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Les Experts
#105 : Amitiés criminelles

Le corps d'un jeune homme vient tout juste d'être découvert, nu, en plein désert. Rien ne permet de penser qu'il s'agit d'un meurtre. Grisson et Brown enquêtent. Sara, de son côté, cherche à savoir comment le corps d'une femme a pu se retrouver dans une benne à ordures. Et Catherine et Nick s'immergent dans l'univers scolaire après l'assassinat d'un doyen émérite.

Popularité


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Titre VO
Friends & Lovers

Titre VF
Amitiés criminelles

Première diffusion
03.11.2000

Première diffusion en France
04.05.2002

Diffusions

Logo de la chaîne TF1

France (inédit)
Samedi 04.05.2002 à 20:50

Logo de la chaîne CBS

Etats-Unis (inédit)
Vendredi 03.11.2000 à 22:00

Plus de détails

ÉPISODE 005

Écrit par : Andrew Lipsitz
Réalisé par : Lou Antonio

Acteurs principaux : William Petersen (Gil Grissom), Marg Helgenberger (Catherine Willows), Gary Dourdan (Warrick Brown), George Eads (Nick Stokes), Jorja Fox (Sara Sidle), Paul Guilfoyle (Jim Brass) 

Apparitions : Eric Szmanda (Greg Sanders), David Berman (David Phillips), Judith Scott (Dr Jenna Williams), Kelly Connell (Randy Gesek), Tom Beyer (L. Collins), Milo Ventimiglia (Bobby Taylor), Amy Carlson (Kate Armstrong), Elena Lyons (Julia Eastman), Jeffrey Vincent Parise (Ethan Zalasky), Timothy Landfield (Dean Vernon Woods), Paul Terrell Clayton (Detective Kane), Mark Collve (Detective B. Evans), Mike Graybeal (Eric R. Berkley), Susan Santiago (Kimberly Cassano), Elkin Antoniou ("I love you" Rave Girl), Jennifer Caputo (Stephanie Rayes) 

Un jeune homme nu est retrouvé mort dans le désert. Grissom et Warrick se chargent de cette affaire. Le corps d’une femme nue, emballée dans un sac plastique est retrouvé dans une décharge. Sara est chargée de cette affaire.
Le doyen d’une école est tué par une jeune femme affirmant avoir agi en légitime défense. Catherine etNick sont chargés de faire la lumière sur cette affaire. 

Grissom et Warrick se rendent dans le désert afin d’élucider le cas dont ils ont la charge. Une fois arrivés sur place, ils manipulent minutieusement le corps de la victime. Tout indique que le jeune homme, nommé Eric, serait mort de peur. Seules les larves de diptères présentes sur le corps de la victime peuvent révéler ce qui a causé le décès du jeune homme. Les analyses pratiquées sur le corps indiquent que le jeune homme a consommé de la Jimsonweed, une mauvaise herbe aux vertus hallucinogènes. 

Sara a du pain sur la planche avec le nouveau cadavre dont elle chargée. Elle découvre rapidement que la jeune femme n’a pas été assassinée, elle est simplement morte de cause naturelle. Elle a été emballée dans un sac plastique pour être ensuite enterrée dans la décharge. Les indices retrouvés sur place et sur le corps de la victime amènent Sara dans un centre funéraire, le Desert Haven Funeral. Une fois sur place, elle est bien décidée à résoudre cette macabre affaire. 

Catherine et Nick, une fois arrivés sur la scène du crime à la Verban Day Charter School, constatent rapidement que cette affaire fleure bon le crime passionnel. Ils découvrent que le crâne de la victime a été pulvérisé à l’aide d’un objet lourd. Les murs de la pièce sont souillés par du sang, cela indique que le doyen a eu une mort violente. Kate Armstrong, la suspecte, plaide la légitime défense. En effet, elle s’est défendue lorsqu’il l’a agressée. 

Grissom interroge Bobby, ami et dernière personne à avoir parlé à Eric Berckley, le jeune homme retrouvé mort dans le désert. Il admet avoir consommé, en compagnie d’Eric, des graines de Jimsonweed, tout en pensant que c’était sans risque, lors d’une rave organisée dans le désert. Il peut toutefois donner le signalement du dealer qui leur a vendu cette drogue. Warrick décide de s’infiltrer parmi les raveurs, lors de la prochaine rave, afin de l’interroger. 

Les analyses du sang découvert sur les murs du bureau du doyen Wood indiquent qu’il y avait plus de deux personnes présentes dans la pièce au moment du meurtre. Julia Eastman est la personne manquante au puzzle. Il apparaît clairement que les deux jeunes femmes ont été la cible d’un harcèlement sexuel de la part du doyen. Lors de cet ultime entretien, Julia l’a frappé, suivie de Kate. 

Grissom assiste à sa première rave où il n’est assurément pas dans son élément, particulièrement lorsqu’il est abordé par une charmante blonde qui n’hésite pas à lui faire sa déclaration. Warrick le sort de ce pétrin peu commun, et ils finissent par retrouver le dealer, nommé Ethan, qui a vendu de la drogue à Bobby et Eric. Grissom découvre de la drogue à l’intérieur du véhicule d’Ethan et Brass se charge de l’interpeller afin de procéder à son interrogatoire. Mais les analyses toxicologiques pratiquées sur les échantillons de Jimsonweed retrouvés dans la voiture du suspect indiquent que leur toxicité était bien trop faible pour entraîner le décès d’Eric. Innocenté, Ethan est donc libéré. 

Sara découvre que les cercueils ont été occupés temporairement par plusieurs personnes, car elle a trouvé des fibres capillaires issues de plusieurs individus exposées sur un modèle d’exposition. 

Lorsque Grissom informe Bobby de ses découvertes, il est bien entendu bouleversé et il commence à se gratter, invoquant une piqûre d’araignée. Mais Grissom n’est pas dupe, il a remarqué qu’il s’agissait en fait d’une morsure humaine. 

Les jeunes filles de l’école se trouvent dans un profond désarroi dans la mesure où Nick et Catherineétudient chaque indice à la loupe et ils ont maintenant une idée précise du déroulement des faits. Julia tenait Woods pendant que Kate frappait son crâne à l’aide d’une pierre. Les empreintes de main de Julia présentes sur le corps de la victime, car elle avait une attelle sur un de ses doigts, prouve qu’elle était présente au moment des faits. Les deux filles finissent par avouer leur crime. Wood exerçait un chantage parce qu’il avait découvert qu’elles entretenaient une relation homosexuelle. Il les a menacées de révéler leur secret lorsqu’elles ont décidé de ne plus accepter son chantage. 

Sara rend visite au directeur du centre funéraire. Il finit par lui expliquer qu’il déposait uniquement les corps, sans leurs cercueils, dans les tombes tout en affirmant que personne ne pouvait avoir connaissance de ses pratiques macabres et irrespectueuses. Cependant, lorsqu’il a enterré le corps emballé de Stéphanie Reyes, il a laissé ses empreintes. Sa négligence a donc permis à Sara de le confondre. Il admet rapidement qu’il travaille en étroite relation avec des criminels. Ensuite, il remboursait les obsèques tout en couvrant le prochain meurtre. Sara n’est pas très impressionnée et s’empresse de confier cette affaire au District Attorney. 

Le moule de la dentition d’Eric correspond parfaitement à la blessure relevée sur le bras de Bobby. Le scénario de la mort d’Eric devient de plus en plus clair. Les jeunes hommes étaient sous l’emprise des graines hallucinogènes, puis Bobby a commencé à paniquer, et il étrangla Eric. Son avocat souhaite plaider la crise de folie, mais Bobby reconnaît qu’il était bien conscient lorsqu’il a tué son meilleur ami. La Police interpelle Bobby et l’emmène au commissariat.

En soirée, Grissom se rend dans un parc d’attraction afin de s’adonner aux joies des montagnes russes afin de décompresser après une dure journée. 

Fait par Loveangel

EXTERIEUR – DESERT – NUIT

Un homme nu court dans le désert. Il regarde désespérément derrière lui à la recherche de la personne qu’il fuit. Il continue à courir.

 

EXTERIEUR – DESERT – JOUR

Warrick prend une photo de la scène du crime. Devant lui, Grissom est agenouillé près du corps sous les yeux de Nick qui se tient debout derrière lui.

Grissom : Des asticots. Il est là depuis longtemps.

Grissom tourne le corps sur le côté et Warrick photographie le corps.

Grissom : Pas de blessure par balle. Pas de trace de coup de couteau. Pas de marque de strangulation.

Warrick : Ça fait long comme trajet juste pour tomber mort.

Grissom se lève et regarde autour de lui.

Grissom (soupirant) : Sauf si on est poursuivi.

Grissom se met à observer le sol autour du corps de la victime.

Grissom : Regardez les traces des pas qui mènent au corps. On voit bien la foulée. Il était en train de courir.

Grissom s’agenouille près d’une empreinte de pas.

Grissom : Vous voyez la trace du pied gauche ? Elle est dans l’axe, c’est normal.

Grissom regarde l’empreinte suivante.

Grissom : Et, regardez la trace du pied droit. Elle est tournée vers l’extérieur de presque 90°.

Warrick : Il regardait par dessus son épaule droite en courant. A votre avis, il y avait quelqu’un d’autre ?

Grissom : Si on se base sur les empreintes, c’est difficile à dire.

Warrick : Vous pouvez me… me remballer tout ça, là ?

Officier : Oui, chef.

Grissom regarde à nouveau le corps.

Warrick : Alors, il est mort de quoi ? Vous avez une idée ?

Grissom : De peur. On l’a poursuivi jusqu’à ce qu’il s’écroule.

GENERIQUE

INTERIEUR – CSI – BUREAU DE GRISSOM - NUIT

Grissom travaille dans le noir. Il ajuste sa lampe de bureau, puis écrit quelque chose. Il travaille sur une expérience. Il ajuste à nouveau la lumière. Le téléphone de Grissom sonne et il répond.
Grissom (au téléphone) : Grissom. Non. Non, je l’ai fait hier déjà. Oui, oui, c’est réglé. Merci beaucoup.

Grissom raccroche et pose son téléphone sur la table. Il retourne à son expérience. Quelqu’un frappe à la porte. Catherine et Warrick entrent, jetant un œil dans le bureau plongé dans l’obscurité à la recherche de Grissom.
Catherine : Vous nous donnez nos missions ou vous voulez qu’on prenne… une nuit de congé ?

Grissom ajuste à nouveau sa lampe.

Grissom (irrité) : Des formulaires. De la paperasse le matin, de la paperasse le soir… Tout ce qu’on veut, c’est que je brasse du papier plutôt que de résoudre des crimes.

Catherine : Vous auriez pu refuser ce boulot.

Grissom : Oui, l’herbe paraît toujours plus verte ailleurs.

Catherine attend un moment avant d’aider Grissom à ajuster la lumière.

Catherine : Bon, je vous parie qu’on va expédier ça vite fait.

Elle attrape la lampe et la baisse, mettant le feu. Grissom soupire.

Catherine : Vous voyez comment je gagne mes paris ? Je triche comme chez les books.

Grissom : Oui, mais là, c’est pas une histoire de paris truqués !

Le téléphone de Grissom sonne à nouveau. Catherine se retourne et marche vers le bureau de Grissom.

Catherine : Ne répondez pas.

Elle attrape les feuilles d’assignation sur le bureau et les tend à Grissom.

