[Central Park : Des spectateurs assistent à une pièce de théâtre. Après l’une des scènes, un homme se fait poignarder en ombre chinoise. L’un des artistes se retourne, aperçoit une mare de sang et se met à hurler]
[Bureau de Mac : Stella et Mac]
Mac : Vous m’avez menti Stella !
Stella : Ce n’était pas mon intention.
Mac : Vous avez trouvé Sebastian Diakos mort et vous ne m’avez rien dit ! Je l’ai appris par la division chargée des communications ! Je vous avais donné un ordre ! Celui qui enquêtait sur Diakos, c’était moi, ordre que vous avez ignoré !
Stella : J’avais pris une décision Mac ! Et franchement je reprendrais la même s’il le fallait. J’ai été informée qu’il allait bouger, alors j’ai réagi.
Mac : Vous en avez fait une affaire personnelle !
Stella : Mais c’est personnel, il a essayé de me tuer !
Mac : Vous avez dépassé les bornes cette fois, et vous le savez ! Vous êtes lieutenant de police, vous avez appelé anonymement et signalé à la police que Diakos avait été tué chez lui ! Ca mérite une suspension, ou du moins, une consignation au bureau ! Vous rendez-vous compte de la situation dans laquelle vous me mettez ?!
Stella : Oh oui très bien ! D’ailleurs, je vais vous faciliter les choses ! [Elle pose sa plaque sur son bureau, le regarde fixement dans les yeux puis s’en va]
GÉNÉRIQUE
[Scène de crime : Flack, Hawkes et Mac]
Flack : Le club héllénique de l’université de Chelsea monte une pièce tous les ans à Central Park. Ces dieux et déesses sont passés directement d’une tragédie à une autre.
Mac : Apparemment, on a pas mal de témoins.
Flack : Oui, tout le public a assisté à la scène en ombre chinoise. Ils ont cru que ça faisait partie de la pièce. La seule description que j’ai pu obtenir est celle de 2 silhouettes qui se battaient, et une sorte d’objet pointu.
Mac : Est-ce que les acteurs ont identifié la victime ?
Flack : Non, on ignore qui c’est.
Hawkes : La mort est sans doute due à une hémorragie consécutive aux blessures apparentes.
Mac : On a retrouvé l’arme du crime ?
Flack : On râtisse la zone.
Hawkes : On cherche un objet cylindrique, de 3 centimètres de large. Les blessures indiquent que la lame est plus épaisse au niveau de la garde.
Mac [trouve un papier dans la poche de la victime] : On a une adresse. Malheureusement, ce n’est pas celle de la victime !
[Scène de crime : Stella et Mac]
Stella : Je ne sais pas pourquoi y avait mon adresse dans sa poche.
Mac : Vous êtes considérée comme témoin, dites moi la vérité. Vous connaissiez la victime ? Bon, je vous le demande autrement, que savez-vous de lui ?
Stella : Il s’appelle George Kolovos, il était consultant à l’ambassade de Grèce. Lui et Sebastian Diakos étaient partenaires. Je sais que ça joue contre moi…
Mac : Vous croyez ?! [Mac s’en va, Stella le suit] Vous m’avez menti Stella, c’est une affaire où vous avez menti ! Et là, un homme qui serait donc le partenaire de Diakos est retrouvé mort avec votre adresse dans sa poche ! Vous me devez une explication. Et plus satisfaisante que celle que vous venez de me donner !
Stella : Ecoutez Mac, je suis aussi troublée que vous, ce n’est pas facile à expliquer.
Mac : Essayez !
Stella : Tout ce que je sais, c’est que la victime, George Kolovos, devrait être dans une prison chypriote.
Mac : Pourquoi ça ?
Stella : En voulant prouver que Sebastian Diakos avait essayé de me tuer, j’ai découvert que lui et Kolovos étaient à la tête d’un réseau de trafic d’antiquités. Kolovos était recherché par le gouvernement chypriote alors je leur ai livré. [Scène de l’épisode 5.18 en flashback] On m’avait dit qu’il serait arrêté et incarcéré. Quand et comment il est revenu à New York, ça je l’ignore ! Pourquoi revenir, quel intérêt ?!
Mac : Pour se venger ! Et la personne qui l’a tué vous a sauvé la vie !
