[Wham Bam Motel : De nombreuses jeunes femmes]
Femme : Non, non, non, aaaaah ! [Les femmes crient, dansent et font la fête. Un couple d'amants se rend dans une autre chambre pour faire l'amour. Quelqu'un arrive au motel et défonce une porte]
[Wham Bam Motel : Femme de ménage]
Femme de ménage [au téléphone] : Et après elle me dit, j'ai pas couché avec lui, je l'ai juste épuisé et je l'ai laissé à poil dans le pieu. Non mais tu la crois toi cette garce ? [Elle frappe à une porte] C'est la femme de ménage ! [Au téléphone] Je te jure Chester, si cette fille n'avait pas été ma meilleure amie, y a longtemps que je l'aurais laissé tombée. [Elle entre dans la chambre, en plein désordre] Oh oh, ça c'est dégueulasse ! [Elle arrive à une autre chambre] C'est la femme de ménage ! Oh, je devrais bruler tout ça... [Elle fait la tournée des chambres jusqu'à ouvrir une des portes et apercevoir un corps gisant au sol] Aah !
[Scène de crime : Mac, Hawkes et Flack]
Mac : Je vous écoute.
Flack : Le patron de l'hôtel cherchait sa femme de ménage et il a découvert cette femme. Pas de signes d'effraction
Mac : La victime connaissait son agresseur et elle l'a laissé entrer. Elle, on sait qui c'est ?
Flack : La fouille de la chambre n'a rien donné pour l'instant.
Hawkes : On a rien trouvé sur elle non plus. Mac, elle vous rappelle pas quelqu'un ? J'ai l'impression de l'avoir déjà vue.
Mac [regarde attentivement le corps et semble ailleurs] : On sait qui a loué la chambre ?
Flack : Ca va beaucoup vous plaire. D'après le réceptionniste, il s'agirait d'un homme d'une trentaine d'années, pas très baraqué, il avait une casquette de baseball et des lunettes, et il a payé cash.
Mac : Les autres clients n'ont rien entendu ?
Flack : Et bien Monsieur et Madame Smith à côté, sont repartis deux heures après être rentrés, et dans la chambre à côté y avait une soirée de filles. Elles ont laissé ça derrière elles. [Il lui donne un tract]
Mac : Soirée épilation maillot.
Flack : Parmi les clients, y avait pas que des femmes.
Hawkes : Ca arrache !
Mac : On a l'identité de la femme de ménage qui a disparu ?
Flack : Oui, Lila Wickfield. Personne n'a eu de ses nouvelles depuis qu'elle a commencé à bosser à 7 heures ce matin, j'ai déjà déclenché l'alerte.
Hawkes : Peut-être que c'est un témoin ?
Mac : Ou une autre victime !
GÉNÉRIQUE
[Scène de crime : Hawkes, Danny, Mac et Flack]
Danny : J'ai une empreinte de chaussure, la porte de la salle de bains a été fermée de l'intérieur, la fenêtre est ouverte.
Mac : Donc notre inconnu se réfugie dans la salle de bains, verrouille la porte et tente de s'enfuir par la fenêtre.
Flack : Tout ça n'explique pas où est passée la femme de ménage qui a disparu !
Hawkes : Mac, visiblement la victime consommait de la drogue.
Flack [en voyant le tube test] : Violet, de l'héroïne c'est ça ?
Mac : Ou un opiacé quelconque en tout cas. Faudra le faire confirmer par le labo.
Hawkes [reçoit les résultats d'identification] : Anabel Pino... Maintenant je sais pourquoi elle me rappelait quelqu'un ! C'est Anabel Pino !
Flack : Y avait pas un docteur Pino dans le service de médecine légale ?
Mac : Si, Marty Pino.
Flack : Ouais.
Danny : Merde... J'ai bossé sur plein d'affaires avec Marty, et elle je l'ai rencontrée une fois. Marty parlait d'elle constamment.
Flack : Il est parti, ça fait un bail !
Hawkes : Ouais, il s'est bien grillé dans le métier, Sid l'avait surpris à falsifier des feuilles de reçus.
Mac : Il a été obligé de le renvoyer
Danny : Je l'ai revu il y a facile un an de ça, pour lui c'était de pire en pire. Et Anabel voulait qu'ils déménagent
Flack : Donc Marty Pino est le suspect idéal, peut-être le mec à casquette et lunettes de soleil !
Hawkes : Nan, nan nan nan, une minute. Il a eu des problèmes de fric, d'accord, mais un meurtre ? Non, Marty est incapable de faire ça.
Mac : Quand quelqu'un touche le fond, il est capable de tout.
[Salle d'interrogatoire : Flack et Marty]
Flack : J'ai pas mal de collègues qui ont bossé avec vous, ils disent que vous êtes un mec bien. Bon Marty, vous savez comment ça marche, alors j'irais pas par 4 chemins. Avez-vous tué votre femme ?
