[Précédemment dans « LES EXPERTS : MANHATTAN » : Un camion bélier défonce la vitrine d’un restaurant, des coups de feu éclatent et Angell meurt des suites de ses blessures. Au bar, toute l’équipe honore sa mémoire]
Stella : Levons nos verres… Jessica Angell était une de ces personnes rares, capable de nous toucher au fond du cœur et de nous donner une foi inébranlable en humanité. [Alors que Stella poursuit, dans la rue, une voiture s’approche du bar. La vitre arrière s’ouvre, quelqu’un sort une mitraillette et tire dans la vitrine…]
[Bar : Toute l’équipe se met à terre et tente de se protéger des coups de feu. Lorsque la fusillade s’arrête, Mac regarde autour de lui et voit une flaque de sang]
GÉNÉRIQUE
[Dans son bureau, Mac continue de chercher les coupables et élimine peu à peu les suspects. Pendant ce temps, Flack flirte avec une jeune femme tandis que Stella et Adam ont fait l’amour. Mac a le dossier de Danny sur son bureau et semble bouleversé. Son téléphone sonne]
Mac [décroche] : Oui ? Non, je ne dormais pas, je suis au bureau. Elle vous semble crédible ? Je passe vous prendre !
[Dans un bâtiment : Mac et Danny]
Mac [parle à Danny, en fauteuil roulant] : Vous êtes sur que c’est le bon endroit ?
Danny : C’est celui qu’elle a indiqué. [Une inconnue frappe à la vitre puis entre]
Risa : Je pensais que vous viendriez seul, mais j’aurais du me douter que vous…
Danny : Ouais, j’ai quelques difficultés à me déplacer ces derniers temps ! Vous aviez des révélations à me faire ?
Risa [voyant l’arme de Mac] : Vous comptez vous en servir ?
Mac : Seulement si j’ai une raison. Votre nom ?
Risa : Avant de vous dire quoi que ce soit, je veux d’abord votre parole que vous ferez tout votre possible pour mon frère.
Danny : Non, surement pas, on n’est pas là pour négocier ! C’est votre frère qui a tiré ? C’est lui qui m’a mis dans ce fauteuil roulant ?!
Risa : Est-ce que je peux avoir confiance en vous ?
Danny : Vous m’avez appelé, vous disiez savoir quelque chose qui pouvait nous conduire à suspect.
Mac : Votre frère était dans la voiture ce soir là ? Commencez par nous dire qui vous êtes et quelle est votre implication dans cette affaire.
Risa : Je crois que ses 2 copains à lui préparent un autre coup, mais Jake ne se rend pas compte de ce qu’il fait, ni des conséquences ! Je veux pas que mon frère y reste, ou finisse dans une cellule. Ce n’est qu’un gosse qui s’est retrouvé embringué dans quelque chose qui le dépasse…
Danny : … il ne s’agit pas seulement de votre frère, regardez-moi, vous voulez que quelqu’un d’autre finisse comme moi ?!
Mac : Nous voulons savoir tout ce que vous savez. Nous voulons les noms de ces hommes.
Risa : J’ai fait une erreur, j’aurais pas du venir.
Mac : Non, attendez !
Risa : Je suis navrée de ce qui vous est arrivée, j’ai tout essayé pour les arrêter. Vous devez me croire, j’ai tout essayé ! [L’ascenseur s’ouvre, un homme sort une mitraillette et provoque une nouvelle fusillade. Danny et Mac se précipitent au sol et Mac tente de tirer, mais l’homme repart dans l’ascenseur]
Mac : Danny ?!
Danny : Ca va Mac, foncez ! [Mac poursuit le tireur, tandis que Danny vient au secours de l’inconnue, blessée] Accrochez vous, accrochez vous ! Les secours vont arriver, tenez bon, tenez bon. Allez, allez accrochez-vous. [La jeune femme meurt ; Mac ne parvient pas à rattraper le tireur]
[Scène de crime : Stella, Hawkes, Danny, Mac et des policiers]
Hawkes [dans une ambiance glaciale] : T’as presque un sourire…
Stella : Elle me rappelle Jessica.
Hawkes : Oui, elle a un petit air.
Stella : On a son identité ?
Hawkes : Non, elle a pas donné son nom à Danny et Mac et elle a pas ses papiers sur elle. C’est l’hémorragie qui l’a tuée. La balle mortelle l’a touchée à la carotide, et la seconde balle lui a transpercé le deltoïde. [Stella le regarde en souriant] Quoi ?
Stella : Je suis franchement épatée que tu saches reconstituer d’instinct l’ordre des coups de feu.
Hawkes : C’est pas compliqué, ça c’est son empreinte déjà ensanglantée laissée au moment où elle a été blessée à l’épaule.
Stella : Hm, si elle saignait c’est qu’elle avait déjà reçu la première balle ?