Catherine : On a plein de boulot… patron.

Le téléphone continue de sonner. Grissom prend les assignations et les suit hors du bureau après avoir déposé son portable.

 

INTERIEUR – CSI – COULOIR – NUIT

Grissom distribue les assignations.

Grissom : Warrick et moi, on travaille sur notre cadavre du désert. Sara, un cadavre pour vous toute seule dans la décharge près d’Henderson.

Sara : Ouais. J’adore les décharges.

Grissom : Catherine, la fac de théologie, dossier 420. Homicide du doyen. Il a été tué dans son bureau. C’est le suspect qui a appelé, c’est peut-être une légitime défense.

Catherine : Un gamin l’a tué à coups de goupillon ?

Grissom : Le suspect n’est pas un gamin, c’est la femme qui a fondé l’école. Prenez Nick avec vous.

Catherine : Où est-il ?

Nick sort d’une pièce et rejoint les filles dans le couloir.

Nick : Je suis là.

Catherine : Tu m’accompagnes.

Catherine tend à Nick leur feuille d’assignation. Il la prend et la lit.

Sara : Je suis contente pour vous.

Nick fixe Sara, qui lui sourit.

Sara : Je me tire, bonne chance.

Nick : Salut.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE D’AUTOPSIE – NUIT

Le Dr Jenna Williams s’approche du corps de jeune garçon avec Grissom et Warrick.

Warrick : Vous pouvez pas dire, mais si on regarde les marques qu’il a ici, pour moi, c’est signe qu’il y a eu suffocation.

Dr Jenna Williams : Pas nécessairement. C’est peut-être la pression de son visage sur le sol au moment de l’expiration.

Warrick : Je vais faire un prélèvement.

Dr Jenna Williams : Allez-y. Grissom, je veux vous montrer quelque chose.

Le Dr amène Grissom de l’autre côté de la pièce.

Dr Jenna Williams : Quand un jeune de cet âge meurt brutalement, on a tendance à chercher des anesthésiques, de l’alcool, du méthanol, parfois même du fréon.

Warrick fait le prélèvement buccal.

Dr Jenna Williams : J’ai déjà étudié pas mal de cadavres qui avaient séjournés dans le désert. Et, quand ils y sont restés longtemps, les éléments ont tendance à effacer les preuves. Mon opinion, c’est que nous avons devant nous un corps en bonne santé intérieurement. Extérieurement, c’est différent. Un échantillon de peau.

Elle indique le microscope. Grissom jette un œil.

Grissom : Ce gamin était tout desséché. Exposition au soleil ?

Dr Jenna Williams : La peau n’est pas compatible avec un dommage élémentaire. D’après vous, la mort aurait pu être provoquée par la peur ? Pour un médecin, c’est une hypothèse absurde.

Grissom : Relisez le journal de médecine légale. Vous verrez que les quatre causes fondamentales d’un décès sont l’homicide, le suicide, la cause naturelle et l’inexpliqué. Et, les questions de la peur dans le chapitre des inexpliqués.

Dr Jenna Williams : Je me renseignerai.

Grissom : Vous voulez savoir ce qui l’a tué ? Faites parler les vers.

Warrick : On fait comment ?

Grissom : Analyser les vers trouvés sur la victime. Tout ce qu’il a pu ingérer s’est probablement évaporé avec le soleil. Mais, les vers sont comme de petits réfrigérateurs. Ils préservent pendant quelques temps ce que nous avons digéré.

Warrick : Heureusement qu’on a l’entomologie.

Grissom : Oui.

 

INTERIEUR – CSI – LABO – NUIT

Warrick fixe un ver.

Warrick : Désolé, petit frère.

Warrick met le ver sur la table.

Warrick : Scalpel.

Greg, assis sur une chaise à côté, tend à Warrick un scalpel.

Greg : Je m’appelle Paul et ceci doit rester entre nous.

Warrick : Tu nous cites Pulp Fiction, là ?

Warrick découpe le ver et met les morceaux dans un mortier. Il se recule.

Warrick : A toi, professeur.

Greg se lève et broie les morceaux de ver.

Warrick : On le passe au spectromètre de masse pour la chromatographie, d’accord ?

Greg : Pas de problème.

Greg prend un échantillon et le teste.

Greg : Il faut 15 secondes et t’auras le résultat.

Warrick : Super.

Greg : T’as parié pour le match de foot ?

Warrick : Ah non, je parie plus.

Greg : C’est une nouvelle vie pour toi, dis donc.

Warrick : J’ai rien parié depuis un mois. Je te jure que ça me démange.

Les résultats sont imprimés. Greg les attrape et regarde.

Greg : Il y a longtemps que j’avais pas vu ça.

Warrick : Qu’est-ce que c’est ?

Greg : De l’herbe Jimson.

 

EXTERIEUR – ALLEE – NUIT

Sara marche dans une allée. Elle rejoint le détective de cette affaire et pose son kit au sol.

Sara : Vous avez son nom ?

Détective Evans : Elle n’avait pas vraiment ses papiers sur elle.

Il aide Sara à atteindre la benne. Sara regarde à l’intérieur et aperçoit le corps d’une jeune femme dans du plastique. Elle prend des photos.

Sara : Bien. On va l’emmener.

Le détective aide Sara à descendre.

Sara : Merci.

Détective Evans : De rien.

 

EXTERIEUR – ALLEE – NUIT

Sara enlève le plastique du visage de la femme. Elle touche du doigt sa joue et regarde la substance sur son doigt.

Sara : C’est curieux.

Détective Evans : Qu’est-ce que c’est ?

Sara : On dirait du sucre glace.

Sara se tourne pour observer le corps.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE D’AUTOPSIE – NUIT

David explique les trouvailles à Sara tandis qu’ils entrent dans la salle d’autopsie.

David : Voilà pourquoi la peau était bizarre.

Sara : Formaldéhyde, c’est ça ?

David : Presque. Biotone artériel. Ça facilite la diffusion et le drainage dans les couches profondes de l’épiderme.

Sara : Alors, j’avais raison. Cette femme a été embaumée.

David : Oui.

Sara s’installe devant un ordinateur.

David : Oui. J’ai déjà passé ses empreintes dans le serveur. J’ai une identité, regardez.

Sara travaille sur l’ordinateur.

David : Je… Je voulais vous dire que j’admire beaucoup votre enthousiasme vis-à-vis de votre travail.

David tourne en rond et sourit à Sara.

Sara : David, vous me cherchez ou quoi ?

David sourit et regarde ses chaussures. Sara, flattée, sourit également.

Sara : Je vais vous donner un bon conseil, si vous voulez draguer les filles, soyez agressif. Vous laissez tomber les lunettes, abandonner la blouse, faire plus débraillé.

David semble rejeter l’idée.

Sara : Mais, vous êtes plutôt mignon. Je vous donne quand même une bonne note.

David lève les yeux vers Sara, aperçoit son sourire, qu’il lui rend. Sara se retourne vers l’ordinateur. L’information sur l’identité apparaît à l’écran.

Sara : Stephanie Reyes a trouvé le repos éternel au funérarium de Desert Haven. Ses funérailles ont eu lieu la semaine passée.

 

INTERIEUR – ECOLE DE THEOLOGIE – BUREAU DU DOYEN – NUIT

Catherine et Nick entre dans le bureau du doyen. Le détective Jane se tient dans la pièce, prenant des notes.

Catherine : Bonsoir.

Détective Kane : Bonsoir.

Catherine : Alors ?

Le détective regarde ses notes.

Détective Kane : Vernon Woods. Doyen de la faculté. 49 ans. Célibataire. Blessures multiples à la tête avec un instrument contendant.

Catherine : Ça probablement.

Elle indique un objet ensanglanté près du corps.

Nick : Oui, je l’ai photographié. Regardez toutes ces éclaboussures de sang.

Catherine : Oui. Des coups à la tête précis et rapprochés. Il y a de la passion dans cette histoire-là. On a des suspects ?

Détective Kane : Kate Armstrong. Fondatrice de l’école. C’est elle qui a prévenu la police. Elle dit qu’il l’a agressé. Elle attend dans le couloir.

Catherine sort de la pièce. Nick continue à prendre des photos.

 

INTERIEUR – ECOLE DE THEOLOGIE – COULOIR – NUIT

Catherine interroge Kate Armstrong.

Kate : Il me tenait très fort. Il me tripotait. Je… Je sens encore l’odeur de son after-shave. Et puis… Après, c’est un peu confus. J’ai attrapé ce qui était juste à côté. Je l’ai frappé.

Catherine : Une pierre ?

Kate : Je sais pas ce que c’était. Tout ce que je voulais, c’était qu’il me lâche.

Catherine : Combien de fois l’avez-vous frappé ?

Kate : Une fois.

FLASHBACK. Dans le bureau du doyen, il tient Kate dans ses bras. Elle lutte.

Vernon : Mais, quelle importance ? Allez, personne ne va nous entendre. Ils sont tous en cours. Allez, où est le mal ?

Kate regarde sur son bureau et attrape une pierre. Elle le frappe avec.

FIN DU FLASHBACK.

Catherine : Mademoiselle Armstrong… Aviez-vous une relation personnelle avec cet homme ?

Kate : Oh non. Vernon est un vrai porc.

Catherine : Vous… Vous l’avez engagé. Je comprends pas. Vous avez fondé cette école et votre intégrité est en jeu.

Kate : Il est très bien pour récupérer de l’argent. Il a une liste exceptionnelle de donateurs. Je ne voulais pas le tuer. Je voulais juste qu’il me laisse tranquille.

Catherine : Vous l’avez frappé plus d’une fois.

Kate : Je ne sais plus. Peut-être.

Catherine : Quand on frappe quelqu’un une fois, le sang ne coule pas. Vous l’avez frappé plus que ça. En voyant les murs de ce bureau, on croirait qu’il a boxé contre Mike Tyson.

Kate : Je l’ai peut-être frappé plusieurs fois. Je vous l’ai dit. Ce que je voulais, c’était qu’il ne me touche plus.

Catherine : Excusez-moi, je reviens. Restez avec elle. Merci.

Catherine rejoint Nick au bout du couloir.

Nick : Qu’est-ce que ça donne ?

Catherine : Des aveux trop facile. Que dalle sur la vérité.

Nick : Vous n’avez pas l’air trop déçue.

Catherine : Oh non, je suis folle de joie. On nous a mis sur un dossier génial. J’ai une intuition.

Nick : Et bien, il ne reste qu’une chose à faire.

Catherine : Boucler le dossier.

Nick : Boucler le dossier.

 

INTERIEUR – CSI – BUREAU DE GRISSOM – NUIT

Bobby Taylor est assis devant Brass et Grissom, qu’ils regardent successivement.

Bobby : Ça m’est jamais arrivé de faire une déclaration de disparition, mais, là, je suis vraiment inquiet pour Eric.

Brass : La dernière fois que vous l’avez vu, c’était où ?

Bobby se met à se gratter le bras.

Bobby : Après le boulot. On est sortis.

Brass : Vous travaillez ensemble ?

Bobby : Non. Mais, dans le même quartier. Je travaille chez Voosh. Vous savez, Voosh, l’artificier. Et lui, chez Albert & John, le magasin de disques.

Brass : Vous allez souvent dans le désert ?

Bobby : Oui. On fait la fête du côté de Red Rock. Comment vous le savez ?