Marty : Bien sur que non.
Flack : Le seul problème que j'ai avec cette réponse, c'est que vous ne pouvez pas me dire où vous étiez hier soir. [Hawkes observe derrière la vitre]
Marty : Je vous l'ai dit, j'étais à la maison.
Flack : Mais personne peut le confirmer. [Hawkes se remémore une scène en Flashback] Si au moins vous aviez passé un coup de fil, on le verrait sur votre relevé téléphonique.
Marty : Je suis désolé, je suis allé me coucher tôt.
Flack : Sans essayer de savoir où était votre femme ?!
Marty : Ca peut arriver qu'elle... qu'elle s'en aille pendant deux trois jours, après une dispute.
Flack : La dispute a été violente cette fois ?
Marty : J'ai pas tué Anabel.
Flack : On a retrouvé une empreinte de chaussure sur la scène de crime, du 41 c'est bien votre pointure ?
Marty : Je n'ai pas tué ma femme !
Flack : Alors qui est-ce ?
Marty : J'en sais rien moi.
Flack : Marty ! Votre femme était institutrice, et elle n'a jamais eu la moindre contravention. Elle a été tuée par balle dans une chambre d'hôtel, et on a retrouvé des traces d'héroïne sur son chemisier ! [Marty se met à pleurer] Elle avait un amant ?
Marty : Elle n'avait pas d'amant. [Hawkes, scandalisé, tape à la vitre]
Flack : Je reviens tout de suite.
[Commissariat : Flack et Hawkes]
Flack : Qu'est-ce qui y a ?
Hawkes : Attends, ce pauvre mec vient de perdre sa femme !
Flack : Il ne nous dit pas la vérité !
Hawkes : Il a peur, il est perdu.
Flack : Et c'est ton ami Sheldon, alors c'est normal que tu vois ça différemment.
Hawkes : Je sais très bien que Marty a fait des conneries ok, mais je sais qu'il aimait sa femme. Il l'a pas tuée.
Flack : D'accord, alors prouve-le.
[Bibliothèque : Stella et le Professeur Papakota]
Stella : Καθηγητής Papakota ?
Papakota : Stella ! [Ils se serrent dans les bras]
Stella : Cher professeur... Et comment allez-vous ?
Papakota : Mieux, maintenant que vous êtes là ! Ca a été trop long ! Vous savez, je me suis intéressé à votre carrière Stella, et je suis très fier de vous ! Mais je ne suis pas surpris, vous étiez ma meilleure élève, c'est pour ça que je vous interrogeais toujours !
Stella : J'étais assise au premier rang, vous ne pouviez pas voir au delà sans vos lunettes que vous ne trouviez jamais ! Euh, à ce propos elles sont dans votre poche.
Papakota : Ah c'est juste. C'était grâce à vos cheveux ! [Ils rigolent] Je n'avais pas besoin de mes lunettes pour vous reconnaître ! Alors, qu'est-ce qui vous amène ?
Stella [en sortant des photos] : Eh bien, ceci. [Elle lui montre les photos des pièces grecques]
Papakota : Le roi Philippe II, 352 avant Jésus Christ ? Ce sont des vraies ?!
Stella [l'emmène dans un endroit plus discret] : Oui, elles sont authentiques. Deux personnes sont déjà mortes à cause d'elles. Le nom de Sebastian Diakos vous dit quelque chose ?
Papakota : J'en ai entendu parler oui, mais je ne sais pas grand chose sur lui malheureusement.
Stella : Connaissez-vous George Kolovos ?
Papakota : Stella, les individus dont vous me parlez extrêmement dangereux !
Stella : C'est pour ça que je viens vous voir ! Vous connaissez le monde des antiquités mieux que personne !
Papakota : Donc vous pensez qu'il y aurait d'autres pièces en circulation ?
Stella : Oui, et Diakos et Kolovos vont tout faire pour arriver à mettre la main dessus.
Papakota : Juste avant que je quitte la Grèce pour New York, j'ai su que plusieurs tombes avaient été découvertes dans une sépulture qui daterait à priori du règne de Philippe II justement. Mais on a jamais trouvé le trésor qu'elles renfermaient. Peu de jours après, les noms de Sebastian Diakos et George Kolovos ont été cités par la communauté archéologique comme étant ceux... les probables pilleurs de tombe. Sauf que, d'après ce que j'ai entendu, ils s'étaient fait doubler par leur partenaire, et ils avaient quitté le pays les mains vides.
Stella : Donc si leur partenaire avait vendu les pièces au marché noir, Diakos et Kolovos rechercheraient les acheteurs pour les récupérer.
