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#522 : Des secrets au placard


Titre VO :
 "Yahrzeit"
Titre VF : "Des secrets au placard"

Réalisation : Norberto Barba
Scénario : Barbie Kligman, Peter M. Lenkov

USA : 29 Avril 2009
France : 20 Août 2010

 

Casting : Summer Altice (Top Model), Edward Asner (Abraham Klein), Shelley Berman (George Savar), Skyler Caleb (Mari d'Esther), Natalia Castellanos (Femme sexy), Melinda Y.Cohen (Esther Schnitzler), Scott Cohen (Aaron Lesnick), John Justice (Klaus Braun), Rick Marcus (Xander Green), Matt McTighe (Michael Elgers), Laura Miro (Alice Tanaka), Modi Rosenfeld (David Klein)

Résumé :

Xander Green, expert en salle des ventes, est assassiné lors d'une vente aux enchères de bijoux. Très vite, les experts établissent un lien étroit entre lui et Michael Elgers, activiste néo-nazi déjà bien connu de l'équipe. En perquisitionnant le domicile de Green, Mac découvre un placard rempli d'objets ayant appartenu à des victimes de l'Holoclauste, dont la victime faisait le commerce. L'équipe est alors convaincue de la culpabilité d'Elgers, jusqu'à ce que les preuves affirment le contraire...
Parallèlement, Danny est mis à pied suite à son arrestation musclée de Michael Elgers, tandis que l'enquête mène Mac à découvrir des zones d'ombres sur son histoire familiale...

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Résumé Long :

Dans une salle des ventes, des dizaines de clients s'arrachent un collier pour des centaines de milliers de dollars. Ils sont interrompus par l'arrivée de Xander Green, une balle dans le ventre, qui s'écroule quelques secondes plus tard au sol.

Flack présente à Mac et Hawkes la victime comme étant un expert de la salle des ventes depuis 3 ans. Mac souhaite interroger tous les témoins, mais Flack lui annonce que la plupart sont partis il y a déjà longtemps.

A côté du corps, Mac trouve un téléphone avec une communication non coupée, mais personne ne répond à l'autre bout du fil. A priori, l'appel aurait débuté avant que Green ne se fasse tuer. Mac demande à Flack de trouver le propriétaire du numéro.

Plus loin, Danny et Stella remarquent des traces de sang et les suivent, ce qui les mène à un bureau, où ils y découvrent de nombreuses éclaboussures. Stella pense qu'il s'agit de la scène de crime primaire.

Mac fait remarquer à Sid des petits trous sur le corps de la victime, mais celui-ci n'a pas réussi à déterminer de quoi il s'agit. En revanche, il montre à Mac la balle utilisée, normalement suffisamment puissante pour traverser le corps, ce qui n'est pas le cas ici. Mac note une blessure particulièrement large, et Sid lui explique que la victime a été tuée par l'arme et par un couteau.

Déboussolé, Hawkes annonce à Danny que son oncle, avec qui il était très proche, vient de mourir. Il se remémore quelques vieux souvenirs, puis Danny lui offre son soutien et assure qu'il peut aller à l'enterrement demain sans se soucier du travail.

Adam, qui a repris le travail de Sheldon, explique à Mac que la balle extraite de Green provient d'un pistolet allemand mais date des années 1940, ce qui serait à l'origine de son manque de puissance. Mac comprend alors qu'il faut surement chercher une veille arme.

Danny fait écouter à Mac l'enregistrement de l'appel téléphonique obtenu par sa messagerie, mais il ne donne aucune information sur le tireur. En revanche, le numéro de l'interlocuteur est celui de Michael Elgers, activiste néo-nazi (épisode 5.17). Mac a alors l'intuition qu'ils peuvent être liés et reprend les points du corps de la victime. En les rejoignant, il dessine une croix gammée.

Alors qu'il s'apprête à partir interroger Elgers, Danny croise Hawkes dont l'avion a quelques heures de retard. Danny doute que ce soit une bonne idée que Hawkes vienne avec lui, mais celui-ci se fiche des convictions de Elgers.

Danny et Hawkes viennent interroger Elgers à son garage, qui ne semble pas enchanté de devoir parler à Hawkes. Il nie connaître Xander Green, et commence à devenir insultant envers Hawkes, ce qui pousse Danny à l'arrêter. Lorsqu'il persiste, Danny lui fracasse la tête contre le sol à plusieurs reprises.

Pendant que Elgers continue à insulter Hawkes en salle d'interrogatoire, Hawkes explique à Danny, scandalisé, qu'il lui a donné exactement ce qu'il voulait, et lui avoue qu'Elgers n'aurait jamais pu le faire disjoncter aujourd'hui, les larmes aux yeux. Danny ne sait que dire.

Mac remplace Flack en salle d'interrogatoire, et Elgers recommence à tenir des propos inqualifiables vis-à-vis de Hawkes et de nombreuses classes de population, mais Mac ne réagit pas et l'oblige à parler en le menaçant de révéler sa violation de conditionnelle. Il finit par avouer être ami avec Xander Green, et qu'il se souvient qu'il se disputait avec un homme nommé Abraham.

Mac rend visite à Abraham Klein qui tient une petite horlogerie. Il lui explique qu'il a eu une altercation avec Green, qui souhaitait arnaquer les gens avec l'un de ses bijoux. Il affirme être parti avant la vente, car le bijou de sa femme qu'il a vendu comptait beaucoup à ses yeux, et qu'il l'a fait pour donner l'argent à son fils David. Lorsque Mac souhaite prendre en photo des marques sur ses bras, il remarque que Abraham porte un tatouage d'Auschwitz.

Adam et Mac font des tests avec une arme qui prouvent que le tueur était seul, car celle-ci est composé d'une lame et d'un canon. Ils parviennent à déterminer que Green a pu être tué par une arme nazie. Ils sont interrompus par un appel leur indiquant que le domicile de Green a été cambriolé.

