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#520 : Leçons de crime


Titre VO :
 "Prey"
Titre VF : "Leçons de crime"

Réalisation : Marshall Adams
Scénario :  Wendy Battles, Noah Nelson

USA : 8 Avril 2009
France: 6 Août 2010

 

Casting : Emmanuelle Vaugier (Det Jessica Angell), Tony Amendola (Professeur P), Samuel Ball (James Copeland), Marlana Carter (Lisa), Tim Fields (Marshall Baxter), Wayne Lopez (Manager), Katharine McPhee (Odessa Shaw/Dana Melton), Eddie Mills (Phillip Langdon), Anna Mercedes Morris (Carrie Langdon), Michael Trevino (Gavin Skidmore)

Résumé :

Six mois après le suicide d'une jeune femme, Marshall Baxter est retrouvé assassiné dans le théâtre où il donnait des cours de chant. Les experts s'étonnent d'avoir reçu une photo du crime au commissariat, et de ne pas parvenir à relier les différents éléments de preuve recueillis sur la scène de crime. Tandis qu'ils découvrent que Baxter harcelait des femmes jusqu'à sa mort, Stella se rend compte que la scène de crime reconstitue un cours magistral qu'elle a donné à des étudiants de l'université de Chelsea...
Parallèlement, Angell et Flack vivent une belle romance, tandis que Hawkes s'implique émotionnellement dans l'enquête, qui lui rappelle ce qu'a vécu Kara...

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Résumé Long :

Six mois auparavant, Carrie Langdon écrit une lettre de suicide et saute de son balcon, au moment où son frère rentre.

Flack rentre et apporte le café à Angell, qui semble bien décidée à se réveiller autrement. Alors qu'ils s'embrassent langoureusement, Flack est interrompu par un coup de téléphone lui signalant un homicide dont la police a reçu la photo.

Sur la scène de crime, un théâtre, Flack présente la victime comme étant Marshall Baxter, un coach vocal. Il précise que la photo a été envoyée depuis un café internet. Mac se demande quel criminel peut avoir l'idée de photographier son crime pour l'envoyer à la police.

Alors que Hawkes date l'heure de la mort à environ minuit, Stella remarque les marques d'un poing sur le mur. Flack amène James Copeland, le directeur des lieux, à Mac. Alors que Copeland affirme qu'il n'y avait personne à cette heure là, Mac note des traces sur ses poings, et Copeland finit par avouer qu'il s'était énervé après lui, mais nie l'avoir tué.

Adam annonce à Mac que l'ordinateur du café internet comporte trop d'empreintes pour les isoler. Mac souhaite qu'il analyse la distorsion des empreintes et qu'il recherche le type d'appareil ayant pris la photo.

Hawkes donne les résultats de ses recherches à Mac. Les cristaux qu'il a retrouvé sont des débris volcaniques, et le cheveu est en réalité un poil de yak. Mac semble surpris et se demande d'où cela peut provenir. Ils sont interrompus par un appel sur le téléphone de Mac.

Sid présente ses premières conclusions à Hawkes et Mac, stupéfaits d'apprendre que la balle a été retirée et que l'heure du décès ne correspond pas avec l'état de son corps. Alors que Sid et Hawkes s'interrogent, Mac émet l'hypothèse que le tueur ait abaisser la température volontairement.

Danny montre à Stella le dossard d'une équipe de bike polo retrouvée sur la scène de crime. Il a également trouvé un numéro de téléphone n'amenant à aucun destinataire si ce n'est un répondeur du "centre des râteaux". Il précise à Stella qu'il n'y a aucun Baxter dans l'équipe des Brooklyn Bruisers, d'où provient le dossard.

Stella et Danny interrogent Gavin, le joueur de l'équipe portant le numéro 2. Rapidement, il avoue qu'une jeune femme lui a écrit son numéro sur sa carte, mais qu'un homme lui a arraché des mains, prétendant être son petit copain. Selon lui, elle s'appelle Odessa et fréquente Chelsea Université.

Adam annonce à Mac que la photo a été prise par un PDA, puis lui montre les résultats de l'échantillon de céramique trouvé sur la scène de crime. Mac remarque un taux élevé de CO2 et fait soudain le rapprochement avec la basse température du corps. Il pense à de la glace carbonique.

Sid confirme l'hypothèse de Mac en remarquant de légères brûlures pouvant avoir été causées par la glace carbonique. Selon lui, il faut environ 3 heures pour passer de 37 à 30 degrés.

L'équipe fait le point dans le bureau de Mac et celui-ci suggère que certaines preuves ont pu être placées volontairement. Selon lui, il faut avant tout chercher leur point commun, et Stella intervient soudain en affirmant que c'est elle.

Stella explique à Mac, Danny et Hawkes qu'elle a donné des cours à Chelsea Université où elle a présenté pour exemples l'ensemble des preuves retrouvées sur la scène de crime. Elle a mentionné d'anciennes affaires (Episodes 302, 306 et 209), avec des indices similaires. Mac souhaite que Stella se renseigne sur Odessa et commencer par avancer au niveau de la glace carbonique.

Angell et Mac questionnent Copeland, qui utilise de la glace carbonique pour la fumée blanche dans certaines pièces. Il est sur la défensive et semble plus préoccupé par sa pièce de théâtre, ce qui agace Angell. Il affirme n'avoir rien fait, mais Angell lui confisque son téléphone, un PDA.

Stella rend visite au professeur Papakota pour obtenir la liste des inscrits à son cours. Il lui précise qu'il n'y a pas d'Odessa, mais que certains étudiants peuvent venir sans y être inscrits auparavant.

Flack et Hawkes fouillent l'appartement de Baxter, dans un état déplorable. Sous le lit, Hawkes découvre une boîte pleine de photos de 2 jeunes femmes. Ils pensent qu'ils les harcelaient, et Flack va regarder dans ses fichiers.

Flack confirme à Hawkes que Baxter a déjà été arrêté pour voie de fait puis violation de l'ordre d'éloignement. Hawkes semble particulièrement touché envers les victimes, prenant l'exemple de son ex Kara pour illustrer que le harcèlement n'est jamais puni et que les victimes souffrent. Flack ne sait que dire, et lui précise qu'il le prévient dès qu'il connaît le nom de la victime de Baxter.