[Salle d’autopsie : Sid et Hawkes]
Sid : J’ai extrait ceci du corps de monsieur Kolovos. J’ai cru qu’il s’agissait d’un fragment d’os qui se serait détaché pendant l’agression, mais il n’y a aucune fracture. En fait, la première blessure n’a touché aucun organe vital ni aucune artère majeure.
Hawkes : Donc ça l’a immobilisé mais pas tué.
Sid : Oui, il aurait pu survivre. C’est le second coup qui lui a été fatal. [En affichant à l’écran] Ici, on peut tout à fait comparer les deux blessures. Il faut de la force pour l’enfoncer autant !
Hawkes : Ca a perforé le cœur ?!
Sid : Bien que ces blessures aient des formes circulaires semblables et résultent de la même arme, la deuxième blessure a des contours irréguliers.
Hawkes : Ce qui porterait à croire que la lame aurait pénétré carrément jusqu’à la garde.
Sid : Tout à fait, la force de ce coup fatal est bel et bien à l’origine de cet équimause.
Hawkes : La garde décorée d’une dague…
Sid : Une décoration ante-mortem ?!
[Labo : Danny et Adam]
Adam [lorsque Danny agite les dagues dans tous les sens] : Hop hop hop hop, doucement Priape ! Tu vas pas blesser un humble mortel ?!
Danny : Pria quoi ?
Adam : Priape ! C’est le dieu de la virilité.
Lindsay [arrive] : Oh, c’est comme ça que je l’appelle !
Danny : C’est vrai ! Bon, mon arme personnelle n’est pas le sujet. J’ai pu reconstituer et analyser les fragments blancs que Sheldon a ramassé sur la scène de crime. L’arme était cachée dans une bande de plâtre, et y a une empreinte. Alors Adam, t’as mieux ?!
Adam : Très honnêtement, euh, non. Le résidu brun prélevé sur la chemise, c’est tout simplement du marc de café.
Danny : Comment va Lucy ?
Lindsay : Elle va bien. [Ils regardent à travers la vitre dans l’autre pièce] Elle fait un tabac pour sa première visite au labo !
Danny : Qu’est-ce que… qu’est-ce que Blake fait là ?
Lindsay : Oh, il est très doué avec les bébés, elle l’adore déjà !
Danny : Ah non, elle ne l’adore pas ! Le seul homme de sa vie, c’est moi ! [Il tape à la vitre] Hey Blake, t’as pas de l’ADN à analyser ?! [Lindsay et Adam rigolent]
Adam : Fais gaffe Blake, voilà Papa !
Danny [arrive dans l’autre pièce] : Allez allez, tout le monde au boulot !
Lindsay [observe le moule de la dague] : On dirait qu’il y a quelque chose de gravé, ce sont des lettres grecques, sur certaines pointes seulement. Et regardes ça, la garde de la dague correspond pile à la forme des équimauses sur son dos.
Adam : Exact.
Lindsay : On dirait bien la deuxième moitié de l’empreinte sur le dos de Kolovos !
Adam : Ca correspond pile poil.
[Commissariat : Stella et Flack]
Stella : Salut Flack.
Flack : Salut.
Stella : Vous avez vu Jessica ?
Flack : Elle est partie quelques jours.
Stella : Quand elle reviendra, dites lui que je voudrais qu’on parle de Kolovos.
Flack : Kolovos ? Le gars de Central Park ?
Stella : Oui.
Flack : Venez voir une seconde. [Ils s’éloignent] Jessica n’est pas rentrée dans les détails, elle a juste dit que vous bossiez sur quelque chose, mais si ça la concerne j’aimerais savoir de quoi il s’agit. Je tiens beaucoup à elle.
Stella : Oui je sais. Il ne s’agit pas d’elle, elle n’a rien fait. Jessica m’a donné un coup de main.
Flack : Quel genre ?
Stella : C’était il y a deux ou trois mois de ça, quand j’essayais de savoir qui m’avait agressé. J’ai suivi une piste et découvert un trafic d’œuvres d’art, Sebastian Diakos et George Kolovos y étaient mêlés. En fait, ils volaient des antiquités grecques et les revendaient aux Etats-Unis.
Flack : C’est tout ce que je dois savoir ? Je peux rien faire ?
Stella : Dites à Jess’ que Kolovos est mort et qu’elle reste à l’écart. Je compte bien aller jusqu’au bout.
