ? [Carolyn tente de fuir mais Mac l'attend de l'autre côté]
Mac : Pas cette fois !
Tracy : Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Stella : C'est rien, c'est rien, ne bougez pas.
Mac [A Carolyn] : Tournez vous [Il lui met les menottes]
Stella [A Tracy] : Montez dans la voiture.
Tracy : Je vais avoir des ennuis ?
Stella : Non, je vais vous expliquer.
[Mac et Stella se regardent rapidement, satisfaits de l'issue de l'enquête. Stella monte dans la voiture avec Tracy tandis que Mac s'en va, à pied].