Hawkes présente à Mac une photo de Carrie Langdon, qui a porté plainte contre la victime mais s'est suicidée il y a six mois. Selon la police de Providence, son frère a engagé de multiples poursuites, et tous deux pensent qu'il a pu faire justice lui-même.

Flack se trouve chez Langdon qui lui raconte le calvaire qu'a vécu sa soeur avec Baxter et la douleur qu'il peut ressentir. Flack souhaite connaître son alibi et savoir s'il a été à Chelsea Université. Langdon lui répond, puis lui demande de le laisser.

Mac annonce à Stella que le téléphone de Copeland a confirmé qu'il n'était pas coupable. Stella lui fournit un catalogue d'un musée d'histoire situé juste à côté de l'université. Mac y découvre l'ensemble des pièces à conviction trouvées sur la scène de crime. Stella lui précise qu'Angell se rend sur place.

Danny explique à Hawkes qu'une certaine Diana Melton a également déposé plainte contre Baxter à Boston. Ils peuvent récupérer le fichier MP3 de sa déposition.

Danny et Hawkes écoutent le fichier audio, où Dana raconte exactement ce qui est également arrivé à Carrie Langdon. Lorsque Danny télécharge sa photo, Hawkes reconnaît la deuxième femme dont Baxter conservait les photos de filature sous son lit.

Danny et Flack rapportent à Mac que Dana Melton n'apparaît dans aucun fichier, ce qui semble compréhensible étant donné qu'elle a été harcelée. Danny trouve bizarre le comportement de Baxter puisqu'il présentait Odessa comme étant sa petite amie. Mac semble penser à quelque chose.

Stella et Hawkes questionnent à nouveau Gavin qui reconnaît formellement Dana comme étant Odessa. Stella et Hawkes cherchent à en savoir le maximum sur elle, mais Gavin sait simplement qu'elle participait à un concours de chanson.

Lorsque Stella rejoint Mac pour lui annoncer l'identification de Gavin, elle entend l'enregistrement de Dana et reconnaît formellement la voix d'Odessa, qui était dans son cours et a posé de nombreuses questions. Mac comprend qu'elle a déménagé jusqu'ici et que comme Baxter a recommencé, elle a décidé de l'éliminer seule.

L'équipe fait le point en salle de réunion, et Mac suggère qu'il faut considérer Baxter comme un suspect pour suivre son itinéraire afin de retrouver Odessa. Danny, Hawkes et Stella regroupent les données sur les reçus, et Mac parvient à définir un secteur de la ville.

Dans la rue, Stella, Danny et Hawkes interrogent les passants en leur montrant la photo de Dana. L'un d'eux les oriente vers un hôtel. Une fois arrivés, le gérant explique à Flack, Hawkes et Mac qu'elle vit depuis presque un an ici. Lorsqu'ils ouvrent la porte, ils trouvent l'appartement vide.

Hawkes et Mac épluchent le courrier de Dana dans le hall de l'hôtel et tombent sur de nombreuses cartes postales de Baxter la harcelant et l'insultant. Sur l'une d'elles, il parle d'un déménagement, et Mac suggère d'aller voir l'entreprise la plus proche. Hawkes, quant à lui, est scandalisé.

Dans la rue, Hawkes explique à Mac qu'il espère quelque part que Dana ait quitté la ville. Mac lui rappelle qu'elle n'était pas obligée de le tuer. Hawkes l'interrompt, il repère une affiche pour un concert à quelques rues d'ici. Mac prend l'adresse.

Mac et Hawkes arrivent au bar où Dana se produit sur scène. A la fin de la chanson, Mac vient arrêter Dana, qui lui explique à quel point elle a souffert. Mac lui assure qu'elle a failli réussir à leur échapper. Hawkes, touché par sa détresse, lui affirme que si elle n'avoue pas, ils auront du mal à la faire condamner. Mac semble mécontent de son intervention, et emmène Dana.

[SIX MOIS AUPARAVANT : Carrie Langdon écrit une lettre de suicide et saute de son balcon, au moment où son frère rentre]

 

[Appartement de Flack : Angell et Flack]

Flack [rentre: Deux cafés au lait, tout chauds et tout prêts ! Au fait, qu’est-ce que tu prends, du sucre ou… ou rien du tout ?

Angell [le prend à la taille: J’ai une meilleure recette pour me réveiller le matin ! [Ils s’embrassent langoureusement]

Flack : Le café va refroidir…

Angell : On s’en fout ! [Elle l’emmène dans la chambre, ils s’allongent sur le lit et s’embrassent, mais un téléphone sonne]

Flack : C’est mon téléphone, faut que je réponde. [Angell attrape son bras et le menotte au lit]

Angell : M’oblige pas à te passer la deuxième !

Flack : Bon travail lieutenant ! [Ils s’embrassent] Allez, je réponds. [Il décroche] Flack ? Ouais, allez-y. Ouais, envoyez-là. [Il raccroche]

Angell : Qu’est-ce qu’il y a ?

Flack : Un homicide dans le coin, quelqu’un a envoyé la photo au commissariat du quartier. Le quartier général va me la transférer.

Angell [découvre la photo et fait la grimace: Faut que t’y ailles !

Flack : Ouais.

 

[Scène de crime : Mac et Flack]

Flack : Marshall Baxter, il bossait à l’atelier vocal de ce théâtre. Sa photo et son adresse ont été envoyées sur la ligne des appels anonymes. On a localisé l’adresse IP, il s’agit d’un café internet de l’Upper West Side. Une de mes unités vient de s’y rendre.

Mac : A priori, il a pris une balle dans la poitrine. Ni tâche, ni trace de poudre autour de la blessure, moyenne portée.

Flack : On n’a pas retrouvé l’arme.

Mac : Qui peut bien avoir l’idée de photographier son crime et de l’envoyer chez les flics ?

Flack : Un frimeur, quelqu’un qui se croît plus malin que nous.

Mac : Eh bien, on va lui prouver le contraire.