[Bureau de Papakota : Stella et Papakota]
Papakota : Je pensais que vous ne travailliez plus sur cette affaire de trafic !
Stella : Il y a eu un meurtre, ça change tout ! George Kolovos est mort.
Papakota [prend un papier et le glisse dans son passeport] : La mort d’un homme est déplorable.
Stella : J’ai mis Kolovos sur un bateau partant à destination de Chypre, or il réapparaît et meurt à New York avec mon adresse dans sa poche !
Papakota : Stella, je vous avais dit combien ces individus étaient dangereux. Laissez tomber, je vous en supplie.
Stella : Ces hommes dont vous parlez, vous les connaissez ? Qui sont-ils ? Mais pourquoi voulaient-ils tuer Kolovos, et enfin quel rapport avec moi ?
Papakota : Je n’en sais rien.
Stella : Pour qu’il ai pu réapparaître dans ce pays, c’est qu’il connaissait quelqu’un de puissant lié au gouvernement chypriote. Vous avez des amis dans ces cercles là, vous avez du entendre d’autres noms associés à ce trafic, enfin !
Papakota : Non, non rien du tout. Je suis vraiment désolé Stella. J’aimerais en dire plus.
Stella : C’est pas grave, ça fait rien seulement je… je vous vois toujours comme celui qui a toutes les réponses !
Papakota : Ah !
Stella : Je me souviendrais toujours, la première fois que vous êtes venu me voir à Saint Basile.
Papakota : C’était votre anniversaire.
Stella : Oui. Depuis ce jour là, vous êtes resté mon ange gardien.
Papakota : Je le suis. Je serais toujours ton ange gardien. N’oublies jamais ça Stella.
[Salle informatique : Lindsay et Mac]
Lindsay : L’équimause sur la victime et la garde décorée de la dague se complètent pour former l’étoile de Vergina, symbole de l’ancien royaume de Macédoine. [Il la regarde fixement] Quoi ?!
Mac : Mais qu’est-ce que vous faites ici, vous ?! Où est Lucy ?
Lindsay : Elle est à la ballistique, elle analyse les stries ! [Il sourit] Je suis ici depuis exactement 2 heures, je pars dans 40 minutes, je voulais remplir quelques blancs dans cette affaire. Je suis payée pour un temps partiel, et puis que deviendrait le labo sans moi ?! D’après les traductions que j’ai pu trouver, les branches symbolisent Aristote, Homère, Leonidas, Achille, Hercule, Dionysos, Mieza et Pella. Bon, Pella était la capitale de la macédoine et… le berceau d’Alexandre Le Grand. Alors, selon la légende grecques, ces gravures particulières n’existaient que sur une seule et unique étoile, l’étoile qui décorait la dague d’une épée d’or et d’ivoire. C’était apparemment l’objet le plus précieux à mettre dans la tombe d’Alexandre Le Grand, je suppose que c’était pour lui servir dans ses combats dans l’au-delà.
Mac : Attendez, vous n’insinuez pas que l’arme du crime, c’est cette dague ! [Il rit] Lindsay, la localisation du tombeau d’Alexandre est l’un des plus grands mystères archéologique de tous les temps ! Si quelqu’un l’avait retrouvé, on serait au courant, vous pensez bien.
Hawkes [arrive] : Voilà qui devrait vous intéresser. Sid a prélevé ceci dans la blessure de la victime. Au début, j’ai cru que c’était de l’os, je l’ai analysé, c’est de l’ivoire.
Lindsay [observe son écran] : La forme correspond tout à fait à l’ivoire sur la lame.
Mac : Ca explique que Sid ai pu l’extraire de la blessure.
Hawkes : Et je vais vous faire rire. Au carbone 14, cet ivoire daterait de plus ou moins 300 ans avant Jésus Christ. Ca c’est un morceau d’histoire !
Lindsay : D’histoire… antique !
Danny [arrive avec Lucy] : Alors, après un changement de couches, Lucy et son papa ont relevé une empreinte partielle. Et on a une correspondance.
Mac : Avec un mort ou un vivant ?
Danny : Ce type vit et respire à New York.
[Appartement de Papakota : Stella, Danny et Flack]
Stella [s’en va alors que Danny et Flack arrivent] : Bah !