Flack est avec Adam et Mac à l'appartement de Xander Green, dont la porte a été fracturée. Mac trouve avec stupeur, cachée derrière une bibliothèque, une pièce nazie avec un journal manuscrit ainsi que des reliques de l'holocost. Ils sont interrompus par Adam, qui leur annonce avoir retrouvé l'empreinte de Elgers sur la porte.

Mac et Flack, malgré la résistance violente de Elgers, finissent par réussir à l'arrêter dans son garage. Adam appelle Mac du premier étage, où il a trouvé une chambre secrète avec des dizaines d'armes et un ordinateur. Abasourdis, ils découvrent qu'Elgers vendait des biens appartenant aux victimes des camps, et pensent avoir trouvé le mobile.

Mac vient voir Aaron Lesnick, qui s'occupe de gérer les témoignages des victimes des nazis ainsi que les objets qui peuvent être retrouvés. Mac lui annonce qu'il compte faire de cette affaire une priorité, son père ayant lui-même été à Buchenwald, et lui demande s'il a quelque chose à propos du nom cité dans le journal retrouvé chez Green. Lesnick cherche et trouve une vidéo de sa cousine. Ils visionnent le témoignage avec une intense émotion, où celle-ci explique qu'ils ont croisé la route de Klaus Braun mais que celui-ci les a piégé et emmené à Auschwitz après avoir volé la broche de Esther. Lesnick remercie Mac pour son aide.

Danny annonce à Mac qu'il a écopé de deux semaines de mise à pied, et qu'il part rejoindre Lindsay en attendant. Mac est heureux pour lui.

Celui-ci rejoint ensuite Stella, découragée car Elgers a été innocenté en raison d'un solide alibi et d'armes qui ne correspondent pas aux blessures. Elle explique à Mac que la dernière personne ayant vu Green est une mannequin, mais Mac remarque une broche sur sa photo qui a été dessinée par la propriétaire du journal retrouvé chez lui. Stella affirme que le propriétaire est Abraham Klein, et Mac découvre avec stupeur grâce à des comparaisons avec les photos historiques que Abraham Klein et Klaus Braun sont la même personne.

Mac interroge Klaus, qui fait mine de ne rien comprendre. Tandis que Lesnick confirme son identité auprès de Stella et Flack, Klaus clame qu'il est juif et qu'il n'a rien fait, mais Mac lui présente peu à peu les indices qui prouvent le contraire. Lorsqu'il évoque les origines de son fils, Mac se met à hurler et affirme qu'il se doute qu'il a roulé tout le monde pour pouvoir se protéger et cacher ses horreurs. Soudain, il sourit et s'exclame en allemand qu'ils auraient du les tuer tous.

Avant de se faire embarquer, Braun aperçoit David, qui le regarde avec mépris puis s'en va.

Sur son ordinateur, Mac reçoit un fichier vidéo de Lesnick. Il l'ouvre et écoute avec grand intérêt le témoignage d'un homme qui raconte sa libération du camp par un américain, et la façon dont il a retrouvé l'espoir et la foi grâce à lui. Il précise alors le nom du soldat : Mac Kenna Boyd Taylor. Mac est très ému.

Mac se rend chez la cousine de Esther Schnitzler et lui remet la broche de celle-ci. La femme l'embrasse, très émue, et lui propose de participer à une petite cérémonie en l'honneur de Esther. Mac accepte volontiers, avouant vouloir honorer son père. La femme allume une bougie, Mac met un béret noir, et tous deux débutent la célébration.

[Salle des ventes : Un commissaire-priseur est en pleine vente avec plusieurs dizaines de clients]

Commissaire-priseur : 500, qui dit 520 ? 520 pour madame. Quelqu’un à 540 ? Allons mesdames et messieurs, avez-vous déjà vu ça ? Non seulement unique, mais aussi patriotique ! Nous avons 540, 580 000 me dit-on au téléphone, quelqu’un à 600 ? 600 madame, 620 personne ? 620 000, quelqu’un à 640, 640, 640, mesdames et messieurs c’est votre dernière chance à 640 ! Alors, 620 une fois, 620 deux fois… [Il voit Xander Green lever la main au loin] Attendez quelqu’un dans le fond à 640 ?! [Green arrive dans l’allée centrale, une balle dans le ventre, puis s’effondre au sol]

 

[Scène de crime : Flack, Hawkes et Mac]

Hawkes : A priori il a pris une balle dans le ventre.

Flack : Il s’appelle Xander Green, expert en salle des ventes. Il travaillait ici depuis 3 ans.

Mac : Je veux que tous les gens qui étaient ici soient testés aux résidus de poudre.

Flack : Ca va pas être facile Mac, quand cet homme s’est effondré en arrivant, la moitié des personnes s’est fait la malle pensant qu’il s’agissait d’un vol.

Mac : On a des témoins, quelqu’un a entendu un coup de feu ?

Flack : Tous ceux que j’ai interrogé disent que l’ambiance était survoletée. Tout ce qu’on entendait, c’était la voix d’un mec riche prêt à balancer 600 000 dollars pour un collier.

Hawkes : Cette somme là pour un bijou ?!

Mac : Certaines personnes ignorent la crise.

Flack : Ouais, ou alors elles ne lisent pas les journaux ! La salle était pleine à craquer, et ça démarrait pas en dessous de 100 000 dollars.

Hawkes : Ils avaient l’intention de faire un malheur.

Mac : Ils n’étaient pas les seuls !

 

GÉNÉRIQUE

 

[Scène de crime : Flack, Hawkes et Mac]

Mac : Un portable ! La communication n’est pas coupée. [Il prend le téléphone] Allo ? Lieutenant Mac Taylor, il y a quelqu’un ?

Flack : Elle dure depuis combien de temps ?

Mac : 48 minutes.

Flack : Et d’après les témoignages, la victime est morte il y a environ 40 minutes.

Hawkes : L’appel a été passé au moment du tir, donc on peut penser que l’interlocuteur l’a entendu.

Mac : Flack, contactez l’opérateur, trouvez à qui appartient ce numéro.