Papakota : Stella, ces hommes sont sans pitié. A Chypre, ça fait des années qu'on essaie de les arrêter. Je n'exclurais pas non plus qu'ils veuillent se venger de leur partenaire. Stella, ces pièces appartiennent et appartiendront toujours au gouvernement chypriote, et leur place est au musée. Et ces hommes devraient être en prison pour trafic d'antiquités, ce qui est un délit très grave dans ce pays.
Stella : Tout comme le meurtre ! Sauf que je ne trouve pas Diakos. Et Kolovos travaille comme consultant à l'ambassade de Grèce, et bénéficie de l'immunité diplomatique !
Papakota : Ah, je vous connais bien. Quelque chose me dit que vous ne comptez pas laisser tomber.
[Salle d'autopsie : Sid et Marty]
Sid [après avoir montré le corps d'Anabel] : Marty, on va faire tout ce qui est possible pour trouver qui a fait ça... [Marty sort, Sid se prépare pour débuter l'autopsie mais se remémore des souvenirs avec elle, ce qui le bloque] Je ne peux pas le faire... [Il s'en va]
Hawkes [arrive] : Sid, où allez vous ?
Sid : A l'époque, j'avais dit à Marty quand il sortait avec Anabel que c'était la femme de sa vie, qu'elle était pour lui. Il ne s'en était pas rendu compte, mais après ça Marty n'a pas pu travailler avant d'avoir fait sa demande. Et le jour de leur mariage, pendant la cérémonie, je me souviens qu'Anabel s'est tournée vers moi et qu'elle m'a murmuré merci. Je ne peux pas l'ouvrir Sheldon, je suis désolé.
Hawkes : D'accord.
Sid : Je vais demander à quelqu'un d'autre de le faire.
[Bureau de Mac : Danny et Mac]
Mac : Voilà l'adresse de Lila Wickfield, la femme de ménage qui a disparu. Allez-y et voyez si vous trouvez quelque chose qui nous aiderait à la localiser. [Danny reste stoïque]
Danny : Je suis désolé, mais c'est débile. Enfin, Marty était l'un des nôtres, et on le traite comme si c'était un meurtrier ! [Scène en flashback avec Danny et Marty] Non Mac, y a un truc qui va pas !
Mac : Si vous voulez abandonner, je comprendrais.
Danny : Non, non je vais le faire. J'y vais, je vous tiens au courant.
Mac : Ah Danny ! Comment va Lindsay ?
Danny : Euh, elle dit qu'elle ressemble à une baleine et ça la gonfle ! Il paraît qu'elle a trouvé un castor mort sur la propriété de ses parents. Elle a délimité un périmètre autour de la scène de crime avant de mener l'enquête ! [Ils rient]
Mac : la prochaine fois que vous lui parlerez, dites lui qu'elle nous manque. [Danny s'en va lorsque Hawkes arrive]
Hawkes : Salut Danny !
Danny : Salut mec.
Hawkes : Mac, c'est ce qu'a trouvé le légiste. La balle de 9 millimètres qui a tué Anabel. [Il lui donne le sachet de preuve]
Mac : Balle à pointe creuse. C'est curieux, la pointe ne s'est pas écrasée lors de l'impact.
Hawkes : Exact, la balle aurait pénétré à l'envers.
Mac : La balle a touché une cible intermédiaire avant d'atteindre Anabel. A mon avis, c'est la seule explication. Mais on a trouvé aucun autre impact de balle sur la scène de crime.
Hawkes : Alors elle a touché quoi ?
[Immeuble de Lila : Flack et Danny]
Flack : Le directeur de l'hôtel dit que quelqu'un a appelé ce matin après notre départ, il voulait savoir qui avait nettoyé la chambre où le corps d'Anabel avait été retrouvé.
Danny : Ca pourrait être notre gars à casquette et lunettes de soleil.
Flack : C'est ce que je pense aussi. [Ils arrivent devant la porte, entrouverte, et sortent leur arme] On dirait que Lila Wickfield a de la visite. [Ils entrent] Police !
Danny : C'est bien son appart', mais elle y est plus. [Soudain, un bruit retentit dans une pièce. Flack et Danny se précipitent mais arrivent devant une fenêtre ouverte, et découvrent un homme courir en bas]
Flack : Hey !
Danny : Casquette et lunettes de soleil...
[Labo : Hawkes et Mac]
Mac : Vous avez trouvé quelque chose ?
Hawkes : J'ai analysé la poudre sur le chemisier d'Anabel.
Mac : Diacétylmorphine. Ca confirme ce qu'on pensait, héroïne.
Hawkes : Et elle était pure, on a décelé aucun autre produit. Elle ne provient pas de la rue.
Mac [en regardant le graphique d'analyses] : Si elle est pure, c'est quoi tous les autres pics ?
Hawkes : La spectrométrie n'a rien donné. J'ai tenté la fluorescence, et d'après l'analyse ces pics correspondent à des blocs d'ADN.