Danny : Oh ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Stella : C’est personnel. C’est plutôt à moi de vous poser la question ! Ca ne doit pas être une coïncidence ?
Flack : Kosta Papakota est suspect dans le meurtre de Kolovos.
Stella : Quoi ? C’est ridicule !
Flack : Si vous savez quelque chose Stella…
Stella : Ce que je sais c’est que le professeur n’a rien à voir là dedans !
Danny : Mais ses empreintes figurent sur le plâtre qui cachait l’arme du crime Stella. J’ai trouvé une identification positive dans la base de données de la fac de Chelsea. En plus, d’après le directeur du club héllénique, il se trouvait à Central Park.
Stella : Enfin, c’est forcément une erreur ! Attendez, je connais cet homme depuis que je suis petite ! Il m’a évité les familles d’accueil, il m’a sauvé la vie, il est hors de question que ce soit un trafiquant ou… ou un meurtrier ! Bon d’accord, allons le voir et discutons avec lui, il va tout nous expliquer. [Elle frappe] Professeur ? C’est moi. Il est là, je parlais avec lui y a deux secondes. [Frappe à nouveau] Professeur ?
Flack : Ouvrez professeur, police ! [Il sort son arme]
Stella : Non, c’est pas nécessaire.
Flack : S’il vous plaît. [Ils entrent]
Stella : Professeur ?
Flack : Il s’est tiré !
Danny : Ca sent le roussi…
Stella : Il a dit qu’il partait pour la Floride donner une conférence.
Flack : Alors pourquoi il est sorti par la porte de derrière ? [Il se rend derrière avec Danny]
Stella [se souvient et murmure] : Il a pris son passeport ! [Elle colorie le papier sous celui qu’il a pris pour voir ce qu’il y avait d’écrit] Un numéro à l’étranger ! [Elle s’en va]
Danny : Stella, on l’a perdu.
Flack : Stella ? Stella ? Ouh ouh ?
Danny : Tout le monde est pressé aujourd’hui !
[Labo : Stella arrive en quatrième vitesse dans son bureau, casse et déchire le tableau que lui a offert Papakota pour son entrée à la police. Elle semble stupéfaite. Plus tard, Mac découvre le tableau arraché et décide de reconstituer une écriture effacée. Celle-ci indique « Propriété du musée de Macédoine antique »]
Mac [murmure] : Qu’est-ce qui se passe, Stella ?!
[Salle de réunion : Mac, Danny et Adam]
Mac : Après avoir déchiffré le tampon du musée qui figurait au dos du tableau, j’ai fait une recherche internet. Il s’agit bien d’un tableau volé. Volé lors d’une exposition qui avait eu lieu au Metropolitan Art Museum, exposition montée par le professeur Papakota en 1977.
Adam : Est-ce qu’on sait comment ce tableau a atterri dans le bureau de Stella ?
Danny : Ouais, une fois elle en avait parlé, elle disait que c’était un cadeau, mais sans préciser d’où il provenait.
Mac : Probablement du professeur Papakota.
Adam : Ouais, mais si elle avait su qu’il était volé, elle l’aurait pas gardé !
Mac : C’est peut-être pour ça justement, que Stella et le tableau ont disparu. Il y a forcément un lien.
Danny [reçoit des résultats sur sa tablette informatique] : Ok, puisqu’on parle de cadeaux grecs, l’arme du crime semble aussi avoir fait l’objet d’un trafic. Sur les fragments de plâtre, j’ai relevé des traces de carbonate de calcium et de prunus persica, un pêcher en langage clair. Indigène du nord de la Grèce.
Mac : Les empreintes de Papakota relevées sur le plâtre prouvent qu’il a peut-être aidé à sortir cette dague de Grèce, mais en aucun cas qu’il soit le meurtrier de Kolovos.
Danny : Ouais…
Hawkes [arrive, une tasse dans un sachet] : Je crois que cette tasse trouvée chez le professeur va pouvoir nous aider. Les traces brunes sur la chemise de la victime, c’était du marc de café grec, exact ?
Adam : Exact.
Hawkes : Quelle est la principale différence entre le café grec et le café américain ?
Adam : Le grec n’est pas filtré, le marc de café grec reste au fond de la tasse.
Hawkes : Absolument, on ne boit que la partie haute du café et la salive reste dans le marc.