Brass : Tu viens de nous le dire. Alors, raconte.

Bobby se gratte le bras tout en essayant de se souvenir.

Bobby : On a… On a bu quelques bières. On a traîné et… ensuite, vers les minuits, j’ai perdu sa trace. Et, je l’ai pas revu depuis.

Grissom : Est-ce que vous aviez pris quelque chose d’autre ? Ecstasy, Crystal, LSD ?

Bobby : Non. Non, pas du tout. Euh, vous… vous savez où se trouve actuellement Eric ? Oui ou non ?

Grissom : Et bien, Bobby. On a trouvé un corps qui pourrait être celui de votre ami Eric. Vous accepteriez de l’identifier ?

 

INTERIEUR – MORGUE – NUIT

Grissom retire le plastique qui couvre le corps d’Eric. Un peu à distance, Bobby reconnaît son ami et se met à pleurer.

Bobby : Qu’est-ce qui s’est passé ? C’est pas possible.

Grissom l’observe. Warrick entre et indique un dossier à Grissom, qu’il tient en main.

Warrick : Patron, j’ai une nouvelle pour vous.

Grissom rejoint Warrick à la porte, laissant Bobby avec Eric.

Warrick : J’ai fait une recherche complète de toxique sur les vers comme vous le vouliez. J’ai trouvé des traces d’herbe Jimson.

Grissom acquiesce.

Grissom : Ce qui veut dire…

Warrick : Que dans le sang d’Eric, il y en avait.

Grissom : L’herbe Jimson. « Sec comme un os, rouge comme une tomate et aveugle comme une chauve-souris ».

Warrick : Ah oui ? Citez vos sources.

Grissom : Internet insomnie.

Warrick : Brass a pourtant dit qu’ils ne prenaient aucune drogue.

Grissom lance un regard à Warrick, qui comprend vite qu’ils ont menti. Ils se tournent vers Bobby qui pleure toujours.

 

INTERIEUR – ECOLE DE THEOLOGIE – BUREAU DU DOYEN – AUBE

Nick installe des fils partout dans la pièce en fonction des éclaboussures de sang. Il se lève et regarde autour de lui. Il sort un enregistreur cassette et commence à dicter ses notes.

Nick : Eclaboussures de sang sur le mur nord-ouest. Eclaboussures de sang à l’angle supérieur du mur nord-est.

La porte s’ouvre et Catherine entre.

Catherine : Voilà quelque chose que j’aime voir. La confusion.

Nick rigole.

Nick : Non, c’est pas confus. Les points d’intersection marquent des endroits précis. Il s’est pris un coup ici, un ici et un là. Notre doyen a reçu la plupart des coups au moment où il se trouvait au sol.

Catherine : Il s’est dérobé à l’arme en allant contre la fenêtre.

Nick : Oui.

Catherine : Si on regarde le mur du fond, les traces de sang sont discontinues.

Catherine indique un emplacement vide, sans tâche de sang.

Catherine : Et quand on regarde par terre ?

Nick : On voit bien que l’éclaboussure s’arrête aussi au lieu de tracer une ligne continue.

Catherine : Il y a une interruption. Un écran, quelque chose ou quelqu’un est venu se mettre entre la personne qui perdait son sang et le mur.

Nick : Ce qui veut dire que l’agresseur était là et que… il y avait forcément quelqu’un d’autre dans la pièce.

Catherine : Kate Armstrong ment.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE – NUIT

Grissom et Warrick sont avec Bobby. Warrick met un verre devant Bobby.

Warrick : Jus de fruit avec de la glace.

Grissom : Merci Warrick.

Bobby : Le gars disait que c’était naturel, que c’était pas une drogue. C’est vrai, l’herbe Jimson, c’est une plante.

Grissom : Beaucoup de drogues viennent des plantes. Ça ne les rend pas inoffensives.

Warrick : Ni légales, pour autant.

Bobby : Oui, mais on en a acheté parce que, justement, c’était inoffensif.

Warrick s’assied.

Warrick : T’en as pris, toi aussi ?

Bobby : Oui. On en a pris tous les deux. Ça se boit, c’est du… thé.

Grissom : Qui vous l’a vendu ce thé ?

Bobby : Il nous a pas donné son nom. Il nous a juste dit qu’après on se sentirait super bien. Un élargissement de la conscience, il a même dit. Et, c’est ce qu’on recherche. Et, dans toutes les raves, c’est ce qu’on expérimente.

Warrick : En entrant, t’as fait un tampon ?

Bobby : Oui, mais, ça fait 4 jours.

Warrick : La plupart résiste à l’eau. C’est pourquoi ils tiennent malgré la transpiration. On peut éteindre, Grissom ?

Warrick prend son kit et en sort une lampe. Grissom éteint les lumières.

Warrick : Où est-il ce tampon ?

Bobby présente son poignet et Warrick l’illumine avec sa lampe. Il aperçoit le tampon.

Warrick : Ouais, c’est le tampon du DJ Masterband. C’est le meilleur de Las Vegas, il paraît, en ce moment. Il a du se produire ce soir-là.

Warrick éteint sa lampe et Grissom rallume les lumières.

Grissom : Et, on peut retrouver la trace de ce fameux DJ de raves ?

Warrick : Dans les journaux gratuits, il y a plein de sortes d’annonces pour les raves parties.

Grissom : Bobby ? Est-ce que vous seriez capable de reconnaître celui qui vous a vendu la Jimson ?

Bobby : Sans aucun doute.

 

EXTERIEUR – DESERT – CIMETIERE D’HAVEN – JOUR

Sara marche avec Randy Gesek, le directeur des pompes funèbres.

Randy : Dans le business funéraire, personne ne veut parler de ce problème. Pourtant, il existe. Il y a des gens qui pillent les tombes.

Sara : Vous voulez dire que quelqu’un a déterré puis volé le corps de Stephanie Reyes ?

Randy : Ils le font pour récupérer l’or, les bijoux ou simplement le plaisir. Si vous saviez ce qu’on entend dans ces colloques.

Sara : Est-ce que vous avez signalé cette violation de sépulture à la police ?

Randy : Je vous l’ai dit. Nous essayons de ne pas trop ébruiter ces faits en dehors de notre milieu.

Sara : Le profit compte plus que les gens, c’est ça ?

Randy : Je ne le dirais pas comme ça.

 

EXTERIEUR – DESERT – CIMETIERE D’HAVEN – JOUR

La pelleteuse retire la terre au dessus de la tombe. Sara regarde le trou au sol.

Sara : Bon… A quelle profondeur vous les enterrez ?

Randy : Ça dépend.

Sara : Il n’y a rien d’autre là-dedans. Vous ne m’aviez que les pilleurs de tombes ne volaient que les cadavres.

Randy : C’était peut-être un cercueil capitonné, quelque chose de valeur qui ferait que quelqu’un ait envie de le voler.

Sara : Vous vendez des cercueils aussi ? Ça fait partie de votre service mortuaire ? Je voudrais en voir quelques uns.

Randy : Oui, bien sûr. Je vais organiser une visite.

Sara : Merci.

Sara sourit.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE – JOUR

Grissom est en pleine expérience, écrasant quelque chose dans un mortier. Warrick entre avec un dossier.

Warrick : Grissom. J’ai les résultats du labo. Les prélèvements que j’ai fait sur notre garçon du désert.

Grissom : Alors ?

Grissom met de la terre dans une cruche vide.

Warrick : Produit retrouvé dans la bouche et les poils du nez : spray nasal contenant du menthol, patchouli et aluminium.

Grissom : Le spray ? Il avait un rhume.

Warrick : Le patchouli, ils en brûlent dans les magasins de disques.

Grissom : L’aluminium, c’est mystérieux.

Grissom ajoute de l’eau chaude dans la cruche.

Warrick : Oui. J’ai demandé à Trace de me sortir la liste des produits qui en contiennent. C’est de la limonade, ce que vous faites, là ?

Grissom : Jimson en thé. J’essaie toujours de voir par moi-même. Ça a pas l’air mortel.

Warrick : Il est curieux votre thé.

Grissom : Il y a au Japon la cérémonie du thé. Et cela a un sens.

Warrick : Lequel ?

Grissom : Chaque rencontre est une occasion unique qui ne pourra jamais se reproduire tout à fait de la même façon.

Warrick : Ça a un rapport avec notre cas ?

Grissom verse du thé dans un verre et le regarde.

Grissom : Tout a un rapport, Warrick. C’est ça qui est beau.

Grissom sent l’odeur du thé.

Warrick : Santé.

 

EXTERIEUR – ECOLE DE THEOLOGIE – JOUR

Catherine, Nick et le détective Kane interroge Kate Armstrong.

Kate : Oui, c’est vrai. Il y avait quelqu’un d’autre.

Détective Kane : Soyez plus précise.

Kate : C’est une amie de la faculté. Elle n’a rien à voir là-dedans.

Catherine : Euh… Ce n’est pas ce que les traces de sang ont révélé.

Nick : Si vous ne le faites pas, la criminelle nous donnera vite son nom. Vous savez, c’est une enquête très simple.

Kate : Julia Eastman. Mais, elle me rendait un service. Elle s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment.

Kate s’éloigne d’eux.

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – SALLE D’INTERROGATOIRE – JOUR

Catherine et Nick interroge Julia Eastman.

Julia : Oui, on avait mis au point une sorte de scénario pour que la prochaine fois qu’il l’agresse, elle ait un témoin. C’était pour prouver le harcèlement.

Catherine : Et, pour pouvoir témoigner, vous vous teniez où ?

Julia : A côté de la porte.

Catherine : Vous êtes sure ?

Julia : Oui.

FLASHBACK. Dans le bureau du doyen, Kate lutte contre Vernon. Elle attrape une pierre sur son bureau et le frappe à la tête. Du sang gicle sur la fenêtre. Julia entre et aperçoit Kate.

Julia : Kate arrête.

Kate frappe à nouveau et Vernon tombe à terre. Du sang gicle sur le mur et sur Julia qui se tient devant le mur. FIN DU FLASHBACK.

Nick : Nous sommes des scientifiques. Le sang nous parle, Julia. Parfois, les gens exagèrent ou ils oublient. Mais, le sang, c’est différent. Il ne ment jamais.

Nick ouvre son ordinateur portable sur la table. Catherine se lève et s’approche de Nick.

Catherine : Nick a reconstitué le crime à partir des tâches de sang.

Nick : J’ai juste placé des cordes. Mais, je vous remercie. C’est l’ordinateur qui a fait tout le tracé géométrique.

Nick lance le programme.

Nick : On met en rapport la position du corps et les tâches de sang sur le mur. Et, on arrive à reconstituer le déroulement. Chaque coup qui a provoqué une tâche de sang prend une couleur différente quand le corps tombe. Vous voyez ? Mr Woods n’était pas debout quand il a été tué. Il était au sol. Alors, comment votre amie Kate qui fait la moitié de sa taille pouvait-elle le maintenir au sol tout en le frappant jusqu’à provoquer sa mort ? Sans aide ?

Julia : Je n’en sais rien. J’ai besoin d’une pause. Je suis fatiguée.

Catherine : Bon, d’accord.

 

EXTERIEUR – PLAGE – NUIT

Des jeunes dansent sur de la musique. La fête commence et les voitures arrivent. A l’entrée, Bobby est avec Grissom et Warrick.

Bobby : D’accord. Ça fait 20 dollars chacun.