Mac : De l'héroïne maison faite à partir de morphine et extraite de la résine qu'on trouve dans le pavot. Donc cet ADN pourrait provenir de la fleur de pavot ?
Hawkes : Au début, c'est ce que j'ai cru moi aussi. Mais venez voir.
Mac : Spectre de protéines ?
Hawkes : En plus de l'ADN, l'échantillon contenait des composants protéinés dont un en particulier a retenu mon attention. Et j'ai d'ailleurs lancé une recherche pour pouvoir l'identifier. [Il cherche sur l'écran] Et... le voilà.
Mac : Il y a une correspondance. PRPSC.
Hawkes : Oui, sous sa forme modifiée. Le prion responsable de la maladie de Creutzfeldt Jacob. Une maladie neurologique dégénérative, hautement contagieuse. Donc si ce prion est mélangé avec d'autres drogues, alors cette héroïne n'a pas seulement été préparée par un humain mais à partir d'un humain !
Mac : Je crois que je sais qui était le donneur.
[Salle d'autopsie : Sid, Hawkes et Mac]
Sid : Max Devenson est arrivé ici il y a 2-3 jours, SDF. Quand il est arrivé, il portait encore la corde qui a servi à l'étrangler.
Mac : Celui qui l'a tué l'a ouvert et a pris les morceaux qui l'arrangeait.
Hawkes : Un trafic d'organes ?
Sid : C'était effectivement mon idée première, et puis j'ai noté quelque chose d'autre, des marques de piqûre. L'examen de la peau de la victime indique qu'elle s'est faite une injection juste avant de mourir.
Hawkes : Pourquoi un mec qui ferait du trafic d'organes irait justement prélever des organes contenant des substances dangereuses ?
Sid : Venez voir. [Ils s'approchent de l'appareil de représentation virtuelle du crâne] Le cerveau de la victime. Regardez le noyau caudé du ganglion basal, vous voyez ces trous ?
Hawkes : C'est une encéphalite spongiforme !
Sid : La manifestation physique de la maladie de Creutzfeldt Jacob.
Mac : Et causée par le même prion que celui qu'on a trouvé dans notre échantillon. C'est extrêmement rare !
Sid : C'est le premier cas que je vois.
Hawkes : Autrement dit, l'héroïne retrouvée sur la scène de crime aurait été extraite des organes de Max Devenson ?
Mac : Le tueur savait que sa victime était toxico, et que ses organes contenaient des quantités très importantes de drogue non métabolisée.
Sid : Je ne comprends pas pourquoi s'embêter à prélever les organes d'un drogué quand on peut s'acheter de la drogue au coin de la rue.
Hawkes : Peut-être qu'un dealer en rupture de stock a voulu être créatif ! Cette ville est remplie de drogués qui se baladent dans les rues le corps bourré de produits illicites, y a qu'à se servir !
Mac : En tout cas, si c'est ça, quel rapport avec la disparition de la femme de ménage et le meurtre d'Anabel ?
[Couloir du labo : Danny et Mac]
Danny : On a fini la perquisition chez Lila Wickfield, rien n'indique où elle a pu aller. Mais j'ai trouvé des traces importantes d'héroïne sur la table de la cuisine.
Mac : De l'héroïne ? Lancez une recherche d'empreinte chimique, voyez si ça correspond avec l'héroïne trouvée sur Anabel. Et concernant le suspect qui porte une casquette et des lunettes de soleil, on sait qui il est et ce qu'il compte faire ?
Danny : J'ai fais chou blanc avec les empreintes et l'ADN. Mais quand j'ai regardé dans son ordi, j'ai vu qu'on avait ouvert sa boîte e-mail à peine deux minutes avant qu'on arrive avec Flack.
Mac : Très court comme temps, ça devait forcément être l'intrus. Il a ouvert des mails ?
Danny : Il en a ouvert 2, le premier était un e-mail envoyé par un certain Chester Bryson.
Mac : Quelle est sa relation avec Lila ?
Danny : Je peux rien affirmer, mais l'e-mail en question était sans ambiguïté.
Mac : Chester serait son petit copain ?
Danny : Je parierais pas le contraire !
Mac : Très bien, et l'autre mail ?
Danny : Il renvoyait un carnet d'adresses accessible immédiatement après l'e-mail, notre suspect a cherché l'adresse de Chester Bryson, alors on va essayer de le coincer.
Mac : Anabel Pino a été tuée, Lila Wickfield a disparu, notre inconnu à casquette et lunettes de soleil recherche le petit ami, je me demande ce qu'il veut.
[Voiture de Jessica : Angell et Stella]
Stella : Salut.
Angell : Stan Trovato a appelé, les pièces qu'on lui a commandé sont prêtes.
