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#515 : La grippe bleue


Titre VO :
"The Party's Over"
Titre VF : "La grippe bleue"

Réalisation : Oz Scott
Scénario :  Barbie Kligman

USA : 18 Février 2009
France: 15 Décembre 2009

 

Casting : Craig T. Nelson (Robert Dunbrook), Julia Ormond (Deputy Inspector Gillian Whitford), Ethan Erickson (Brendon Walsh), Skyler Gisondo (Jake Kaplan), David Chisum (Dep. Mayor Kaplan), Maury Sterling (Neal Weston), Donnie Jeffcoat (Det. Stan Miller), Jack McGee (Officer Marks), Craig Woolson (Defense Attorney), Ramona Dubarry (Reporter #1), Marta McGonagle (Reporter #2), Rudy Dobrev (Uni), Al Vincente (Bodega Owner), Jace James (Thug)

Résumé :

Une épidémie de grippe bleue frappe la police de New York : les officiers se font porter malades pour protester contre le non-paiement de leur salaire. En route pour une soirée de charité, où le journaliste Robert Dunbrook doit remettre un chèque de don aux oeuvres de la ville, Mac est retardé par une arrestation. Présente à la cérémonie, Stella voit soudain tomber le député maire du plafond. L'équipe, en effectif réduit, doit gérer la scène de crime mais aussi la disparition du fils de la victime. Tandis que celui-ci est retrouvé par Adam, Mac soupçonne peu à peu Dunbrook, qui dénigre la police dans ses gros titres. Mais Whitford ne semble pas du même avis... 
Parallèlement, Danny fait partie des grippés, ce qui oblige Hawkes à témoigner lors d'un procès. Mais seul Danny connaissait l'affaire, et Hawkes ne parvient à persuader le tribunal...

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Résumé Long :

Dans la rue, Mac attend un taxi lorsqu'un homme tire sur un passant. Mac le poursuit puis le plaque contre un rideau de fer, avant de le menotter à l'aide d'un sac en plastique.

Dans une soirée de charité, Whitford et Robert Dunbrook, un célèbre journaliste, discutent. Dunbrook semble au courant que de nombreux policiers se sont mis en congé maladie, alors que Whitford est plutôt paniquée par la situation. Un peu plus loin, Stella est en compagnie de Brendon, son compagnon. Alors que Dunbrook commence un discours et remet un chèque pour un musée de Manhattan, Mac appelle Stella pour lui annoncer que la "grippe bleue" touche désormais leur service. Stella l'interrompt lorsque le corps du député maire tombe du plafond, provoquant une panique générale.

Pendant que Whitford tente de calmer les journalistes, qui l'interrogent à la fois sur la mort de Kaplan et la grippe bleue, Stella, Hawkes et Danny recueillent les premiers indices. Mais Danny prétend être malade et s'en va, ce qui provoque un certain agacement chez Hawkes. Stella remarque une trace étrange, et semble savoir de quoi il s'agit. Elle part et croise Adam, qui arrive.

Devant le palace, Whitford doit faire face au harcèlement des journalistes, tandis qu'un homme réclame à entrer. Mac, qui l'aperçoit, part à sa rencontre. Weston lui répond alors qu'il est le beau-frère de la victime, et que le fils du député maire, Jake, a disparu. Mac demande alors à Adam et Hawkes de partir à sa recherche.

Dans le sous-sol du bâtiment, Adam parvient à retrouver Jake grâce à son détecteur de chaleur, et sympathise avec lui. Une fois remontés, Weston est rassuré de voir que son neveu va bien.

Stella rejoint Brendon à la caserne de pompiers, pour lui réclamer ses vêtements. Brendon va les lui donner, et doit faire face à ses collègues qui le charrie devant Stella.

En salle d'autopsie, Sid explique à Stella que la victime a bien été étranglée, sûrement par un garreau. Il montre à Stella une trace particulière, qui semble avoir été faite par un objet et non par des doigts.

Sur la scène de crime, Adam et Hawkes prélèvent de nouveaux indices. Une fois retournés au labo, ils font les premières analyses. Hawkes trouve alors une trace provenant de Stan Miller, un collègue à eux.

En salle d'interrogatoire, Mac présente à Miller un morceau de sa carte de police, retrouvé sur les lieux du crime, et suggère qu'il a pu le perdre en ayant une altercation avec Kaplan suite au retard des salaires. Miller nie fermement, ne comprenant pas que Mac ne s'insurge pas de la situation. Il affirme qu'il est bien allé voir Kaplan mais qu'il était en vie lorsqu'il l'a quitté.

Au labo, Lindsay présente à Hawkes les résultats d'analyse de la trace sur le cou de Kaplan. Il s'agit d'une matière présente sur de nombreux objets, qui pour l'instant ne les aide pas vraiment. Ils sont interrompus par un appel du procureur, qui demande à Hawkes de venir au tribunal à la place de Danny, porté malade. En raccrochant, Hawkes reproche à Lindsay le comportement de Danny, mais Lindsay le défend et trouve qu'il a raison de s'engager.

Toujours au labo, Lindsay rejoint Stella, qui fait le rapprochement entre un disque de bois et une trace ronde laissée sur le col de la chemise de Kaplan. Lindsay informe Stella qu'ils ont également trouvé un poil de cheval Pur Sang sur ce col.

Whitford rejoint Mac et lui montre un journal tagué "Suivez l'argent" trouvé sur son parebrise. Les deux enquêteurs en déduisent que Kaplan était peut-être mouillé dans des combines financières douteuses, d'autant qu'il était précédemment à la tête des budgets de la ville. Mac décide de faire examiner le journal pour savoir qui l'a tagué.

Dans le couloir, Adam informe Stella que les cils retrouvés sur Kaplan sont ceux d'un jeune parent, probablement Jake. Il a également découvert qu'ils étaient arrachés, Jake aurait donc des TOC. Stella ne voit qu'une explication à la présence de ces cils, c'est que Jake était avec son père à l'heure du crime. Adam comprend que Jake peut avoir tué son père lorsque Stella lui explique que le positionnement du garreau est plus important que la force de compression.

En salle d'interrogatoire, Stella tente de faire parler Jake, qui avoue que son père était très souvent fâché contre lui. Weston explique que Kaplan avait du mal à assumer son autorité parentale seul.

Dans le bureau de Mac, Lindsay lui présente les résultats du poil de cheval trouvé sur le col de la chemise. Ils proviennent d'un cheval dont Robert Dunbrook, le journaliste, est le propriétaire. Comme Dunbrook venait de massacrer le député maire dans son article, cela montre qu'ils étaient ennemis.