 

GÉNÉRIQUE

 

[Scène de crime : Stella, Hawkes et Mac]

Hawkes : 86°F, 30°C, il est mort il y a 8 heures, aux alentours de minuit.

Stella [à un technicien] : Vous avez quelque chose ? [Il fait non de la tête] Pas d’empreintes sur la poignée de la porte. Ca ressemble à un coup de poing cette marque sur le mur.

Mac : Pas d’équimoses ni de griffures sur les mains de la victime. [Il se déplace] Le tueur s’est placé ici pour prendre la photo.

Flack : Mac ? Voici James Copeland, c’est le directeur du théâtre.

Copeland : Y a un eu accident ? [Il voit le corps] Merde, c’est Marshall !

Flack : Non, restez là s’il vous plaît.

Copeland : C’est mon théâtre !

Mac : C’est peut-être votre théâtre, mais c’est ma scène de crime.

 

[Théâtre : Copeland, Mac et Flack]

Copeland : Marshall Baxter était notre coach vocal et il se servait de cet espace de répétitions pour donner des cours.

Flack : Qui était là hier soir, aux alentours de minuit ?

Copeland : Personne. On a fait une répétition de Don Giovanni de 19 à 22h. Une heure après, il n’y avait plus personne.

Mac : Où étiez-vous ?

Copeland : A une fête, avec des comédiens. [Mac remarque des marques sur son poing] J’ai du rentrer vers 2 heures.

Mac : Les marques sur votre main sont récentes.

Flack : Vous vous êtes fait ça à la fête, ou vous avez cogné dans un mur ? Bon allez James, me faites pas répéter.

Copeland : Ok. Baxter se mettait à ma place. Tous les jours, il se garait à ma place ! Y avait mon nom marqué.

Mac : Alors vous êtes passé lui donner un avertissement, c’est ça ?

Copeland : J’essayais de pas m’énerver, avec ce mec. Ca a dérapé, c’est tout ! [Scène en flashback]

Flack : C’est compréhensible, on peut tuer pour une place de parking à New York.

Copeland : C’est vrai, mais je l’ai pas tué.

Mac : Il me faut la liste des élèves de Baxter et des gens qui travaillent ici.

Copeland : Non, c’est pas quelqu’un d’ici qui irait tuer un mec dans un théâtre !

Flack : Jamais entendu parler de John Wilkes Booth ?

 

[Couloir du labo : Mac et Adam]

Adam : Mac ? Euh, la police a localisé l’ordinateur et le clavier du café internet de l’Upper West Side où est partie la photo.

Mac : On a des éléments intéressants ? ADN, empreintes ?

Adam : Non, trop de donneurs pour isoler un profil.

Mac : C’est surement pour ça qu’il a envoyé cette photo depuis un lieu public.

Adam : Il est malin ce gars ! Oh, euh pardon désolé, je me suis mal exprimé, je voulais pas dire ça. Non non non, il est bête, il est malin.

Mac : Analysez la distorsion des empreintes digitales, et voyez si vous retrouvez le type d’appareil qui a pris la photo. [Il s’en va]

Adam : Oh, pas bête, pas bête ça !

 

[Labo : Hawkes et Mac]

Mac : Alors ?

Hawkes : Et bien, les cristaux qu’on a retrouvé sur la scène de crime, en fait il s’agit de lapillis.

Mac : Des débris volcaniques ?

Hawkes : Provenant du Pacifique Sud.

Mac : Autrement dit, ça ne peut pas provenir des chaussures du tueur.

Hawkes : Non, et ce n’est pas non plus un cheveu à lui qu’on a trouvé sur la victime. Il s’agit en fait d’un poil de yak. On s’en sert pour faire des tapis, des brosses.

Mac : Débris volcaniques et poil de yak, peut-être quelqu’un qui travaille dans l’import-export par exemple, ou bien dans un musée, ou que sais-je encore. [Son téléphone sonne, il décroche] Taylor ? On arrive tout de suite.

 

[Salle d’autopsie : Sid, Hawkes et Mac]

Sid : Marshall Baxter est mort suite à une hémorragie due à la perforation de la crosse de l’aorte. Et visiblement, notre tueur aurait retiré la balle.

Mac : Balle qu’il aurait extraite à l’aide d’un objet coupant.

Hawkes : Pourquoi enlever la balle mais laisser toutes les autres traces ?!

Sid : Et je n’ai pas terminé ! Si je m’appuies sur l’heure du décès qui m’a été donnée, il ne devrait plus présenter de rigueur cadavérique. Or, comme vous pouvez le constater, ça n’est pas le cas ! A-t-il pu être soumis à un froid post-mortem ?

Hawkes : La scène de crime était à température ambiante quand on est arrivés.

Sid : Peut-on envisager que vous vous soyez trompé, sans vouloir vous offenser ?

Hawkes : Sid, j’ai vérifié deux fois, son corps était à 30 degrés, y a eu aucune erreur.

Sid : Hm, d’accord.

Mac : Il y a une autre possibilité. Quelqu’un aurait pu délibérément abaisser la température de son corps.

 

[Musique – Labo : Danny analyse des indices puis effectue quelques recherches]

 

[Labo : Danny et Stella]

Danny : Petite devinette, qu’est-ce que les Brooklyn Bruisers, des traces d’asphalte et de l’huile de moteur ont en commun ? [Stella ne répond pas] Les 3 se retrouvent dans la pratique du Bike Polo.

Stella : D’accord…

Danny : Oui, c’est comme le polo normal, mais avec des vélos à la place des chevaux. Les joueurs accrochent ces cartes sur les rayons pour qu’on sache qui est sur le terrain.

Stella [observe la carte en question, dont un numéro de téléphone se trouve au dos: C’est quoi ce numéro ?

Danny : Ah, c’est peut-être un lien entre le bike polo et le meurtre, passe un coup de fil ! [Stella s’exécute et tombe sur le répondeur]

Répondeur : Bonjour bonjour, bienvenue au centre d’appels des râteaux. Si tu as encore ce message, c’est parce que la personne qui t’as filé ce numéro ne veut pas avoir affaire à toi ! Pour parler à un spécialiste qui pourra te guider en ce dur moment de détresse, appuies sur le…

Stella :… d’accord, le centre d’appel des râteaux…

Danny : Une sacrée façon de rembarrer quelqu’un.

