[Précédemment dans "LES EXPERTS : MANHATTAN"]
Mac [entre chez Ella McBride] : Ella !! [Il défonce la porte, entre et voit un couteau ensanglanté. Il aperçoit Ella par terre] Ella ?
Ella [grièvement blessée, en pleurs] : J’en pouvais plus d'être toute seule !
Mac : Chut, chut, je vais vous emmener levez-vous ! Allez debout.
Mac [une fois arrivé à l'hôpital] : J'ai besoin d'aide ! Vite s'il vous plaît, elle saigne !
Infirmière : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Mac : Tentative de suicide, elle s'est ouvert les veines
Docteur : Ok c'est parti
Infirmière : Laissez passer, écartez vous s'il vous plaît !
Ella [sur un brancard] : Je suis désolée, je suis désolée...
[Terrasse d'un café : Stella et Mac]
Mac : En les voyant l'emmener, je me demandais ce qui avait pu faire qu'Ella n'avait pas eu d'autre solution que se suicider
Stella : Mais elle s'en est sortie ?
Mac : Oui, ça va.
Stella : Cette histoire remonte à un mois, vous auriez pu m'en parler, vous m'avez rien dit [Ils s'asseyent à une table]
Mac : Ca a été une nuit de folie. Elle s'est rétablie très vite, ça avait l'air de bien se passer...
Stella : Mais aujourd'hui y a un problème ? [Stella voit quelque chose tomber dans son verre, alors qu'un vautour passe juste au-dessus] Ah, bouah... Ah il aurait pu faire ça ailleurs que dans mon café cet oiseau ! [Mac rigole, tandis que Stella est stupéfaite] Oh mon dieu !
Mac : Qu'est-ce qu'il y a ? [Elle lui montre son café, Mac s'étonne à son tour] C'est un oeil !
GÉNÉRIQUE
[Terrasse du café : Stella, Mac et Flack]
Flack : Vous pourriez décrire le suspect ?
Stella [en souriant] : Oui Flack ! Il était noir, avec un bec... Oh et il volait en boitillant !
Flack [amusé] : J'essaie juste de faire mon boulot.
Stella : C'est quand même incroyable, j'étais là tranquille, et d'un seul coup... plouf !
Flack : Je vais aller me chercher un petit café. Vous en voulez un ?
Stella : Non, ça va aller ! [Flack part en souriant rejoindre Mac]
Mac : Je crains que Stella n'ait pu vous fournir beaucoup d'indices !
Flack [rigole] : Hum, appétissant ! Moi je le préfère avec un nuage de lait !
Mac : C'est effectivement un oeil humain. Absence de perforation sur la sclérotique, on est au premier stade de la décomposition. La question est... où devons-nous regarder ?!
[Labo : Hawkes et Mac]
Hawkes : John Pollock.
Mac : Comment l'avez vous trouvé ?
Hawkes : John Pollock portait des lentilles implantables, une alternative à la kératotomie radiaire ou au laser. Sid a trouvé cette lentille dans l'oeil de notre inconnu. Chaque lentille est enregistrée avec un numéro de série au nom du porteur. Et en plus de ça, avec le nom j'ai aussi une adresse.
[Immeuble de Pollock : Stella et Flack]
Flack [dans l'ascenseur] : Vous croyez que cet homme a une chance d'être encore en vie avec un oeil en moins ? Parce que j'ai pas trop envie de voir ça !
Stella : En vie ou pas, on est arrivés.
Flack : Police ! [Ils entendent des oiseaux dans le jardin sur le toit, s'approchent de la fenêtre et aperçoivent un vautour. Ils sortent sur le toit pour observer de plus près] Qu'est-ce que c'est comme oiseau ça ?
Stella [en apercevant le corps de Pollock dans une jardinière] : C'est un oiseau qui a gâché un bon café et mangé la victime au déjeuner.
[Scène de crime : Stella et Mac]
Mac : Et moi qui croyait que les seuls vautours de New York travaillaient à Wall Street
Stella : Alors d'après Flack, John Pollock a une entreprise sur le web, sa start up doit d'ailleurs rentrer en bourse demain.
Mac [aperçoit une alliance] : Il avait une femme.
Stella : Ouais, Flack essaie de la retrouver.
Mac : Pas de signes d'effraction, 5ème étage, le mari est enterré dans une jardinière et sa femme s'est envolée !
Stella [en montrant une plume] : Elle a peut-être oublié ça !
Mac : La plupart des rapaces préfèrent les charognes fraîches, le corps n'est pas là depuis longtemps. Je comprends pourquoi son oeil est tombé du ciel. Il lui manque des cheveux aussi, il s'était fait poser des implants récemment. Implants capillaires et chirurgie des yeux, je crois qu'il n'y avait pas que l'entreprise de cet homme dont la cote était en hausse.
[Appartement de Pollock : Danny et Mac]
Mac [rejoint Danny qui recueille des indices] : On a bien des signes de lutte.
Danny : Je confirme, j'ai trouvé un cadre photo cassé avec des traces de sang dessus et une empreinte partielle, celle de l'agresseur peut-être. [Après avoir poursuivi ses investigations, trouve un tube de médicament] Quelque chose d'intéressant, Sildenafil Prilocaine en application locale. Rétablit la fonction érectile. Il n'y a pas que sa cotation en bourse qui allait monter ! Je vais vous dire Mac, dans deux mois je vais devenir père. J'en ai pas besoin moi, embarquez-le !