Mac : Avec l’ADN.
Hawkes : Alors j’ai comparé l’ADN du marc de cette tasse avec l’ADN du marc sur la chemise de la victime.
Mac [regarde les résultats] : Ca correspond ! C’est l’ADN de la même personne c’est clair.
Danny : Cette fois, la chance a tourné, et le professeur Papakota est mal barré !
Mac : Ces échantillons correspondent Danny, mais reste à prouver ce qui les lie au professeur.
Flack [arrive] : J’ai vérifié auprès des principales compagnies aériennes, les terminaux de bus, les agences de location de voiture, le professeur Papakota a disparu. Mais en revanche, j’ai réussi à trouver Stella. Grâce à sa carte de crédit, je sais que son dernier débit a été fait dans une agence de voyages.
Mac [regarde le relevé] : Elle est en Grèce !
[GRÈCE – Appartement de Tasso Papakota : Stella et Tasso]
Stella [frappe à la porte, Tasso ouvre, ils échangent quelques mots en grec] : Vous parlez ma langue ?
Tasso : Euh, petit peu, oui.
Stella : Je m’appelle Stella Bonasera.
Tasso : Moi, Tasso.
Stella : Tasso, bien sur ! Vous êtes le frère du professeur Papakota ! Il m’a beaucoup parlé de vous. Je suis une amie de Kosta.
Tasso : Excusez-moi, je… je faire le jardinage ! Mon frère vit pas ici, vivre en Amériqui, New Yorki, New York !
Stella : Oui, oui, je sais ça, mais je pense qu’il est ici, à Thessaloniki. Je dois absolument lui parler.
Tasso : Mon frère est pas malade, ça va ?!
Stella : Oui, oui, je crois qu’il va bien. Si jamais il vous a contacté, c’est important, dites le moi.
Tasso : Pas de nouvelles moi, aucune nouvelle lui, non.
Stella : Alors si vous en avez, j’aimerais que vous lui disiez que je suis à l’hôtel Drakos.
Tasso : Bien sur. [Elle s’en va, marche et aperçoit Papakota à travers une vitrine. Il s’enfuit, elle le poursuit]
Stella : Professeur ! Professeur, attendez ! Professeur ? [Elle a perdu sa trace]
[GRÈCE – Devanture du musée : Mac, Areti Moungri et Christos Temmas]
Areti [regarde une photo] : Le deuxième en partant de la gauche est bien Kosta Papakota, à la tête du projet de restauration 1977. La femme qui arrive ressemble beaucoup à celle de la photo ! [Mac se retourne et aperçoit Stella]
Stella : Mac ?!?
Mac : Bonjour. Stella, je vous présente Areti Moungri, conservatrice du musée, elle a longtemps vécu à New York et Christos Temmas, des services de renseignements grecs. Je suis venu directement de l’aéroport. Si vous leur disiez pourquoi on est là ? [Elle est toujours surprise] Le tableau, vous savez ?
Stella : Oh, oui. Je, je pense qu’il appartient à votre pays.
Areti : Le lieutenant Taylor nous avait dit que vous aviez le tableau de la méduse, naturellement je suis ravie de le revoir mais, comment a-t-il pu se retrouver en votre possession ?
Stella : C’était un cadeau d’une personne que je croyais être un ami.
Mac : Comme je vous l’ai dit, le lieutenant Bonasera ignorait totalement qu’il s’agissait d’un tableau volé. Mais le sachant, elle est venue le rendre au musée. Je répond d’elle, on travaille ensemble depuis 10 ans.
Temmas : Je comprend bien lieutenant Taylor, mais la procédure veut que je pose des questions.
Stella : Bien sur.
Areti : Excusez-moi mais je vais le mettre en lieu sur. [Elle parle en grec avec Temmas, puis s’en va]
Temmas : Bon, vous êtes libre de quitter le musée madame Bonasera, cependant vous n’êtes pas autorisée à quitter le territoire tant que l’enquête n’est pas terminée. En ce qui concerne le meurtre de Kolovos lieutenant…
Mac : Je suis entièrement prêt à travailler avec vous et les autorités policières de ce pays.
Temmas : Je vous remercie. Vous avez un permis de port d’arme ? Naturellement, je préfèrerais que vous n’ayez pas à l’utiliser. Je vous appelerais, merci.