Mac interroge Dunbrook à sa société. Dunbrook, très arrogant, nie fermement avoir tué Kaplan et trouve une excuse pour le poil de cheval retrouvé sur le col de Kaplan. Alors que Mac est sceptique face à ses déclarations, il constate avec stupeur que le prochain numéro du journal dénigre les services de police. Il met violemment en garde Dunbrook et lui précise qu'il va le surveiller de très près.

Au labo, Lindsay annonce à Stella que les seules empreintes retrouvées sur le petit disque de bois sont celles de la victime, mais elles ne comprennent pas pourquoi cet objet était présent sur les lieux du crime. Stella est interrompue par un appel de Hawkes, qui lui annonce que le juge a rejeté le témoignage car il ne connaissait pas assez le dossier.

Stella se rend chez Danny, qui confirme qu'il est bien en grève. Stella le réprimande avec insistance, lui expliquant la situation dans la ville ainsi que le problème survenu avec Hawkes au tribunal. Danny pense qu'ils ont mérité d'être payés et d'avoir du respect. Stella met en garde Danny sur le fait que tout le monde est contre lui, avant de lui faire un petit sourire, ne semblant pas remontée contre lui.

Mac fait le point avec Whitford dans son bureau. Celle-ci a découvert que les finances personnelles de Kaplan étaient sans ambiguïté, mais qu'il détournait de l'argent municipal, en finançant des constructions fictives. Mac comprend que ses oeuvres étaient frauduleuses, et que c'est ce qui a conduit à la perte d'argent qui a causé le non-paiement des salaires. Mac explique à Whitford que le journal qu'elle a trouvé a surement été déposé par Dunbrook, et pense que celui-ci détient un nombre d'informations très important.

Flack arrive au commissariat, et échange quelques mots avec un collègue débordé à cause de l'absence de nombreux officiers. Il remarque que Jake attend, sans savoir de qui il s'agit. Son collègue lui explique qu'il souhaite voir un certain Adam, mais ne sait pas lequel.

Adam annonce à Lindsay qu'il ne peut plus faire d'analyses car ses appareils sont en panne. Lindsay lui demande de se débrouiller autrement, en lui tendant une seringue. Hawkes arrive, et Lindsay lui explique qu'ils n'ont rien trouvé sur la trace laissée par le petit disque, à l'exception du sulfonate de perfluorobutane. Adam les interrompt, il vient de découvrir que son lecteur MP3 en est également recouvert.

Stella apprend par Adam que le tueur a surement assassiné Kaplan en l'étranglant avec une cravate. Stella pense toujours à Dunbrook, mais Adam lui fait comprendre que ce ne peut être que Jake, qui a également touché son MP3.

Stella et Flack sont chez Weston, qui découvre que Jake n'est pas dans sa chambre comme il le pensait. Tandis que Flack lance un appel radio, Stella se rend compte que le jeu de scrabble comporte une pièce en moins, et fait le parallèle avec le disque retrouvé sur la scène du crime. Lorsque Weston apporte une photo à Flack, celui-ci reconnait Jake qui attendait au commissariat.

Lorsque Jake refuse de répondre aux questions de Stella, Mac comprend que le petit souhaite parler avec quelqu'un qui le comprenne. Adam interroge alors Jake, et discute avec lui des TOC, tout en avouant qu'il en avait également étant jeune. Devant un Weston désemparé, Mac explique qu'il a du être tourmenté suite à la mort de sa mère. De son côté, Jake avoue à Adam qu'il s'est fâché avec son père et qu'il l'a fait tomber. Il précise aussi qu'il aimait vraiment son père. Adam, en larmes, lui fait cadeau de son MP3.

Adam, désemparé, quitte le commissariat. Stella le rejoint pour voir s'il supporte les évènements. Il lui répond brièvement et s'en va.

Dans son bureau, Dunbrook passe un coup de fil en déclarant qu'il faut qu'ils se voient très rapidement. Il rejoint ensuite Mac dans un parc de la ville, et lui donne en avant-première la une du prochain numéro du journal, qui annonce le retour des policiers. Dunbrook donne aussi une enveloppe à Mac, qui semble suspicieux, puis s'en va. Mac découvre un chèque de 20 millions de dollars pour la ville.

Whitford est surprise mais soulagée que le problème financier de la ville soit en partie résolue, et que les salaires puissent être versés. Mac pense que Dunbrook a une arrière pensée et souhaite refuser, mais Whitford n'y voit pas de problème. Mac semble sceptique.

Au labo, Danny arrive et se dirige doucement vers Hawkes, en plein travail. Danny lui demande s'il a besoin d'un coup de main, et Hawkes, en souriant, accepte.

[Dans la rue : Mac attend un taxi, lorsqu'un coup de feu retentit]

Tireur : Il m'a tiré dessus, attrapez ce mec ! [Mac le poursuit et parvient à le rattraper et à le plaquer contre un rideau de fer] Qu'est-ce que vous foutez ?!

Mac [lie les poignets du tireur avec un sac plastique] : Un peu de recyclage ! Vous êtes en état d'arrestation

 

[Dans un palace : De très nombreux invités dont Stella, son compagnon (Brendon), Whitford et Robert Dunbrook, un célèbre journaliste.]

Whitford [au téléphone: Je trouve ça inquiétant. Non, je crois qu'une petite vérification s'impose. Oui. [Elle raccroche].

Dunbrook : La nuit s'annonce difficile commandant ?

Whitford : De quoi vous parlez ?

Dunbrook : Il paraît que plus de 40% des policiers se sont mis en congé maladie. [En lui tendant la main] Robert Dunbrook.

Whitford : Je sais qui vous êtes. Vous n'obtiendrez aucun scoop de moi.

Dunbrook : Non, je ne collecte pas les informations, je ne fais que les publier.

Whitford : Votre dernier éditorial m'a paru extrêmement discutable !

Dunbrook : Dans ce cas, vous pouvez résilier votre abonnement, mais j'en serais certainement contrarié.

Whitford  [son téléphone sonne: Excusez-moi. [Elle répond] Oui ?

Brendon : Il y a 20 autres endroits où j'aimerais être avec toi en ce moment !

Stella : J'ai choisi la bonne robe alors ! Viens voir un peu, ton noeud est de travers. [Elle sourit]

Brendon : Quoi, qu'est-ce qui te fait rire ?

Stella : J'aurais juré qu'il était clipé !