Mac [regarde Danny amusé] : Emballez-le !
Danny : Comme vous voudrez ! Quand je regarde leurs photos de mariage, j'ai pas l'impression que Pollock en avait besoin.
Mac : Vu l'état dans lequel on l'a trouvé, c'est d'aide qu'il avait besoin.
[Salle d'autopsie : Sid et Hawkes]
Sid : Ce qui m'intriguait, c'était comment le vautour avait trouvé la victime puisqu'il est clair que le corps avait été enterré.
Hawkes : Oui, puisque le but du tueur était de le cacher.
Sid : Bien sur, donc comment le rapace l'a-t-il vu ?
Hawkes : C'est une bonne question !
Sid : Question dont la réponse est fascinante jeune homme ! Un vautour peut sentir les gaz émanant de la dépouille lorsqu'elle commence à se décomposer. Le vautour a su qu'il y avait un cadavre sous la terre !
Hawkes : Une idée sur ce qui a causé sa mort ?
Sid : Oui, j'ai examiné la lacération sur le front de la victime. Rien de méchant, de quoi provoquer un léger mal de tête c'est tout. Ce qui reste de lui ne peut nous renseigner sur la cause du décès, la plupart des indices sont inexploitables. Selon moi, la mort remonterait à 48 heures. Il y a des traces de Sildenafil et de Prilocaine sur ses mains et sur ses parties génitales.
Hawkes : Ca correspondrait au tube de pommade que Danny a retrouvé.
Sid : Hm hm.
Hawkes : Il aurait fait l'amour juste avant ?
Sid : Il semblerait bien, mais à mon avis ça devait l'angoisser parce qu'il y avait une importante quantité de sous-salicylate de bismuth dans son analyse de sang.
Hawkes : Un anti ulcéreux ? Pour quelqu'un qui avait l'air de s'en sortir, en fait il s'en sortait pas !
Sid : Aidez-moi [Hawkes et Sid déshabillent le corps pour pouvoir approfondir les examens]
[Labo : Lindsay et Danny]
Danny [parle au ventre de Lindsay] : Restez où vous êtes ! Et juste à côté de lui, y a la lanterne verte, il a le regard dur, méchant... et vert ! Rendez vous où on devra passer à l'action !
Lindsay : Oh, les résultats viennent de tomber super Danny !
Danny : J'avais pas fini l'histoire... Je reviens tout de suite bébé [Il embrasse le ventre de Lindsay et part chercher ses résultats. Alors que Lindsay fait une découverte dans les vêtements de Pollock, Mac vient voir Danny] Mac, j'ai rien trouvé dans l'AFIS concernant l'empreinte que j'avais relevée sur le cadre photo. Pour l'ADN, en revanche, c'est une autre histoire. [Il lui tend les résultats]
Mac : On a le même ADN sur les empreintes et sur le tube de pommade.
Danny : Pommade dont on a prélevé des échantillons sur le cadre photo et aussi sur la victime. Ca vaudrait le coup d'entendre la version de Madame Pollock !
Mac [reçoit un message] : Flack l'a retrouvée, voyons si elle a le profil !
[Commissariat : Flack, Flora Pollock et Enrico Palmero]
Palmero : Je ne comprends pas pourquoi vous prenez les empreintes de ma soeur, ce n'est pas une criminelle !
Flack : C'est la procédure, et si vous avez passé pas mal de temps dans son appartement nous allons devoir prendre les vôtres également.
Palmero : Vous vous trompez de personne, j'y vais jamais !
Flora : Enrico s'il te plaît !
Palmero : Flora ! Tu n'as rien fait du tout !
Flack : Je vous explique, nous procédons par élimination et...
Flora : ... je m'en fiche, dites moi ce qui est arrivé à mon mari !
Mac [qui arrive] : Justement, on aimerait en parler avec vous Madame Pollock. [Elle part rejoindre Mac, Palmero tente de la suivre mais Flack l'interrompt]
Flack : Monsieur Palmero, attendez là s'il vous plaît. Ce sera pas long.
[Salle d'interrogatoire : Mac et Flora]
Mac : Donc vous vous trouviez à Atlantic City ?
Flora : J'y étais allée avec des amis, pas longtemps, on est juste partis deux jours. John voulait que j'y aille, il disait que j'avais de la chance. Je suis revenue dès que j'ai su, je n'arrive pas à croire qu'il soit mort...
Mac : Madame Pollock, d'après le registre d'état civil, vous vous êtes mariée il y a un an, juste après votre arrivée du Venezuela.
Flora : Oui, pourquoi ?
Mac : Je vous parlerais franchement, vous êtes une très jolie jeune femme et votre époux était quelqu'un de plutôt ordinaire, ne serait-il pas faux de dire que vous étiez plus intéressée par une carte verte que par un contrat de mariage.
Flora : Ce serait très insultant de dire ça. Mon frère et moi, nous sommes venus dans ce pays dans l'espoir d'y rester. Quand j'ai rencontré John, il était prêt à transformer ce rêve en réalité
Mac : Et là, son entreprise va bientôt entrer en bourse.