Hawkes : Exact, je suis très malin, mais parfois les indices aident un peu.
Stella : Oui, et espérons que ça continuera. Parce que si les balles qu’on va extraire correspondent à celles retrouvées au bar, ce sera la première fois en un mois qu’on tiendra le début d’une piste. [Hawkes baille] Dis-le-moi si je t’ennuie ! Tu fais toujours tes rondes de nuit comme médecin bénévole ?
Hawkes : Seulement le week-end, c’est ma façon de lutter contre l’insomnie, tu comprends.
Stella : Ouais. [En regardant Danny, au loin] Comment il va ?
Hawkes : Ca va, ça va.
Stella : Mais qu’est-ce que Danny et Mac venaient faire ici ?!
Danny [arrive] : La ligne d’appels à témoins m’a transféré directement le coup de fil de notre inconnue. Elle détenait une information sur la fusillade au bar qu’elle voulait confier qu’à moi. Elle m’a fixé ce rendez-vous et j’ai aussitôt appelé Mac.
Stella : La fusillade du bar remonte à un mois, pourquoi attendre tout ce temps ?
Danny : Je sais pas, elle a peut-être appris l’identité des tireurs qu’hier soir.
Stella : Mais pourquoi elle ne t’a rien dit au téléphone ?
Danny [commence à s’agacer] : Je sais pas, elle était angoissée, elle était confuse, elle était très hésitante au point de vouloir raccrocher, mais je l’ai retenue, et elle a dit qu’elle voulait me voir moi, et que ça devait se passer hier soir. Et je me suis dit que j’aimerais voir la tête qu’elle ferait en me voyant !
Stella : Danny, est-ce que cette inconnue t’as dit quelque chose qui pourrait nous aider ?
Danny : Ouais, elle a parlé d’un certain Jake. Je vais m’en occuper moi-même, j’étais là en service officiel.
[Rez-de-chaussée du bâtiment : Mac et Flack]
Mac : Je vous croyais en repos ?!
Flack : Je l’étais, mais j’ai appris que Messer était là à jouer les super héros, j’allais pas le laisser frimer !
Mac : Vous avez subi un gros choc, vous ne devriez pas être là.
Flack : Mac, ça va aller. Je vais pas rester enfermé chez moi à penser continuellement à Jess, à penser à la fusillade au bar, à penser… Le mieux pour moi, c’est de reprendre le boulot.
Mac [après quelques secondes] : Je vous écoute.
Flack : Un des vigiles a disparu, Albert Pelton, 28 ans. Il faisait le service de nuit, il ne travaillait là que depuis 2 jours. [En lui montrant l’ordinateur] Ca, ce sont les images des caméras de surveillance, elles ont été prises au moment où Danny et vous montrez vos plaques, êtes autorisé à rentrer, etc etc. Jusque là, rien qui montre notre inconnue entrer dans l’immeuble.
Mac : Et pour le tireur ?
Flack : Euh… [Au vigile] S’il vous plaît monsieur, on peut remonter un peu en arrière ? [Le vigile leur met les images] Le tireur arrive par l’entrée principale, Albert intervient, il le frappe, et il monte dans l’ascenseur. Ce sont les dernières images qu’on ait d’eux.
Mac : Ca veut dire que le tueur a quitté l’immeuble par une autre issue.
Flack : Ouais, la sécurité rassemble toutes les images pour nous les envoyer au labo mais… il est difficile de savoir quelles caméras fonctionnaient, et certains secteurs ne sont même pas équipés, l’immeuble est à peine terminé alors…
Mac : Dites leur de commencer par l’ascenseur.
Flack : Aucune caméra dans l’ascenseur. [Mac est énervé et s’en va]
[Scène de crime : Danny tente de ramasser une balle mais n’y parvient pas. Lindsay arrive et la lui donne. Danny est dans ses pensées]
[Flashback – Bar : Toute l’équipe après la fusillade]
Danny : Lindsay…
Lindsay : Danny !
Danny : Je peux… je peux pas…
Lindsay : Quoi ? [Sa main est en sang, Lindsay est inquiète]
Danny : Je sens plus mes jambes.
Lindsay : Non c’est rien, ça va aller.
Danny : Mes jambes, elles bougent plus ! Lindsay, mes jambes, elles bougent plus !
Lindsay : Mac !
[Scène de crime : Danny et Lindsay]
Lindsay : Dis moi à quoi tu penses ?
Danny : Oh, j’étais en train de réfléchir à un système de fauteuil roulant avec un side car pour Lucy ! [Lindsay sourit]
Adam [débarque en s’exclamant] : Qu’est-ce qu’il y a, tu veux tuner ta caisse gros ?! Les enjoliveurs, le gros son, les suspensions hydrauliques ! [Il fait le bruit d’une voiture]
Lindsay : Adam… Bosse et tais-toi !