 

[Salle des ventes : Stella et Danny]

Danny : T’as quelque chose ?

Stella : Des traces de sang, si je me fies à leur direction, alors la victime arrivait de là bas. [Ils suivent les traces qui les mènent jusqu’à un bureau] Danny, là.

Danny : Y a des éclaboussures. Ca m’a l’air d’être du sang.

Stella : Je crois qu’on a trouvé la scène de crime primaire.

 

[Salle d’autopsie : Sid et Mac]

Mac [en observant de petits trous sur le corps: Qu’est-ce que ça représente d’après vous ?

Sid : Aucune idée ! [En allumant l’écran] Euh, regardez. 8 points qui forment un carré, peut-être un tatouage de prisonnier avec une espèce de message secret !

Mac : On a déjà fait des recherches, il n’a pas de casier. 8 points qui devaient signifier quelque chose pour lui.

Sid : S’il était féru d’astronomie, les points peuvent représenter 8 planètes, encore que pour moi y en a toujours eu 9, j’ai un faible pour Pluton !

Mac : Qu’est-ce qu’on a d’autre ?

Sid : Selon Timothy Leary, il existerait 8 niveaux de conscience…

Mac : Je faisais référence à votre autopsie en cours, Sid. [Il sourit] Avez-vous des interrogations ?

Sid : Oui, j’en ai. La blessure indique que son agresseur a tiré à bout portant, regardez ça. [Il lui donne la balle]

Mac : 9 millimètres, balle pleine.

Sid : Ce type de projectile était destiné à percer les armures, cette balle aurait du traverser le corps de la victime, or elle a fait à peine la moitié du chemin. C’est curieux, c’est très étrange !

Mac [observe la blessure: Le point d’entrée est beaucoup plus grand qu’il ne devrait.

Sid : Ce qui m’amène à la question numéro 2, la victime a été poignardée exactement là où elle a reçu la balle. Doit-on en déduire qu’ils étaient deux, l’un avec un pistolet et l’autre avec un couteau ?

Mac : Ou peut-être un seul meurtrier qui ne lésine pas sur les moyens. Dans les deux cas, l’homme allait mourir suite à une hémorragie.

Sid : C’est ce type de questions qui embarrassent les philosophes depuis toujours. Qui est le premier de l’œuf ou la poule en fait ?!

Mac : Ou dans notre cas, du pistolet ou du couteau ?

 

[Labo : Danny et Hawkes]

Hawkes [au téléphone: Ok merci. [Il raccroche, déboussolé]

Danny : Salut Doc, ça va pas ?

Hawkes : Mon oncle Frank a eu une crise cardiaque, il est mort.

Danny : Merde, je suis désolé mon pote.

Hawkes : C’est dingue, je lui ai encore parlé dimanche dernier, il avait prévu de venir cet été, comme d’habitude, en juillet.

Danny : Ouais ouais, je sais. Vous étiez très liés.

Hawkes : Quand j’ai eu mon diplôme de médecine, mon oncle Frank a fait une pancarte. [Il est ému] Et il l’a plantée sur la pelouse devant chez lui, y avait écrit « C’est la maison de l’oncle extrêmement fier du docteur Sheldon Hawkes ». Il va être enterré demain.

Danny : Bon écoute, t’inquiète pas pour le boulot, on te remplace.

Hawkes [en larmes: Merci Danny. [Ils se prennent dans les bras] Merci, merci.

 

[Couloir du labo : Adam et Mac]

Adam : Mac, je suis là.

Mac : Merci d’avoir pris une partie du boulot qui revenait à Hawkes.

Adam : Oh oui, c’est rien, je suis en panne de copine en ce moment, alors j’ai pas mal de temps ! [Mac le fixe] Oh, je suis désolé, c’est déplacé.

Mac : Qu’est-ce qu’elle nous raconte cette balle de 9 millimètres, que Sid a extraite de la victime ?

Adam : J’ai vérifié la ballistique, et les caractéristiques sont celles d’un pistolet allemand, un Luger. Mais c’est la suite qui est bizarre ! Le noyau de la balle, il est en acier.

Mac : Alors que la plupart sont en plomb.

Adam : Elle date d’une autre époque, d’accord, une balle fabriquée au début des années 40 par une boîte qui s’appelle Deutsh Waffenhund Munitions Fabriken.

Mac : Ce qui pourrait expliquer pourquoi elle n’a pas traversé le corps de notre victime. La poudre se détériore avec le temps, surtout si les munitions n’ont pas été bien conservées, donc si cette balle est ancienne peut-être faut-il chercher une arme ancienne.

 

[Salle informatique : Danny et Mac]

Mac [fait signe à Danny, un casque sur la tête: Vous travaillez sur quoi ?

Danny : L’appel sur le portable qui a duré 48 minutes, approximativement, à l’heure du décès. Il est sur la messagerie, alors Flack a pu obtenir qu’on ait l’enregistrement.

Enregistrement : Mais qu’est-ce que vous faites ici ?

Danny : Ca c’est la victime d’accord, j’ai vérifié avec son message d’annonce et c’est bien lui, ça marche, boom ! Mais c’est là que ça devient intéressant.

Enregistrement : Qu’est-ce que ça veut dire ? Mais enfin, qu’est-ce qui… ? Aaaah ! [Un coup de feu retentit]

Danny : Et tout le reste, ce sont les réactions, le chaos, et nous qui arrivons.

Enregistrement : Un portable ! La communication n’est pas coupée. Allo ?

Danny : C’est à peu près tout, on n’a rien à l’écoute sur le tireur.

Mac : Et sur la personne qui a reçu l’appel ?

Danny : Alors accrochez-vous, vous allez adorer ! [Il affiche les résultats]

Mac : Michael Elgers ?!

Danny : Ouais, un néo-nazi notoire, a priori Xander l’aurait appelé deux fois sur ce numéro là. Et d’après le relevé téléphonique, il aurait répondu à chaque fois !

Mac : Donc peut-être que c’est un témoin !