Grissom sort de l’argent de sa poche.

Homme des tickets : Merci mon gars.

Ils entrent et se font tamponner la main.

Homme des tampons : Fais voir ta main. Ok, c’est bon.

Bobby amène les experts dans la soirée. Il recherche l’homme qui lui a vendu la drogue.

Grissom : C’est du cirque pour ados, ça.

Warrick : Du cirque ?

Grissom : Oui.

Une fille s’approche de Grissom.

Fille : Salut !

Grissom : Salut.

Elle passe ses bras autour de lui.

Fille : Je t’adore.

Elle enlace Grissom. Ce dernier rit nerveusement.

Grissom : Ah ! Je vous remercie beaucoup. Je suis peut-être pas votre genre, dommage.

Fille : Ah, toi !

Warrick : C’est l’ecstasy. Ça rend tout le monde amoureux.

Warrick éloigne la fille de Grissom.

Warrick : Ne soyez pas vexée, mademoiselle. Il est marié à son travail.

Elle embrasse ses doigts et envoie le baiser à Grissom. Celui-ci lui sourit et la salue de la main. La fille aperçoit une autre femme et détourne son attention sur elle.

Fille : Je t’adore.

Les deux femmes s’enlacent. Grissom les regarde, souriant. Les femmes s’éloignent, sous le regard de Grissom. Warrick observe Grissom, puis l’attrape et l’éloigne.

Warrick : Allez, on y va.

Brass fait le tour de la fête. Bobby continue à chercher le dealer. A côté de voitures, il l’aperçoit.

Bobby : C’est le type qui est là-bas ! C’est lui !

Bobby se met à courir vers lui. Warrick et Grissom se précipitent derrière lui.

Grissom : Bobby, attend !

Brass les entend. Bobby atteint le dealer et le met à terre.

Bobby : C’est toi qui as tué mon copain !

Grissom : Bobby !

Warrick : Ça va, arrête !

Grissom retient Bobby et Warrick se charge du dealer.

Warrick : Allez, viens-là toi.

Brass et un autre officier les rejoignent. Bobby continue de fixer le dealer.

 

EXTERIEUR – DESERT – RAVE – NUIT

Ethan : Je peux savoir ce qu’on me reproche ?

Grissom : Vente de Jimson à deux mineurs.

Ethan : Eh ! J’ai de l’herbe sur moi, peut-être ?

Grissom : Vous avez envoyé Bobby et son ami faire un sacré voyage l’autre soir.

Ethan : Oh, c’était un voyage où, dites-moi ? Celui de San Diego ou celui vers Mars ?

Brass : Celui vers la fourrière, où on va certainement mettre votre voiture.

Ethan : C’est pas la peine de l’emmener là-bas. Fouillez-la, ça suffira. Je vais vous dire un truc. La Jimson est au tableau 1 des substances contrôlées. En cas de détention, la première sentence est suspendue. Et, je n’en ai même pas en ma possession.

Brass : Il en connaît un rayon sur le code pénal du Nevada.

Grissom : Quand on veut enfreindre la loi, mieux vaut la connaître.

Ethan : C’est sûr. Vous abîmez pas mon bijou.

Il tend ses clés de voiture à Grissom qui les prend pour fouiller la voiture. Il sort sa lampe de poche et fouille le siège du conducteur. Au sol, il trouve des graines. Il prend dans son kit du papier pour un prélèvement. Il sourit, ravi. Il sort de la voiture et se tourne vers Ethan.

Grissom : Ces graines ? Ça vous dit quelque chose ?

Ethan : Vous les avez sorties de votre caleçon ? Allez-y, si vous voulez m’emmener, emmenez-moi. Je serai revenu avant que la fête soit terminée.

Grissom : Parce que vous connaissez la loi disant qu’on suspend la sentence pour une première arrestation, c’est ça ?

Ethan : C’est ça, oui.

Grissom : Il y a quelque chose que vous oubliez. Vous avez deux fois l’âge de ces gamins et la plupart sont naïfs comme c’est pas permis. Vous vous attaquez à des innocents en leur concoctant Dieu sait quoi venant de Dieu sait où. Vous vendez la mort en bouteille et vous imaginez qu’on est venu vous coffrez pour détention illégale, pauvre imbécile ? Je vous arrête pour meurtre.

Ethan lève les yeux vers Grissom, surpris.

Grissom : Cool.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE D’AUTOPSIE - NUIT

Grissom et Warrick sont de retour dans la salle d’autopsie avec le Dr Jenna Williams.

Grissom : Ethan qu’on a arrêté vendait de la Jimson en infusion durant la rave et là, je crois qu’Eric a bu la partie la plus toxique : le fond de la préparation, la partie pleine de graines.

Dr Williams : Si c’est exact, vous devriez arriver à récupérer quelques unes de ces graines, parce qu’elles ont tendance à se coincer dans les plis de l’intestin. Les dernières à être évacuées devraient se trouver là. L’herbe Jimson a fait diminuer sa mobilité gastrique, ce qui a maintenu ceci dans son organisme.

Warrick : On voit vite le lien avec le dealer.

Grissom : Mais, on n’a pas encore de preuves suffisantes.

Warrick : Mais, c’est pas ce que vous disiez à ce type tout à l’heure. Vous aviez l’air de lui en vouloir.

Grissom : Il y a trois choses que je ne supporte pas : les types qui battent leur femme, les abus sexuels sur les enfants et les salops qui vendent de la mort aux enfants. 

 

INTERIEUR – CSI – LABO ADN – NUIT

Warrick, Grissom et Greg regardent les analyses.

Warrick : Les composants chimiques sont exactement semblables.

Greg : Oui, mais qu’ils soient identiques ne prouvent pas que les graines provenant de l’intestin viennent du même endroit que celles trouvées dans la voiture.

Grissom : Il faudrait comparer les deux ADN, mais on n’a pas les cos.

Greg : Ouais, en réalité, ça n’a pas d’importance. J’ai fait l’analyse des graines qu’Eric a ingérées. Les toxiques sont faibles, trop faibles pour l’avoir tué.

Warrick : On revient au départ.

 

INTERIEUR – CSI – GARAGE – NUIT

Sara est avec Collins devant quelques cercueils.

Sara : Pour moi, il est pas question que je finisse enveloppée de plastique dans une benne à ordures. Je veux être incinérée et qu’on jette mes cendres au vent. Je veux pas de ces machins-là.

Collins : Moi, j’ai déjà payé mon cercueil.

Sara : Vous êtes sérieux ?

Collins : Oui. Il est comme celui-là, venez voir.

Collins se dirige vers un cercueil.

Sara : Et, combien ça vous a coûté ?

Collins : Dix mille.

Sara : Dix mille dollars ? Pour une boîte qu’on met dans le trou et dans laquelle on vous aura vu qu’une fois ?

Collins : Je suis content. J’aime bien cette idée.

Sara : Et alors, quand on se paie cette fantaisie, pour au moins dix mille dollars, ça ne sert qu’une fois, c’est ça ?

Collins : Oui, bien entendu.

Sara : Personne d’autre ne s’en sert ?

Collins : Non. C’est fait pour une seule personne.

Sara ouvre le cercueil et observe l’intérieur. Elle aperçoit quelque chose et prélève des échantillons de poils.

Sara : Alors, pourquoi y a-t-il eu tellement de monde là-dedans ?

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – COULOIR – NUIT

Grissom boit un verre d’eau. Warrick l’aperçoit et le rejoint.

Warrick : Je savais que je vous trouverai là.

Grissom : Ma raison de vivre est ici.

Warrick : Les preuves… c’est une arme à double tranchant.

Grissom : Oui. Je voulais absolument envoyer ce type en taule. Les preuves le disculpent.

Warrick : Et, qu’est-ce que vous ressentez ?

Grissom : Peu importe ce que je ressens. Les preuves ne disent qu’une chose : la vérité. C’est comme ça et c’est tout.

Warrick : Vous n’avez pas l’air d’y croire.

Grissom : Je me rendais à un séminaire dans le New Hampshire il y a quelques années. J’étais assis dans l’avion à côté d’un professeur de philo de Harvard. Il m’a raconté comment, tous les matins, il se rendait aux toilettes après ses trois heures de cours de philosophie. Un jour, après avoir tiré la chasse, il a vu une araignée brune toute petite qui se battait pour rester en vie, contre le tourbillon de l’eau. Le lendemain, pareil, la même araignée, luttant de nouveau pour ne pas disparaître. Au bout d’une semaine, il a décidé qu’il devait la libérer. Il l’a récupérée en utilisant une feuille de papier, l’a déposée sur le sol dans un coin et est revenu le lendemain. Comment l’a-t-il trouvée d’après vous ?

Warrick : Morte.

Grissom : Les huit pattes en l’air, sur le dos. Pourquoi ? Parce qu’une autre vie s’était imposée à la sienne. Depuis cette histoire, j’ai compris quel rôle on joue et à quelle place on doit se trouver. On n’impose pas sa volonté à une araignée. Et, on ne prend pas ses espérances pour des preuves.

Warrick acquiesce. La porte d’une salle s’ouvre et Ethan en sort. L’avocat s’en va et Ethan profite de sa sortie.

Ethan : Vous avez vu ça ?!

Ethan se met à rire.

Grissom : On se reverra.

Ethan : C’est ça. T’as une boule de cristal dans la poche ou quoi ?

Grissom : Je peux prévenir ton avenir.

Warrick : J’arriverai à te coincer.

Ethan s’en va, riant, sous le regard de Grissom et Warrick.

 

EXTERIEUR – COMMISSARIAT – ENTREE – NUIT

La porte s’ouvre. Catherine et Nick sortent du bâtiment.

Catherine : Voilà ce qu’on a trouvé jusqu’ici pour notre doyen. Des éclaboussures de sang, des traces de coup sur les murs, la confession de Kate Armstrong, ses vêtements, la présence d’une troisième personne. C’est à peu près tout. Qu’est-ce qu’on a d’autre ?

Nick : Rien d’autre. C’est pas suffisant. On doit passer à côté de quelque chose.

Catherine s’arrête de marcher.

Catherine : Je sais.

Nick : Quoi ?

Catherine : A côté de quoi on passe.

Nick : Le sang.

Catherine : Sur les vêtements de Julia.

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – SALLE D’INTERROGATOIRE – NUIT

Nick ferme la porte de la pièce. Catherine et Nick ont décidé de réinterroger Julia.

Catherine : Nous avons besoin des vêtements que vous portiez le jour où le doyen s’est fait tué.

Julia : Je les ai brûlés.

Catherine : Pourquoi ?

Julia : Ils étaient fichus, j’arrivais pas à enlever les tâches de sang.

Catherine : C’est bizarre cette histoire de sang. En fait, il y a peut-être plusieurs sortes de sang sur la chemise de Mr Woods.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE DE RECONSTITUTION DES PREUVES – NUIT

Catherine et Nick examinent la chemise du doyen et Catherine remarque une empreinte.

Catherine : Cette empreinte… est magnifique.

Nick : Ah oui. Pour dessiner une constellation, on n’a pas besoin de connaître toutes les étoiles.

Sortant un stylo, Nick se met à dessiner une main.

Nick : Il suffit de finir le dessin. Regardez. Regardez-moi ce petit doigt.

Catherine : Chaque humain a des caractéristiques spécifiques. C’est peut-être un bandage.