Flora : Je vois très bien où vous voulez en venir. Oui, ce mariage a légalisé mon statut, et maintenant qu'il est mort je vais hériter de sa fortune et de son entreprise. Comment appelez-vous ça, un mobile ? John était un homme très intelligent, profondément bon, et je suis tombée amoureuse de lui. Trouvez qui a tué mon mari lieutenant, je vous en prie. John ne méritait pas ça.
Mac : Vous pouvez y aller. [Flora sort, Flack rentre]
Flack : Alors ?
Mac : Elle est tout à fait crédible. Ca n'explique pas le sang de Pollock sur le cadre photo ou encore cette empreinte féminine qu'elle a pu laisser derrière elle.
[Salle de réunion : Stella et Hawkes]
Hawkes : Malheureusement, cette empreinte n'est pas celle de Flora Pollock. [En lui montrant l'écran] Et ça, ce sont les images prises par la caméra du casino d'Atlantic City. La police a scanné toutes les images et ils ont trouvé Flora.
Stella : Son alibi est solide. Et comme ce ne sont pas ses empreintes, serait-il possible que la victime ait une liaison secrète ?
[Salle informatique : Adam]
Voix off de la vidéo : L'urubu noir est commun en terrain découvert, près des agglomérations. Il est en expansion dans le nord est.
Danny [arrive] : Alors ?
Adam : Danny, voici l'urubu noir ! Un cathartidae, c'est une espèce protégée en Caroline du Nord, c'est ce qu'ils disent.
Danny : D'accord, c'est ce qui explique cette bague rouge sur sa patte.
Adam : Ca ne sert pas qu'à les identifier, ça fait office de GPS, ce qui permet de contrôler les retours de migration vers les nids à Manhattan. Ca nous permettra peut-être de reconstituer Monsieur Pollock !
Danny : Et de nous conduire jusqu'à son assassin !
[Toit d'un bâtiment : Adam et Danny]
Adam : Selon des études qui ont été menées sur ce rapace, l'urubu noir est doté d'un appétit féroce, quasi insatiable. Et en plus, pour nourrir ses petits, il régurgite la nourriture. [Il se met à imiter l'oiseau]
Danny : Ok... T'as fini de régurgiter ?!
Adam : Ouais !
Danny [remarque de nombreux vautours] : Parce que je crois qu'on a un problème là. Pour trouver des preuves, il faut accéder au nid. Dis moi, comment on va faire pour les distraire ?
Adam : Et bah on va improviser ! [Danny et Adam recueillent des indices chacun de leur côté]
Danny : Tu t'amuses autant que moi mon pote ?!
Adam : Bienvenue dans mon monde Danny ! Le gars en bas de l'échelle a toujours droit aux trucs les plus sympas !
Danny : Ouais super, et je suis quoi moi ?
Adam : L'ami du gars en bas de l'échelle !
Danny [alors qu'un oiseau est juste à côté de lui] : Euh, j'ai peur qu'il croit que je suis son déjeuner ! [Il sort un estomac des plantes] Ah, je crois que j'ai trouvé le hors d'oeuvre !
[Salle d'autopsie : Stella et Sid]
Stella : Un morceau de notre victime ?
Sid : Pas n'importe quel morceau, un organe, son estomac. L'ADN confirme que c'est bien le sien. Tout ce qui est plus petit, l'oiseau l'a consommé sur place. On aurait rien sinon.
Stella : Lacération des tissus ?
Sid : L'oiseau n'y est pour rien, Pollock avait un ulcère qui s'est rompu, et ça lui a été fatal.
Stella : C'est donc ce qui explique la présence d'anti ulcéreux dans son sang. Mais pourquoi enterrer quelqu'un dans une jardinière, s'il est mort de mort naturelle, ça n'a pas de sens ?!
Sid : Sauf si cette mort naturelle ne l'est pas tant que ça finalement. Tâchons d'en savoir un peu plus !
[Salle d'autopsie virtuelle : Stella et Sid]
Sid : Tout seul, je n'y serais jamais arrivé. Mais grâce à la magie de l'autopsie virtuelle, j'ai pu reconstituer Monsieur Pollock. Je me suis basé sur la taille des différents petits morceaux que Danny et Adam ont trouvé dans les nids.
Stella : Autrement dit, avant le repas des oiseaux.
Sid : Euh oui, et après, avec des organes intacts, j'ai trouvé des informations très instructives à partir du tissu abdominal. Vous voyez cette contusion ?
Stella : Pre-mortem, naturellement.
Sid : C'est exact. Maintenant, regardez sa forme.
Stella : Un coup de poing ! La victime aurait reçu un coup de poing dans le ventre !
Sid : Il n'était pas nécessaire que le coup soit asséné avec une grande violence parce que la paroi de l'estomac était déjà fragilisée par l'ulcère. La victime a fait une hémorragie interne.
Stella : L'agresseur a dû paniquer, et ne sachant pas comment se débarrasser du corps, il l'a enterré dans la jardinière.
[Labo : Danny et Hawkes]
Hawkes : Alors comme on s'y attendait, le sang sur le cadre appartient bien à la victime.
Danny : Le problème c'est que je trouve pas à qui est l'empreinte sur le tube de crème ou sur les bordures du cadre. Nada !
Hawkes : Tu permets que j'essaies ?