Brendon : Alors là tu me sous-estimes ! [Son téléphone sonne]

Dunbrook : Mesdames et messieurs, mesdames et messieurs, s'il vous plaît, puis-je avoir votre attention ? Au nom de ma société, j'ai l'honneur de remettre ce chèque au Manhattan Museum afin de contribuer à sa restauration. Et j'en profite pour remercier le député maire Stuart Kaplan pour l'énorme travail qu'il a accompli...

Stella [au téléphone] : Mac, vous êtes en retard !

Mac : C'est parti Stella, la grève vient de toucher notre service.

Stella : Depuis le temps que les syndicats nous menaçaient de cette grippe bleue !

Mac : Nos collègues se sont faits porter pâles, le commissariat est désert. Il y a des réactions chez les pontes ?

Stella [voit plusieurs invités au téléphone] : Ca retient leur attention

Dunbrook : Remercions-le, monsieur le député maire ? [Soudain, des ballons tombent du plafond avec le corps du député maire Kaplan, provoquant la panique générale]

Stella [A Mac] : Je crois qu'il se passe quelque chose de grave ! A tout de suite.

Whitford [Au téléphone] : Envoyez tout de suite une ambulance, Park et la 45ème.

Brendon : C'est fini Stella, c'est le député maire. Il est mort.

 

GÉNÉRIQUE

 

[Devant le palace : Whitford et une foule de journalistes]

Journaliste : Vous avez un suspect commandant ?

Whitford : Nos meilleurs enquêteurs travaillent sur cette affaire, l'assassin du député maire sera pourchassé et arrêté.

Journaliste 2 : Quels enquêteurs ? Ils ont tous attrapé la grippe bleue non ?

Whitford : Nous avons tout le personnel nécessaire à cette enquête.

Journaliste 3 : Mais qui va protéger les citoyens ?

Whitford : Nous assurons toujours une forte présence policière, le mouvement de protestation syndicale n'affecte qu'une partie de nos agents.

 

[Scène de crime : Stella, Danny et Hawkes]

Danny [lorsque Stella lui donne un rouleau de bande jaune] : Faut vraiment que je le fasse ?

Stella : Tu vois quelqu'un d'autre ?

Danny [Son téléphone sonne, il s'éloigne] : Messer ?

Hawkes : Il était déjà mort avant sa chute, le saignement sur son front dû à une légère coupure est légèrement pré-mortem. On ne voit aucune trace, aucune marque de corde, mais regarde ça, ça pourrait nous en apprendre sur l'arme du crime.

Stella : Strangulations ? Sid pourra peut-être le confirmer quand il l'aura examiné.

Danny : Stella, je ne sais pas ce que j'ai, je ne suis pas dans mon assiette.

Hawkes : Quoi, qu'est-ce qui se passe ? T'as chopé la grippe bleue ?

Danny : Je suis malade, tu veux m'examiner ? [Hawkes regarde Danny avec mépris]

Stella : Laisse nous ton sac. [Danny s'en va] Hawkes, il y a une tâche de sang là, de forme circulaire.

Hawkes : Pas de mouvement, pas d'éclaboussures, comment ça se fait ça ?

Stella [Aux officiers qui emportent le corps] : Attendez avant de l'emmener ! [Elle remarque la même trace sur son col] Il y avait forcément quelque chose entre le corps du député maire et le sol, au moment où il s'est écrasé.

Hawkes : Qui serait tombé en même temps ?

Stella : Si c'est le cas et qu'on le retrouve, ça pourra surement nous aider.

Hawkes : Je ne vois rien ici de cette forme ou de cette dimension. Il est où ?

Stella [après quelques secondes de réflexion] : Quelque part où y a le feu.

Hawkes : Le feu ?

Stella : Je t'expliquerais ! [Elle s'en va en croisant Adam, qui arrive] Salut Adam !

Adam : Salut Stella ! Il y a le feu ou quoi ?!

 

[Devant le palace : Whitford et les journalistes]

Whitford : Du fait de la crise budgétaire municipale, nous avons du instituer un retard dans le paiement des salaires, mais tous les fonctionnaires de police seront dédommagés ultérieurement.

Journaliste 2 : Seront-ils encore vivants à ce moment là ?

Whitford : Je trouve votre question déplacée et j'en resterais là pour ce soir.

Homme [hurle après un policier] : Il faut que j'entre !

Mac [arrive sur les lieux] : Calmez vous monsieur ! Qui êtes vous ?

Weston : Neal Weston, le beau frère du député maire, je viens d'apprendre ce qui s'est passé. Je suis venu tout de suite, mais il faut que j'entre !

Mac : Calmez vous et dites moi pourquoi.

Weston : Mon neveu a disparu, il s'appelle Jake Kaplan, le fils du député maire. Il a perdu sa mère et je suis la seule personne qui lui reste. Je ne le trouve nulle part, alors je me suis dit qu'il était peut-être là dedans !

Mac : Bien, je vais aller voir. Attendez ici, j'en ai à peine pour une minute.

 

[Scène de crime : Adam, Hawkes et Mac]

Mac : Hawkes, Adam, vous reprendrez après ! On signale la disparition d'un jeune garçon, Jake Kaplan, retrouvez-le ! Allons-y. [Adam prend son détecteur de chaleur]

 

[Sous-sol du bâtiment : Adam et Hawkes]

Hawkes : Jake ?

Adam : Jake ? [Il parvient à le retrouver dans une caisse] Hum, n'aie pas peur mais je sais que tu es là. Je m'appelle Adam, ça te dit de sortir respirer ? [Il prend une cannette et l'ouvre] T'as pas soif ? [Jake sort de la caisse] Tiens. Oulà, fais gaffe !

Jake : Comment t'as fait pour me voir ?

Adam : Grâce à cette caméra thermique, ça détecte les sources de chaleur, tu vois ? C'est cool non ?

Jake : T'as un lecteur numérique ?

Adam : Ah oui. T'aimes la musique ?

 

[Devant le bâtiment : Adam, Jake et Weston]

Weston : Oh te voilà ! Oh, j'étais mort d'inquiétude, où t'étais passé ? Ca va aller, ça va ? Oh je t'ai cherché partout mon chéri ! C'est bon de te retrouver ! Si, ça va aller. Ca va aller, tu verras, tout va bien se passer.

Radio : Notre sujet de ce soir, la grippe bleue, avec un premier appel

Intervenant : Les flics feraient mieux de se bouger le cul et d'aller bosser

Radio : Merci, appel suivant ?

Intervenante : C'est encore les contribuables qui se font avoir dans l'affaire !

 

[Caserne de pompiers : Stella et Brendon]

Stella : Brendon !

Brendon : Stella, qu'est-ce que tu viens faire ici ?