[GRÈCE – Dans la rue : Stella et Mac]
Stella : Ils ne nous lâchent pas ! Temmas a dit à Areti qu’on serait suivis.
Mac : Je m’en doutais ! Stella, on pense que la dague qui a servi à tuer Kolovos provenait du tombeau d’Alexandre Le Grand.
Stella : C’est impossible !
Mac : Les indices le laissent supposer. La composition chimique de la terre qu’on a retrouvé sur le plâtre prouve qu’il s’agit de terre de cette partie-ci de la Grèce.
Stella : Donc Diakos, Kolovos et le professeur ont peut-être découvert le fameux tombeau d’Alexandre quelque part ici à Thessaloniki ?
Mac : On a tout lieu de le croire.
Stella : Mac, je sais que j’ai eu tort de vouloir poursuivre seule cette enquête, après que vous m’avez dit de ne pas le faire. Je suis désolée de vous avoir compliqué la tâche, à vous et au département.
Mac : Il ne s’agit pas de mon travail ou du département. C’était difficile parce que j’étais inquiet pour vous
Stella : Merci.
Mac : Je sais que ça vous est personnel, je comprends ça aujourd’hui. J’ai trouvé le tampon du musée de la macédoine antique au dos de ce tableau, j’ai essayé d’en savoir plus concernant ce musée et le professeur P. [Il sort la photo qu’il a montré à Areti]
Stella : Qui est la femme sur cette photo ?
Mac : Je pense qu’il s’agit de votre mère. Comme ils ne l’ont pas identifiée, j’ai fait des recherches de mon côté. Elle restaurait des œuvres d’art et venait de Naoksa, en Grèce. Elle est allée à New York à l’occasion d’une exposition en 1977, elle avait emmené sa petite fille de 2 ans avec elle. Quelques jours après l’exposition, elle a été victime d’un accident de circulation et elle est morte, sur le coup.
Stella : Le professeur disait ne pas connaître ma mère alors si c’est elle, pourquoi ne pas me l’avoir dit ?!
Mac : C’est déjà difficile de vous le dire aujourd’hui, alors imaginez le dire à une petite fille…
Stella : Croyez vous vraiment que… Ce n’est pas un meurtrier, Mac ! [Elle commence à pleurer]
Mac : Ecoutez je comprends ce que vous ressentez, mais l’ADN ne ment pas Stella. On a trouvé une tasse à café dans l’appartement du professeur Papakota. L’ADN qu’on a prélevé sur le marc correspond à celui du marc sur la chemise de Kolovos. On tente de confirmer que c’est celui du professeur. [Elle voit une femme à une terrasse, un café à la main, et semble se souvenir]
Stella : Non c’est inutile, il n’était pas seul !
Mac : Vous ne pouvez pas en être sure, Stella. Ne laissez pas vos émotions guider votre jugement.
Stella : Non non non non, Mac, je… cette tasse à café, dans son appartement, je m’en souviens, elle était retournée. Ca ne se fait pas, on ne retourne pas une tasse de café grec sans avoir lu dans le marc ! C’est ce qui permet de lire l’avenir, or on ne lit jamais le sien. Le professeur lisait forcément celui de quelqu’un d’autre. Mac, dites à Danny de retourner à l’appartement pour prélever des éléments permettant d’avoir son ADN. Si j’ai raison, il y avait quelqu’un dans cet appartement, et l’ADN dans la tasse de café n’est pas celui du professeur !
[GRÈCE – Chambre de Mac : Mac / Labo : Danny]
Mac [décroche son téléphone] : Taylor ?
Danny : Stella avait raison, le professeur Papakota n’est pas le tueur. Lindsay a comparé avec l’ADN d’un cheveu prélevé à l’appartement, l’ADN relevé sur Kolovos n’est pas celui du professeur. Mais… de quelqu’un de la famille du professeur !
Mac : Le professeur P doit avoir un frère, c’est lui qui a bu dans cette tasse.
Danny : Et c’est lui qui a tué Kolovos.
[GRÈCE – Chambre de Stella : Mac, Stella et Tasso]
Mac [découvre que la porte est ouverte, sort son arme] : Stella ? [Il entre, Tasso la menaçait d’une arme et tous les deux se battent] Pas un geste ! [Tasso pousse Stella et réussit à s’enfuir en sautant du balcon]
[GRÈCE – Devant l’appartement de Tasso : Stella, Mac, Temmas et des policiers]
Temmas : Il savait que vous vous rapprochiez de lui, c’est pour ça qu’il vous a agressé. [Il frappe, défonce la porte et ils entrent] Y a personne, ok !