Nick : Et bien, on va aller interroger ces dames, mais je suis sûr d’une chose : il y en a forcément une qui a un problème.

 

INTERIEUR – CSI – BUREAU DE GRISSOM – NUIT

Bobby est à nouveau dans le bureau de Grissom.

Grissom : Je voulais que tu saches que ce n’est pas l’infusion de Jimson qui a tué ton ami Eric. D’après les analyses chimiques, la toxicité était insuffisante. Les graines n’étaient pas assez fortes.

Bobby écoute silencieusement Grissom. Il commence à gratter son bras, ce que Grissom remarque.

Grissom : Tu as mal au bras ?

Bobby : Non. Une piqûre d’araignée. Et, ça a dû s’infecter.

Grissom : Je peux jeter un œil ?

Bobby : Oui. Vous êtes docteur, vous pourriez peut-être me donner quelque chose.

Bobby déboutonne sa chemise et relève sa manche.

Grissom : Je suis docteur en psychologie, pas en médecine.

Bobby sourit. Grissom analyse sa morsure.

Grissom : Bobby, ce n’est pas du tout une piqûre d’insecte.

Bobby regarde interrogateur son bras, puis Grissom.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE D’AUTOPSIE – JOUR

Le Dr Williams met ses instruments à laver. Grissom entre.

Dr Williams : Bonjour.

Grissom : Bonjour.

Le Dr s’assied à son bureau. Grissom s’approche.

Grissom : J’ai découvert une trace de morsure sur le bras de Bobby. Je crois que c’est une morsure humaine.

Dr Williams : Vous avez une opinion ?

Grissom : Pas vraiment.

Dr Williams : Une petite idée ?

Grissom : Je comprends pas, Jenna. Dans cette affaire, tout est de plus en plus dur. D’habitude, on a… on a un mort, c’est un spécimen. Mais, là, il s’agit de gamins et j’y arrive pas.

Dr Williams : Grissom a un cœur. Une armure avec un cœur. Qui l’eût cru ?

Warrick entre dans la pièce.

Warrick : Bonjour. Pour notre gamin du désert, j’ai récupéré les analyses du produit contenant de l’aluminium. Feu d’artifice.

Grissom : C’est là que Bobby travaille. Jenna, s’il vous plaît, faites-moi un moulage des dents d’Eric et un autre de la marque que Bobby a sur le bras.

Avec un officier et un avocat, quelqu’un prend l’empreinte de la marque de morsure de Bobby.

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – SALLE D’INTERROGATOIRE – JOUR

Catherine et Nick interrogent Julia et Kate Armstrong.

Catherine : Julia, mettez la main droite en forme de poing. Repliez les doigts l’un après l’autre. D’abord le pouce. 5, 4, 3, 2, 1.

Julia les fixe un moment puis s’exécute. Elle n’arrive cependant pas à replier son auriculaire.

Kate : Je me le suis foulée au tennis.

Nick sort une attelle pour un doigt de sa poche et le met sur la table.

Nick : On guérit plus vite en portant ce genre d’objet.

Julia et Kate fixent l’objet sur la table. Catherine sort la chemise du doyen et la met sur la table.

Catherine : La chemise du doyen. Vous vous souvenez, on vous a dit que le sang nous racontez tout. Et, l’absence de sang nous parle aussi beaucoup.

Catherine met l’attelle et place sa main au niveau de l’absence de sang sur la chemise.

Kate : Oh mon Dieu, non.

FLASHBACK. Dans le bureau du doyen, Kate frappe à deux reprises le doyen, Julia est derrière elle. Il tombe à terre. Julia et Kate s’agenouille à côté de lui. Kate continue à le frappe, tandis que Julia le maintient au sol avec sa main. FIN DU FLASHBACK.

Nick : Vous l’avez maintenu au sol… pendant qu’elle le tuait.

Catherine : Et ça, parce qu’il avait les mains baladeuses ? Ça semble un peu sévère.

Les deux femmes se taisent.

Détective Kane : Nous allons vous arrêter pour meurtre. Avez-vous quelque chose à dire ?

Il se retourne et ouvre la porte. Les filles restent silencieuses. Deux officiers entrent. Les filles se lèvent, se tenant la main. Les officiers sortent les menottes et les mettent.

Officier : Les mains dans le dos, s’il vous plaît.

Ils conduisent les filles hors de la pièce. Catherine les regarde partir et secoue la tête.

Catherine : Non, non, non, c’est pas terminé.

Nick : Pour les policiers scientifiques, le travail est terminé. Ils vont aller manger, ils vont se taper une bière dans un bar et c’est tout. C’est fini pour nous.

Catherine : On ne sait toujours pas pourquoi.

Nick : Notre travail, c’est pas de savoir pourquoi. C’est de savoir comment. C’est ce que dit Grissom. Plus on sait pourquoi, moins on sait comment. Moins on sait comment, plus on sait pourquoi.

Catherine se lève et se tourne vers Nick.

Catherine : Tu sais, Nick ?

Nick : Quoi ?

Catherine : Grissom n’a pas toujours raison. Fais-moi plaisir. Essaie de penser tout seul. C’est un conseil d’ami, tu veux ?

Nick : Bon d’accord.

Catherine : Inspecteur, on a encore des devoirs à faire.

Catherine prend un carton et le met sur la table. 

 

INTERIEUR – CSI – GARAGE

Sara ouvre la porte et emmène Randy dans le garage.

Sara : Vous vendez des cercueils à temps partiel, c’est ça ?

Randy : Oh, ça n’existe pas les cercueils à temps partiel.

Sara : Bien sûr que si. L’enterrement fini, vous vous débarrassez du corps et vous reprenez toujours du même cercueil.

Randy : Vous ne pouvez pas le prouver.

Sara : Bien sûr que si. Voilà la série d’empreintes relevées à l’intérieur du film plastique trouvé dans la benne à ordures. Comme par hasard, ce sont les vôtres.

Randy s’avance, choqué.

Randy : Non…

Sara : Vous n’aviez qu’à rebalancer le corps dans le trou et personne ne s’en apercevait.

Randy : Vous ne savez pas à quel point les affaires deviennent difficiles. J’ai le couteau sous la gorge avec de gros remboursements à effectuer. Et puis, j’ai sur le monde un point de vue sur le monde totalement différent des autres du fait de mon métier.

Sara : Oui, je sais. Vous voyez beaucoup de morts. Moi aussi. Et, quand ils sont dans des bennes à ordures, je tiens à ce qu’ils se retrouvent dans un cimetière.

Randy : Mais, je vais rembourser.

Sara : C’est le minimum. Et, vous allez payer également pour que la famille de Stephanie Reyes ait de vraies funérailles.

Randy : D’accord.

Sara : Dans une morgue respectable.

Randy : D’accord.

Sara : Et puis, on laissera faire le procureur. 

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – COULOIR – JOUR

Le détective Kane montre à Catherine un dossier.

Détective Kane : J’ai fait le travail supplémentaire. Les comptes de Kate Armstrong de l’année dernière.

Catherine : Très bien.

Détective Kane : Les chèques personnels qu’elle a fait à Vernon Woods… pendant toute l’année.

Catherine : Cinq mille dollars. Encore cinq mille dollars. Trois mille dollars. Il y a écrit : prêt. Ça m’étonnerait. Elle le payait pour quelque chose de précis.

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – SALLE D’INTERROGATOIRE – JOUR

Kate : Julia a dit quelque chose ?

Détective Kane : Quoi ? La raison pour laquelle vous avez tué Woods ?

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – SALLE D’OBSERVATION – JOUR

Catherine et Nick observe Kane et Kate.

Catherine : C’est là que Grissom et moi nous divergeons. La médecine légale, c’est beaucoup plus que de la science. Il y a des comportements humains, les incohérences du comportement humain. Le ‘comment’ a beaucoup d’importance, mais le ‘pourquoi’ aussi.

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – SALLE D’INTERROGATOIRE - JOUR

Kate se tourne vers son avocat.

Kate : Je vais leur expliquer.

Avocat : Si vous voulez.

L’avocat acquiesce.

Kate : Très bien.

FLASHBACK. Kate et Julia confrontent Woods dans son bureau.

Kate : Je ne vous donnerai plus d’argent. Nous allons assumer et vivre au grand jour.

Julia : On est plus au XIXème, les parents ont évolué.

Woods : Même quand leurs enfants sont concernés ? Je dirais à tout le monde que je vous ai surprises en train de faire l’amour toutes les deux ici.

Kate : C’est un mensonge !

Julia : Quoi ?

Woods : Bien sûr que c’est un mensonge. Et, c’est justement comme ça que j’ai déjà fait fermer l’école St Nicolas. Alors, je vais passer un coup de fil.

Il s’approche du téléphone. Julia regarde Kate, qui attrape une pierre sur son bureau. Elle se précipite vers Woods et le frappe à l’arrière de la tête. FIN DU FLASHBACK.

Kate : Julia et moi, nous n’aurions jamais survécu à une rumeur comme celle-là. On a paniqué. Cette école, c’est toute notre vie.

Kate se met à pleurer.

 

INTERIEUR – COMMISSARIAT – SALLE D’OBSERVATION – JOUR

Nick : Vous avez votre ‘pourquoi’. Crime passionnel.

Catherine : Mais, pourquoi ? Pourquoi il leur a fallu en arriver là ?

Nick : Elles croyaient sûrement qu’elles n’avaient pas le choix.

Catherine : C’était peut-être exact. Une situation sans issue.

 

INTERIEUR – CSI – SALLE - JOUR

Brass, Warrick et Grissom parlent avec Bobby et son avocat, Cassanno.

Bobby : Je vous assure que j’ai pas tué Eric.

Brass : Tu te souviens des dernières heures où tu l’as vu samedi soir ?

Cassanno : Ne répondez pas.

Bobby : Si ! Je veux répondre. Ce qu’il y a… c’est que je me souviens de rien après qu’on ait ingurgité ce machin.

Grissom : Il ne s’agit pas de mémoire, Bobby. Là, on parle de preuves. Et, les preuves sont accablantes pour toi.

FLASHBACK.

Grissom : Vous avez acheté à Ethan de l’infusion de Jimson.

Ethan : Bonne soirée, les gars !

Ethan leur donne l’infusion et rit. Eric et Bobby boivent l’infusion.

Bobby : A la tienne mon pote.

FIN DU FLASHBACK.

Warrick : Mais, vous n’aviez jamais pris de l’herbe Jimson, alors, vous n’étiez pas au courant des effets secondaires de photophobie.

Bobby : Photo-quoi ?

Warrick : Photophobie. C’est un grand mot pour dire que la lumière fiche la trouille. Vous avez eu des hallucinations. Tout ce qu’Eric voyait le terrorisait.

FLASHBACK. Les deux garçons, défoncés, courent dans le désert. Les lumières des voitures sont aveuglantes. FIN DU FLASHBACK.

Warrick : Le médecin légiste a constaté que la température d’Eric avait grimpé comme une flèche. Ça bouillait sous sa peau. Alors, il s’est déshabillé. C’est pour ça qu’on l’a retrouvé nu.

FLASHBACK. Eric court tout en se déshabillant. FIN DU FLASHBACK.

Brass : On se demande si c’était un acte d’agression ou d’auto-défense.

Bobby : Je l’aimais beaucoup.