Stella : Parfait, contactez Kolovos, dites lui que les vendeurs sont prêts à faire affaire.
Angell : Stella, avant qu'on aille plus loin dans cette histoire, il y a deux choses que j'aimerais savoir.
Stella : Mac n'est pas au courant, pas encore. Il m'avait demandé de laisser tomber.
Angell : A en croire Mac, Diakos serait votre mobidic, l'insaisissable, si vous ne venez pas au boulot pendant quelques jours il va se dire que vous chassez la baleine !
Stella : Oui, mais j'ai dis à Mac que je prenais un congé maladie.
Angell : Et... après ça ?!
Stella : Je sais pas. Ecoutez Angell, cette ruse c'est le seul moyen pour que Kolovos nous dise où est Diakos.
Angell : Ce qui m'amène à ma deuxième question, même si Kolovos mort à l'hameçon et qu'on arrive à lui vendre les pièces et à le confondre, je vous rappelle qu'il a l'immunité diplomatique dans ce pays, donc aucune raison de coopérer.
Stella : C'est exact. Mais on est pas obligées de l'arrêter aux Etats-Unis !
[Dans un bar : Angell et Kolovos]
Angell [lui montre quelques pièces] : Comme je vous l'ai dis, il y en a d'autres en réserve. [Stella écoute depuis une fourgonnette garée plus loin]
Kolovos : Combien exactement ?
Angell : 200, à prendre ou à laisser.
Kolovos : Je prends. Quel prix ?
Angell : 600 000 dollars.
Kolovos : Si vous laissez à 500, on fait affaire.
Angell : J'ai dit 600.
Kolovos [après quelques secondes] : Alors 600.
Angell : Il vous faudra combien de temps pour réunir la somme ?
Kolovos : Occupez vous de la livraison.
Angell [lui donne un papier] : C'est le numéro d'un conteneur maritime Broken Yorks, demain à 14h.
Kolovos : Marché conclu alors !
Angell : Venez seul. Si vous essayez de me piéger, je vous tuerais.
[Labo : Mac et Hawkes]
Hawkes : L'étude microscopique de la balle extraite du corps d'Anabel montre deux sortes de fibres, près de la pointe. Alors d'une part nous avons du polypropylène.
Mac : Du plastique ?
Hawkes : Oui, et de la pulpe de bois pouvant provenir d'un sac d'emballage.
Mac : Banal à souhait...
Hawkes : Oui, mais à l'examen on trouve aussi des traces d'héroïne collées sur les deux fibres dont je vous ai parlé.
Mac : Du plastique fin plus du papier d'emballage, c'est communément utilisé pour emballer les kilos de drogue. La voilà notre cible intermédiaire : la balle a du traverser sa trajectoire avec une rotation normale. Mais en traversant le paquet de drogue, l'intégrité aérodynamique a été perturbée. La balle s'est retournée et elle rentrée à l'envers dans le corps de la victime.
Hawkes : C'est quand même bizarre qu'on ai retrouvé que des traces d'héroïne sur la scène de crime et pas le kilo !
Danny [arrive] : Normal, c'est Lila Wickfield qui l'a ! Les traces d'héroïne que j'ai trouvé sur la table de sa cuisine correspondent bien à celles retrouvées dans la chambre d'hôtel.
Mac : Voilà ce que notre suspect portant une casquette et des lunettes veut retrouver, un kilo d'héroïne pur.
Hawkes : Donc Lila est au boulot, elle va dans les chambres, elle découvre Anabel Pino sur le sol, elle voit qu'il y a un kilo d'héroïne à côté du corps, et au lieu d'appeler la police elle devient plus ambitieuse, prend le paquet et s'en va. Mais si le gars qui veut cette drogue est le même que celui qui a tué Anabel, pourquoi ne pas l'avoir emporté après l'avoir tuée à l'hôtel ?!
Danny [visionne les résultats d'identification de la balle] : Allons lui poser la question, je l'ai retrouvé grâce à la balle.
Hawkes : Steve Alvarez, Little Steevy pour les intimes, ex détenu.
Danny : Visiblement il hésite pas à appuyer sur la gachette, il a été accusé de meurtre il y a deux ans. On a jamais retrouvé l'arme.
Mac : Si Little Steevy a toujours cette arme, je crois qu'on tient notre tueur !
[Devant des bâtiments désaffectés : Flack, Danny et Mac]
Flack [en voyant Danny sortir de voiture en T-Shirt] : Où est ton gilet ?
Danny : Dans le coffre.
Mac : Notre gars est à l'intérieur ?
Flack : D'après mes sources, le suspect dirigerait ce salon de massage mais c'est une façade. Lui et son frère sont des usuriers de première. Le frangin a l'argent, et Little Steevy c'est les muscles.
Danny [après avoir fouillé le coffre] : Oh...