Danny : Ouais, vas-y, je t'en prie !
Hawkes [effectue une recherche] : Dépêche... [Les résultats s'affichent] Docteur Charlotte Rydell !
Danny : Je peux savoir comment t'as fait ?
Hawkes : Ah, c'est fastoche mon pote ! Le tube de pommade a été prescrit par un professionnel. La taille de ce tube est celle d'un échantillon qu'un médecin donne à son patient.
Danny : Ouais, plus petit que ceux délivrés en pharmacie.
Hawkes : Et ça, c'est la base de données de l'ordre des médecins avec les empreintes de chacun d'entre eux.
Danny : C'est vrai que t'es balaise, mais c'est pas pour ça que je vais t'embrasser !
Hawkes : Allons voir le gentil docteur !
Danny : C'est parti !
[Cabinet de Charlotte Rydell : Danny et Hawkes]
Danny : Franchement, vu le décor façon chambre à coucher, à mon avis elle ne soigne pas que la fièvre et les maux de gorge.
Rydell [arrive] : Que puis-je faire pour vous lieutenant ?
Danny : Je vois que vous allez droit au but docteur, moi ça m'arrange. Dans ce cas, dites nous ce que vous faisiez il y a deux jours.
Rydell : J'étais probablement ici, à mon cabinet, où je travaillais.
Danny : Quelle médecine pratiquez-vous en fait ? Je ne veux rien insinuer, hein, tout ça n'est peut-être que du mauvais goût !
Rydell : L'art sexuel joue un rôle majeur dans le bonheur, mais qui nous l'enseigne ?! Je donne des instructions pratiques, je suis une représentante du bonheur et une psychiatre.
Hawkes : Et John Pollock avait besoin d'instructions en matière de sexe ?
Rydell : Je suis désolée, je ne parle pas de mes clients.
Hawkes : Ni de vos anciens clients ? [Il lui donne une photo] Il est mort.
Rydell : Quoi, mais comment ça il est mort, quand ?
Danny : Docteur Rydell, vous saviez qu'il était marié ?
Rydell : La plupart de mes clients le sont, et leur femme sont les premières bénéficiaires de ce travail. D'après ce que m'a confié John Pollock, sa femme Flora était très satisfaite des prouesses de son mari.
Danny : Vous pratiquez les visites à domicile ?
Rydell : C'est totalement légal lieutenant, et j'exerce aussi à l'extérieur.
Danny : Ce qui est curieux, c'est qu'on a retrouvé vos empreintes dans sa chambre à coucher. Vous, vous expliquez ça comment ?
Rydell [après quelques secondes de gêne] : Très facilement, oui. Ca y est, ça me revient. Un de mes clients avait annulé alors j'en ai profité pour aller chez lui. Discuter !
Hawkes : Discuter de quoi ?
Rydell : De ses 3 chèques en bois, voilà ! Il ne me rappelait pas, j'étais allée chez lui pour lui dire que j'entamerais des poursuites s'il ne me payait pas. J'ai essayé de lui reprendre un tube de crème que je lui avais donné. Il attendait une grosse entrée, il me paierait après.
Hawkes : Docteur Rydell, y a vos empreintes sur un cadre photo où on voit Monsieur Pollock et sa femme, cadre qui a traversé la pièce et l'a blessé au front.
Rydell : D'accord, j'ai peut-être lancé quelque chose sous le coup de la colère.
Danny : Quelque chose ?! C'était sa photo de mariage, êtes vous sure qu'il n'y avait rien de personnel entre vous ?
Rydell : Je vous l'ai dit lieutenant, tout ceci était professionnel.
Danny : Docteur, franchement j'aimerais vous croire. Mais je trouve votre relation avec ce patient peu professionnelle.
[Couloir du labo : Stella et Mac]
Stella : La première empreinte que Sid a trouvé sur l'abdomen de Pollock est partielle, il est impossible d'avoir une correspondance. Il ne fallait pas taper très fort pour rompre les tissus. Donc un homme, une femme, n'importe qui a pu le faire.
Mac : Il est probable que ce soit quelqu'un qui avait accès à l'appartement ou du moins quelqu'un que Pollock connaissait, à qui il n'avait pas peur d'ouvrir la porte.
Stella : Malgré son alibi, on continue à enquêter sur sa femme ?
Mac : Nan, je la crois sincère. Je ne pense pas qu'elle l'ai tué, je crois vraiment qu'elle est tombée amoureuse de lui. Il est venu à son secours, et parfois ça suffit pour voir la beauté derrière la bête. [Il rentre dans son bureau, Stella est intriguée]
Stella : Vous n'avez pas fini votre histoire.
Mac : Mon histoire ?
Stella : Ella. Avant que cet oeil ne tombe dans mon café, j'avais le sentiment que vous vouliez un conseil.
Mac : Vous me connaissez trop bien.
Stella [en souriant] : Ne l'oubliez jamais !
Mac : Ella est dans un centre de réadaptation, elle y est depuis sa sortie de l'hôpital.
Stella : C'est bien qu'on s'occupe d'elle.
Mac : Elle m'a appelé et elle veut me voir. Pour ce qui est de l'aider, je ne sais pas si lui rendre visite est une bonne idée. J'ai toujours dit affaire classée, mais celle-ci je n'arrive pas à la classer. Entre son père qui a été assassiné et sa mère qui est en prison, je ne peux pas l'abandonner.