Grissom : Moi, je pense que c’était un acte d’autoprotection. Les lumières le terrorisaient. Et, je pense donc qu’au même moment, tu souffrais d’hallucinations auditives, ce qui est fréquent aussi comme symptôme avec cette drogue.

FLASHBACK. Eric court. Bobby est derrière lui, criant.

Bobby : Non ! Ne crie pas ! Ne crie pas ! Tais-toi ! Tais-toi !

Il attrape Eric par derrière.

Bobby : Arrête ! Tais-toi !

Il recouvre la bouche d’Eric, tentant de le faire se taire. Eric lutte. FIN DU FLASHBACK.

Bobby : Je… Non, je me rappelle pas, je vous assure.

Cassanno : Vous pouvez croire à toutes les suppositions que vous voulez, aucune ne repose sur des faits avérés.

Grissom : J’ai bien peur que si. Les preuves nous disent que Bobby a étouffé son ami Eric.

Warrick : Nous avons analysé les traces d’aluminium provenant des narines d’Eric. Elles correspondent avec ce que nous avons trouvé sur les mains et les bras de votre client. Ça vient de son travail chez l’artificier.

Bobby : Je crois pas que j’aurai pu faire ça.

Grissom : Je sais, Bobby. Mais, tu l’as fait.

Grissom sort la moulure de la morsure.

Grissom : C’est l’empreinte de la morsure qu’on a pris sur ton bras aujourd’hui.

Grissom sort la moulure des dents d’Eric.

Grissom : Et, ça, c’est l’empreinte de la bouche d’Eric après sa mort.

Grissom montre la parfaite concordance des dents sur la morsure. Bobby fixe cette preuve et une larme coule le long de sa joue.

FLASHBACK. Eric lutte, mais Bobby ne laisse pas filer son ami.

Bobby : Tais-toi ! Tais-toi ! Arrête, tu me fais mal à la tête.

Eric ne peut plus respirer et tombe lentement au sol, tout en continuant à se débattre.

Bobby : Tais-toi, s’il te plaît ! Ne crie pas !

Eric mord le bras de Bobby. Ce dernier attrape la bouche et le nez d’Eric qu’il recouvre avec sa main.

Bobby : Tais-toi ! Boucle-la ! Boucle-la !

FIN DU FLASHBACK.

Bobby reste sans bouger, pleurant.

Grissom : Tu as réussi à le maîtriser. Il a suffoqué et… et le bruit s’est arrêté, enfin.

L’avocat secoue la tête.

Cassanno : Je vous le dis tout de suite. Nous plaiderons la diminution des capacités.

Grissom : Bien. J’espère que vous gagnerez.

Bobby : Aucune importance.

Cassanno : Si c’est toute la différence entre une prison et un hôpital, Bobby.

Bobby : Vous ne comprenez pas. Moi, je me fiche de ce qui va m’arriver. J’ai tué mon meilleur ami.

Il lève les yeux vers Grissom qui le regarde, plein de compassion.

 

EXTERIEUR – CSI – ENTREE – PARKING – JOUR

Grissom et Warrick sont assis côte à côte, observant les officiers quitter le bâtiment avec Bobby menotté. Ils le font monter dans un véhicule et l’emmènent. Incapable de regarder, Grissom se lève et s’en va.

Warrick : Vous allez où ?

Grissom : Ailleurs.

 

EXTERIEUR – PARC D’ATTRACTIONS – STRATOSPHERE

Grissom s’installe dans un grand huit et c’est parti pour un tour de manège.

FIN

Fait par brucas59

COLD OPEN:

[EXT. LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]

[EXT. VARIOUS DESERT (STOCK)- NIGHT]

CUT TO:



SCENE #01:

[EXT. DESERT - NIGHT]

(A naked man runs in the desert. He looks desperately behind him as he runs
away from something.)

(He runs and runs and runs.)

CUT TO:



SCENE #02:

[EXT. DESERT - DAY]

(The camera shutter clicks as WARRICK takes a photo of the crime scene. In
front of him, GRISSOM kneels over the body while NICK stands behind him
watching.)

GRISSOM: Maggots. This kid's been here awhile.

(GRISSOM turns the body over to its side. WARRICK continues to photograph the
body.)

GRISSOM: No gunshot wounds. No stab marks. No signs of strangulation.

WARRICK: It's a long way out in the sticks just to drop dead.

(GRISSOM stands up and looks around.)

GRISSOM: (sighs) Not if you're being chased.

(GRISSOM starts to walk around to look at the ground around the body.)

GRISSOM: Look at the foot patterns leading up to the body. See the strides?
This kid was running.

(GRISSOM kneels down by a footprint impression in the dirt.)

GRISSOM: See the left foot impression? It's straight; that's normal.

(GRISSOM looks at the next print.)

GRISSOM: But look at the right foot impression. It's turned outward. Almost
90 degrees.

WARRICK: He was looking over his shoulder when he was running. Think there was
somebody else here?

GRISSOM: Based on these prints, it's hard to tell.

WARRICK: (to the OFFICER) Can I get this taped off here?

OFFICER: Yes, sir.

(GRISSOM kneels down back at the body and looks at it again.)

WARRICK: So you want to call it? How do you think he died?

GRISSOM: Fear. (beat) Someone chased this kid to death.

HARD CUT TO:
END OF TEASER
ROLL TITLE CREDITS

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

SCENE #03:

[INT. CSI - GRISSOM'S OFFICE - NIGHT]

(GRISSOM'S working in his darkened office. He adjusts the overhead lamp, then
writes something down. He's working on an experiment. He as a pan with a piece
of paper in some kind of liquid with the different colored light above it.)

(He again adjusts the light and checks the meter reading.)

(GRISSOM'S phone rings. He answers it.)

GRISSOM: (to phone) Grissom. (pause) No. (pause) No, yes, I did. Thank
you.

(GRISSOM hangs the phone up and puts it down on the table beside him. He goes
back to his experiment.)

(Someone knocks on the door lightly and it opens. CATHERINE and WARRICK walks
in. They glance around in the darkened office looking for GRISSOM.)

CATHERINE: Hey, you want to give us our assignments or do you want us to
take... the night off?

(GRISSOM adjusts the light again.)

GRISSOM: (irritated) Paperwork, paper clips, paper-punchers -- all these
people want me to do is push paper; nobody wants me to solve crimes.

CATHERINE: Hey, (shrugs) ... you could've turned the job down.

GRISSOM: Yeah, the grass is always greener, Catherine.

(GRISSOM adjusts the light again, not making a move to get up.)

(CATHERINE waits a moment, then reaches out to help him.)

CATHERINE: Well let's just hurry this up.

(She grabs the lamp and pulls it down into the pan below. It immediately
catches fire.)

(GRISSOM sighs.)

WARRICK: Cool.

CATHERINE: You really want to see flash paper flash? Walk in on a bookie.

GRISSOM: That's what this was about-- bookies.

(GRISSOM'S phone rings again. CATHERINE turns and walks over to GRISSOM'S
desk.)

CATHERINE: Don't answer it.

(She grabs the assignment sheets off of the desk and hands them to GRISSOM.)

CATHERINE: We've got work to do ... boss.

(The phone continues to ring. GRISSOM grabs the assignments from CATHERINE and
follows them out of the office. He hangs the phone up and tosses it on the
table as he leaves.)

CUT TO:



SCENE #04:

[INT. CSI - HALLWAY - NIGHT]

(Walking through the hallway, GRISSOM hands out the assignments.)

GRISSOM: Warrick, you and I are on the four-nineteen -- our dead body in the
desert.

(GRISSOM hands the assignment sheet to WARRICK. He takes it.)

GRISSOM: Sara, dead body of your own. Dumpsite out near Henderson.

(SARA takes the assignment sheet from GRISSOM and looks at it.)

SARA: Oh, I'll dress down.

GRISSOM: Catherine, Verbum Dei Charter School. Four-twenty homicide. The
school dean was killed in his office. Suspect called it in; could be self-
defense.

(CATHERINE takes the sheet. She and SARA continue down one hallway, while
GRISSOM stops at the intersection.)

CATHERINE: Did some kid off him with a silver spoon?

GRISSOM: (calls back) Suspect's not a kid. It's the woman who founded the
school. Take Nicky with you.

CATHERINE: Where is he?

(NICK rushes out from the room and into the hallway. He catches up with
CATHERINE and SARA.)

NICK: Here I am.

CATHERINE: You're coming with me.

(CATHERINE holds out the assignment sheet to NICK. He grabs it and looks at
it.)

SARA: Glad you could make it.

(NICK stares at SARA. SARA grins back at NICK.)

SARA: I'm outta here. Good luck tonight, you guys.

NICK See you.

CUT TO:



SCENE #05:

[INT. CSI - FORENSIC AUTOPSY - NIGHT]

(DR. JENNA WILLIAMS goes over the boy's body with GRISSOM and WARRICK.)

WARRICK: Can't make a ruling? Look at the bruise marks on John Doe here. I
call that suffocation.

DR. JENNA WILLIAMS: Not necessarily. It could be the result of his face
impacting the ground at expiration.

WARRICK: I'm going to take a mouth swab.

DR. JENNA WILLIAMS: Go ahead. Grissom, I have something to show you.

(DR. WILLIAMS leads GRISSOM to the counter off to the side of the room.)

DR. JENNA WILLIAMS: You know, when a kid this young drops dead smart money
chases anesthetics, alcohol methanol, maybe even a little freon.

(WARRICK takes the swab sample of the mouth.)

DR. JENNA WILLIAMS: I got to be honest. I've had a lot of dead bodies from the
desert and when they're out there too long the elements tend to eat away the
evidence. My opinion is ... (she gestures down at the body) ... you are looking
at the picture of health, internally. Externally, it's another matter.

(She motions to the scope on the counter.)

DR. JENNA WILLIAMS: Skin sample.

(GRISSOM looks through the scope.)

[SCOPE VIEW of the skin.]

GRISSOM: (o.s.) This kid was dry as a bone.

(He straightens and looks at DR. WILLIAMS.)

GRISSOM: From exposure?

DR. JENNA WILLIAMS: Skin's not consistent with elemental damage. (stumped)
Warrick told me what you said about the cause of death being fear. I never read
about that in any medical book.

GRISSOM: Try the Forensic Medical Journal. Read the four canons on the cause
of death: Homicide, suicide, natural and unexplained. Talks about fear in the
last part of "unexplained."

DR. JENNA WILLIAMS: (to WARRICK) I had to ask.

GRISSOM: You want to know what killed this kid? Benihana the maggots.

WARRICK: What the maggots?

GRISSOM: Tox the maggots we found on the victim. Whatever he ingested has
probably evaporated from the sun. But the maggots are like little
refrigerators. They preserve what we digest for longer periods of time.

WARRICK: Entomology is our friend.

GRISSOM: Yes.

CUT TO:



SCENE #06:

[INT. CSI - DNA/CHEM LAB - NIGHT]

(Extreme close up of a maggot in the grip of a forceps. Camera refocuses and we
see WARRICK is staring at the maggot.)

WARRICK: (to the maggot) Sorry, little buddy.

(WARRICK puts the maggot down on the table. He holds out his hand like a
surgeon about to perform surgery.)

WARRICK: Scalpel.

(GREG sits in the chair next to him and hands WARRICK the scalpel.)

GREG SANDERS: My name is Paul and this is between y'all.

WARRICK: Talk about pulp fiction.