Stella : Ouais, notre victime a dragué la mauvaise nana.

Danny : Je suis pas certain que ce soit la victime qui se soit fait rembarrer. Voilà une photo des Brooklyn Bruisers, y a pas de Marshall Baxter dans l’équipe.

Stella : Ah, alors qui est le numéro 2 ?!

 

[Terrain de bike polo : Stella, Danny, Gavin Skidmore et Lisa]

Stella [à Lisa: On peut vous l’emprunter deux secondes ?

Lisa : Bien sur. [Elle s’éloigne]

Danny : Tu connais ce type ?

Gavin : Non, jamais vu.

Stella : Et ça alors, est-ce que cette carte vous appartient ?

Gavin : Euh cette carte euh… Non non non, je crois pas.

Danny : T’as pas l’air très sur, t’es pourtant numéro 2 !

Stella : En tout cas, la victime avait cette carte sur elle.

Gavin : Ecoutez j’ai jamais vu ce mec, et je sais pas comment ma carte est arrivée là ok ?!

Danny : Tu viens de nous dire que c’était pas ta carte !

Stella : Bon, je crois qu’on va l’embarquer.

Gavin : Non non non non, bon attendez, vous emballez pas. Voilà, j’avais repéré une fille sur le campus, à Chelsea Université, et l’autre jour je l’ai croisée dans la rue, je lui ai demandé son numéro, elle l’a écrit au dos de ma carte. Mais je l’ai jamais appelée, je le jure !

Lisa : Pff, t’es vraiment un con ! [Elle s’en va]

Gavin : Non Lisa, je te jure je l’ai pas appelée !

Danny : Faudra lui acheter des fleurs !

Stella : Bon Gavin, dites nous quel est le rapport avec l’homme sur la photo.

Gavin : Elle m’a donné son numéro, et un mec s’est précipité sur moi dans la rue. Il m’a arraché la carte des mains et m’a gueulé de pas m’approcher de sa copine.

Stella : Cette fille, comment elle s’appelle ?

Gavin : Odessa. Je sais pas son nom de famille. Moi tout ce que je sais, c’est qu’elle va à Chelsea Université et qu’elle est canon, mais c’est tout !

Danny [sourit: Ok Roméo, si tu la vois, dis lui qu’on aimerait lui parler. D’ailleurs tiens, t’auras qu’à lui donner mon numéro ! [Il lui donne sa carte]

 

[Labo : Adam et Mac]

Adam : D’après l’aberration chromatique latérale, j’affirme que la photo a été prise avec un portable PDA, alors si j’avais ce portable en face de moi je pourrais dire si la photo a été prise avec, mais sans le voir je ne peux rien dire de plus.

Mac [regarde l’écran: C’est l’analyse du fragment de céramique provenant de la scène de crime ?

Adam : Oui, j’ai relevé des traces de rubidium, de strontium et de zirconium.

Mac : Je trouve qu’il y a pas mal de CO2 résiduel sur cette courbe de calibration.

Adam : Oui, mais ça ne vient pas du fragment de céramique. C’est l’air ambiant emprisonné dans la fiole. Le niveau de CO2 présent sur la scène de crime était assez élevé de toute manière.

Mac [après quelques secondes: C’est de la glace carbonique ! Ce taux élevé de CO2 et la température basse du corps sont surement dûs à la présence de glace carbonique. [Il s’en va]

Adam : Ouais, ouais, euh ouais, euh ouais bien sur, mais…

 

[Salle d’autopsie : Sid et Mac]

Sid : De la glace carbonique, ça expliquerait pourquoi la rigidité s’est prolongée.

Mac : Et pourquoi l’heure du décès n’est pas la bonne.

Sid : De plus, je comprends mieux l’origine de ces petites décolorations que j’avais remarqué sur sa poitrine. Au début, j’ai pensé à une dermatose. Mais là, je pencherais plutôt pour des brûlures, ça paraît totalement aberrant mais la glace peut brûler.

Mac : Avec la glace carbonique selon vous, combien faut-il de temps pour abaisser la température de 37 degrés à 30 degrés ?

Sid : Avec disons une douzaine de kilos de glace, moi je dirais moins de 3 heures.

Mac : Temps nécessaire à la glace pour passer en phase gazeuse, effaçant toute trace de sa présence.

Sid : Donc notre tueur voulait qu’on pense que l’heure du décès était antérieure à l’heure réelle.

Mac : D’où l’info qu’il nous donne en envoyant une photo et l’adresse, il tenait à s’assurer qu’on le découvre avant que les effets ne se dissipent.

Sid : Extraire la balle de sa poitrine, trafiquer la température du corps, pourquoi s’être donné tant de mal ?

 

[Bureau de Mac : Stella, Hawkes, Danny et Mac]

Mac : Il s’agit peut-être de quelqu’un ayant des connaissances en médecine légale, quelqu’un sachant très bien manipuler une scène de crime.

Hawkes : Quel rapport avec les poils de yak, les débris volcaniques et le fragment de céramique ? [Stella semble soudain penser à quelque chose]

Mac : On ne peut pas s’y fier, ils ont pu être placés là dans la seule intention qu’on les trouve.

Danny : D’accord, si c’est le cas, comment faire la différence entre les vraies preuves et les preuves fabriquées ?

Mac : La première question qu’il faut se poser en fait, c’est quel pourrait bien être leur point commun, ce qui les relie ?

Stella : J’ai la réponse à cette question. C’est moi !

 

[Salle informatique : Stella, Hawkes, Danny et Mac]

Stella : J’ai participé à un cours de médecine légale à Chelsea Université, il y a deux mois environ. J’ai cité des exemples provenant d’affaires pour expliquer ce qu’on fait.

Mac : Et ces exemples ont été réutilisés pour le meurtre de Marshall Baxter ?

Stella : Oui, ce sont tous les exemples dont j’ai parlé dans mon cours. [En affichant à l’écran] Regardez, là un poil d’animal, ensuite des matériaux géologiques, et ici des composés non organiques. Et quant au portefeuille vide, c’est sans doute pour qu’on pense à un vol.