Danny : Ca me paraît curieux qu’un mec qui bosse sur Maddison Avenue aille s’associer avec un skinhead !

Mac : Peut-être n’est-ce pas une association mais une affiliation. Danny, montrez-moi les images du tatouage prises par Sid. [Danny les affiche, Mac rejoint les différents points et dessine ainsi une croix gammée]

 

[Couloir du labo : Danny et Hawkes]

Danny [s’apprête à monter dans l’ascenseur lorsque Hawkes en sort: Doc ? Qu’est-ce que tu fais là, tu vas pas dans le Michigan ?

Hawkes : Le vol a trois heures de retard, si je bosse ça m’évite de trop gamberger. Où tu vas là ?

Danny : Je vais interroger un témoin potentiel.

Hawkes : Je peux venir avec toi ?

Danny : Ah tu sais, je crois qu’il vaut mieux pas.

Hawkes : Et pourquoi je viendrais pas ?

Danny : C’est Michael Elgers.

Hawkes : Oui, il est raciste, c’est son problème c’est pas le mien.

 

[Garage de Elgers : Danny, Hawkes et Elgers]

Danny : Michael Elgers ?

Elgers : Je peux vous aider ?

Hawkes : On aimerait vous parler de Xander Green.

Elgers : Je t’ai pas parlé à toi !

Danny : Soyez pas bête, vous voyez qui on est ?!

Elgers : Comment je peux savoir que le macaque il a pas volé son badge ?

Danny : Faut qu’on vous fasse un dessin ?

Elgers : J’ai du boulot les poulets, alors magnez vous.

Danny : Vous avez parlé à Xander Green récemment ?

Elgers : Je connais pas de Xander Green.

Hawkes : Alors pourquoi vous a-t-il appelé 3 fois hier ?

Elgers : Tu veux dire que je suis un menteur ?!

Hawkes : J’en suis persuadé, oui.

Elgers [s’approche de Hawkes: D’abord tu te pointes sans avoir été invité, et après tu m’insultes ? Fais gaffe à ce que tu baves !

Danny : Bon ça suffit, reculez maintenant, m’obligez pas à sortir mon arme.

Elgers : J’ai plus rien à vous dire. [A Hawkes] Toi, t’es vachement gonflé de venir ici, la prochaine fois t’as intérêt à avoir plus de respect. [Il crache sur ses chaussures]

Danny [l’attrape par le col: Ok, je vous arrête pour outrage à un officier de police !

Elgers : Ca va mec, c’est pas comme si je l’avais pendu à un arbre ! [Danny plaque Elgers à terre et lui fracasse la tête contre le sol à plusieurs reprises]

Hawkes : Danny, Danny, Danny ! Danny !

 

[Salle d’interrogatoire : Elgers et Flack]

Elgers : Je veux un avocat !

Flack : Je veux gagner au loto.

Elgers : Le bouffeur de bananes m’a insulté !

Flack : C’est pas ce qu’on m’a dit, vous avez opposé de la résistance.

Elgers : Demandez au négro ce qu’il s’est passé.

Flack : Je suis désolé mec, je parle pas ta langue, mais je vais te dire…

 

[Salle d’observation : Danny et Hawkes]

Danny : Quelle pourriture !

Hawkes : Oui, mais c’était couru d’avance.

Danny : Qu’est-ce que tu racontes, je comprends pas ?

Hawkes : Tu lui as donné exactement ce qu’il voulait Danny, et ce salopard le mérite pas.

Danny : Il a résisté à l’arrestation.

Hawkes : Je sais, mais c’est pas moi qu’il faudra convaincre. Les affaires internes vont mener une enquête, et si jamais ça remonte encore plus haut, on te ratera pas ! Imagine, un skinhead déclare que la police l’a brutalisé et le seul témoin que tu as, c’est un afro-américain.

Danny : Ouais, je vois ce que tu veux dire. Mais il était pas question de le laisser faire sans rien dire !

Hawkes : Danny, les gars comme Elgers adorent mettre le feu aux poudres. Ne rien faire enfin de compte, ça a plus de force.

Danny : Donc tu nous la joues grand seigneur ?

Hawkes : Ca n’a rien à voir ! Ecoute, je sais que ça peut sembler dingue, mais je pense que tout ça n’arrive pas par hasard tu vois. Elgers qui refait surface en tant que témoin, justement aujourd’hui, mon avion qui est retardé et nous deux qui allons l’interroger ensemble. Peut-être que c’est mon oncle Frank qui me teste pour voir si j’ai retenu ce qu’il m’a appris. Mon oncle se trouvait à Memphis le jour où Martin Luther King a été assassiné, il devait avoir une dizaine d’années et il a consacré sa vie à combattre sans relâche le racisme, sans se laisser intimider. Tu croyais qu’Elgers allait arriver à me faire disjoncter peut-être ? Oh ça non, pas aujourd’hui. [Les larmes aux yeux] Pas aujourd’hui… J’ai un avion à prendre…

Danny : Ok, ok…

 

[Salle d’interrogatoire : Mac, Flack et Elgers]

Elgers : Vous êtes avocat ?

Mac : Raté ! [Il fait signe à Flack de sortir, Flack s’en va]

Elgers : Encore un poulet, qu’est-ce qui se passe ? Vous avez personne à protéger, qu’il faut que vous veniez m’emmerder ?! J’ai dit que je parlerais plus.

Mac : Alors fermez-là. Je m’appelle Mac Taylor, et je suis lieutenant en charge du laboratoire de police criminelle. Tout à l’heure, vous avez agressé l’un de mes hommes.

Elgers : Non mais qu’est-ce qui se passe dans ce pays ?! Parce qu’avant, vous et moi on n’aurait jamais eu ce genre de conversation !

Mac : Parce qu’à l’époque, j’aurais troué votre panse de raciste !

Elgers : Vous êtes le super homme blanc, c’est ça ? Les négros, les couilles molles, les queens et les fiottes, vous les sauvez tous ?!