(WARRICK chops the little maggot into maggot pieces and puts it in the mortar.
He steps aside and motions to GREG.)

WARRICK: It's all yours, doc.

(GREG stands and smashes the maggot pieces into maggot mush.)

WARRICK: Fire up that gas chromatograph mass spectrometer thing, will you?

GREG SANDERS: No problem, son.

(GREG takes a sample and tests it.)

GREG SANDER: Fifteen seconds till pay dirt.

WARRICK: Cool.

GREG SANDERS: Play any pigskin, man?

WARRICK: No, I'm off that.

GREG SANDERS: It's prime time for you.

WARRICK: I haven't made a bet in a month. I can't say I don't have that itch,
though.

(The machine beeps and the results print out. GREG grabs it and looks it over.)

GREG SANDERS: Hmm. Haven't seen this stuff for a while.

GRISSOM: What's that?

GREG SANDERS: Jimsonweed.

CUT TO:



[EXT. VARIOUS LAS VEGAS CITY (STOCK) - NIGHT]



SCENE #07:

[EXT. ALLEY - NIGHT]

(SARA walks up into the alley past the coroner's van. She walks up to the
DETECTIVE on the case and puts her kit down on the ground.)

SARA: (motions to the dumpster) Do you have a name?

DETECTIVE EVANS: She's not exactly carrying a purse.

(He helps SARA step up to the dumpster. SARA looks inside and sees the woman's
body wrapped in plastic. She snaps some photos.)

SARA: Oh ... (camera shutter clicking) okay, let's take her out.

(DETECTIVE EVANS helps SARA down.)

SARA: Thanks.

OFFICERS: Sure.

(The CORONER'S wheel in a gurney.)

CUT TO:



SCENE #08:

[EXT. ALLEYWAY -- DUMPSTER - NIGHT - CONTINUOUS]

(SARA removes the plastic from the woman's face. She presses her index finger
into the woman's cheek and looks at the stuff on her finger.)

(Camera zooms in for an extreme close up to show the clear gell-like substance.)

SARA: That's strange.

DET. EVANS: What's that?

SARA: Glazed like a doughnut.

(SARA turns to look at the body.)

CUT TO:



SCENE #09:

[INT. CSI - FORENSIC AUTOPSY - NIGHT]

(DAVID PHILLIPS explains the findings to SARA as they walk into the autopsy
area.)

DAVID PHILLIPS: Well, here's the reason the skin was funny.

SARA: Formaldehyde, right?

DAVID PHILLIPS: Close. Biotone arterial. Promotes high diffusion and fast
drainage in skin tissue.

SARA: So I was right. This woman's been embalmed.

(SARA takes the seat in front of the monitor.)

DAVID PHILLIPS: Yeah. Yeah, I already ran her prints through work here. Got an
I.D. right here.

(SARA works on the computer and the computer beeps.)

DAVID PHILLIPS: (flusters) I, uh, I just want to say I-I ... well, I really
admire the gusto with which you approach your job.

(DAVID walks around and stands in front of SARA. He smiles.)

SARA: (glances from the monitor to DAVID) Are you hitting on me, David?

DAVID PHILLIPS: Uh ...

(DAVID smiles and looks down at his shoes bashfully. SARA is flattered.)

SARA: Let me give you some friendly advice. If you want to pull chicks, you've
got to get aggressive. You've gotta drop the glasses, lose the coat grow some
scruff.

(DAVID appears quietly dejected at the advice.)

SARA: (smiles) You do get a "C" for cute, though.

(DAVID glances back up at SARA, sees her smile and smiles back at her.)

(SARA turns back to the computer. The ID information appears on the monitor.)

SARA: (reading) "Stephanie Reyes was laid to rest at Desert Haven Funeral
Home." Her funeral was last week.

CUT TO:



[EXT. VERBUM DEI CHARTER SCHOOL - NIGHT]



SCENE #10:

[INT. VERBUM DEI CHARTER SCHOOL - DEAN'S OFFICE - NIGHT]

(CATHERINE and NICK enter into DEAN VERNON WOOD'S office. DET. KANE stands
inside the room taking notes.)

CATHERINE: Hi.

DET. KANE: Hey.

CATHERINE: What do you got?

(DET. KANE looks at his notes.)

DET. KANE: Vernon Woods, Dean of the school. Forty-nine, single. Multiple
blunt-force trauma wounds to the head.

CATHERINE: With that, probably.

(Next to the body is a bloodied object.)

NICK: I got it. Man, check out all that blood spatter.

(Camera pans around the room to show the bloodied walls. The camera also
lingers on the blood spatter across a Teacher's award.)

CATHERINE: Yeah. Blows to the head, up close and personal. A lot of passion
around this one. (to the DETECTIVE) How about the suspect?

DET. KANE: Kate Armstrong. Founded the school. She called 9-1-1 herself. She
says he attacked her. She's out in the hallway.

(CATHERINE steps out of the room. NICK continues to take pictures.)

CUT TO:



SCENE #11:

[INT. VERBUM DEI CHARTER SCHOOL - HALLWAY - NIGHT - CONTINUOUS]

(CATHERINE interviews KATE ARMSTRONG.)

KATE ARMSTRONG: He wouldn't let go of me. He kept pawing. I can still smell
his aftershave. (sobbing) I mean ... it's all a blur. I grabbed the closest
thing I could and I hit him with it.

CATHERINE: A rock?

KATE ARMSTRONG: I don't know what it was. I didn't care. I just wanted him
off of me.

CATHERINE: How many times did you hit him?

KATE ARMSTRONG: Once.

(Quick flashback to: Inside Dean VERNON WOODS' office, he has KATE ARMSTRONG in
his arms. She struggles against him.)

VERNON WOODS: What's the matter? Come on. No one's going to hear. Everyone's
in class. Where's the harm?

(KATE looks down on the desk and grabs the rock.)

KATE ARMSTRONG: I said get off of me!

(She hits him on the forehead and he lets her go.)

(End of flashback. Resume to present.)

CATHERINE: Miss Armstrong ... were you and the Dean having a personal
relationship?

KATE ARMSTRONG: No. No. Vernon's a pig.

CATHEIRNE: Then why did you hire him? You founded the school. It's your
integrity on the line.

KATE ARMSTRONG: He's great at raising money. His donor list is huge. I didn't
mean to kill him. (sniffling) I just wanted him to leave me alone.

CATHERINE: But you hit him more than once.

KATE ARMSTRONG: Who knows. I ...

CATHERINE: Well, you hit a man once, there's no blood. The first hit's free.
You hit him more than that ... (clears throat) The walls in his office look
like the Dean went a couple rounds with Mike Tyson.

KATE ARMSTRONG: Then I hit him more than once. Like I said, I just ... I
wanted him off me.

CATHERINE: Will you excuse me? Officer. Thanks.

(CATHERINE steps away and motions for the OFFICER. She meets up with NICK at
the end of the hallway.)

NICK: What did you find out?

CATHERINE: Heavy on B.S., zippo on truth.

NICK: You don't seem too bummed about it.

CATHERINE: Hell, no. I'm stoked. (sotto voce) We drew the best case, Nicky.
I can feel it.

NICK: Mm-hmm. Then there's only one thing left to do.

CATHERINE: String it.

NICK: String it.

CUT TO:



SCENE #12:

[INT. CSI - GRISSOM'S OFFICE - NIGHT]

(BOBBY TAYLOR looks from BRASS to GRISSOM.)

BOBBY TAYLOR: I've never filed a missing person's report before but I'm getting
concerned about Eric.

BRASS: Where was the last place you saw your friend?

BOBBY TAYLOR: After work, we went out.

(BOBBY absently scratches his right arm near the elbow and through his shirt.)

BRASS: You two work together?

BOBBY TAYLOR: No. A few blocks apart. I'm over at Voosh's, you know? Voosh's
fireworks. And he's at Element Sound, the music store.

BRASS: You guys go into the desert?

BOBBY TAYLOR: Yeah. A party out near red rock. How did you know?

BRASS: You just told us.

(BOBBY'S impressed. He chuckles.)

BRASS: So spill it.

(BOBBY absently scratches his arm and tries to remember what they did.)

BOBBY TAYLOR: We, uh, drank a couple beers hung out, and ... then I just lost
track of him around midnight and I haven't seen him since.

GRISSOM: Did you guys drop anything that night? Ecstasy, crystal, "G"?

BOBBY TAYLOR: No. No way. Look, do you ... do you know where Eric is or not?

GRISSOM: Bobby, we found a body that matches your description of Eric. Would
you be willing to identify him?

CUT TO:



SCENE #13:

[INT. MORGUE - NIGHT]

(GRISSOM lifts the sheet off of ERIC BERKELEY'S body)

GRISSOM: Is this your friend?

(Standing quite a distance away, BOBBY glances up, recognizes his friend and
starts to cry.)

BOBBY TAYLOR: (sniffs) Oh, god ... what happened to you, Eric? Oh, god ...

(GRISSOM watches, not unaffected by the young man.)

(There's a light knock at the door. WARRICK pushes the door open and signals
GRISSOM with a file folder in his hand.)

WARRICK: Hey, boss, I got something for you.

(GRISSOM walks over to the door, leaving BOBBY with ERIC.)

WARRICK: (sotto voce) I did the whole tox-the-maggots thing like you said.
Found jimsonweed in their blood.

(GRISSOM nods.)

GRISSOM: Which means?

WARRICK: Jimsonweed in Eric's blood.

GRISSOM: Jimson Weed. "dry as a bone, red as a beet blind as a bat, mad as a
hatter."

WARRICK: Really? Cite your sources.

GRISSOM: (shrugs and shakes his head) Internet insomnia.

WARRICK: I thought Brass just said that they weren't doing any drugs.

(GRISSOM gives WARRICK a look.)

WARRICK: (nods) Yeah.

(They both turn to look back at BOBBY who's still crying over ERIC.)

FADE TO BLACK.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

SCENE #14:

[INT. VERBUM DEI CHARTER SCHOOL - DEAN'S OFFICE -EARLY MORNING]

(NICK is inside DEAN VERNON WOODS' office, pulling the first string across the
office from the body to the blood spatter.)

(Dissolve to: NICK reaches the wall and has the first string completely up. He
steps back away from the wall.)

(Cut to: Several strings are completed. NICK works his way to the wall.)

(Dissolve to: NICK crawls under the string already hanging and ties the new
string to the lamp.)

(Cut to: Camera starts on several pink colored string already up. NICK is at
the wall working.)

(Cut to: NICK continues to lay out the string. Dissolve to: NICK working his
way to the wall, crawling under the string already set up.)

(He stands up and looks around. He lifts the micro-cassette tape recorder and
starts to dictate his notes.)

NICK: (to tape) Blood spatter on northwest wall. Blood sprays northeast
corner above ...

(NICK looks around. The door opens and CATHERINE walks into the office.)

CATHERINE: Wow.

(NICK nods to CATHERINE as she closes the door.)

CATHERINE: Now, there's a look I like to see-- confusion.

(NICK chuckles.)

NICK: No, I'm not confused. X marks the spot. A blow here ... here ... and
here. Our dean received the majority of blows when he was on the ground.

CATHERINE: Cast-off from the weapon against the window.

NICK: Mm-hmm.

CATHERINE: The back wall ... void... against the back wall.

(CATHERINE points out the obvious empty spot on the wall to NICK. She looks
down.)

CATHERINE: The floor under the body?