Stella : A vous entendre, il ne s'agit pas juste de lui rendre une simple visite ?
Mac : Depuis que je connais cette jeune femme, elle ne cesse d'appeler au secours et personne ne l'écoute. Même quand elle vivait encore avec ses parents, elle recherchait des contacts sur internet. Elle s'est ouvert les veines pour attirer mon attention.
Stella : Il faut admettre qu'elle a réussi !
Mac : Je me sens responsable Stella.
Stella : Elle a fabriqué une preuve Mac, compromis toute l'enquête, et elle a su mener sa barque très intelligemment.
Mac : Ce n'est pas une raison pour ne pas l'aider.
Stella : Vous n'êtes pas responsable d'elle. On dirait moi ! Cette conversation c'est le monde à l'envers, d'habitude c'est moi qui me laisse guider par mes émotions et vous qui gardez la tête froide ! J'avoue que là je ne vous suis pas. [Après quelques secondes] Vous vous inquiétez pour elle ?
Mac : Chaque jour, on se concentre dans le seul but de trouver le criminel et on se dit que ça permettra aux proches de la victime de continuer à vivre.
Stella : Et c'est le cas. Vous le savez !
Mac : Ouais... [Semble perturbé] Je sais aussi que le traumatisme émotionnel d'une jeune femme ne devrait pas être traité par une simple assistante sociale, fraîche et moulue de l'école. Elle mérite mieux que ça ! Ella est une personne intelligente, et qui a toute la vie devant elle.
Stella : Je comprends ça, mais on a fait notre travail. Faut avancer... Si vous cédez cette fois, qu'est-ce qui se passera après ? On peut pas tous les sauver.
Mac : Je sais, je sais et j'ai dit ça des centaines de fois. Je crois que j'avais besoin de l'entendre de votre bouche. [Stella regarde Mac puis s'en va, souriante].
[Labo : Adam observe la pièce, puis aperçoit Mac dans le couloir. Il frappe à la vitre, lui demandant de revenir en arrière, Mac s'exécute. Puis Adam lui demande de repartir en avant]
Adam : Nan attendez, revenez, revenez. [Mac ne comprend rien, Adam lui fait signe de venir, semblant avoir trouvé quelque chose]
Mac : Est-ce que je pourrais savoir à quoi vous jouez encore ?!
Adam : Le radio réveil de la victime fait du bruit à chaque fois qu'on passe devant, et ça ressemble à un mécanisme digital.
Mac [observe l'appareil à la lumière] : Y a une caméra dedans !
Adam : Pour surveiller les nounous. Surement activée par un détecteur caché.
Mac [après avoir démonté le réveil] : Voilà la caméra, et l'alimentation, une batterie. Ca a peut-être enregistré le meurtre.
[Salle informatique : Adam et Mac]
Mac : Là c'est Danny sur la scène de crime, revenez en arrière. John Pollock est mort environ 1 jour ou 2 avant qu'on arrive.
Adam : Là la caméra était tombé. Et avant... [Adam aperçoit un homme avec des pics sur la tête] Waouh !
Mac : Zoomez !
Adam : En tout cas c'est pas Pollock.
Mac : Bizarre.
Adam : Il a même pas l'air humain !
Mac : Il y a un réveil digital sur le meuble.
Adam [zoome] : 17h04
Mac : Ce réveil prouve qu'il était dans l'appartement peu de temps avant la mort, mais le meurtre s'est passé hors champ. Adam, trouvez moi des détails sur son visage.
Adam : D'accord.
Mac : C'est peut-être l'assassin de Pollock que l'on voit.
[Salle informatique : Stella, Adam et Mac]
Mac : Voilà ce qu'on a trouvé à partir de la caméra cachée dans le réveil.
Adam : J'ai nettoyé l'image, le visage reste toujours un peu flou, mais j'ai lancé une recherche par rapport à notre base de données, juste pour voir.
Stella : Il a une drôle de tête non ?
Mac : Oui, j'avoue qu'il a l'air tout droit sorti d'un film d'horreur.
Adam : C'est un adepte de la pratique du piercing extrême, très tendance !
Stella : Ok, traduction ?
Adam : Douleur, art, individualité. Certains se font percer le nombril, d'autres ont un anneau dans le nez... J'ai eu une copine qui en avait un à la langue... [Mac le regarde avec insistance] Oh... [En regardant les résultats] Ca donne rien.
Mac : Tâchez de savoir s'il y a des témoins qui auraient vu quelqu'un correspondant à cette description.
Adam : J'appelle Flack pour savoir s'il a eu vent d'un iroquois en balade dans le coin. [Mac et Stella se regardent amusés, Adam est mort de rire] Pardon patron je...
Mac : Je veux une réponse très vite.
Adam : Bien sur, oui. [Mac et Stella s'en vont, Adam rigole encore]
[Couloir du labo : Stella, Lindsay et Mac]
Lindsay : Ah, j'ai du nouveau. J'ai examiné la lettre qu'on a retrouvé dans sa poche.