Mac : Sauf les pauvres types comme vous. Entre deux boulots, vous passez votre temps assis à critiquer le bon peuple, qui lui au moins fait quelque chose de sa vie.

Elgers : Parce que vous croyez que j’ai besoin d’un boulot ou d’un diplôme à la con pour être quelqu’un ?! N’importe qui peut recevoir une éducation dans ce pays, je suis de la quatrième génération, c’est tout ce qu’il me faut moi. Mais ça veut pas dire qu’on n’a pas besoin de plus de temps en temps. Amenez-moi un avocat ! Parce que le chimpanzé avec une plaque m’a insulté et il va le payer !

Mac : Vous aurez votre avocat. Mais ça marche dans les deux sens, et la plainte pour outrage à policier est maintenue.

Elgers : Aucune loi m’interdit de cracher sur un animal !

Mac : Pour un autre que vous, oui, il serait même déjà dans la rue. Mais pour vous, la charge est un petit peu plus lourde.

Elgers : Pourquoi, quel est le rapport ?

Mac : Vous devez deux ans à l’état de New York ? Imaginons que je rajoute la violation de conditionnelle. Même sans diplôme, je suppose que vous voyez où je veux en venir !

Elgers : Qu’est-ce que vous voulez de moi ?

Mac : Que vous me parliez de votre relation avec Xander Green.

Elgers : On n’est pas des PD, si c’est ça que vous pensez ! Xander est un pote.

Mac : Était, il est mort.

Elgers : Bah si Xander est mort, j’ai rien à voir là dedans.

Mac : Vous n’êtes pas considéré comme suspect.

Elgers : Alors qu’est-ce que je fous ici, à part pour cette plainte pour outrage ?

Mac : Hier, Xander Green vous a appelé 3 fois, les deux premières fois vous avez décroché, mais la troisième il est tombé sur la messagerie. Que pouvez-vous me dire ?

Elgers : Il commençait à me gonfler, il arrêtait pas de m’appeler. Je croyais qu’il voulait me joindre mais quand j’ai compris ce qu’il se passait, j’ai laissé tomber et il est tombé sur le répondeur.

Mac : Vous avez entendu quelque chose les deux premières fois ?

Elgers : Je suis pas resté longtemps en ligne, mais je crois l’avoir entendu se disputer avec quelqu’un.

Mac : Vous savez qui ?

Elgers : Il a parlé d’un type qui s’appelait Abby, ou Aber, Abraham, je sais pas.

 

[Boutique de Abraham Klein : Abraham et Mac]

Abraham : Abraham, juste Abraham !

Mac : Abraham, alors selon Felix Marshall, le commissaire-priseur, vous étiez invité à cette vente hier.

Abraham : Oui, j’étais là.

Mac : Il se trouve qu’un témoin a entendu votre nom prononcé lors d’une altercation avec un expert, Xander Green.

Abraham : Xander Green est un ganef, un voleur ! Il m’avait dit qu’il avait l’intention d’estimer le bijou que je voulais vendre nettement au-dessus de sa valeur. [Scène en flashback] Vous n’avez qu’à lui demander, mais j’imagine qu’il va nier cette conversation de peur de perdre son travail.

Mac : Je pense qu’il n’a pas de soucis à se faire de ce côté-là. Xander Green a été tué lors de la vente aux enchères hier. Abraham, qu’avez-vous fait le reste de la soirée ?

Abraham : Lieutenant, j’aimerais bien vous aider mais je suis parti après la présentation.

Mac : Vous n’êtes pas resté là bas pour voir à combien votre bijou partirait ?

Abraham : Cet objet que j’avais chargé monsieur Green de vendre appartenait à ma défunte femme, c’était le bijou auquel elle tenait le plus au monde. Elle adorait le porter, je n’aurais pas supporté de le voir sur une étrangère.

Mac : Monsieur Klein, pourquoi le vendre s’il représentait tant à vos yeux ?

Abraham : Vous portez une montre, donnez. [Mac l’enlève et lui donne] Aujourd’hui les gens n’en voient plus la nécessité, mais ils ont l’heure et toutes sortes de choses avec leur téléphone portable. [Il remonte la montre et lui redonne, tandis que son fils arrive de l’arrière boutique] Horloger, aujourd’hui c’est un métier qui n’est plus à la mode. Mais ça n’a pas découragé mon fils David, il voulait rester près de moi alors il m’a demandé de lui apprendre, et aujourd’hui quel résultat ?! Dans 5 ans, cette boutique aura disparu. Que deviendrons David et sa famille à ce moment là ? C’est vrai que je ne voulais pas m’en séparer au début, mais le bijou de ma femme hier s’est vendu aux enchères pour plus de 300 000 dollars lieutenant, sans voler personne. Cet argent aidera mon fils quand la boutique fermera. [Son fils s’approche et lui montre sa réparation] Ah, bon travail, très très bien ! David, dis bonjour au lieutenant Mac Taylor.

David : Y a un problème ?

Abraham : Non, rien. Euh David, il faut finir de nettoyer la montre à goussets de monsieur Poulaski.

David : Ok p’pa.

Abraham : Il est bien.

Mac [repère des rougeurs à son bras: Ces marques là, c’est quoi ?

Abraham : Des marques ? Ah, après notre conversation, monsieur Green m’a jeté violemment hors de son bureau0

Mac : Ca ne vous ennuie pas que je prenne une photo ?

Abraham : Bien sur que non !

Mac : Pourriez-vous remonter un peu votre manche ? [Abraham s’exécute, et Mac voit le tatouage d’un numéro sur son bras]

Abraham : Comme ça ? [Voyant la surprise de Mac] J’étais à Auschwitz, c’était il y a bien longtemps…

Mac : Est-ce que monsieur Green vous avait fait part de ses vues antisémites ?