Danny : Donc ça élimine tout ce qu’on a ramassé sur place.

Stella : C’était le but de la manœuvre, ces indices ne servaient qu’à nous envoyer sur une fausse piste.

Mac : Oui et à l’arrivée, rien qui ne soit digne d’être pris en compte.

Stella : Vous vous souvenez de la momie qu’on a découvert dans l’immeuble ?

Mac : Pauline Rayburn ? [On revoit en flashback une des scènes de l’épisode 3.02] Le tueur avait placé le corps près de la climatisation, créant un environnement artificiel pour la momifier.

Stella : Exact. Moi j’avais utilisé cet exemple pour montrer comment les éléments de l’environnement altèrent notre estimation de l’heure du décès. Et Sara Jackson, le mannequin retrouvé empallé au Soho Regency Hotel ? [Flashback de l’une des scènes de l’épisode 3.06]

Mac : On avait retrouvé un poil de chameau sur sa cuisse.

Stella : Une autre affaire, Lauren Redgrave, assassinée parce que son voisin voulait son appartement.

Mac : Il avait mis de l’arsenic dans son thé.

Stella : Mais ce n’est pas ce qui nous a permis de le confondre

Hawkes : C’était la poussière de météorite. [Flashback de l’une des scènes de l’épisode 2.09]

Stella : J’avais pris cet exemple pour montrer qu’un élément qu’on juge hors contexte peut résoudre une affaire. [En flashback, à propos des suspects] Plus on met de temps à l’identifier…

Mac : Plus il est difficile de le trouver. Stella, vérifiez les fichiers à Chelsea Université. Tâchez de voir s’il y a un lien entre Marshall Baxter et l’un de vos élèves.

Stella : Le joueur de bike polo nous a dit que Baxter avait sa copine à Chelsea Université.

Mac : Odessa ?

Stella : Oui.

Mac : Si c’est une de vos élèves, elle se retrouve en première place comme suspect, alors Sheldon, passez à l’appartement de Baxter examiner ses effets personnels, on pourra peut-être établir un lien.

Hawkes : Compris.

Mac : Danny, on s’en tient aux indices qu’on a déjà.

Danny : Ouais, même si ce sont pas les bons, le tueur les a trouvés quelque part.

Mac : On sait qu’il a utilisé une grande quantité de glace carbonique, je commencerais par ça.

Stella : D’accord.

 

[Théâtre : Angell, Mac et Copeland]

Angell : Monsieur Copeland, qui a accès à la glace carbonique ?

Copeland : A la quoi ?

Angell : Cette chose qui fait cette espèce de fumée blanche.

Copeland : Je vois parfaitement que ça vous dépasse, mais nous montons un petit opéra de Mozart, Don Giovanni. Et y a une scène qui nécessite du brouillard !

Angell : Sur un autre ton, monsieur Copeland.

Mac : La scène du cimetière, avec le commandeur.

Copeland : Ecoutez, je vais être franc, je l’aimais pas Marshall. C’était qu’un vulgaire gratte papier imbu de lui-même et con. Mais personne ne l’aimait ici, pourquoi vous m’interrogez moi ?!

Angell : Vous avez donné un coup de poing dans le mur, vous étiez là le soir du meurtre et vous aviez accès à la scène de crime. Je vois parfaitement que ça vous dépasse, mais ça fait de vous un suspect !

Copeland : Je vous l’ai dit, j’étais à une fête moi.

Mac : Nous avons la preuve que Marshall Baxter est mort plusieurs heures après l’heure qui avait été estimée. Où étiez-vous à 5 heures du matin ?

Copeland : Chez moi, avec une gueule de bois carabinée.

Angell : Quelqu’un peut le confirmer ?

Copeland : Oui, mon chat.

Mac : Dites, ça ne serait pas un PDA votre téléphone ?

Copeland : Si pourquoi ?

Angell : Parce que quelqu’un a pris une photo de la victime après lui avoir tiré dessus. Peut-être que c’était vous.

Copeland : C’est n’importe quoi !

Angell : J’espère qu’il y a quelqu’un pour changer la litière du minou parce que si vous mentez, vous serez absent un moment.

 

[Chelsea Université : Stella et le professeur Papakota]

Papakota : Voilà la liste des élèves présents à votre cours. Il n’y a aucune Odessa inscrite. Ca ne veut pas dire pour autant qu’elle n’y était pas, de nombreux étudiants viennent sans prendre la peine de s’inscrire avant.

Stella : J’essaie de me souvenir des visages mais sans succès, c’est un peu le brouillard.

Papakota : Stella, si ça peut vous consoler, je fais ce métier depuis… depuis plus de 30 ans, et on se souvient pas des visages ! Ou juste de certains peut-être.

Stella : J’avoue que c’est très troublant de penser que quelqu’un aurait assisté à mon cours dans le but d’apprendre à commettre le crime parfait.

Papakota : Ce que les étudiants retiennent d’un cours qu’on leur donne, c’est leur problème Stella. Vous n’avez rien à vous reprocher au contraire, vous êtes un excellent professeur. C’est pour ça que je voulais que vous veniez donner des cours magistraux, souvenez vous.

Stella : Je vais vous laisser travailler. Au revoir professeur.

Papakota : A bientôt.

 

[Appartement de Baxter : Hawkes et Flack]

Hawkes [voyant l’état de l’appartement: Le tri sélectif lui, il connaît pas !

Flack : Et encore ça c’est rien, si tu voyais l’appart’ d’Adam ! Bouh… [Hawkes sourit]

Hawkes : On va peut-être trouver le mobile du crime. Notes de téléphone, reçus, courriers, chaussettes… [Il fouille et trouve une boîte pleine de photos sous le lit]

Flack : T’as trouvé quelque chose ?

Hawkes : Peut-être. Sur toutes ces photos, on retrouve ces deux femmes.

Flack : De toute évidence, elles savaient pas qu’elles étaient photographiées.

Hawkes : Hm, ce sont plutôt des photos de filature, a priori ces filles étaient surveillées.