Mac : Qu'est-ce qu'il y a ?
Danny : Mon gilet est dans mon casier.
Mac : Alors restez ici !
Danny : Mac...
Mac : C'est non négociable. [Mac et Flack partent]
[Salon de massage : Flack, Mac et des employés]
Mac [en tapant sur le comptoir] : Little Steevy !
Secrétaire : Qui le demande ?
Flack : Des membres de son fan club !
Secrétaire : C'est lui là ! [Flack et Mac se retournent et aperçoivent Alvarez au loin, qui s'en va par une porte en les voyant]
Flack : Y a quoi derrière cette porte ?
Secrétaire : Bah une salle de service !
Mac : Une sortie, une fenêtre ?
Secrétaire : Non Monsieur !
Mac : Ok, que tout le monde sorte.
Secrétaire : Qu'est-ce que je dis à mes clients alors ?
Mac : Cartes de crédit refusées, alerte incendie, ça m'est égal. Faites évacuer tout le monde aussi calmement que possible.
Secrétaire : Dehors ! [Au téléphone] Carmen ça suffit, enlevez le harnais de Monsieur Jones. [Tout le monde sort, Flack et Mac s'approchent de la porte]
Flack : Police ! [Soudain, Alvarez se met à tirer partout dans la porte, sort et s'enfuit, mais Danny le voit à l'extérieur]
Danny : Police, arrêtez ! [Alvarez se précipite dans un bâtiment désaffecté, Danny le poursuit et une fusillade éclate. Pendant ce temps, Mac et Flack sortent du salon]
Mac : Où est Danny ?! [Des coups de feu retentissent] Là bas ! [La fusillade se poursuit, et Danny finit par atteindre Alvarez]
Danny [tente d'arrêter l'hémorragie] : Regarde moi, regarde moi, hein !
Mac : Danny ! Flack, il est là !
Danny : Tu vas crever, c'est fini, alors tu peux encore faire un truc bien Steevy, d'accord ?! Je veux savoir un truc, tu piges ? Hein ? Tu m'entends, est-ce que t'as tué... Regarde moi ! Est-ce que t'as tué Anabel Pino dans une chambre d'hôtel avant-hier soir ? Hein ? Pourquoi, qu'est-ce qui a merdé, pourquoi tu l'as tuée ?
Alvarez [à l'agonie] : C'était du business mec, juste du business. Le toubib devait me remettre 75 000 dollars mais...
Mac [surpris] : Marty Pino ?
Alvarez : Oui, il est pas venu, il a envoyé sa femme. Bonne chance... pour le retrouver... avant nous. [Il meurt]
[Entrepôt de Marty : Mac et Flack]
Flack : J'ai épluché les comptes de Marty Pino et j'ai découvert que ce charmant garçon payait un loyer pour cet entrepôt depuis quelques années.
Mac : Vous avez déjà jeté un coup d'oeil ?
Flack : Ouais, vous allez voir ce qu'il en a fait. [Mac découvre une pièce dans un état inqualifiable, avec des tables ou encore des mixeurs plein de sang. Flack arrive devant un tonneau] Ah, j'ose même pas imaginer ce qu'il y a là dedans.
Mac : C'est ici qu'il faisait tout ça, c'était son laboratoire clandestin. Marty Pino est notre suspect à la casquette de baseball et aux lunettes, on sait ce qu'il veut récupérer.
[Vestiaires : Danny arrive pour se laver les mains, et revit avec douleur la fusillade. Alors qu'il décape son alliance, Lindsay l'appelle]
Danny [décroche] : Salut mon coeur, comment tu te sens ? C'est bien ! Ah pas grand chose, la routine...
[Port de Manhattan : Kolovos, Angell et Stella]
Stella [attendait dans le conteneur que Kolovos l'ouvre] : Ce n'est pas moi que vous attendiez ?
Kolovos : C'est pas vrai, je rêve... [Angell lui prend son portable]
Stella : Je vous en prie, entrez. [Il s'exécute] Enlevez votre veste et remontez vos manches. [Elle lui place un appareil]
Kolovos : Qu'est-ce que vous voulez ?
Stella : Sebastian Diakos, je vous signale que votre partenaire est accusé de deux homicides.
Kolovos : Un clochard et un prêteur sur gages ? Tout le monde s'en fiche !
Stella : Où est Diakos ?
Kolovos : Vous savez que j'ai l'immunité diplomatique ?
Stella : Aux Etats-Unis, oui. Ici, on ne pourra peut-être pas vous arrêter pour complicité de meurtre, mais à Chypre... vous êtes ardemment recherché pour trafic et vol d'oeuvres d'art.
Kolovos : Je vais faire en sorte d'exclure ce pays de ma destination !
Angell : Malheureusement, vous n'avez pas le choix !