Adam : Détends toi, Tchikita ! [Danny sourit]
Lindsay : Ne commence pas à t’installer dans ce fauteuil roulant.
Danny : J’y suis depuis un mois, et je sens toujours rien. Pas le moindre mouvement, aucun frisson, rien !
Lindsay : Il faut être un peu patient.
Danny : Il faut surtout se faire à l’idée que c’est comme ça et pas autrement, c’est tout.
Lindsay : Danny, tu n’as aucune lésion permanente à la colonne vertébrale. C’est l’inflammation due à la blessure qui cause une paralysie temporaire.
Danny : Tu connais les phrases du genre « Il y a de fortes chances que le meilleur des scénarios, 60% de chance de remarcher », t’en fais quoi de ça ?
Lindsay : Pour une fois, c’est moi l’optimiste ! De toute façon si tu guéris pas, je te botte ton petit cul !
Danny : Ooh, c’est quoi ça, des menaces ? En fait t’essaies de me faire peur ?
Lindsay : Oui exactement.
Danny : Ouais tu parles, déjà que t’arrives à peine à gérer, t’es trop gentille pour faire un truc pareil !
Lindsay : Faut se méfier de l’eau qui dort.
Danny : Ah, encore un proverbe du Montana !
[Musique – Scène de crime : Lindsay et Adam relèvent des indices / Salle d’autopsie : Sid prélève les deux balles qui ont touché la victime, ainsi qu’un objet ressemblant à un morceau de verre]
[Bureau de Mac : Stella et Mac]
Stella [voit Mac arriver, et alors que le bureau est rempli de photos et de tableaux] : D’habitude, tu ranges les affaires non résolues dans une chemise sur le coin de ton bureau.
Mac : Jusqu’à maintenant, aucune de ces affaires n’avaient mis un proche dans un fauteuil roulant, ni menacé la vie de personnes qui comptent pour moi. Aucune n’avaient de caractère personnel.
Stella : Mac, qu’est-ce qui s’est passé hier soir ? Danny, toi, sans renforts, sans prévenir personne, vous avez pris de gros risques !
Mac : Je rumine entre ces 4 murs depuis 3 semaines pour trouver la réponse à une seule et unique question : qui avait une raison de vouloir tuer l’un d’entre nous ou nous tous ?! Et malgré tous ces indices, ces rapports criminels, ces suspects possibles, ces témoignages recueillis, je n’ai pas avancé d’un iota sur l’identité des auteurs de la fusillade ni sur les raisons de ce qui s’est passé. Trois personnes ont été grièvement blessées, le barman est mort, Danny est en fauteuil roulant ! Alors quand il m’a appelé…
Stella : Tu y es allé tête baissée.
Mac : Et comment ! Je crois que c’est Shakespeare qui a dit : « Il ne faut pas tenter l’homme qui désespère ». Je n’avais pas d’autre choix que d’accompagner Danny là-bas.
Stella : Tu n’as pas d’autres mots à la bouche que moi, je… Ca nous concerne tous, tu n’es pas seul. [Le téléphone sonne]
Mac [décroche] : Taylor ? Quoi ?! [Il raccroche] Ils ont recommencé ! [On voit une fusillade déclenchée devant une boîte de nuit]
[Scène de crime n°2 : Stella, Mac et Flack]
Mac [observant une balle] : Même marque, même calibre que celles ramassées dans l’immeuble de bureaux.
Stella : On n’a pas retrouvé de douilles sur la scène de l’autre fusillade, elles ont été éjectées par l’arme sur la banquette arrière. [Flack flirte avec un témoin] Il faut qu’on retrouve une balle si on veut prouver que c’est la même arme qui a servi les 3 fois. [Mac remarque les agissements de Flack, qui vient vers eux]
Flack : Y avait une bonne vingtaine de personnes dehors. Heureusement, aucune n’a été touchée, à part quelques écorchures et des blessures superficielles qui sont surtout dues à la panique. Euh, tous ceux qui ont vu le véhicule en donnent la même description : berline grise, vitres fumées, pas de plaques.
Stella : Ca ressemble au véhicule que j’ai vu le soir de la fusillade du bar.
Mac : C’est ça que l’inconnue voulait nous dire hier soir ! Elle savait que quelque chose allait arriver, c’est pour ça qu’elle voulait voir Danny.
Stella [le regard attiré, comme toute la foule, par un panneau lumineux] : Alors ça c’est la meilleure !
Flack : Ces salopards n’ont peur de rien. [L’affichage indique « Avons-nous votre attention ? Payez-nous et nous arrêterons »]
[Devant le labo : Mac et de nombreux journalistes]
Journaliste : Lieutenant, vous allez faire une déclaration ? Y a-t-il un lien avec la fusillade du mois dernier à Astoria ?