Flack : Hawkes, tu penses comme moi ?

Hawkes : Je pense que Marshall Baxter les a harcelées, et ces filles sont peut-être ses victimes.

Flack : Je vais éplucher nos fichiers et voir si l’une d’elles a porté plainte.

Hawkes : Ouais.

 

[Commissariat : Hawkes et Flack]

Hawkes : Salut.

Flack : Salut, t’avais raison. Baxter a été arrêté à Providence Rhode Island il y a 4 ans pour voie de faits aggravée.

Hawkes : Je te l’avais dit, harcèlement ! Il a écopé de 5 jours de travaux d’intérêt général et d’un ordre d’éloignement ?

Flack : Ca l’a pas calmé pour autant, il a été arrêté une semaine plus tard pour outrage criminel au premier degré.

Hawkes : Autrement dit, il a du enfreindre l’ordre d’éloignement.

Flack : Suite à ça, le juge l’a condamné à 8 jours de prison !

Hawkes : Pff 8 jours, sacrément dissuasif !

Flack : Le problème, c’est que le harcèlement a beau être un crime, ce que font ces mecs là est parfaitement légal. Aucune loi ne t’interdit de prendre des photos, d’envoyer des mails ou de téléphoner.

Hawkes : Ouais mais c’est dégueulasse ! Les gens ont le droit de se ballader dans la rue sans avoir rien à craindre !

Flack : C’est pas moi qu’il faut essayer de convaincre.

Hawkes : Je sais, nous on s’occupe des méchants, mais dis moi qui s’occupe des victimes finalement ? Kara, mon ex, en est le parfait exemple. Elle a été violée, et après tout a changé elle avait peur, elle était sur ses gardes, elle était plus du tout la même. Et notre histoire s’est arrêtée.

Flack : Je suis désolé.

Hawkes : On sait qui a porté plainte contre Baxter ?

Flack : Non pas encore, je vais rappeler la police de Providence, ils devraient me donner un nom.

Hawkes : Tiens moi au courant dès que tu sais.

Flack : Ouais.

 

[Bureau de Mac : Hawkes et Mac]

Hawkes : Carrie Langdon, elle a déposé une injonction d’éloignement contre Baxter il y a quatre ans, à Providence Rhode Island.

Mac : Elle faisait partie des élèves présents au cours de Stella ?

Hawkes : C’est pas notre tueur Mac, Carrie s’est suicidée il y a 6 mois maintenant. Mais elle est quand même impliquée, d’après la police de Providence, son frère a engagé des poursuites à leur encontre.

Mac : Pour défaut de protection. Il rend la police responsable de ce suicide.

Hawkes : Peut-être qu’il a voulu faire justice lui-même.

 

[Appartement de Langdon : Langdon et Flack]

Langdon : Le procès ramènera pas ma sœur, mais ça pourra peut-être changer le système. Ca protègera d’autres femmes.

Flack : Je suis désolé monsieur Langdon. Le suicide de votre sœur doit être un poids terrible, je comprends.

Langdon : Je crois pas qu’il s’agissait d’un suicide. Il s’agissait d’un meurtre ! Carrie a effectivement sauté du rebord, mais Marshall Baxter l’a obligée à y monter.

Flack : Il y avait eu une injonction d’éloignement, Baxter s’est mis à harceler votre sœur il y a 4 ans.

Langdon : Carrie avait pris des cours de chant avec lui. Et du coup, quelque part dans sa tête de malade, il a cru qu’elle était devenue sa copine. Je lui avais dit de porter plainte… je pensais que ça lui ficherait la trouille. Mais j’avais tort, ça n’a fait qu’empirer. Il a commencé à la menacer, elle était terrifiée, elle n’osait plus sortir ni répondre au téléphone.

Flack : Ca a duré combien de temps ?

Langdon : Deux ans. Et puis un beau jour, ça c’est arrêté, terminé. C’était comme un miracle. Il avait disparu, et Carrie a pu respirer à nouveau. Elle a pu enfin vivre sans regarder si on la suivait. En tout cas, c’est ce que je croyais, jusqu’à ce qui est arrivé. Elle s’était jamais remise de ce harcèlement. Les flics ont prétexté qu’ils pouvaient pas arrêter Baxter s’il n’avait pas commis un acte de violence. Un acte de violence… et comment ça s’appelle, détruire l’âme de quelqu’un ?!

Flack : Certains appellent ça un mobile.

Langdon : Ah, ça m’étonnait aussi que vous ayez fait tout ce chemin depuis New York pour parler d’un suicide. J’ai eu envie de tuer Baxter, je l’admets, j’ai pas eu le cran sans doute.

Flack : Alors ça ne vous ennuie pas de me dire où vous étiez hier soir ?

Langdon : A l’inauguration d’un restaurant à Providence, j’ai dormi chez ma petite amie.

Flack : Avez-vous suivi des cours ou écouté une conférence à Chelsea Université à New York ?

Langdon : On en a terminé. J’ai pas remis les pieds dans une école depuis  que Carrie a été diplômée il y a 5 ans. Maintenant, si vous voulez m’arrêter, pas de problème. Sinon, je vous laisse contacter mon avocat.

Flack : Monsieur Langdon, je suis vraiment désolé pour votre sœur. J’ai une sœur moi aussi alors…

Langdon : Vous croyez pas tout permis pour autant. [Flack sort]

 

[Couloir du labo : Stella et Mac]

Mac [au téléphone: Ok, merci. [Il raccroche] C’était Adam, le téléphone PDA de James Copeland n’a pas pris la photo envoyée par mail au commissariat. Il est hors du coup.

Stella : Tout comme les étudiants inscrits pour suivre mon cours. J’ai enquêté sur les 19.

Mac : Aucun ne peut nous conduire vers Baxter ?

Stella : Non aucun, mais j’ai trouvé quelque chose d’autre. [Elle lui donne une revue]

Mac : Le musée d’histoire naturelle de Manhattan.

Stella : C’est juste à côté de Chelsea Université.

Mac : Ce catalogue a un rapport avec votre cours sur la police scientifique ?

Stella : Indirectement, oui. Allez à la page 32.

Mac : Des souvenirs en lave provenant de Hawaï ?