Abraham : Je n’ai jamais dit à monsieur Green que j’étais juif, je n’ai pas jugé nécessaire d’avoir à le préciser. C’est peut-être le camp qui a changé ma façon de voir les choses. Quand je suis arrivé dans ce pays, je n’avais nullement envie d’être pratiquant, mais mon fils a pratiqué pour nous deux. Il dit « Papa, on ne doit jamais oublier ». Je réponds : « Quelques fois, c’est mieux d’oublier »…

 

[Labo : Adam et Mac]

Adam [donne à Mac une arme constituée d’un couteau: Tenez Mac, allez-y.

Mac [poignarde et tire dans un cochon, puis compare les blessures: Vous avez raison, les blessures sont identiques. C’est bien ce genre d’arme qui a tué Xander.

Adam : Vous en aviez déjà vu vous ?

Mac : Au XIXème siècle, les officiers de la marine avaient des fusils à silex avec bayonnette et les britanniques avaient des revolvers webley.

Adam [affiche à l’écran: Y a aussi ce terrible revolver, qu’on appelle un Apache. 3 en 1, revolver, poignard, coup de poing américain, des gangs français l’utilisaient au début du XXème siècle.

Mac : Sauf qu’on cherche un vieux Luger avec une bayonnette fixée à l’extrémité du canon.

Adam : Apparemment, certains nazis préféraient fabriquer leur arme. Et étant donné que la balle, elle, date de 1940…

Mac : … notre néo-nazi a pu être tué par une arme nazie !

Adam : Quelle ironie.

Mac : S’il s’agit bien de cette arme là, ça exclut l’hypothèse de 2 meurtriers.

Adam : Et ça répond à la question de l’œuf ou de la poule.

Mac : Et pourquoi on constate une plaie aussi grande. La lame est entrée d’abord.

Adam : Faut vraiment être un sadique pour faire une chose pareille, il pouvait se contenter de tirer.

Mac [son téléphone sonne, il décroche: Taylor ? J’arrive. [Il raccroche] L’appartement de la victime a été cambriolé.

Adam : Coïncidence ?

Mac : C’est peut-être le tueur. En tout cas, ce qu’il cherchait pourrait être notre mobile.

 

[Appartement de Green : Flack, Mac et Adam]

Flack : Mac, en rentrant chez elle, la voisine a vu que la porte était fracturée. Elle savait que Green était mort alors elle a appelé la police. L’intrus a du l’entendre et s’est enfuit.

Mac : A priori, il n’a touché à rien.

Flack : Peut-être qu’il a pas eu le temps.

Mac [Intrigué par une bibliothèque contre le mur: Ou peut-être qu’il savait où chercher ce qui l’intéressait. Flack, regardez ces traces par terre.

Flack : On a déplacé la bibliothèque ?

Mac : Fréquemment. [Ils se préparent à la bouger]

Flack : C’est bon ? [Ils bougent la bibliothèque et découvrent une petite pièce remplie de drapeaux et objets nazis] La chambre secrète de notre nazi…

Mac [lui donne sa lampe: Tenez ça. [Il découvre le journal intime de Esther Schnitzler, ainsi que quelque chose de particulièrement répugnant]

Flack : Ne me dites pas que c’est ce à quoi je pense… Des reliques de l’holocauste ?

Mac : Xander devait célébrer le génocide…

Adam : Mac ? [Il débarque dans la pièce] Oh… J’ai un résultat avec une empreinte relevée sur la poignée de la porte. Michael Elgers.

Flack : C’est un rapide, il vient d’être relâché.

Mac : Il faut croire qu’on lui manque.

 

[Garage de Elgers : Flack et Mac tentent d’arrêter Elgers, qui leur balance des objets mais finit par se faire stopper]

Mac : Vous comprenez pas quand on vous parle ou quoi ?!

Elgers : Je vous l’ai dit, j’ai pas tué Xander, on était potes !

Flack : Ah ouais, et bah on va en parler !

Adam [depuis le premier étage: Hey patron ?! Vous pourriez venir ? [Mac le rejoint et découvre, abasourdi, une pièce également pleine d’objets nazis, dont de nombreuses armes] Y a peut-être l’arme qu’on recherche. [En regardant l’ordinateur] Chaussures d’homme en cuir, 43, prises à Treblinka, 2000 dollars. Poupées, bon état, trouvées enterrées avec les corps à Dachau, 6500 dollars ?! Il mettait en vente des biens qui appartenaient aux victimes de l’holocauste ? C’est pour ça qu’il voulait ouvrir la chambre secrète de Xander.

Mac : Je crois qu’on a trouvé le mobile.

Adam : Elgers a tué Xander pour lui voler sa collection, et ensuite la vendre au plus offrant ! Affaire classée. [Il tend son poing à Mac, qui le tape avec le sien]

 

[Bureau de Aaron Lesnick : Mac et Lesnick]

Lesnick : Donc vous avez trouvé tous ces objets cachés dans l’appartement de Xander Green ?

Mac : Ainsi qu’un abat-jour, qui d’après l’analyse ADN, aurait été fait en peau humaine.

Lesnick : Composée de différents tatouages cousus ensemble ?

Mac : Le commandant de Buchenwald et sa femme ordonnaient aux juifs de se présenter nus, et quand elle voyait un tatouage qui lui plaisait, elle demandait la peau, elle la faisait tanner pour fabriquer des abats-jour qu’elle gardait chez elle.

Lesnick : Y a deux ans, j’ai entendu parler d’un abat-jour revendu au marché noir plus de 10 000 dollars.

Mac : C’est pourquoi j’ai demandé à ce que cette affaire soit traitée en priorité. On retrouvera les vendeurs et les acheteurs et on procèdera à leur arrestation. Quelques soient les objets qu’on pourra retrouver, peut-être parviendrons nous à les rendre aux familles.

Lesnick : 6 millions de juifs ont été tués, et à peine 900 000 ont survécu. Je crains que nos chances de retrouver les familles soient minces. Nous avons passé deux décennies à enregistrer des témoignages de survivants de l’holocauste. On va voir si on trouve quelque chose sur Esther Schnitzler. Que savez-vous de Buchenwald ?