Mac : Pas de déclarations !
[Salle de réunion : Stella, Mac, Hawkes, Danny et Adam]
Mac : Avons-nous votre attention ? Payez nous et nous arrêterons ! Ces messages sont apparus à Times Square dans l’heure qui a suivi la fusillade.
Stella : L’exigence d’une rançon est très clairement exprimée !
Hawkes : Ils ont l’air surs de leur coup.
Mac : Ils en ont peut-être l’air, mais l’air seulement !
Danny : Quand même, l’enseigne en plein Times Square, c’est carrément gonflé !
Mac : Ou une manifestation de panique. Ils sentent qu’on se rapproche, ils ne savent pas ce que l’inconnue nous a dit avant qu’ils l’aient tuée, ils accélèrent les choses pour essayer de mener à bien leur plan avant qu’on les attrape.
Stella : Ce qui veut dire qu’ils vont commettre des erreurs.
Lindsay [arrive] : Mac, j’ai enquêté sur la question que la journaliste vous a posée. Il y a bien eu une fusillade il y a 15 jours à Astoria, où la devanture d’un restaurant a été endommagée.
Mac : Pourquoi on n’est pas au courant ?
Lindsay : Il n’y avait personne, le restaurant était fermé. Le propriétaire ne l’a signalé que le lendemain comme du vandalisme. On a bien retrouvé un fragment de balle mais trop petit pour le passer à l’IBIS.
Stella : Donc on a aucun projectile à comparer aux balles qu’on a retrouvées au bar, dans l’immeuble de bureaux, ni hier soir au club ?!
Adam : Je comprends pas, s’il y avait personne, pourquoi cette fusillade ?
Lindsay : Y avait une réception ce soir là prévue, annulée à la dernière minute. Ils devaient pas le savoir !
Mac : De toute façon, je crois que ça n’aurait rien changé pour eux. Ils ne cherchent pas à tuer mais à semer la terreur.
Danny : Dans ce cas là, pourquoi ils font parler les armes ?
Mac : Réfléchissez, on aurait toutes ces fusillades pour une seule et unique victime ?! Et pour le club d’hier soir et le restaurant d’Astoria, la plupart des balles ont touché l’haut-vent et le revêtement de façade. Quant à l’arme qu’ils utilisent, le Steyr SPP, c’est une petite arme semi automatique avec beaucoup de recul, c’est-à-dire tout le contraire d’une arme de précision !
Stella : Ces voyous ont décidé de semer la terreur pour avoir la ville entière à leur merci.
Hawkes : Et malheureusement ça marche ! Les gens n’osent plus sortir, les clubs, les bars, les restaurants sont quasiment déserts ! Economiquement, c’est une catastrophe pour la ville !
Adam : C’est lamentable.
Mac : Bon, faisons le point sur tout ce qu’on sait et qu’on ne sait pas.
Stella : Au moins, on sait que les flics n’étaient pas visés particulièrement. Pas un seul des clients du club d’hier soir n’avait à voir de près ou de loin avec la police.
Lindsay : Si je comprends bien, le fait qu’ils s’en soient pris à nous au bar serait un hasard complet ?!
Adam : Le message sur l’enseigne lumineuse a été payé avec une carte de crédit volée, et commandé par téléphone, un téléphone jetable.
Danny : L’inconnue aussi a appelé la ligne d’appels à témoins avec ce type de téléphone.
Mac : Il n’y a donc pas la moindre trace écrite dans les deux cas.
Stella : On attend des images des caméras de surveillance de l’immeuble de bureaux et le vigile n’a pas réapparu.
Mac : Adam, l’ascenseur de l’immeuble a donné quelque chose ?
Adam : Euh non, rien.
Danny : Virez-le Mac, c’est un tire-au-flanc ! [Tout le monde sourit]
Stella : La balistique a confirmé que c’est bien la même arme qui a été utilisée au bar, dans l’immeuble de bureaux et au club hier soir.
Lindsay : Et sans doute au restaurant.
Hawkes : On en revient toujours au point de départ, notre inconnue.
Stella : Et à son frère Jake. Il nous manque le nom de famille.
Mac [remarque une jeune femme qui les regarde] : Adam ? Vous connaissez la personne qui attend dans le couloir ?
Adam : Non.
Mac : Je vais vous la présenter, elle affirme avoir découvert des preuves qui ont été oubliées dans l’ascenseur.
Adam [scandalisé] : Quoi ?!
[Labo : Stella, Haylen, Adam et Mac]
Haylen : En fait, il y a une empreinte non répertoriée au plafond de l’ascenseur, ensanglantée pour être précise.
Adam : D’où vous savez ça ?
Haylen : Il se trouve que je fais le ménage après vous, et je vérifie les numéros identifiants de tout ce qui a été recueilli ou photographié sur place, et cette empreinte sanglante avait été oubliée.