Stella : Hm, continuez.

Mac : Des vases en céramique provenant de Thaïlande !

Stella : Comme le morceau de céramique qu’on a trouvé.

Mac : Y a-t-il une chance que ce musée puisse aussi avoir une exposition d’animaux d’Himalaya ?

Stella : Grandeur nature, avec de vrais poils ! Angell se rend sur place, elle va parler avec quelques employés de la boutique pour vérifier les derniers achats en carte bancaire.

Mac : On a des pièces à conviction venant des 4 coins du monde, et il suffisait au tueur d’aller visiter un musée pour se les procurer tout d’un coup.

 

[Couloir du labo : Danny et Hawkes]

Danny : Doc !

Hawkes : Oui ?

Danny : La police de Boston vient d’appeler, une fille de nom de Diana Melton a déposé une injonction d’éloignement contre Baxter.

Hawkes : Elle était dans la classe de Stella ?

Danny : Elle était pas inscrite, mais Boston essaie de la localiser. En attendant, on peut aller sur un site web et télécharger le dossier ainsi qu’un fichier MP3 de sa déposition.

Hawkes : On dirait qu’ils ont tout sauf l’essentiel !

 

[Labo : Danny et Hawkes]

Danny [en téléchargeant le fichier: Alors…

Hawkes : Dana Melton a déposé une injonction d’éloignement il y a deux ans. Clique sur le fichier audio, qu’on voit un peu ce qu’elle raconte.

Enregistrement – Dana : Quand j’avais 17 ans, j’ai gagné un concours radio grâce à une chanson écrite au lycée. J’avais fait une maquette, et des labels étaient intéressés. Et puis, il y a environ 2 ans, j’ai pris des cours de chant avec Marshall Baxter. C’est devenu l’enfer, il s’est mis à m’écrire des lettres, des cartes postales, des e-mails, il m’appelait 70-80 fois par jour.

Hawkes : Imagine, ça a du être invivable…

Danny : Ouais, ça rappelle ce qui est arrivé à Carrie Langdon.

Hawkes : Espérons pour elle que ça c’est mieux terminé.

Danny : Ouais, bon voyons ce qu’on a d’autre. [Il affiche sa photo à l’écran, et Hawkes reconnaît la deuxième femme dont Baxter conservait les photos]

Hawkes : Attends attends, j’ai déjà vu ce visage. [Il sort une des photos] Tu crois que c’est la même ?

Danny : La coiffure est différente, mais les yeux, le nez, le visage.

Hawkes : Perso, pour moi c’est la même.

 

[Bureau de Mac : Mac, Danny et Flack]

Mac : Si c’est la même personne, ça devient quelqu’un à qui il faut s’intéresser. On a son adresse ?

Flack : La police de Boston ignore où elle est, et je n’ai pas pu la trouver sur le fichier de la sécurité sociale ni dans notre base de données.

Danny : Elle n’est sur aucun mailing, et elle a pas de carte de crédit.

Mac : Elle a été harcelée, alors elle ne veut pas qu’on la retrouve.

Danny : Ouais, c’est compréhensible. Être suivi par quelqu’un qui épie vos gestes en permanence…

Flack : Ce Baxter était un malade. J’ai parlé au frère de Carrie Langdon, elle a pris des cours avec Baxter, et lui du coup faisait comme si elle était sa petite amie.

Danny : C’est bizarre, parce que le joueur de bike polo a dit que Baxter avait présenté Odessa comme étant sa copine, sa chasse gardée.

Mac : Odessa...

 

[Dans la rue : Gavin, Stella et Hawkes]

Stella : On en a pour 2 secondes.

Gavin : Ah non, la dernière fois que je vous ai vu, ma copine m’a largué alors…

Hawkes : … il s’agit d’une enquête pour homicide, pas d’un service de rencontre !

Stella [montrant la photo de Dana: Regardez cette fille, vous la connaissez ?

Gavin : Ouais, c’est Odessa !

Hawkes : Vous êtes sur de ce que vous dites ?

Gavin : Absolument.

Stella : Dans ce cas, dites nous ce que vous savez sur elle.

Gavin : J’ai pas grand-chose à dire, je la connais à peine.

Stella : Ok. Vous savez à quels cours elle était inscrite à Chelsea ?

Gavin : Non aucune idée.

Hawkes : Vous savez pas où elle habite, si elle avait un job, n’importe quoi ?

Gavin : Non ! Ecoutez je sais qu’elle avait parlé d’un concours de chansons une fois, je sais pas où c’était. Bon je peux y aller là, j’ai un match ?

Stella : Oui, allez-y.

 

[Labo : Mac écoute l’enregistrement de Dana lorsque Stella arrive]

Stella : Mac, Gavin Skidmore a confirmé que Dana Melton et Odessa sont la même personne. [Elle entend l’enregistrement] Qu’est-ce que c’est ?

Mac : La déposition de Dana Melton au commissariat de Boston.

Stella : Je peux réécouter ? [Il remet la bande] Je connais cette voix. [Elle se souvient d’elle à son cours] C’est Odessa !

Mac : Vous êtes sure ?

Stella : Oui, vous pouvez l’appeler Dana, Odessa, comme vous voudrez, je reconnais sa voix. Elle était dans ma classe, elle a du assister au cours.

Mac : Donc Dana Melton a changé son nom en Odessa et a déménagé de Boston à Manhattan pour démarrer une nouvelle vie. Baxter l’a suivie jusqu’ici et il a recommencé à la harceler. Mais cette fois, au lieu de s’en tenir à la loi pour s’en débarrasser, elle a préféré gérer le problème toute seule. Elle l’a tué.

Stella : Et je lui ai montré comment…

 

[Salle de réunion : Stella, Mac, Danny et Hawkes]

Mac : On a placardé sa photo dans les aéroports, dans les gares, les terminaux de bus, mais je pense qu’on a déjà de quoi faire avec ce qu’on a.

Danny : Mac, on a rien à part une Dana Melton à Boston qui devient Odessa à New York, et des pièces à conviction foireuses !