Mac : Mon père en avait parlé quand j’étais enfant. Il appartenait à la sixième division blindée. Il avait aidé à la libération du camp en 1945, il n’en a pas dit beaucoup plus. Alors je suis allé à la bibliothèque.

Lesnick : Visiblement Esther Schnitzler est citée plusieurs fois dans l’interview de sa cousine, Anna.

Enregistrement : Quand on arrivait au camp, on nous conduisait dans une zone où on nous rasait la tête, on nous déshabillait, et tout près de là il y avait une grande fosse remplie de cadavres. C’est là que j’ai vu Esther, on lui avait tiré une balle dans la tête. A côté d’elle, il y avait son mari, ses enfants, tous morts. Sur le coup, je me suis dit c’est pas possible, c’est pas eux, Esther a réussi à s’échapper ! Il y avait un jeune homme allemand, c’était son voisin, il s’appelait Klaus Braun, et il avait dit à Esther qu’il pouvait l’aider elle et sa famille à sortir d’Allemagne. Il fallait payer, seulement en ce temps là, les nazis, ils avaient tout pris. La seule chose qu’Esther avait pu garder, c’était sa broche, elle avait réussi à la cacher. Elle était magnifique ! Elle était en diamant. [Scène en flashback où Esther confie son bijou] Klaus Braun avait promis de les conduire jusqu’à la frontière, et de là, Esther et sa famille continuerait à pieds. Mais il ne les a pas conduit à la frontière, il les a emmenés à Auschwitz. [Scène en flashback où il tue le mari, les enfants puis Esther d’une balle dans la tête] Le père de Klaus était un SS, et Klaus appartenait aux jeunesses hitlériennes, tel père tel fils, ça rapportait beaucoup à l’époque de livrer des juifs aux bourreaux nazis.

Lesnick : C’est tout ce qu’on a, et c’est tout ce qui reste de la consigne de cette femme.

Mac [très ému] : Est-il possible de faire une copie de ce témoignage ? Ca aidera le procureur quand l’affaire sera jugée.

Lesnick : Bien sur, oui. [Il copie sur une clé USB] Tenez.

Mac : Merci. Monsieur Lesnick, merci pour votre aide, je vous tiens au courant.

Lesnick : Lieutenant, ce que vous avez fait aujourd’hui, votre promesse de nous aider, on appelle ça une mitzvah, un acte de bonté humaine. Merci.

 

[Couloir du labo : Danny et Mac]

Mac : Alors, quelle est votre sanction ?

Danny : Deux semaines de mise à pied, le département n’a pas eu le moindre scrupule à donner raison à cette espèce de pourriture.

Mac : On vit dans une société procédurière Danny, bon ou mauvais, tout le monde a des droits.

Danny : L’avantage de cette mise à pied, c’est que je vais passer du temps avec ma nouvelle épouse avant que la bambina arrive !

Mac : Excellente idée. Je serais là quand vous reviendrez.

Danny : Comme d’hab’ ! Merci.

 

[Labo : Stella et Mac]

Mac [voyant Stella découragée devant l’écran: Je n’aime pas ce regard, que se passe-t-il ?

Stella : Retour à la case départ. Adam a tenté de recréer l’arme du crime à partir de celles appartenant à Elgers, rien à faire, il a tout essayé !

Mac : Peut-être qu’Elgers s’en est débarrassé.

Stella : Flack a vérifié son alibi, au moment où Xander Green a été tué, il a été confirmé. A ce moment là, notre skinhead était en ville.

Mac : Donc il n’est pas le tueur…

Stella : Non.

Mac : Et les témoins que vous avez interrogé ?

Stella : Selon eux, la dernière personne à avoir vu Xander vivant est un mannequin, Cody King. Et je vous préviens tout de suite, elle a un alibi, elle était dans la salle quand Xander a été tué.

Mac : Attendez, agrandissez l’image ! [Il regarde le bijou qu’elle porte] J’ai déjà vu cette broche ! [Il affiche le journal d’Esther, comportant un dessin]

Stella : C’est la même !

Mac : Où est l’inventaire des objets mis en vente ce jour là ? Je veux savoir à qui elle appartenait.

Stella : Elle était à Abraham Klein. C’est lui le vendeur. [Mac se décompose] Qu’est-ce qu’il y a ?

Mac : En 1942, cette broche a été donnée à un jeune homme qui s’appelait Klaus Braun, il était membre des jeunesses hitlériennes.

Stella : Comment un horloger juif a-t-il pu l’avoir ?! [Mac affiche le témoignage de la cousine d’Esther et agrandit une des photos historiques où l’on peut voir Klaus Braun. Il applique un logiciel de vieillissement de visage, et est alors stupéfait de découvrir le visage de Abraham]

Mac : Abraham Klein est Klaus Braun !

 

[Salle d’interrogatoire : Mac et Klaus/Abraham]

Klaus : Ecoutez lieutenant, je croyais…

Mac : … j’ai trouvé ce journal, dans l’appartement de Xander Green. [Il lui montre les photos] Il appartenait à une victime de l’holocauste qui s’appelait Esther Schnitzler, vous vous souvenez d’elle ?

Klaus : Je regrette lieutenant, mais je…

Mac : … vous avez essayé d’oublier, mais vous savez très bien de qui je parle !

Klaus : Mais je… je ne connais personne qui s’appelle comme ça. C’était il y a si longtemps et il y a eu tellement de morts. [Pendant ce temps, Lesnick entre en salle d’observation]

Mac : Combien tués de vos mains, Braun ?

Klaus : Mais qu’est-ce que vous racontez ? Vous devez surement me confondre avec quelqu’un d’autre. Qui est ce Braun ?

 

[Salle d’observation : Lesnick, Stella et Flack]

Lesnick : C’est lui. C’est Klaus Braun, son père était ingénieur il a aidé à fabriquer le four crématoire d’Auschwitz, très efficace. 30 plateaux, trois cadavres par plateau, ils brulaient 90 corps en même temps.