Adam [rigole] : C’est quoi votre nom déjà ?
Haylen : Haylen Becall.
Adam : Ah oui, Haylen, euh c’est impossible, mais c’est gentil d’être passée !
Mac : Adam…
Adam : J’ai bien fait mon boulot Mac !
Stella : Haylen n’a jamais dit que tu avais mal fait ton boulot.
Haylen : Au contraire, si vous aviez mal fait votre boulot, j’aurais rien vu. Je suppose que vous avez passé l’ascenseur au Leuco Crystal Violet ?
Adam : Oui.
Haylen : Et c’était tôt dans la matinée. Je suis arrivée bien plus tard dans l’après-midi.
Mac : Vous faites allusion à un changement de température significatif ?
Haylen : Une élévation plus que significative. [Adam semble agacé]
Stella : Et dans ces conditions, l’ascenseur a agi comme une chambre à vapeur. Les produits chimiques ont réagi sous l’effet de la forte température, ce qui a révélé toutes les empreintes sur tous les supports.
Mac : Voilà pourquoi Haylen a découvert l’empreinte qui vous avait échappé. Adam, je crois que le travail vous attend !
Adam : Oui, mais… bon… [Il sort]
Haylen : Vous croyez que je peux l’accompagner ?
Mac : Parfaitement ! [Stella ne dit rien, Haylen sort]
Stella : Tu as déchargé ton arme à deux reprises en direction du tireur, c’est bien ça ?
Mac : Une des balles a pu l’érafler.
Stella : Oui, et comment le sang a terminé au plafond ?
Mac : J’ai déclenché l’alarme incendie pour alerter les gardes, peut-être qu’il a tenté de s’enfuir par le haut de l’ascenseur. On n’a aucune image de lui en train de sortir par la porte principale.
Stella : En tout cas, on a peut-être la trace ADN qui identifiera le tireur !
[Scène de crime 1 : Haylen et Adam]
Haylen : Adam, je cherchais pas à vous créer des ennuis.
Adam : Génial.
Haylen : Et je vous assure, je sais que j’ai le mauvais rôle.
Adam : Allez, avouez-le, vous êtes venue pour fayoter !
Haylen : Disons que j’ai plutôt cherché à faire bonne impression au patron ! J’aimerais être à votre place.
Adam : Ah…
Haylen : Non, enfin je veux pas prendre votre place, juste faire la même chose que vous.
Adam : D’accord !
Haylen : Ca n’a rien à voir avec de la chance, j’étais consciente de l’importance de cette empreinte. N’importe qui d’autre l’aurait simplement lavée et bonsoir. Moi, j’ai passé un nombre d’heures inimaginable à laver des mares de sang et à gratter des bouts de chair sur des surfaces dont vous n’avez aucune idée, croyez-moi. Faire le ménage sur les scènes de crime, c’est pas vraiment le boulot dont je rêvais petite fille ! Mais, c’est ce qui me rapprochait le plus de ce que je voulais vraiment faire, intégrer la police scientifique et technique. Et euh en fait, je me demandais s’il y avait des solutions alternatives pour y rentrer ? Temps partiel, week-end, nuits, je suis prête à nettoyer les éprouvettes et à passer la serpillère s’il le faut !
Adam : Haylen, je suis au bas de l’échelle dans ce boulot, franchement si vous comptiez sur moi pour un piston ou une recommandation, ça va pas le faire ! Désolé.
Haylen : Vous auriez la gentillesse de parler en ma faveur au lieutenant Taylor ?
Adam [rigole] : Je rêve, elle insiste ! Non.
Haylen : Oh pourquoi ?! Y a pas de raisons !
Adam : Pour commencer, je ne vous connais que depuis 2 petites heures, sans parler du gel du recrutement, des coupes de budget, des licenciements. Et surtout comme vous le disiez, le job que vous convoitez, c’est le mien, ok ?! [Il part]
Haylen : J’abandonnerais pas !
[Musique – Labo : Hawkes fait des analyses sur le morceau de verre trouvé dans l’épaule de la victime inconnue]
Hawkes [téléphone] : Sid, vous avez une minute ? Je viens d’identifier l’éclat de verre.
[Labo : Hawkes, Sid et Mac]
Sid : Y a pas de doutes, regardez les similitudes. Voilà Mac. [Mac entre] Je viens d’extraire l’éclat de verre de l’épaule gauche de l’inconnue.
Mac : Ce n’est pas étonnant, un lustre a éclaté pendant l’échange de coups de feu.
Hawkes : Mais cet éclat là ne correspond pas à un lustre de cristal.
Sid : De plus, je l’ai extrait d’une blessure antérieure à la fusillade de l’immeuble. Une blessure cicatrisée au cours du mois dernier. J’ai pensé à un fragment de balle, mais toutes celles qui ont été retrouvées étaient intactes.