Stella : Il me faut tes vêtements. [Il commence à se déshabiller] Non, ceux que tu portais tout à l'heure !

Pompier : Eh dis donc Brendon, tu nous la présentes ?

Brendon : La veste est pleine de sang, je voulais la porter chez le teinturier.

Stella : Heureusement, je suis arrivée à temps !

Brendon [ses collègues continuent de le charrier: Allez les gars, c'est bon ! Faut les excuser tu sais...

 

[Salle d'autopsie : Stella et Sid]

Sid : La robe est franchement superbe, mais le sac est mal assorti !

Stella : Vous trouvez ? [Sid rit]

Sid : La supposition que Hawkes a faite sur place est juste, le député maire a été étranglé.

Stella : Vous savez avec quoi ?

Sid : Non, mais je vais vous montrer quelque chose.

Stella : D'après sa forme et sa position sur le cou, cette trace a pu être faite par un garreau.

Sid : Espérons que sa composition chimique nous en dira plus. J'ai envoyé un prélèvement à Lindsay pour qu'elle puisse l'analyser avec les vêtements de la victime. Vous avez quoi dans votre sac ?

Stella : Des vêtements, ceux d'un pompier qui était avec moi et qui a été en contact avec la victime.

Sid : Un certain Brendon Walsh que vous avez emmené avec vous à cette soirée ! Oui, les nouvelles vont vite.

Stella : Si vous en reveniez plutôt à cette drôle de marque ?

Sid : Tout d'abord j'ai pensé qu'elle avait été produite par les doigts de la victime, qu'il aurait tenté d'interposer entre le garreau et son cou dans un geste désespéré de défense. Mais les contours de cette marque sont beaucoup trop définis pour que ce soit ça.

Stella : Hum, si ce n'est pas la victime qui l'a faite, c'est peut-être l'arme du crime.

 

[Musique : Adam et Hawkes inspectent la scène de crime puis analysent les indices prélevés au labo. Hawkes trouve la trace d'un collègue, Stan Miller]

 

[Salle d'interrogatoire : Mac et Stan Miller]

Miller : Oui, j'étais à cette réception, où y avait plus de 200 personnes !

Mac : Oui, mais ces personnes étaient sur la liste d'invités. Vous y êtes entré de quelle façon, en sortant votre carte ?

Miller : Vous allez me pomper l'air parce que j'ai cassé l'un des plans mégalo de Kaplan ?

Mac : Pas pour ça [Il sort une pièce à conviction]

Miller : C'est quoi ça ?

Mac : Un morceau de votre carte de police.

Miller : Comment vous l'avez eu ?

Mac : C'est ce que vous allez me dire. Faites moi voir votre carte [Miller la sort]. Cette micro puce s'insère de ce côté, à cet endroit. Nous l'avons retrouvée sur la scène de crime, je crois que vous savez ce que ça veut dire. Vous en vouliez à Kaplan pour le retard des salaires ou pour des motifs beaucoup plus personnels ?

Miller : Vous vous en foutez... On se fait tondre, et vous ne bronchez pas ! Le maire s'octroie 10% d'augmentation, et nous, on doit bosser gratis ! Tout le monde le sait, Kaplan et moi on pouvait pas s'encadrer ! Je l'ai pas assassiné, mais c'est vrai que j'ai cru bêtement pouvoir le convaincre. [On voit la scène en flashback] Quand je suis parti, il était encore en vie.

Mac : Ca reste encore à vérifier !

 

[Musique - Labo : Hawkes et Lindsay analysent de nouveaux indices]

Hawkes : Du sulfonate de perfluorobutane ?

Lindsay : Oui, c'est la trace qui était sur le cou de la victime. C'est commun, on en trouve dans les emballages alimentaires, les revêtements de meubles, les poêles anti adhésives

Hawkes : Ca vient du garreau ?

Lindsay : C'est une matière sèche qui n'est pas censée se transférer.

Hawkes : Alors c'est peut-être la transpiration, qui en s'écoulant, a rendu possible le transfert sur la peau du cou ? [Son téléphone sonne] Oh, c'est le procureur. Docteur Hawkes ? Oui, d'accord. Oui, je vais voir ce que je peux faire [Il raccroche]. Danny devait témoigner au procès du meurtre de Wales, et comme il est soit-disant pas en état d'y aller, on me demande de témoigner à sa place.

Lindsay : Prends ses notes et vas-y, je devrais pouvoir me débrouiller toute seule.

Hawkes : Je trouve pas ça normal, ce que fait Danny c'est vachement égoïste !

Lindsay : Au contraire, c'est plutôt un engagement.

Hawkes : Il me semble qu'il a d'autres engagements importants à tenir, sans parler du fait qu'il prend le risque d'une suspension alors que tu attends un bébé.

Lindsay : Hawkes... Tu as été transféré du service de médecine légale, tu n'es pas policier de carrière, la situation dans laquelle nous sommes ne te concerne pas. Tu ne sais pas ce que tu aurais fait si ça avait été le cas !

Hawkes : Ce que je sais, c'est que si j'avais comme vous l'honneur d'être policier, je serais à mon poste, que la ville ait de quoi me payer ou pas. [Hawkes s'en va, Linsday ne semble pas du même avis]

 

[Labo : Lindsay et Stella]

Lindsay : Qu'est-ce que c'est ?

Stella : Je ne sais pas, on dirait du bois. C'est le sang du maire qui est dessus. Brendon l'avait emporté dans sa veste, sans le savoir. Je peux te demander un service ? Attrapes-moi la chemise du maire qui est là bas. Et présentes la moi de dos, s'il te plaît. [Lindsay revient avec la chemise] Même forme et même dimension que la tâche sur le col.

Lindsay : On sait ce qui a produit cette empreinte ? Tu crois que ça appartenait au tueur ?

Stella : Tout ce qu'on peut dire, c'est que ce disque se trouvait sur la scène de crime à l'heure du meurtre.

Lindsay : Il y a encore une chose qu'on peut dire. Hawkes a retrouvé un poil sur le col de cette même chemise.

Stella : Tu as trouvé à qui il appartient ?

Lindsay : Si on veut, c'est un poil d'equus caballus.

Stella : Un cheval ?

Lindsay : Pas n'importe lequel, un Pur Sang.

Stella : Qu'est-ce qu'un poil de Pur Sang faisait là ?

 

[Bureau de Mac : Whitford et Mac]

Mac [en lisant le journal] : Vous avez vu ça ?