Mac [lit la lettre] : "Cher Monsieur Pollock, veuillez noter qu'une plainte a été déposée contre vous au motif du non-paiement de sommes dues relatif aux prestations citées ci-dessus. En conséquence et conformément à la procédure, le paiement des honoraires est à votre charge", etc, etc.
Stella : C'est peut-être un partenaire en colère ou un investisseur qu'il a floué.
Lindsay : Ca pourrait, sauf que cette lettre est un faux. Le cabinet "Cundieff, Cochran et Byars" n'existe pas, ou c'est une société d'entretien de piscines à Los Angeles !
Stella : L'auteur de la lettre voulait escroquer Pollock avec un vocabulaire impressionnant. Mais ce dernier a compris, il a voulu avertir la police.
Mac : Et avant d'y arriver, il se fait tuer ! La question est par qui ?!
Lindsay : Justement, j'ai peut-être la réponse à cette question. Il existe un programme gouvernemental anti-falsification...
Stella : ... Quel rapport avec notre affaire ?
Mac : Stella, un peu de patience !
Stella [en souriant] : Ouais, pardon.
Lindsay : Merci. Depuis 20 ans, toutes les imprimantes couleurs vendues sur le marché doivent avoir ce que j'appellerais une sorte d'empreinte cachée. Alors j'ai scanné cette lettre, enlevé les couleurs une par une, et j'ai finalement réussi à avoir...
Mac : ... l'empreinte de l'imprimante suspecte.
Lindsay : Exact ! Puisque l'identification de toute imprimante se trouve sous l'encre.
Stella : Ca peut nous aider à localiser l'auteur de cette fausse lettre.
Lindsay : Tout à fait. La société d'imprimante avait un contrat d'entretien avec son utilisateur. Il s'agit du gérant de l'appartement de John Pollock. Un dénommé Quentin Oswego.
Mac [regarde la photo d'Oswego, qui porte des pics sur la tête] : Boom !
[Salle de combat : Oswego et de nombreux spectateurs]
Oswego : Est-ce que vous êtes prêts à assister à un combat qui va déchirer ?! A ma droite, affichant un poids de 54 kilos, venant du Jamaica Queens, miss Sally ! Et à ma gauche, affichant quant à elle un poids de 55 kilos, et venant de Fairway NY, cette beauté de la boxe, senorita Paula Rodriguez. [Danny et Flack observent la scène du fond de la salle, dépités] Allez [Aux 2 filles] Montrez vos griffes ! Et on mord pas hein ! Faites nous rêver ! [Il descend de la zone de combat, Flack et Danny le rejoignent]
Danny : Quentin Oswego, police de New York. On aurait 2-3 questions.
Oswego : Ah ouais, c'est pourquoi ?
Flack : D'abord, pour falsification, et après pour un meurtre.
[Bureau de Oswego : Oswego, Danny et Flack]
Oswego : Vous pouvez pas prouver que c'est moi. On voit même pas la couleur des yeux !
Danny : Malheureusement pour vous, y a peu de proprios qui ont des pics sur le sommet du crâne
Oswego : Je vois que vous connaissez pas le nouveau marché immobilier !
Flack : Mais nous ce qu'on sait, Monsieur Oswego, c'est que vous étiez chez Monsieur Pollock. Comment un looser de votre espèce peut posséder un appartement comme celui-là ?
Oswego : Hérité de mes très chers loosers de parents.
Danny : Ils vous ont aussi appris à arnaquer les locataires ? Voilà la lettre bidon qui a été envoyée à John Pollock lui intimant de vous payer. Une bafouille truffée de fautes !
Oswego : Et alors ?
Flack : Alors l'extorsion est un délit de type B dans l'état de New York. On pourrait déjà s'arrêter là ! Ca serait suffisant pour vous coffrer.
Oswego [après quelques secondes] : Ok, ouais c'est vrai, j'étais dans l'appartement. Mais pour bidouiller les câbles hein ! J'ai grillé un fusible, et la semaine dernière j'avais bousillé les toilettes !
Flack : Bousiller son propre appartement ?! Normal pour un mec avec une crête en métal sur le crâne !
Oswego : La location m'apporte que des emmerdes ! Ce type payait 250 dollars par mois un appart' qui en valait 1500, vous trouvez ça normal les gars ?!
Flack : Ah, Monsieur n'apprécie pas le fait d'être payé en dessous du marché, si je comprends bien !
Danny : Et comme il voulait pas partir, Monsieur a décidé de l'obliger à dégager. [On voit une scène imaginaire où Oswego poignarde Pollock]
Oswego : Je l'ai pas touché ! Je l'ai même pas vu votre type. Soit vous me lisez mes droits, soit vous allez vous faire voir ailleurs.
Danny : Avant qu'on parte j'aimerais qu'avec votre poing droit, vous appuyiez très fort là dessus, d'accord ?
Oswego : Ca va, j'ai répondu à vos questions, j'ai dit la vérité !
Danny : Ouais bien sur, mais on a des trucs à vérifier. Allez-y [Oswego s'exécute] Merci.
Flack : Vous avez d'autres armes sur vous, à part vos pics à hot dogs ?! Allez tournez-vous.
Oswego : Oh c'est pas vrai !
Flack : Vous pensiez pas qu'on allait vous laisser partir alors que vous êtes accusé d'extorsion.
Oswego : Je vous le dis les gars, vous vous plantez.