Hawkes : Il s’agit d’un éclat de verre traité à la chaleur. La coloration est due à une peinture très résistante, spécialement conçue pour les professionnels, dont une des utilisations les plus communes est la décoration des vitrines.
Mac : Je crois que je vois où vous voulez en venir. Il n’y a qu’un moyen de le prouver !
[Bureau de Mac : Hawkes, Sid et Mac]
Mac [compare le fragment à la vitrine du bar] : Ce fragment de verre provient de cette vitrine !
Sid : La profondeur et son positionnement dans les tissus indiquent qu’il a volé jusqu’à elle comme un éclat d’obus.
Hawkes : Exactement ce qui se passe quand des balles éclatent le verre !
Mac : Elle était là ! L’inconnue était dans le bar avec nous ce soir là, lorsqu’a eu lieu la fusillade.
[Dans une ruelle : Stella et Flack]
Stella [voyant le corps] : C’est le vigile disparu ?
Flack : Oui madame ! Albert Pelton. L’immeuble est là, à trois blocs de ce côté.
Stella : Le tueur n’avait pas envie de se fatiguer, il a abandonné le corps juste à côté.
Flack : Je crois que ça s’est pas passé comme ça. Pardon de marcher sur vos plates-bandes, mais il y a des tâches de sang qui viennent de là-bas jusqu’ici. Les intervalles entre les gouttes indiquent que le blessé courait.
Stella : L’assassin n’aurait pas réussi à faire une si longue course en portant le corps d’Albert Pelton !
Flack : Non, ce qui veut dire qu’Albert a poursuivi l’assassin dans la ruelle.
Stella [observe le corps] : Cette blessure au couteau est bizarre, pourquoi le tueur ne lui a pas tiré dessus plutôt ?
Flack : Ce type d’arme automatique s’enraye souvent.
Stella : Grosse hémorragie, blessure profonde, artère fémorale sans doute sectionnée, qu’Albert ait couru après l’autre type semble impossible. Je pense plutôt qu’il a été poignardé ici, ce qui veut dire… que c’est le meurtrier qui a laissé ces tâches de sang. Leur taille indique que les gouttes sont tombées de plus haut, du bras ou de l’épaule.
Flack : Peut-être qu’une des balles de Mac a fait plus que l’érafler.
Stella : Et Albert l’aurait rattrapé à cet endroit.
Flack : Ce que je m’explique pas, c’est sa manche arrachée.
Stella : Les traces de sang s’interrompent ici.
Flack : Et alors ?
Stella : L’assassin a utilisé sa manche comme garreau. [En montrant la chemise du vigile] Ce sont des éclaboussures de sang, et pourtant il n’a pas de blessure à la poitrine !
Flack : C’est donc le sang du meurtrier.
Stella : Je crois que c’est ce pauvre Albert qui a blessé le suspect.
[Salle informatique : Lindsay, Danny et Mac]
Mac : L’inconnue était déjà dans l’immeuble, c’est certain !
Danny : Alors comment elle a fait pour pas attirer l’attention des vigiles, elle a même pas signé ?!
Mac : Elle travaille là ! Les employés n’ont pas à signer.
Lindsay : C’est comme ça qu’elle a appris que le 30ème étage était inoccupé.
Mac : Oui.
Lindsay : C’est le week-end, on ne connaîtra son identité que lundi matin.
Mac : Il y a un autre moyen. Il faudrait qu’on puisse accéder aux boîtes vocales des bureaux de l’immeuble, et plus particulièrement aux messages d’accueil des employées de sexe féminin.
Danny : Je suis largué là, on cherche quoi exactement ?
Mac : L’inconnue a appelé sur la ligne d’appels à témoin et c’est après qu’on l’a dirigée sur vous, mais toutes les conversations sont enregistrées. On n’a plus qu’à comparer sa voix aux voix sur les messages d’accueil, et le tour est joué.
Lindsay : Allons-y.
[Musique – Salle d’autopsie : Sid autopsie le corps de Pelton / Labo : Hawkes fait des expériences sur les tâches de sang de la chemise]
[Labo : Stella et Hawkes]
Hawkes : Comme on ne peut pas identifier le tireur par son signalement, je me suis dit qu’on pourrait peut-être essayer en partant de sa blessure.
Adam [arrive] : Voilà, ça y est ! Le sang qu’Haylen et surtout moi [Stella sourit] avons trouvé dans l’ascenseur est le même que celui sur la chemise du vigile.
Stella : Et ce n’est pas celui du vigile.
Hawkes : Oh, dis-moi qu’on l’a trouvé dans le CODIS !
Adam : Oui, JE l’ai trouvé dans le CODIS ! David Wilson, son casier judiciaire est un vrai roman fleuve !