Mac [trouve un seau de plâtre] : Tout ce matériel semble correspondre à ce qu’on a trouvé aux Etats-Unis.
Temmas : Hm, c’est difficile à comprendre !
Mac : La cupidité est un mobile très puissant.
Stella : Ce n’était pas que ça, je crois que c’était surtout l’histoire d’une vengeance. Les Papakota ont perdu leur terre. [Flashback : Papakota raconte à Stella, plus jeune, qu’ils ont découvert un morceau de statue sur leurs plantations de pêchers et que le gouvernement a racheté le terrain en échange d’argent]
Temmas : Et ils ont accusé le gouvernement d’avoir gâché leur vie ?!
Mac : Et ont choisi de piller les richesses de leur pays.
Temmas : Nous vous remercions d’avoir partagé vos informations avec nous, mais c’est notre enquête à présent. [Pendant ce temps, Stella remarque un gant que portait Tasso lorsqu’elle est venue lui rendre visite. Elle le prend discrètement]
Mac : Je ne suis pas venu jusqu’ici pour qu’au final, vous preniez les rennes de cette enquête.
Stella : C’est bon Mac, je crois que le lieutenant Temmas contrôle la situation. [Mac est surpris]
[GRÈCE – Dans la rue : Stella et Mac]
Stella : Quand je suis allée voir Tasso, il m’a dit qu’il jardinait. Il portait un de ces gants. [Elle lui donne]
Mac : Il n’y a pas beaucoup de jardins en ville, je n’en ai pas vu chez lui…
Stella : … justement, Tasso ne plantait pas des géraniums !
Mac : On doit partager l’info avec Temmas.
Stella : Ecoutez Mac, je n’ai pas mon badge, je ne suis pas ici en voyage officiel. Je suis venue chercher des réponses, des réponses à des questions que Temmas ne posera pas. Je ne vous demande pas de faire quelque chose d’illégal ou de contraire au protocole. Ce que je veux, c’est retrouver le professeur avant Temmas. Mac, c’est ma seule et unique chance de connaître la vérité sur mon origine.
Mac [en observant le gant] : Vous voyez ces cristaux blancs ? Si ce qu’il y a là-dessus, c’est du carbonate de calcium, on ne sera pas loin de coincer Tasso.
Stella [apercevant une fontaine] : Le monde est un laboratoire !
Mac : L’eau de cette fontaine contient de l’acide chlorhydrique très dilué, on devrait pouvoir commencer avec ça.
Stella : Il nous faut une source de chaleur. [Ils trouvent des objets leur permettant de débuter les analyses. Stella enlève une boucle d’oreille] Pur platine, parfait catalyseur et support pour les échantillons ! Je pensais pas qu’elles serviraient à ça quand je les ai achetées ! [Ils poursuivent, allument la source de chaleur] Flamme rouge, présence de carbonate de calcium.
Mac : La même composition que celle de la terre analysée sur l’arme du crime. Le carbonate de calcium est présent à forte dose dans un pesticide qui s’appelle l’asvestis. Toxique à la fois pour l’homme et pour les insectes.
Stella : A tel point que le gouvernement l’a retiré du marché.
Mac : Sauf qu’a priori, quelqu’un l’utilise encore. Il y a pas mal de fermes au nord de la Grèce.
Stella : Ouais, attendez je regarde. [Elle cherche sur son téléphone] Un article a été écrit il y a un an sur un cultivateur qui a eu une amende pour avoir utilisé ce pesticide.
Mac : Son nom est cité ?
Stella : Non. Non mais le poteau rose a été découvert parce qu’un touriste a mangé un fruit empoisonné venant de cette ferme. C’est une ferme adjacente au parc national Ana Maria, à 30 minutes d’ici. En trouvant cette ferme, on trouvera le professeur et son frère.
Mac : Ils nous savent ici. Ils vont retourner là où ils ont trouvé la dague et frapper une dernière fois.