Whitford : Vu et revu, j'ai le même à l'intérieur [d'une enveloppe de pièce à conviction]. Regardez, je l'ai trouvé sur ma voiture après la réception, quelqu'un l'avait glissé sous mes essuis-glace. Et je ne sais pas qui a pu faire ça, évidemment.

Mac [découvre un journal tagué] : "Suivez l'argent" ?!

Whitford : Si Kaplan était mouillé dans des combines, pourquoi ne pas les avoir révélées pendant qu'il était encore vivant ?

Mac : Ca n'était sans doute pas possible. Mais s'il s'avère qu'il était compromis dans des activités financières douteuses, nous avons un mobile.

Whitford : Ca n'est peut-être qu'un simple brulôt lancé pour détourner l'attention. En tout cas, ça a le mérite d'attirer la mienne.

Mac : Je vais faire examiner ce journal, on découvrira peut-être qui vous l'a laissé.

Whitford : Et moi, je vais faire main basse sur ses archives financières.

Mac : Vous saviez qu'il était commissaire au département de la construction et de la rénovation avant de devenir député maire ? A ce titre, Kaplan avait la main mise sur les budgets de la ville : contrats, autorisations, subventions, tout passait par lui !

Whitford : On ne se fait pas que des amis à ce petit jeu.

 

[Couloir du labo : Stella et Adam]

Adam : Stella ! J'ai les résultats ADN pour les cils qui étaient sur les ballons, vous vous souvenez ?

Stella : Oui !

Adam : Ils viennent d'un parent de la victime de sexe masculin.

Stella : Ah, ça nous permet d'exclure Neal Weston, qui n'est que le beau frère du député maire.

Adam : Il reste Jake, son fils. En plus il se trouve que tous les cils que j'ai analysés en étaient au stade anagène, et que leur bulbe était encore attaché.

Stella : Ca veut dire qu'on les a arrachés. C'est le signe d'un trouve qu'on appelle trichotillomanie, une compulsion qui conduit le sujet à s'arracher poils, cils, sourcils, cheveux...

Adam : Exact, ça va de paire avec les troubles obsessionnels compulsifs. Mais tout ça ne nous dit pas comment les cils de Jake ont atterri sur les ballons !

Stella : Il n'y a rien d'extraordinaire à retrouver des traces du fils sur le père, les cils ont du se déposer sur les ballons depuis les vêtements de Kaplan, via l'électricité statique. Le député maire était au centre de l'attention à cette soirée. Il saluait les uns, embrassait les autres, serrait des mains. Ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que les cils soient restés sur lui !

Adam : Ce qui tendrait à montrer que le transfert initial des cils de Jake à son père s'est produit à l'heure de la mort ?! Mais enfin Stella, Jake n'a que 13 ans ! Ca peut pas être lui le meurtrier ! Il faut de la force quand même pour étrangler un adulte !

Stella : La compression des 2 carotides bloque l'arrivée du sang au cerveau. Il suffit de maintenir quelques secondes une pression faible. L'important, c'est le positionnement du garreau. La force n'entre pas en jeu, et scientifiquement, il semble prouvé que Jake était avec son père à l'heure du meurtre.

Adam : Jake a donc pu tuer son père...

 

[Salle d'interrogatoire : Stella, Weston et Jake]

Stella : Raconte moi la dernière fois que tu as vu ton père

Weston : Jake, parles, vas-y, réponds à la question.

Jake : Il était fâché.

Stella : Tu sais pourquoi ?

Jake : Il était très souvent fâché avec moi.

Weston : Stuart avait des difficultés à assumer seul la responsabilité parentale.

Stella : Qu'est-ce qui s'est passé d'autre ? Tu n'as rien d'autre à me dire ?

 

[Bureau de Mac : Lindsay et Mac]

Lindsay : Je sais que vous avez déjà votre suspect, mais je crois que j'en ai un autre. Etant donné que le poil de cheval trouvé sur le col de la victime venait d'un Pur Sang, j'ai contacté l'association équestre nationale, qui non seulement nous renseigne sur la lignée...

Mac : ... mais aussi sur le nom du propriétaire. [Lindsay lui montre les résultats] "Roi des 5 faubourgs", propriétaire Robert Dunbrook. C'est effectivement un mobile éventuel, les 2 hommes entretenaient un rapport de rivalité notoire.

Lindsay : Il y a quelque chose qui m'échappe. Dunbrook venait de massacrer le député maire dans son article, pourquoi est-il venu à la réception d'hier soir ?

Mac : Vous savez ce qu'on dit, tiens bien serrés tes amis, et tes ennemis plus serrés encore ! Et si ce n'est pas suffisant... tues-les !

 

[Société de Dunbrook : Mac et Dunbrook]

Dunbrook : J'ai toujours dit haut et fort que Kaplan était une plaie pour notre ville !

Mac : Et pour vous ! Il vous a fait interdire l'accès à la mairie. Il a usé de son influence pour rendre la vie de votre consortium de presse très difficile.

Dunbrook : Il m'a mis des bâtons dans les roues parce que je ne lui servais pas la soupe !

Mac : Vous avez contribué à ses oeuvres, vous avez fait une donation d'un million de dollars.

Dunbrook : Il faut parfois savoir mettre de l'huile, quand on veut que certaines choses bougent dans cette ville, mais il y a des limites qu'il faut respecter.

Mac : Vous insinuez que le député maire était corrompu ?

Dunbrook : Je me contente de dire que Kaplan était un homme politique porté sur le luxe, ensuite vous êtes libre d'interpréter.

Mac : Je l'ai fait, c'est ce qui m'a amené devant vous.

Dunbrook : Ah ! Vous croyez que j'ai tué Kaplan ?

Mac : Je crois que c'était trop de bâtons dans vos roues, vous avez voulu lui parler, mais la discussion a dégénéré.

Dunbrook : Je ne l'ai pas croisé une seule fois de toute la soirée !

Mac : Nous avons la preuve du contraire, nous avons retrouvé un poil d'un de vos chevaux sur son col. Vous voulez bien m'en parler ?

Dunbrook : J'étais allé aux courses avant la soirée, et en arrivant, je suis d'abord allé me laver les mains aux toilettes [On voit la scène en flashback, où il rencontre Kaplan]. Pourquoi me serais-je fendu d'un million de dollars de donation à ses oeuvres pour le tuer après ?

Mac : Parce que ce témoignage de bonne volonté vous disculpait complètement !

Dunbrook [sourit: Lieutenant, si un jour vous décidiez de quitter la police scientifique, je serais ravi de vous attribuer immédiatement la direction de mon service de fiction. [Une employée arrive avec la conception d'une Une de journal dénigrant les policiers] Oui c'est parfait !