Danny : Avec les pics que vous avez sur la tête, c'est normal qu'on se plante ! [A Flack] Ah c'est bon ça ?!
Flack : Énorme !
[Commissariat : Mac et Flack]
Mac [voyant Oswego se faire escorter] : Espérons que Danny trouve quelque chose !
Flack : J'y crois pas trop, je pencherais plutôt pour les vautours. Vous les avez vu, c'est eux les coupables Mac !
Mac : Trouvez-en qui donnent des coups de poings et après enterrent les corps ! Allez au boulot !
[Appartement des Pollock : Flora et Palmero]
Interlocutrice [au téléphone] : Les urgences, je vous écoute ?
Palmero : C'est ma soeur, quelqu'un a essayé de tuer ma soeur ! [Il crie en espagnol]
[Hôpital : Stella et Flack]
Stella : Flack ? Qui est-ce qui l'a trouvée ?
Flack : Son frère. Il était passé à son appartement la voir et il l'a trouvée dans cet état. Il a appelé les urgences.
Stella : Elle a été violée ?
Flack : Pas sur. D'après le médecin, y a bien eu activité sexuelle, mais on ignore s'il y a eu viol.
Stella : Qu'ils envoient les prélèvements directement au labo.
Flack : Ouais. [Il s'en va, Stella rejoint Palmero dans le couloir]
Palmero : Elle est ?...
Stella : Elle va s'en sortir.
Palmero : Elle était tellement belle... [Stella remarque des marques sur ses mains]
Stella : Je sais que c'est difficile, mais j'ai besoin de savoir ce qui s'est passé.
Palmero : Ah, ah ça je sais pas. Je l'ai trouvée c'est tout. Elle saignait et elle avait du mal à respirer, la porte était ouverte. Mais enfin, on a déjà tué son mari et la police ne peut pas assurer sa protection ?!
Stella : Monsieur Palmero, notre priorité est de trouver la personne qui a agressé votre soeur et son mari, on a envoyé une équipe sur place. Ils vont demander aux voisins s'ils ont vu quelque chose. J'ai aussi besoin de votre aide [Elle sort un tube]
Palmero : Qu'est-ce que c'est ?
Stella : Je voudrais faire un prélèvement dans votre bouche, ça nous permettra de différencier votre ADN de l'ADN de l'agresseur de votre soeur.
Palmero : Ouais, si ça peut aider à le retrouver.
Stella : Merci.
[Scène de crime : Mac, Danny et Hawkes]
Hawkes [décroche son téléphone] : Oui Stella, je t'écoute ? Oui. D'accord. Donc il l'a pas reconnu.
Mac : Danny, vous avez trouvé quelque chose ?
Danny : Nan, rien d'utilisable. Tout le sang est localisé là où les ambulanciers ont trouvé Flora. Le téléphone est décroché, ce qui est logique puisqu'Enrico a appelé les urgences; et comme la dernière fois la porte n'a pas été fracturée.
Hawkes [a raccroché] : Flora Pollock est toujours inconsciente et son frère n'a rien vu, donc on n'a pas la description de l'agresseur. Stella a trouvé une marque importante sur le corps de Flora, et elle a photographié les contusions qui vont peut-être correspondre à l'hématome constaté par Sid sur l'abdomen de Pollock. Mais elle n'est pas très optimiste. D'un autre côté, le prélèvement de sperme atteste d'une activité sexuelle, elle attend le résultat ADN.
Mac : Donc Flora a été agressée par un homme ? Son agression est forcément liée à la mort de son mari, et si la même personne a commis les 2 crimes, il s'agit de quelqu'un qui a accès à l'appartement.
Danny : A mon avis, c'est Quentin. Il a été libéré sous caution et il a une clé.
Hawkes [semble avoir une idée] : Vous savez qui d'autre a la clé ?!
Mac : Enrico. Le frère de Flora.
[Salle informatique : Stella et Adam]
Adam : J'ai trouvé ça en rembobinant les images de la caméra, la scène a du se passer il y a un mois, voire plus. C'est Enrico et Flora [on voit une dispute entre les 2]. C'est pas comme ça qu'on traite sa soeur !
Stella : Je sais pas ce qu'il veut, mais elle a pas l'air d'accord !
Lindsay [arrive rapidement] : Ah désolé, je suis obligé de t'interrompre [Elle utilise l'ordinateur] C'est l'appel d'Enrico aux urgences [Ils écoutent l'enregistrement, Mac arrive]
Stella : Y a quelqu'un qui parle derrière ! [Elle rembobine] Ecoutez ça Mac, c'est quand Enrico a appelé les urgences.
Mac : La personne a parlé de bail, c'est ça ?! Ca doit être Quentin, le propriétaire. Quentin frappait à la porte pendant qu'Enrico appelait le service des urgences.
Stella : Donc Quentin n'est pas l'agresseur de Flora, il n'a même pas pu entrer dans l'appartement !
Lindsay : Alors c'est Enrico qui a frappé Flora ?
Mac : Et a appelé les urgences afin de se couvrir !
Hawkes [arrive] : Stella, l'ADN correspondant au sperme prélevé sur Flora à l'hôpital, et bien c'est le sperme de... Enrico !
Lindsay : Autrement dit, son frère est son amant ?!