Stella : Espérons que ça nous aidera à le retrouver !
Hawkes : Cherchons déjà dans les hôpitaux. Vu le type d’éclaboussure, je pense que c’est le couteau avec lequel Albert a été frappé qu’il a retourné ensuite contre Wilson. Une première fois dans l’artère sous-clavière, puis une seconde fois.
Stella : Et comme on n’a pas retrouvé l’arme sur place et que les traces de sang ne s’éloignaient pas de la scène, c’est que le couteau est resté planté dans la poitrine de Wilson.
[Salle informatique : Lindsay et Danny]
Lindsay : Boum, c’est ça !
Danny : Génial.
Lindsay [aperçoit Mac dans le couloir] : Mac ! [Il arrive]
Danny : On a la boîte vocale de la victime.
Mac : A quel numéro de poste elle correspond ?
Lindsay : Au 5506.
Mac : Vérifiez qu’on soit surs.
Enregistrement – Boîte vocale : Salut, Risa, je ne suis pas là pour le moment, laissez moi un message.
Lindsay : Elle donne pas son nom de famille…
Danny : Le numéro de poste renvoie à un répertoire. [Il cherche dans l’ordinateur]
Mac : Et maintenant comparons avec l’enregistrement sur la ligne d’appels à témoins. [Lindsay le met en route]
Enregistrement – Risa : C’est bien vous qui avez été blessé pendant la fusillade au bar ?
Enregistrement – Danny : Oui, c’est bien moi. Qu’est-ce que vous voulez ?
Lindsay : Ca a l’air d’être la même voix.
Enregistrement – Risa : Vous avez des chances de remarcher un jour ?
Enregistrement – Danny : 10% d’après les médecins [Lindsay est très surprise, Danny la regarde gêné] Bon, vous avez des infos ?
Danny : J’ai son nom ! Risa Calaveras. Ca doit être un nom de jeune fille, elle avait pas d’alliance.
Mac : Son frère s’appelle donc Jake Calaveras. [Il sort]
Danny : Je vais voir s’il a un dossier. [Il s’en va et laisse Lindsay]
[Labo : Lindsay et Danny]
Lindsay [entre dans la pièce] : 10% de chances de remarcher ? Tu m’avais dit 60.
Danny [ne sait que dire] : Je voulais pas t’effrayer…
Lindsay [après quelques secondes] : La seule chose qui m’effraie, c’est que tu puisses encore me mentir. [Il ne répond pas] Je veux que tu saches que peu importe ce qu’il peut arriver, je suis auprès de toi. Rien ne changera jamais les sentiments que j’éprouve pour toi. Je vais te dire un truc, 10%, je signe tout de suite. C’est une chance, c’est un espoir ! Mais je sais pas, on dirait que tu t’es résigné.
Danny : Non, non non je suis résigné à rien.
Lindsay : Je l’ai entendu à ta voix enregistrée au téléphone tout à l’heure, tu abandonnes !
Danny : Non, c’est pas ça Lindsay, j’ai pas envie que tu joues les cheerleader.
Lindsay : Un coup de pied au cul, c’est ça qu’il te faut, tu as raison ! Ecoute, si je dois me battre sans toi, je le ferais, j’abandonnerais pas. [Elle approche son fauteuil d’elle] On revient de loin tous les deux, et pourtant on est ensemble aujourd’hui. Ils ont dit qu’il y avait 10% de chances qu’il pleuve aujourd’hui, j’ai pris mon parapluie, parce que 10% c’est largement suffisant pour penser que c’est possible. [Danny sourit]
[Couloir du labo : Mac et Stella]
Stella : Mac, le tireur David Wilson est mort. Quelqu’un l’a déposé devant les urgences de l’hôpital général de la Trinité. Il a été admis sous X et il est mort en salle d’opération. Les vidéos de surveillance sont en cours de visionnage.
Mac : Le chauffeur est sans doute le complice numéro 3.
Stella : On a localisé Jake Calaveras ?
Mac : Pas encore, Flack a envoyé deux de ses hommes à son appartement, de toute évidence il a fui en toute hâte.
Hawkes [les rejoint] : J’ai visionné les vidéos de surveillance de l’hôpital. La caméra a filmé la plaque de la voiture qui a déposé Wilson.
Mac : Et cette plaque a donné un nom ?
Hawkes : Oui, Tyson Menlo, 1015 Bowery, appartement 301.
[Appartement de Menlo : Mac, Flack, Jake et Menlo]
Flack : Police de New York, ouvrez Menlo ! [Il défonce la porte, Jake menace Menlo avec une arme] Lâchez cette arme ! Posez là tout de suite !
Menlo : Fais pas le con Jake, je t’en supplie ! Fais pas ça, c’est David qui a tué Risa ! Jamais j’aurais fait une chose pareille, je t’en supplie crois-moi !