Mac [en prenant l'esquisse] : Quoi ?? Vous trouvez ça drôle ? Chacun de mes collègues avec ou sans grade se dévoue corps et âme à la protection des habitants de cette ville !

Dunbrook : Ah oui ? Et vous incluez vos collègues qui font grève en ce moment ?

Mac : Je respecte tous ceux qui défendent leurs convictions. En revanche, j'exècre les hommes qui sont mus uniquement par l'appât du gain et la destruction de leurs semblables !

Dunbrook : Je peux vous citer ?

Mac : Nan ! Mais notez bien ceci : si vous êtes coupable du meurtre de Kaplan ou de tout autre crime, même cracher sur le trottoir, c'est à moi que vous en répondrez !

 

[Couloir du labo : Linsday et Stella]

Lindsay : Stella ! Le petit disque de bois que tu as retrouvé dans la veste de ton ami pompier et qui a laissé la tâche de sang, s'est avéré de l'ochroma lagopus.

Stella : C'est du balsa ! Ca explique sa légèreté. C'est aussi un bois connu pour son rapport élevé résistance/poids.

Lindsay : Oui, on s'en sert pour le modélisme et les planches de surf. Les seules empreintes et traces ADN que j'ai relevées dessus appartenaient à la victime, c'est tout.

Stella [son téléphone sonne] : On a la certitude que le député maire avait le disque sur lui à l'heure du meurtre. Reste à savoir pourquoi. [Elle décroche] Bonasera ?

Hawkes [au téléphone] : Le juge a rejeté mon témoignage

Stella : Quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Hawkes : L'avocat de la défense m'a fait son numéro et je savais pas quoi répondre à ses questions.

 

[Flashback - Tribunal : Hawkes et l'avocat de la défense]

Avocat : Ces fameux prélèvements de contrôle, où ont-ils été faits ?

Hawkes : Je peux vous assurer que la méthode de prélèvement du lieutenant Messer a été conforme au protocole de notre labo

 

[Couloir du labo : Lindsay et Stella]

Hawkes [au téléphone] : J'ai essayé Stella, mais j'étais pas sur la scène de crime.

Stella : Oui, merci de m'avoir prévenue [Elle raccroche].

Lindsay : Y a un souci ?

Stella [agacée] : Oui, oui y a un gros souci ! [Elle s'en va]

 

[Appartement de Danny : Stella et Danny]

Stella [lui montre un sac de nourriture lorsqu'il ouvre la porte] : Remède de grand-mère !

Danny : Je suis pas malade, tu le sais.

Stella : C'est juste une soupe au poulet.

Danny : La soupe au poulet, c'est mon plat préféré

Stella : On la mange sur le pallier ? [Il la fait entrer] Je suis venue te passer le savon du siècle !

Danny : On a tout de même bien mérité d'être payés, on bosse comme des malades dans cette ville ! Ne dis pas le contraire, les gros bonnets, eux, ils travaillent pas pour rien ! Pourquoi nous on devrait ?! Tu sais que j'ai raison. Allez à la cuisine, on va la manger cette soupe !

Stella : Je suis plutôt de la vieille école, si j'ai choisi d'être flic, c'est que ça avait un sens ! J'ai fait le serment de protéger les habitants de cette ville d'abord et avant toute chose. Je tiendrais parole.

Danny : C'est exactement pour ça que je veux qu'on soit respectés. Chez moi être flic, c'est une affaire de famille ! Je prends pas ça du tout à la légère !

Stella : Oui je sais, je sais. Ecoute Danny, je, en fait c'est seulement en venant en voiture jusqu'ici que j'ai réalisé le désastre. C'était complètement dingue ! Les gens sortaient des voitures, un véritable chaos partout ! Et il n'y avait de flics nulle part !

Danny : Alors t'as risqué ta vie pour me passer un savon ?

Stella [agacée] : Oui, tout ça pour te passer un savon ! Et j'ai de bonnes raisons de t'en vouloir ! Hawkes a du te remplacer à une audience, et le juge a rejeté son témoignage ! On est tous débordés au labo, heureusement que Lindsay est là, fidèle au poste.

Danny : Ouais, ouais je sais elle m'appelle à peu près toutes les heures. Je fais semblant de tousser à chaque fois que je décroche au cas où ce serait un contrôle.

Stella : Tu t'es mis tout le monde à dos.

Danny : Moi ? C'est ma marque de fabrique !

Stella [fait un petit sourire] : Bon j'y vais, il faut que j'aille bosser. Mais pas sans avoir avalé un bol de soupe, tu veux bien m'en préparer un à emporter ?

Danny : Bien sur !

 

[Bureau de Mac : Whitford attend Mac, qui entre]

Whitford : Vous connaissez Jerry Maguire ?

Mac : J'ai connu un Jack Maguire, qui nous enseignait la balistique à l'académie.

Whitford [sourit] : Nan, nan, le film ! Jerry Maguire, vous vous rappelez ce que Cuba disait à Cruise ?

Mac : Montre moi le blé ?

Whitford [lui tend une clé USB] : A première vue, les finances personnelles du député maire étaient d'une netteté quasiment suspecte. Des sommes déductibles des impôts aux 7 oeuvres de charité qu'il dirigeait, mais, pour la gestion municipale en matière de construction, c'est une autre histoire. En tant que commissaire à la construction et à la rénovation, Kaplan avait attribué 320 millions sans appel d'offre en contrats passés avec les mêmes entrepreneurs. Le plus spectaculaire, c'est encore les progrès des chantiers en deux ans. [Elle affiche des images à l'écran] Ca c'est la bibliothèque de Loper Westside, et voici la nouvelle maison de retraite de SoHo.

Mac : Kaplan dépensait l'argent municipal dans la construction de bâtiments qui ne verraient jamais le jour en se servant au passage.

Whitford : Et malheureusement, avec notre complicité. La réception d'hier soir...

Mac : Ses oeuvres étaient frauduleuses !

Whitford : Un autre moyen de se remplir les poches. Tout ça risque d'être difficile à prouver, c'était un homme aussi malhonnête que malin. Toutes ces malversations ont largement contribué à la crise budgétaire de la ville.

Mac : Les caisses vides, il n'y avait plus rien pour payer les salaires, et c'est la police de New York qui en a fait les frais. Celui qui vous a laissé le journal connaissait le fin mot de l'histoire.

Whitford : Vous avez réussi à l'identifier ?

Mac : Non, mais selon mes renseignements, le journal de Dunbrook n'est pas distribué au public avant 4 heures du matin. Vous l'avez trouvé sous vos essuie-glaces juste après la réception ?!