Stella : Monsieur Kolovos, le conteneur où vous êtes assis fait partie d'un chargement en partance pour Chypre. [Kolovos regarde autour de lui et aperçoit que Stella a laissé juste de quoi manger] Une fois embarqué à bord, vous serez sous la juridiction de ce pays. [Il s'inquiète]
Angell : Nous avons déjà contacté les autorités sur place, il y a une cellule qui vous attends là bas.
Kolovos : Je ne sais pas où est Diakos !
Stella : Qu'est-ce que je vous ai dit au sujet du mensonge ?! Donnez moi Diakos et vous êtes libre.
Kolovos : Si je vous le dis, je suis mort !
Angell : Pas si on le coince avant. [Kolovos semble hésiter mais ne dit rien]
Stella : Bien... Des cachets, si vous avez le mal de mer !
Angell : Bonne croisière !
Kolovos : Il... il est à Jersey City, l'appartement est au nom de Frank Davis. Et je vous dis la vérité !
Stella : Ouais c'est vrai. [Elle sort quand même et referme le conteneur avec Angell]
Kolovos : Attendez, où allez vous ?? On s'était mis d'accord !
Stella : J'ai menti !
Kolovos : Non, non ! Ouvrez moi, ne me laissez pas là dedans ! Non, ouvrez moi !
Angell [par talkie walkie] : Il est à vous ! [Elles s'en vont]
Kolovos : Je veux sortir ! Je vous propose un marché ! Noooon ! [Le conteneur est embarqué par la machine et déposé sur le chargement pour Chypre]
[Appartement de Diakos : Angell et Stella]
Angell : Sebastian Diakos ? Police de New York ! [Elle défonce la porte] Vous sentez ?
Stella : La cordite, on a tiré des coups de feu ici. [Elle ouvre une porte et découvre Diakos au sol avec des pièces sur les yeux, mort] Faible rigidité, il est mort depuis 4 heures maximum.
Angell : Donc ça écarte Kolovos, il est parti il y a six heures pour Chypre, ça peut pas être lui. Ca veut dire quoi les pièces ?
Stella : Dans la Grèce antique, on posait des pièces sur les yeux des morts pour payer leur passage du monde des vivants à celui des morts.
Angell : Pourquoi le tueur se serait donné tout ce mal ?
Stella : Peut-être qu'il est grec et superstitieux. Pour lui Diakos était un ami et il voulait qu'il passe sans problèmes. Le professeur Papakota a dit que Diakos et Kolovos ne couraient pas qu'après ces pièces, mais aussi après ceux qui les avaient trahis.
Angell : Je crois que cette guerre est terminée.
Stella : Et une autre commence...
[Bureau de Mac : Stella et Mac]
Stella : Vous vouliez me voir ?
Mac : Comment allez-vous ?
Stella : Et bien, ça va.
Mac : Bon, je voulais que vous soyez la première à le savoir. On a trouvé votre baleine blanche ! Les services d'urgence ont reçu un appel de la part d'une femme qui n'a pas donné son identité. Les ambulanciers ont trouvé Sebastian Diakos assassiné.
Stella : Ah. On sait qui l'a tué ?
Mac : Pas encore, la brigade criminelle a lancé une enquête et ils demandent à ce qu'on les aide.
Stella : Je veux m'en charger.
Mac : Je regrette Stella, je vous l'ai déjà dit, je ne peux pas vous confier cette enquête, c'est hors de question. Cette affaire vous touche de trop près, Diakos a tenté de vous tuer, je vais m'en charger personnellement.
Stella : Vous avez déjà du pain sur la planche, Mac.
Mac : Je sais trop ce que ça représente pour vous.
Stella [semble décidée à avouer quelque chose] : Mac...
Mac : Oui ?
Stella [se rétracte] : Merci.
Mac : De rien.
[Salle d'autopsie : Mac et Sid]
Sid : Les 15 dernières victimes d'overdose sur lesquelles Pino a travaillé, je les ai fais exhumer. [Il lui montre l'un des corps]
Mac : Je ne suis pas médecin, mais ne lui manquerait-il pas quelques organes ?
Sid : Si, les 2 reins, le foie et la vessie pour être précis.
Mac : Que des organes où la drogue s'accumule naturellement.
Sid : Dans chacun de ces corps, il manque les mêmes organes. Il semblerait que Marty Pino soit capable de produire de l'héroïne en prélevant et en broyant ces organes clés à chaque cas d'overdose qu'il devait traiter.
Mac : Il s'est servi de ce qu'il a appris ici pour faire marcher son business de dealer. Mais quand il a perdu son boulot, et l'accès à tous ces drogués, il les a tués lui-même.
Sid : Mac je suis désolé.
Mac : Vous n'avez rien à vous reprocher Sid, vous ne pouviez pas savoir qu'il faisait une chose pareille.