 

[Salle d’interrogatoire : Mac et Klaus]

Mac : Xander Green s’est souvenu avoir vu cette broche dans le journal d’Esther quand vous lui avez apportée, n’est-ce pas ?! Pourtant, Xander ne vous a pas dénoncé, pourquoi ? Il a essayé de vous faire chanter, c’est ça ?! Il voulait sa part sur la vente de la broche ?! Vous n’alliez pas risquer qu’un type comme lui découvre votre secret, alors vous l’avez tué !

Klaus : Non ! Non ! C’est faux ! Je n’ai tué personne !

Mac [lui montre une photo de lui, jeune: C’est vous, Klaus Braun, en 1942. Chez vous, à Strausberg, en Allemagne !

Klaus : En 1942, je vivais dans le ghetto de Varsovie !

Mac : Vous mentez ! [Il commence à hurler] De 1941 à 1943, vous étiez membre des jeunesses hitlériennes, une organisation paramilitaire du parti d’Hitler, affecté à la capture des juifs désireux d’échapper à la solution finale ! Quand on agrandit cette photo, on voit l’arme avec laquelle vous avez tué Xander Green ! Des policiers sont en route et vont fouiller votre domicile. Je vous assure que nous allons retrouver cette arme !

Klaus : Je vous l’ai dit lieutenant, je n’ai rien fait de mal ! Comment pourrais-je être nazi alors que j’ai ce tatouage ? C’est une preuve !

Mac [en montrant une autre photo: Non ! Ca, c’est une preuve ! Lou Sokoloff, je suis sur que vous vous souvenez de lui. Il faisait partie d’un groupe qui tatouait les prisonniers à Auschwitz, de 42 jusqu’à la fin de la guerre ! Ca, c’est leur travail. L’écriture sur votre bras est différente, et je parie que si je fais un prélèvement pour analyser l’encre, il ne s’agira pas de celle utilisée dans les camps. Vous vous êtes tatoué vous-même !

Klaus : C’est ridicule ! Je suis juif ! Vous avez vu mon fils David ?! Il est juif !

Mac [hurle: Parce qu’il croyait que vous l’étiez et que Dieu vous avait sauvé ! Il devait être si reconnaissant que vous ayez survécu aux atrocités de l’holocauste, mais ce qu’il ignore, c’est que vous avez participé à ces horreurs ! Vous avez menti à votre famille, à vos amis, mais vous n’aviez pas le choix n’est-ce pas ?! Après la guerre, vous avez du vous cacher, et vous avez prétendu être ce que vous méprisiez le plus pour pouvoir entrer dans ce pays en évitant d’être découvert et arrêté ! Et ça a marché pendant presque 60 ans ! Jusqu’à la vente de cette broche ! Mais quelque chose est intervenu, le destin, le karma, personnellement je préfère croire que c’est Dieu !

Klaus : Je ne vois pas pourquoi vous croyez tout ça.

Mac [hurle à nouveau: Ca suffit ! Ca suffit, c’est terminé Braun. Terminé.

Klaus [se met à hurler à son tour: Mon nom… est Abraham… Klein !

Mac [le regarde dans les yeux: Votre nom, c’est Klaus Braun. C’est plus la peine de nier ! Des hommes appartenant au gouvernement israëlien vérifient votre identité. [Braun se met soudain à sourire] Vous avez quelque chose à dire Braun ? [Il sourit encore] Vous avez quelque chose à dire ?!?!

Klaus : Wir beten sie alle töten sollen !

 

[Salle d’observation : Lesnick, Stella et Flack]

Lesnick : On aurait dû les tuer tous…

 

[Commissariat : Des policiers s’apprêtent à emmener Braun, qui aperçoit son fils. David le regarde avec mépris et s’en va]

Klaus : David ! [Il se fait emmener]

 

[Bureau de Mac : Mac reçoit une vidéo de Lesnick par courriel et l’ouvre]

Enregistrement – George Savar : Je dormais à même le sol, je ne sais pas depuis combien de jours, et quand il m’a réveillé j’ai eu peur. J’ai… j’ai pensé que c’était un des soldats du camp, un soldat SS. Ils savaient tous que la guerre s’achevait, et ils essayaient d’éliminer le plus de juifs possibles. Mais il y avait quelque chose de différent avec cet homme là, qui était devant moi. Un autre regard, un autre uniforme. C’était un américain, très jeune. J’imagine que moi, je devais faire peur à voir, j’étais chauve, je pesais à peine 40 kilos. Et pourtant, cet homme a fait attention à ne pas avoir l’air aussi horrifié par ma vue qu’il devait l’être en réalité. Il voulait que je vienne avec lui, mais mes jambes refusaient de me porter. J’étais trop faible alors, il m’a porté à l’extérieur du baraquement. Il m’a donné sa veste, et quelque chose à manger, une barre chocolatée. J’en ai pris une bouchée, c’était tout ce que mon pauvre estomac vide pouvait supporter. Mais en tout cas, je n’ai jamais rien goûté de meilleur. Sa bonté a ramené un peu de… de la foi que j’avais perdu. Mes petits enfants m’ont apporté le reste.

Enregistrement – Intervieweuse : Comment s’appelait cet homme ?

Enregistrement – Savar : Taylor. Soldat Mac Kenna Boyd Taylor. [Mac est extrêmement ému]

 

[Mac se rend chez la cousine de Esther Schnitzler et lui remet la broche de celle-ci. La femme l’embrasse, en larmes]

Femme : Savez-vous ce que Yahrzeit signifie lieutenant ?

Mac : Dites moi.

Femme : Chez nous, c’est l’anniversaire de la mort d’un parent. Celui d’Esther est dans deux semaines, d’habitude on allume une bougie en période de deuil, mais là, ce sera pour une célébration. Peut-être avez-vous quelqu’un que vous voulez honorer ?

Mac [après quelques secondes: Mon père. [La femme lui donne un béret juif, allume une bougie et débute une prière dans sa langue maternelle]

Kikavu ?

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