Whitford : Il était 2 heures à peu près. Celui qui l'a laissé travaillait donc au journal.

Mac : Je pense que c'est Dunbrook lui-même.

Whitford : Non, il y a quelque chose qui ne colle pas ! Si Dunbrook savait que le député maire était corrompu, il n'avait qu'à l'imprimer !

Mac : Mais le journal qu'il dirige n'est pas loin d'être un tabloïde, il fallait quelqu'un de poids comme vous pour exposer en étant crédible toutes les arnaques de Kaplan.

Whitford : Il y est lui aussi forcément mêlé, je veux savoir de quelle manière [Elle compose un numéro de téléphone]

Mac [l'arrête] : Non, attendez. N'appelez pas :

Whitford : Pourquoi Mac ?! En dissimulant des preuves, il fait obstruction à l'enquête !

Mac : Si Dunbrook savait que le député maire était corrompu, demandez-vous ce qu'il pourrait savoir d'autre. Et d'où il tient ses informations.

 

[Commissariat : Flack et un collègue]

Policier [à une femme] : Une petite minute. [A Flack] Eh, salut Flack, faut que ce foutoir se termine ! J'ai des dépôts de plainte par dessus la tête ! Et j'ai que 3 gars pour assurer le service !

Flack [en voyant Jake Kaplan] : Et lui c'est qui ?

Policier : Le gamin ? Oh je sais pas, il a dit qu'il voulait voir Adam !

Flack : Adam comment ?

Policier : Bah j'en sais rien, des Adam j'en ai 3 dans l'équipe de jour ! Il veut attendre Adam, et bah qu'il l'attende !

 

[Labo : Lindsay et Adam]

Adam : Ca va ?

Lindsay : Du nouveau sur la pièce de balsa ?

Adam : Que dalle ! Le lecteur ne marche plus, je sais pas y a un truc qui bloque là dedans, mais je vois pas ce que ça peut être.

Lindsay : T'as mangé quoi au déjeuner ? Ca doit être une miette !

Adam : Deux hot dogs pourquoi ? [Il rit]

Lindsay : Adam, tu disposes d'un matériel de haute technologie qui coûte des centaines de milliers de dollars et tu restes planté là au lieu d'identifier une malheureuse trace ? [Elle lui donne une seringue]

Adam : Oh ! Quelle idée géniale. Alors, à nous deux toi !

Hawkes [qui arrive] : Toujours pas de résultat pour la marque du cou ?

Lindsay : Je fais une recherche dans la base de données sur les équimoses pour voir si ça correspond à quelque chose de connu, mais j'ai encore rien trouvé.

Hawkes : Quels sont les autres indices ?

Lindsay : Ce petit disque de balsa, je sais pas encore d'où il vient, mais c'est lui qui a laissé la trace de sang sur le sol et sur les vêtements de la victime.

Hawkes : Y a des traces ?

Lindsay : Nan, rien à part le produit chimique qu'on a retrouvé autour de son cou. Du sulfonate de perfluorobutane, dont l'origine reste encore totalement mystérieuse.

Adam [consulte ses résultats] : Il doit y avoir une erreur, venez voir !

Hawkes : Sulfonate de perfluorobutane ? Y en a aussi sur ton lecteur MP3, comment c'est possible ?!

Adam : L'assassin l'a touché. Dunbrook n'est plus le principal suspect.

 

[Labo : Stella et Adam]

Stella : Tu en es sur ?

Adam : Ouais, je pense qu'on a étranglé Kaplan avec une cravate.

Stella : Je crois que Dunbrook en portait une

Adam : C'est vrai, mais il n'a pas touché à mon lecteur MP3. Le sulfonate de perfluorobutane est un après anti-tâches.

Stella : Il empêche les tâches d'adhérer au tissu

Adam : Je n'arrive pas à comprendre ce qui a fait cette marque au cou de Kaplan !

Stella : Attends une seconde... [Elle fait des recherches] C'était une cravate à clip !

Adam : Alors Jake Kaplan a tué son père...

 

[Hôtel : Stella, Flack et Weston]

Stella : Laquelle ?

Weston : C'est la chambre qui est là, vous allez me dire ce qui se passe ? [Il frappe à une porte] Jake ! [Il ouvre la porte, il n'y a personne] Jake ?

Stella : Où est-il ?

Weston : Bah, il m'a dit qu'il allait dans sa chambre !

Stella : Quand l'avez-vous vu la dernière fois ?

Weston : Ca remonte à quelques heures, il a dit qu'il voulait rester seul.

Flack : Vous avez une photo ?

Weston : Oui

Flack [à la radio] : Central, ici le lieutenant Flack, 84389, je suis à la recherche d'un garçon de 13 ans, blanc, soupçonné de meurtre.

Interlocuteur : Votre position ?

Flack : Entre Columbus et la cinquième rue.

Interlocuteur : Bien reçu lieutenant Flack, restez sur ce canal.

Stella [aperçoit un jeu de Scrabble, où la pièce blanche manque] : Le même disque de balsa !

Weston [revient avec la photo] : Tenez !

Flack [regarde la photo] : Stella, je sais où trouver le gamin !

 

[Salle d'interrogatoire : Stella, Mac, Jake et Weston]

Stella : Jake s'il te plaît, tu veux bien nous raconter ce qui s'est passé ?

Mac : C'est l'occasion de nous donner ta version.

Weston : Je t'en prie Jake, tu dois leur répondre. [Jake ne répond pas]

 

[Salle d'observation : Stella et Mac]

Mac : On ne peut pas le forcer à parler.

Stella : C'est incompréhensible, il vient de passer des heures au commissariat à attendre, il se sent coupable, il est venu chercher quelqu'un pour se confier.

Mac [a un déclic] : Quelqu'un qui le comprenne !

 

[Salle d'interrogatoire : Adam et Jake]

Adam : Tu as de drôles d'idées, c'est ça ? Des pensées qui envahissent ta tête, et dont tu ne sais pas comment te débarrasser ? T'essayes de les bloquer, ou de penser à autre chose, mais, rien n'y fait. Alors c'est normal, tu as des rituels, des trucs à toi qui font qu'après tu te sens un peu mieux. Compter, laver des choses, recompter, se mettre à s'arracher les cils...

Jake : Je... je croyais que j'étais pas...

Adam : ... que t'étais pas normal ? [Jake hoche la tête] Si, tu es normal Jake. C'est seulement des petites choses dans ta tête qui te jouent des tours. Ca s'appelle des TOC, et y a plein de gens qui en ont !

Jake : Et toi comment tu le sais ?