Sid : Ah, quand j'ai engagé Marty c'était l'un des plus doués que j'ai jamais vu. En plus il était terriblement attachant. Lui et Anabel venaient dîner à la maison tous les dimanches. Cet homme était mon ami, regardez ce qu'il a fait.
Mac : Sid, je vous promets qu'on va le retrouver, qu'on va mettre un terme à tout ça.
[Voiture de Lila : Lila et Chester]
Chester : Ils veulent qu'on se voit !
Lila : Quand ?
Chester : Ce soir, à minuit ! [Ils s'embrassent]
Lila : Et bah voilà, on va devenir riches ! [Ils démarrent, Pino les suit en voiture]
[Salle informatique : Hawkes et Mac]
Hawkes : Ca y est, on a localisé Pino. Son portable n'a pas de GPS alors j'ai contacté son opérateur pour avoir les plans des émetteurs et je l'ai trouvé.
Mac : Il est dans le Queens, à Wildpoint. Que le bureau des patrouilles envoie du monde, nous on part devant !
[Entrepôt de Tucker, un dealer : Lila, Chester, Tucker et ses hommes]
Tucker : J'espère que c'est de la bonne !
Chester : Elle est pas coupée.
Tucker [goûte la drogue puis leur fait amener un sac d'argent] : Adios !
Lila [en ouvrant le sac] : Euh, excusez moi ?
Tucker : Y a un problème ?
Lila : Y a pas 80 000 dollars là !
Tucker : Ah ouais, je les ai comptés moi-même.
Lila : Bon bah, alors c'est que vous avez du vous tromper. [Il rigole]
Tucker [la menace soudain avec une arme] : Celle qui s'est trompée, c'est toi en ouvrant ta gueule !
Chester : Euh non non non non, y a pas de problèmes, ça va. C'est ok.
Tucker : T'aimes pas mon sens des affaires ou quoi ?!
Chester : Non non non non, ça va c'est ok.
Tucker [en reprenant le sac] : Je vous conseille de vous barrer d'ici avant que je vous troue la peau.
Marty [débarque armé] : Tout le monde à terre, couchez vous ! [Il tire partout] Couchez vous sur le sol ! Mettez la drogue dans ce sac. [Un des hommes s'exécute, Marty récupère le sac] Comptez jusqu'à 10, si jamais j'en vois un se lever avant 10, je lui explose la tête !
Chester : Vas-y compte !
Lila : 1, 2, 3...
Flack : Police, personne ne bouge ! Lâchez votre arme !
Marty [en prenant Lila par le bras] : Viens là toi !
Flack : Lâchez cette arme.
Mac : Posez votre arme et lâchez là !
Danny : Pose ton arme Marty !
Marty : C'est bon Danny, je veux tuer personne ! Je veux juste me cacher d'ici !
Hawkes : Ca va pas être possible et tu le sais
Mac : C'est fini Marty !
Danny : Pose ton arme !
Hawkes : Marty on sait que t'as pas tué Anabel
Marty : Non tu te trompes Hawkes, elle est morte à cause de moi.
Hawkes : Non c'est pas vrai !
Marty : Si, elle croyait pouvoir m'aider, elle pensait arriver à parler avec ceux à qui je devais du fric, j'aurais pas dû la laisser y aller. Elle avait tellement peur qu'ils me tuent. Je l'aimais, et elle est morte. C'est ma faute, tout ça c'est ma faute !
Hawkes : Ca va aller, donne moi cette arme. Allez donne la moi.
Marty : Je lui ai dit tellement de mensonges... [Chester se précipite et arrache Lila des bras de Marty] Reviens ! Non, viens là !
Hawkes : Arrête Marty, Marty, Marty ! [Il dirige l'arme vers sa tête]
Hawkes : Arrête Marty, Marty !
Marty : Non !
Hawkes : Non ! Non !
Mac : Marty non !
Sid [débarque] : Non ! Non ! Y a pas eu assez de morts comme ça ?! [En voyant Sid, Marty éclate en sanglots]
Hawkes : Arrête Marty, pose cette arme. Pose là par terre, fais pas le con. Pose ton arme par terre Marty ! Pose là, s'il te plaît.
Danny : S'il te plaît Marty, allez. Allez. [Il lâche son arme] Ouais, c'est bien.
Flack : Lâchez ce sac, et tournez vous, allez ! [Lila et Chester se font arrêter également, puis Sid s'approche de Flack]
Sid : Attendez, j'ai une question à lui poser. Combien en tout ? Marty, regarde moi. Après t'être fait viré, combien de personnes as-tu tué pour fabriquer ta drogue ? Hein ? [Il tente de parler mais n'y parvient pas] Emmenez-le, emmenez-le je veux plus le voir ! [Sid regarde Mac, déboussolé, puis s'en va]