Flack : Jake, pour la dernière fois, lâchez cette arme !
Jake : Il a tué ma sœur !
Flack : Si vous faites justice vous-même, ça se retournera contre vous.
Jake : Risa ne vous voulait aucun mal, elle voulait veiller sur moi, c’est tout !
Flack : Elle aurait pas voulu que vous ayez de nouveaux problèmes ! Elle aurait pas voulu que vous fassiez quelque chose de stupide.
Jake : C’est trop tard.
Menlo : Non, non !
Jake : C’est trop tard ! [Il abat Menlo puis lâche son arme]
[Salle d’interrogatoire : Jake et Mac]
Jake : Au début, on ne faisait qu’en parler. C’est Wilson qu’en a parlé en premier, de faire bosser toute la ville pour nous. Rançon, c’est le mot qu’il utilisait. J’ai cru que c’était pour déconner, mais ils en ont parlé de plus en plus, qu’ils allaient recommencer encore et encore et qu’ils s’arrêteraient pas avant d’avoir été payés.
Mac : Pourquoi Jake ? A quoi ça rimait ?
Jake : Ils disaient « parce que c’est facile ». C’est tout, facile.
Mac : Parce que c’était facile ?! C’est ça que je vais devoir dire à la famille du barman qui a été tué ? Et à ceux qui ont été blessés ? Que je vais devoir dire à mon collègue qui est resté cloué dans un fauteuil roulant ?
Jake : Ils savaient pas qu’il y aurait des flics dans le bar ! Ils cherchaient juste un bar avec du monde.
Mac : Vous dites toujours « ils », vous n’étiez donc pas avec Tyson et Wilson ce soir là ?
Jake : Non, ils y sont allés seuls. J’y suis pas allé, Risa voulait pas que j’y aille.
Mac : Pourtant elle vous croyait dans la voiture.
Jake : Je sais. Elle était tout le temps là, à jouer les grandes sœurs. Alors je voulais surtout pas la laisser croire que j’accordais de l’importance à tout ce qu’elle pouvait me dire. [Il pleure]
Mac : Mais ce soir là, Risa était dans le bar !
Jake : Ca n’a rien à voir avec ça, si c’est ce que vous croyez. Elle était là pour moi, rien que pour moi ! Mais ça a servi qu’à nous mettre en danger elle et moi. Wilson et Tyson s’en sont pris à nous par peur qu’on les balance aux flics, je croyais pas qu’ils la tueraient ! Je croyais pas qu’ils la tueraient, je croyais pas qu’ils la tueraient… Je lui avais pourtant dit qu’il fallait pas y aller.
Mac : C’est pour vous qu’elle y est allée, Jake. La seule chose qui comptait, c’était vous. [Mac sort, Jake est en pleurs]
[Couloir du labo : Stella et Adam]
Adam : Ah Stella ! Stella.
Stella : Oui ?
Adam : Euh… à propos de l’autre nuit…
Stella : Oui Adam, c’était merveilleux et…
Adam : Oh oui !
Stella : … complètement idiot et spontané. Et… mémorable !
Adam : Ouais !
Stella : Et certainement pas une chose à refaire.
Adam : Tu me retires les mots de la bouche ! Euh… [Ils sourient]
Stella : Voilà !
Adam : Voilà ! [Ils ont tous les deux le sourire aux lèvres, Stella s’en va]
[Labo : Stella et Lindsay]
Stella : Lindsay ? [Ecoute quelque chose dans un casque et remarque l’arrivée de Stella] Ca va ?
Lindsay [enlève le casque] : Oui, je réécoutais l’appel de Risa Calaveras. [Elle met la bande son]
Enregistrement – Risa : Le seul moyen que j’ai trouvé pour arrêter Jake, c’était d’aller à ce bar, et de dire à tout le monde de sortir. Mais c’est là que je les ai vus, les flics. J’étais pas sure au début, et puis c’est là que j’ai appris que l’un d’eux venait de mourir. Et moi ce que je voulais, c’était protéger Jake. Si je leur avais dit ce qui allait se passer, ils m’auraient posé des tas de questions. Jake et moi, on aurait eu des problèmes. Alors je me suis dit que si simplement ils me voyaient là, ils annuleraient tout. Je me suis postée devant le bar et j’ai attendu la voiture. Je me souviens encore du visage du dernier homme qui est rentré. Je ne savais pas que Jake n’était pas dans la voiture.
[Musique : Stella rejoint Mac et l’aide à ranger son bureau ; Lindsay berce Lucy ; Hawkes soigne un blessé dans un parc. De son côté, Danny regarde ses radios et se bat pour bouger ses jambes. Il parvient à lever légèrement le pied droit, et lorsqu’il regarde dehors, la pluie tombe. Il retrouve le sourire]