Adam : J'étais un peu comme ça. [Dans la salle d'observation, Stella et Mac se regardent, surpris] Je peux même te dire que... ton père n'arrivait pas à comprendre ce que tu trafiquais, pourquoi tu vérifiais tout, tout le temps [On voit une scène en flashback]

Jake : Il fallait bien que je le fasse Adam ! Parce que sinon...

Adam : ... sinon il allait se passer plein de trucs horribles ? Je sais.

Jake : Il fallait que je le protège.

 

[Salle d'observation : Stella, Mac et Weston]

Weston : Je comprends pas, je comprends pas ! S'il était tellement tourmenté à la pensée qu'il lui arrive quelque chose, pourquoi Jake aurait tué son père ?!

Mac : Ca s'appelle la formation réactionnelle. Quand sa mère est morte, il a sans doute souhaité voir mourir son père plutôt qu'elle.

Weston : Est-ce que le meurtre a quelque chose à voir avec sa maladie ?

Stella : Non, les TOC sont l'expression d'une peur. Il s'est attaqué à son père sous l'emprise de la colère.

Weston : Mais c'est... c'est un gosse ! C'est pas un meurtrier ce gamin !

Mac : Ses actes nous disent le contraire

 

[Salle d'interrogatoire : Adam et Jake]

Adam : Alors, tout a commencé à la mort de ta maman ? [Jake hoche la tête] Les pensées, tout vérifier tout le temps. Alors, tu sais, ben en général, les TOC sont déclenchés par des évènements dramatiques

Jake : Je suis monté parce que je... parce que... parce que je voulais rester seul dans mon coin ! J'ai peur quand y a trop de monde moi. Mais il m'a retrouvé !

 

[Flashback - Palace : Jake et Kaplan]

Kaplan : Qu'est-ce que tu fais là haut ? Je t'avais dit de rester près de moi !

Jake : Je te demande pardon, je croyais...

Kaplan : Ca suffit, j'en ai assez de tes jérémiades ! Je n'ai pas la patience de ta mère moi ! Y a une école en Californie où je vais t'inscrire dès la semaine prochaine ! En pension ! Tu m'écoutes oui ?! Donne moi ça !

Jake : Rends la moi ! Donne ! [Il s'agrippe à son cou] Rends la moi, c'est à moi ! Donne ! Mais rends la moi ! [Kaplan suffoque] Rends la moi ! [Kaplan tombe]

 

[Salle d'interrogatoire : Adam et Jake]

Jake : Il m'avait mis trop, trop en colère ! [On voit la scène où Jake pousse son père dans les ballons]

Adam : Une partie de scrabble, c'est la dernière chose que tu as faite avec ta maman ?

Jake : Oui, on jouait au scrabble. Elle a dit que j'étais comme la pièce blanche, parce que je pouvais tout être. Que c'était à moi de décider.

Adam : Elle croyait en toi.

Jake : Oui. Et je l'oublierais jamais. Quelques fois, il pouvait être vachement méchant avec moi, mais je l'aimais mon père.

Adam [ému] : Je te crois Jake.

Jake : Je voulais pas. Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?

Adam [en pleurs: Tu... tu vas devoir te soigner quelques temps. [Il sort son MP3] Tiens, prends-le. [En souriant] Y a plein de super musiques là dedans !

 

[Devant le commissariat : Stella et Adam]

Stella : Adam ! C'est pas trop dur ?

Adam : Nan nan, un vieux solo de guitare, une part de pizza et ça ira mieux demain.

Stella : D'accord, alors à demain.

Adam : Ouais [Il s'en va, Stella hésite à le rattraper, mais renonce finalement]

 

[Bureau de Dunbrook : Dunbrook est au téléphone]

Dunbrook : Il faut que je vous voie. Non, ça ne peut pas se régler au téléphone, et pour vous j'imagine que le plus tôt sera le mieux. Faites moi confiance, même si ça vous demande un gros effort, je ferais en sorte que ça en vaille la peine. Très bien, à tout de suite.

 

[Dans un parc de Manhattan : Mac et Dunbrook]

Dunbrook : Café noir, un seul sucre ! [Mac est surpris et le regarde étonné] Je suis un homme de presse lieutenant, c'est normal que je sois au courant de certaines choses.

Mac : Vous devez avoir une bonne raison pour avoir demandé à me voir à part bien sur m'apporter un café.

Dunbrook : Je vous ai apporté également un peu de lecture.

Mac [lit le journal que Dunbrook lui donne] : "Ils reviennent, la police de New York répond présent". Ca me paraît un peu prématuré, la grippe bleue fait encore des ravages et il n'y a aucun signe d'amélioration.

Dunbrook : Demain, ça sera dans tous les kiosques.

Mac : Vous savez quelque chose que j'ignore ? [Dunbrook lui donne une enveloppe] Qu'est-ce que c'est ?

Dunbrook : Disons que... les gros titres ne suffisent pas. Il faut lire les petits caractères !

Mac [ouvre l'enveloppe - on ne voit pas ce qu'il y a dedans - et regarde Dunbrook de façon suspicieuse] : Je commence à me dire que vous allez devenir un problème pour moi

Dunbrook : Comme c'est étrange, je me disais la même chose de vous ! [Il s'en va] Votre café va refroidir ! [On voit un chèque de 20 millions de dollars à l'ordre de la ville de NY]

 

[Bureau de Mac : Whitford et Mac]

Whitford : 20 millions de dollars ?

Mac [hoche la tête] : Lisez la carte !

Whitford : "J'ai enfin compris pourquoi on vous surnomme le meilleur de New York". Vous devez avoir produit une certaine impression ! Ce n'est pas la panacée mais c'est un sacré soulagement !

Mac : Dunbrook ne fait certainement pas ça sans arrière pensée, il vaut mieux renoncer à cet argent.

Whitford : Ecoutez, je déteste autant que vous l'idée que Robert Dunbrook renfloue les caisses de la police de New York, mais tout bien considéré, il n'y a aucune raison de le refuser puisque cet argent est propre ! [Mac semble sceptique].

 

[Labo : Danny et Hawkes]

Radio : Bonjour New York, la grippe bleue a pris fin. Nos vaillants policiers sont de nouveau à pied d'oeuvre ! De source officieuse, Robert Dunbrook, le magnat de la presse, y aurait contribué.

Danny [aperçoit Hawkes et s'approche] : Salut mec ! T'as l'air bien occupé !

Hawkes : Une distance à déterminer sur une affaire arrivée ce matin.

Danny : Un coup de main ?

Hawkes [sourit] : Amène-toi !

Kikavu ?

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chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

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