[GRÈCE – Verger : Stella et Mac]
Stella : Ca doit être le verger où ils ont répandu le pesticide. [Soudain, des coups de feu sont tirés en leur direction. Ils se cachent au milieu des arbres]
Mac : Ca va ?
Stella : Oui oui.
Mac : Restez là. [Il sort son arme et une course poursuite s’engage avec le tireur. Pendant ce temps, Stella aperçoit le professeur tentant en vain de courir avec des objets à la main]
Stella : Professeur ! Attendez ! Professeur, ça suffit ! Toutes ces années, je vous ai admiré, j’avais confiance en vous et vous n’étiez rien qu’un vulgaire voleur ! J’ai honte !
Papakota : On a perdu tout ce qu’on avait quand on a donné notre terre !
Stella : Vous n’avez pas seulement volé votre pays, vous m’avez volé moi ! [Elle se met à pleurer] Vous connaissiez ma mère, vous la connaissiez ! Vous saviez qui c’était, et vous ne me l’avez jamais dit !
Papakota : Stella, je suis vraiment désolé mais, ta mère, je l’ai connue ici, à Naoksa. Elle était tellement belle et talentueuse ! Le tableau que je t’ai offert était le dernier qu’elle avait restauré. Je voulais que tu aies une petite partie d’elle avec toi pour toujours.
Stella : Mais ce tableau, vous l’avez volé ! [Pendant ce temps, la fusillade se poursuit. Mac tente d’arrêter Tasso]
Mac : Lâchez votre arme ! [Tasso continue de tirer, puis aperçoit Stella et tire dans sa direction, alors que le professeur Papakota se met devant elle pour la protéger] Lâchez là ! [Mac atteint Tasso qui s’écroule]
Papakota : Stella, tu n’as rien, ça va ?!
Stella [voit sa main en sang, comprend que le professeur est touché] : Oh non…
Papakota [en regardant les objets] : J’allais tous les rendre, fais-le toi, s’il te plaît, va les rendre ! Tasso est allé trop loin, personne ne sait… j’aimais ta mère. [Il meurt]
Stella [en pleurs] : Non, non… [Mac vient la réconforter] Oh Mac… [Il la prend dans ses bras]
[GRÈCE – Verger : Stella, Mac et Temmas]
Mac : C’est Tasso Papakota qui a effectivement tué George Kolovos, il était à Central Park ce soir là. [Flashback : Scène entre les Papakota et Kolovos] Tasso a sauvé la vie de son frère à Central Park et la lui a prise ici.
Temmas : Merci encore pour votre aide lieutenant. Maintenant nous allons procéder à la restitution des objets volés par Papakota au muséum.
Mac : Quand on aura tout bouclé à New York, soyez assuré que tout vestige antique que nous retrouverons vous sera immédiatement rendu.
Temmas [alors que Stella lui a parlé en grec] : Vous êtes grecque ?
Stella : C’est mon pays, je suis née ici.
[VOIX OFF]
Stella : Il y avait un puits au fond du verger, j’y ai jeté la dague et tout le reste, je ne les ai même pas entendus tomber.
Mac : Que se passera-t-il quand quelqu’un d’autre les découvrira ?
Stella : Ce sera au gouvernement grec de décider, pas à moi.
[Bureau de Mac : Stella et Mac]
Stella [lit dans un marc de café] : Je suis douée, vous allez voir. Vous êtes prêt ?
Mac : Comme quelqu’un à qui on va lire l’avenir !
Stella : Alors… votre psychy a une ombre.
Mac : Ma quoi ?
Stella : Votre psychy, votre âme. Vous voyez, le fond de votre tasse m’indique quelle est votre humeur du jour. Et si vous avez un problème, ce problème alourdit votre âme.
Mac : Donc j’ai un problème ?
Stella : Oui, et ce problème est lié à une femme. Cette femme, il semble que vous ayez quelque chose qui lui appartient. [Mac sourit] C’est un objet doré, et il a davantage une valeur honorifique que marchande. [Il lui rend sa plaque] Je n’ai pas besoin de lire dans le marc de café pour comprendre la chance que j’ai de vous connaître.
Mac : D’accord d’accord, alors qu’est-ce que vous voyez d’autre ?
Stella : Bon, vous voyez là, ici ? Y a un S, comme Stella ! Une femme dans votre vie, cette femme que parfois vous adorer et qui peut vous rendre fou ! [Elle rit]