Hawkes : Non, j'ai comparé son ADN avec celui de Flora. Pas de correspondance ! Sauf adoption, ils ne sont pas frères et soeurs.
Stella : Ils nous mentent depuis le début ! Et je pense qu'ils mentaient aussi à John Pollock !
Mac : C'était une arnaque ! Ils faisaient équipe dans l'espoir d'obtenir la carte verte, et bien après de l'argent bien sur !
Lindsay : Enrico a tabassé Flora ? Ca n'a pas de sens, pourquoi l'aurait-il frappée ?
Stella : Peut-être que Flora est tombée amoureuse de John Pollock, ses sentiments ont changé.
[Planque de Palmero : Palmero est à l'intérieur, Flack de l'autre côté de la porte]
Flack : Enrico Palmero, police, ouvrez ! [Les policiers défoncent la porte, et Enrico tente de s'enfuir] Police, arrêtez ! Eh, arrêtez vous ! [La course poursuite s'engage et les mène aux cuisines d'un restaurant situées dans le même bâtiment, mais Flack parvient à l'arrêter avant de s'adresser aux cuisiniers] Désolé les gars, on a mis un peu de bazar !
[Salle d'interrogatoire : Stella, Flack et Palmero]
Stella : C'était une vaste arnaque Enrico !
Palmero : Je ne sais pas de quoi vous parlez.
Flack : Bien sur que si. Vous avez été filmé en train d'embrasser Flora.
Palmero : Nan mais vous êtes fous ?! Flora c'est ma soeur !
Flack : Bah voyons, c'est pas plus votre soeur que la mienne !
Stella : Pollock vous a pris en flagrant délit, il a visionné les images sur son ordinateur qui était en mode "lecture DVD". Le pauvre, il voulait simplement filmer le propriétaire ! Et il a eu un petit bonus !
Flack : Et quand vous avez découvert qu'il savait, vous avez décidé de régler le problème.
Stella : Sa société entre en bourse, sa veuve empoche un joli pactole. Elle n'avait pas besoin de divorcer, il suffisait qu'elle hérite de sa fortune et se marie avec vous ! Du coup, vous aviez l'argent et la fille, et vous viviez heureux ! Un plan très impressionnant, bravo !
Palmero [hurle] : Il n'y avait pas de plan !
Flack : Oh si, y en avait un ! Ce que vous n'aviez pas prévu, c'est qu'elle tombe amoureuse de John et qu'elle vous plaque !
Palmero : Elle n'était pas amoureuse de lui, elle faisait semblant c'est tout !
Stella [hausse le ton] : Et quand vous l'avez tabassée, vous faisiez semblant aussi ?!
Palmero : Pollock ne m'arrivait pas à la cheville. Il était rien, il allait devenir riche, et c'est pour ça qu'elle aimait ce bel homme !
Flack : Si ce que vous dites est vrai, vous n'auriez jamais tué cet homme. [Flack et Stella quittent la pièce, Palmero reste silencieux]
[Musique - Hôpital : Stella parle avec Flora dans sa chambre, qui semble bouleversée.]
[Centre de réadaptation : Ella et Mac]
Ella : Merci d'être venu.
Mac : J'avais le temps.
Ella : Quelque chose me dit que ce n'est pas vrai mais... c'est gentil. [Mac sourit] Je sors dans quelques jours.
Mac : Vous savez où aller ?
Ella : Bah j'essaie de reprendre contact avec 2-3 amis, pour voir s'ils accepteraient de m'héberger le temps que, que je trouve un boulot, un appart'... que je recommence. [Mac semble dubitatif] Vous croyez que je ne suis pas prête ?
Mac : Non, non, j'étais... j'étais en train de penser à un ami à moi, Mitchell Davis. Quand on était petits, son frère est mort en faisant du patin à glace. Et la dernière chose que Mitchell a dit à son frère c'était "tu vas t'en sortir". Et ensuite, il l'a laissé, tremblant sur ses patins, sur ce lac. Il savait qu'il pouvait y arriver, et il voulait qu'il s'en sorte tout seul, mais la glace s'est brisée, et Randy a coulé et s'est noyé. Après ça Mitchell n'est plus retourné à l'école pendant plusieurs semaines, et quand enfin il a réapparu, personne ne savait très bien quoi lui dire. "Je suis désolé", c'était insuffisant bien sur, et je sais pas pourquoi j'ai dis ça ou comment c'est sorti de ma bouche, mais je l'ai regardé et puis j'ai dis "Tu vas t'en sortir Mitchell". Alors il a souri, et il a fondu en larmes. Et puis, lui et moi on a pleuré et... j'ai su quelques semaines plus tard que... que c'était les premières larmes qu'il versait. Vous allez vous en sortir, Ella. [Elle est émue] Et si vous avez besoin de quoi que ce soit, si vous avez le moindre doute...
Ella : Si jamais moi aussi je me mettais à trembler ?
Mac : Oui, appelez-moi. D'accord ?
Ella : D'accord. [Ils sortent dans le couloir] Où est-ce qu'on va ?
Mac : Je connais un bar où on fait un super expresso.
Ella : Au fait, vous connaissez la dernière rumeur en ville ? Il parait qu'une femme allait boire son café quand un oeil humain est tombé dans son gobelet !
Mac [en souriant] : Ca c'est impossible !