Mac : Il faut arrêter de considérer Marshall Baxter comme une victime et le considérer comme le suspect numéro 1. Heureusement qu’il ne jetait rien ! Commençons par les reçus et les papiers qu’on a trouvé dans son appartement.

Hawkes : Baxter suivait Odessa, autrement dit il allait partout où elle allait.

Stella : Exact ! Avec les reçus de Baxter, on va recréer son itinéraire géographique pour suivre ses déplacements.

Danny : Avec un peu de chance, ça nous conduira à Odessa.

Mac : On sait qu’il habitait à Chelsea et en dehors de ce secteur, tout peut correspondre à son secteur de chasse. Nous avons quelques variables connues, par exemple on sait qu’Odessa suivait les cours de Stella à Chelsea Université.

Stella [rentre les données dans l’informatique: Entre la 86ème et Amsterdam.

Hawkes [étudie les reçus: Un café internet entre la 73ème et Columbus, d’où elle a pu envoyer la photo par mail.

Danny : Ah, j’ai quelque chose, Marshall Baxter a déjeuner 2 fois la semaine dernière au Trésoro Café entre la 95ème et le West End. C’est pas à côté de chez lui !

Mac [en regroupant les données: Suivez le chasseur, trouvez la proie !

 

[Musique - Dans la rue : Stella, Danny et Hawkes interrogent les passants en leur montrant la photo de Dana. Ils sont orientés vers un hôtel]

 

[Hôtel : Flack, Hawkes, Mac et le gérant]

Gérant : Odessa Shaw vivait ici depuis presque un an. Le plus souvent, elle restait chez elle parce qu’un malade la harcelait, qu’elle disait.

Mac : Est-ce qu’elle a déjà eu des problèmes avec cet homme ici ?

Gérant : On a un concierge 24h sur 24 qui est payé pour éviter ce genre de problèmes. [Ils arrivent devant la porte de sa chambre]

Flack : Odessa, ouvrez, police !

Mac : Dana Melton, ouvrez cette porte !

Flack [au gérant: Allez-y. [Il ouvre] Elle a payé un supplément pour le deuxième verrou. [Ils découvrent un appartement vide] Personnellement, je trouve la déco quelque peu spartiate !

Hawkes : Quand a-t-elle déménagé ?

Gérant : Oh, j’en savais rien du tout. Ah je comprends mieux pourquoi son courrier s’entasse dans la boîte !

Mac : Allons nous-en.

Flack : Je vais parler au concierge.

 

[Hall de l’hôtel : Mac et Hawkes]

Hawkes [en récupérant le courrier: De la pub, des journaux de quartier, des menus de restaurant… [Stella les rejoint]

Stella : Vous l’avez trouvée ?

Mac : Son appartement est vide, elle est partie sans laisser d’adresse.

Hawkes : Ca c’est un relevé de banque, et ça ça m’a l’air d’être un ticket de pressing.

Stella : La banque doit être fermée à cette heure-ci. [Elle lit le courrier] Pour vous remercier de votre fidélité, une réduction de 10%. Le pressing est peut-être encore ouvert, je vais voir.

Mac : Voyez si Flack a appris quelque chose avec le concierge en passant.

Stella : D’accord. [Elle s’en va]

Hawkes : Mac, jetez un œil là-dessus.

Mac [lit des cartes postales: Il paraît que tu as peur de moi, c’est pas possible, je ne te ferais jamais de mal. Je ne te laisserais jamais partir, tu penses avoir une nouvelle vie, ça ne durera pas longtemps si tu continues à m’ignorer, ça je te le promets.

Hawkes : Il y en a une quinzaine ! Tenez, encore une autre. « Tu m’échapperas pas une nouvelle fois, je t’ai vue avec des cartons de déménagement. »

Mac : Des cartons de déménagement ? Peut-être que l’entreprise qui a fourni les cartons s’est chargée du déménagement, auquel cas ils ont son adresse. [Il cherche sur son téléphone] La plus proche est entre la 74ème et Broadway.

Hawkes : « Tu es à moi salope, point final ». Personne n’a le droit de faire ça à qui que ce soit ! Personne !

Mac : Passons voir cette entreprise de déménagement.

 

[Dans la rue : Mac et Hawkes]

Hawkes : Vous pensez qu’elle peut encore être à New York ?

Mac : Elle a déjà eu la présence d’esprit de quitter son appartement avant de tuer Baxter, à mon avis elle a surement du quitter la ville aussi.

Hawkes : Une partie de moi l’espère…

Mac : Parfois, la ligne n’est pas aussi nette qu’on aimerait qu’elle le soit, mais elle existe, et Odessa l’a franchie. Elle avait le choix.

Hawkes : Oui, suicide ou meurtre. [Il voit une affiche sauvage pour un concert] Mac, venez voir cette affiche. Une des photos qu’on a retrouvé chez Baxter a été prise devant cet endroit.

Mac : Musique live toute la nuit… Ce joueur de bike polo a dit qu’Odessa devait aller chanter quelque part. [Il relève l’adresse] Jersey.

 

[Dans un bar : Mac et Hawkes arrivent alors que Dana chante sur scène. Mac attend la fin de la chanson puis s’approche]

Mac : Dana Melton ? [Dana tente de fuir mais Mac se poste devant elle]

Dana : Qu’est-ce qui va arriver ?

Mac : Je pense que vous avez la réponse à cette question.

Dana : Laissez moi partir, s’il vous plaît. Vous savez pas ce que j’ai enduré, j’avais tellement peur. J’ai essayé de recommencer, de tout changer. Et je sais que vous comprenez pas. [Hawkes s’approche]. Je le sais.

Mac : Je comprends très bien, au contraire. Je comprends parfaitement, mais je dois quand même vous arrêter. C’est la partie la plus difficile de mon travail.

Dana : Je pensais avoir tout fait comme il fallait.

Mac : Vous avez failli réussir, vous avez eu un bon professeur. Vous n’avez laissé aucune empreinte, pas d’ADN, pas de témoins. Il n’y avait que des preuves circonstancielles.

Hawkes : En fait, sans aveux formels de votre part, ça va être très dur d’obtenir une condamnation.

Mac [regarde Hawkes fermement: Allons-y.

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