NICK: The blood spatter has a void instead of one continuous line of spray.

CATHERINE: There's an interruption -- a space where something or someone comes
between the blood coming off the body and the wall.

NICK: Which means our assailant was here and ... there was somebody else in
this room.

CATHERINE: Kate Armstrong is lying.

CUT TO:



SCENE #15:

[INT. CSI - BREAK ROOM - NIGHT]

(GRISSOM and WARRICK are with BOBBY TAYLOR in the break room. WARRICK puts a
glass of juice on the table in front of BOBBY TAYLOR.)

WARRICK: Fruit juice, half ice.

GRISSOM: Thanks, Warrick.

BOBBY TAYLOR: The guy said it was natural -- that it wasn't a drug. I mean,
jimsonweed is a plant.

GRISSOM: Most drugs derive from plants. That doesn't make them safe.

WARRICK: Or legal, for that matter.

BOBBY TAYLOR: Yeah, but he said it was safe. That's why we bought it.

(WARRICK sits down.)

WARRICK: Did you take the drug, too?

BOBBY TAYLOR: Yeah. We both did. You drink it. It's a tea.

GRISSOM: Who sold you this "tea"?

BOBBY TAYLOR: He didn't give a name. He just ... he told us that j-weed would
be a cool high. Mind-expanding. I mean, that's the whole point of a rave is to
experiment.

WARRICK: Did you get a stamp when you got in?

BOBBY TAYLOR: Yeah. But that was, like, four days ago.

WARRICK: Well, mostly they use water-resistant pads so you don't sweat it off.
Could you hit the lights, Gris?

(WARRICK reaches for his kit and takes out a light. GRISSOM turns out the top
lights.)

WARRICK: (to BOBBY) Where did they stamp you?

(BOBBY holds out his wrist, palm up and pushes his watch further up his arm.
WARRICK turns on the black light. The stamp is still visible.)

WARRICK: Yeah, that's DJ Masterband's stamp. He is the spinner in Vegas right
now. Must have been playing at the rave these two were at.

(WARRICK turns off his hand light. GRISSOM turns on the top light.)

GRISSOM: Is there any way for us to track this, uh, DJ person?

WARRICK: The free papers, yeah. They have ads for all sorts of raves.

GRISSOM: Bobby? Would you be able to recognize the guy who sold you the
Jimson?

BOBBY TAYLOR: (nods) Definitely.

CUT TO:



SCENE #16:

[EXT. DESERT HAVEN CEMETERY - DAY]

(SARA walks with RANDY GESEK, the funeral director, across the lawn to Stephanie
Reyes' grave.)

RANDY GESEK: No one in the mortuary business likes to discuss the issue, but it
does exist: People rob graves.

SARA: (laughs) Are you telling me that someone dug up Stephanie Reyes and
stole her body?

RANDY GESEK: They do it for gold, trinkets or just kicks. You should hear what
I hear at conventions.

(She chuckles.)

SARA: Did you report the robbery of Mrs. Reyes' remains to the police?

RANDY GESEK: As I say, we try not to discuss the issue outside of the
community.

SARA: Profits over people, is that it?

RANDY GESEK: I wouldn't put it like that.

SHORT TIME CUT TO:



SCENE #17:

[EXT. DESERT HAVEN CEMETERY - DAY -- CONTINUOUS]

(The backhoe works on digging the grave. SARA looks down at the hole in the
ground.)

SARA: Eight feet. How deep do you bury these caskets?

RANDY GESEK: Well ...

SARA: There's nothing else in there. I thought you said grave robbers only
stole bodies.

RANDY GESEK: This might have been an inlaid casket -- something of value that
people would steal.

(SARA thinks about this for a moment.)

SARA: You sell caskets, right? As part of your mortuary service? I want to
see some.

RANDY GESEK: (nods) I can arrange a viewing.

SARA: (smiles) Bonus.

CUT TO:



SCENE #18:

[INT CSI - BREAK ROOM - DAY]

(GRISSOM is in the break room busy grounding something up in a large mortar.
WARRICK walks into the room carrying a file. GRISSOM pours the grounds into a
glass teapot as he listens to WARRICK'S report.)

WARRICK: Gris, I got the prelims back on that swab I took off of our desert
guy. Products trapped in nasal hairs.

GRISSOM: And? ...

WARRICK: Products found in mouth and nose: Mentholated nose spray, patchouli
and aluminum.

GRISSOM: Nose spray? He had a cold.

WARRICK: Patchouli -- they burn it at music stores.

GRISSOM: Aluminum's the odd man out.

(GRISSOM pours the hot water into the tea pot.)

WARRICK: Yeah. I got trace putting together a list of products made with the
stuff. Something tells me that's not lemonade.

GRISSOM: Jimson tea. I like to see what I'm dealing with. (beat) Doesn't
look lethal, does it?

WARRICK: Doesn't look like tea, either.

GRISSOM: You know what the japanese tea ceremony signifies?

WARRICK: What's that?

GRISSOM: That every human encounter is a singular occasion which can never
recur again in exactly the same way.

WARRICK: Does that apply to our case?

(GRISSOM pours some of the tea into a glass cup/container. He looks at it.)

GRISSOM: Everything applies, Warrick. That's the beauty part.

(GRISSOM smells the tea like a connoisseur.)

WARRICK: Cheers.

CUT TO:



SCENE #19:

[EXT. VERBUM DEI CHARTER SCHOOL - DAY]

(CATHERINE, NICK and DET. KANE interview KATE ARMSTRONG.)

KATE ARMSTRONG: All right, it's true. Someone else was there.

DET. KANE: The name would be nice.

KATE ARMSTRONG: She's a friend on the faculty but she had nothing to do with
this.

CATHERINE: The blood evidence is telling us otherwise.

NICK: Look, homicide will give us her name if you won't. There are detectives,
and your school's not that big.

KATE ARMSTRONG: Julia Eastman. But she was doing me a favor. She was just at
the wrong place at the wrong time.

(KATE walks away from them.)

CUT TO:



SCENE #20:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM - DAY]

(CATHERINE and NICK interview JULIA EASTMAN.)

JULIA EASTMAN: We kind of made a plan so that the next time Woods hit on her
she'd have a witness. You know, because of the harassment.

CATHERINE: And when you were playing witness where were you standing?

JULIA EASTMAN: At the doorway.

CATHERINE: You're sure?

JULIA EASTMAN: (nods) Yeah.

(Quick flashback to: Inside Dean VERNON WOODS' office, KATE ARMSTRONG struggles
to get out of VERNON WOODS' embrace.)

VERNON WOODS: I know you want it, you...

(KATE grabs the rock off of the desk and hits VERNON WOODS across the forehead.
He lets her go and steps backward.)

(Blood spatters across the window.)

(JULIA EASTMAN opens the office door and sees KATE ARMSTRONG with the rock in
her hand. VERNON WOODS is still on his feet and takes a step toward KATE.)

JULIA EASTMAN: Kate, no!

VERNON WOODS: Why, you ...

(She swings again and hits VERNON WOODS. He falls to the floor with a thud.
KATE continues to hit VERNON WOODS. Blood spatters across the wall and onto
JULIA EASTMAN standing against the wall. She gasps and glances down at the
blood on her.)

(End of flashback. Resume to present.)

NICK: We're forensic scientists, Julia. Blood talks to us. People exaggerate
or forget. Blood's like my grandfather. Never lies.

(NICK opens the laptop on the table. CATHERINE stands up and moves around the
table to stand next to NICK.)

CATHERINE: Nick reenacted the crime using blood spatter.

NICK: No, I just strung it. (to CATHERINE) Thank you, anyway. (beat) No,
the computer gizmo does all the geometry.

(NICK starts the program. The computer beeps.)

NICK: You factor in the location of the body in relation to the blood on the
wall in order to recreate the event. Each hit that drew blood gets its own
unique color as he fell. See?

NICK: (points to screen) Dean woods was not in a standing position when he was
killed. He was on the floor. (beat) So how could your friend Kate, who's
roughly half his size, wrestle him to the ground and keep him there while she
bludgeoned him to death? Without help?

JULIA EASTMAN: I don't know.

NICK: Hmm.

JULIA EASTMAN: Could we take a break? I need a break.

(JULIA turns to look at CATHERINE.)

CATHERINE: Sure.

CUT TO:



SCENE #21:

[EXT. BEACH - NIGHT]

(Loud Dance Music plays. Kids dance. The party is starting and the cars are
gathering.)

(Dissolve to: A large butterfly insignia/image on the top of the dance floor.
The Rave is starting to pick up.)

(At the entrance, the group pays for their tickets.)

BOBBY TAYLOR: (to TICKET MAN) Three. (to WARRICK & GRISSOM) It's gonna be
$20 each.

(GRISSOM reaches into his pocket and pays the ticket price.)

BOBBY TAYLOR: There.

TICKET MAN: Thanks, man.

(They each get their stamp on their hands and slowly enter the party area. The
STAMP MAN waves them inside.)

STAMP MAN: Come on.
STAMP MAN: Go in. You're good.
STAMP MAN: Let's go.

(BOBBY leads the CSIs into the party. He looks around for the guy who sold them
the drug. GRISSOM looks around.)

GRISSOM: Teenage wasteland.

WARRICK: (turns around) Who?

GRISSOM: Yeah.

(A RAVE GIRL walks up to GRISSOM.)

RAVE GIRL: Hi!

GRISSOM: Hi.

(She motions him closer. She puts her arms around him and tells him.)

RAVE GIRL: (smiles) I love you.

(She gives GRISSOM a hug.)

(GRISSOM laughs nervously.)

GRISSOM: Uh, thank you. You're a total stranger to me.

(The RAVE GIRL doesn't care, she's in her own little world. WARRICK takes pity
on GRISSOM and explains.)

WARRICK: It's ecstasy. It makes everyone fall in love.

(WARRICK pulls the RAVE GIRL off of GRISSOM.)

WARRICK: Don't take it personally, miss. He's kind of married to his job.

(She kisses her fingertips and waves GRISSOM bye. GRISSOM grins and waves back.
The RAVE GIRL sees another woman at the party and turns her attentions to her.)

RAGE GIRL: (smiles) I love you.

(The two women embrace.)

(GRISSOM watches them with a smile on his face. The two women walk off.
GRISSOM stares at the women.)

(WARRICK watches GRISSOM for a moment, then grabs him and leads him away.)

WARRICK: Come on. Let's go.

(BRASS walks around the party. BOBBY TAYLOR continues to scan the party area
for the drug dealer.)

(Off to the side near the cars, he spots him.)

BOBBY TAYLOR: That's him, there! That's the dealer!

(BOBBY tears off toward the drug dealer. WARRICK and GRISSOM rush after him.)

GRISSOM: Bobby, wait!

(BRASS hears them.)

(BOBBY reaches the drug dealer and tackles him to the ground.)

BOBBY TAYLOR: You killed my friend!

GRISSOM: Break it up! Bobby, stop it!

(GRISSOM and WARRICK pull BOBBY off of the drug dealer.)

(BRASS and another OFFICER reach them.)

(GRISSOM holds BOBBY off to the side. BOBBY brushes GRISSOM'S hands off of the
arm that he's holding.)

BOBBY: Ow!

(BOBBY stares at the drug dealer.)

SHORT TIME CUT TO:



SCENE #22:

[EXT. DESERT - RAVE - NIGHT - CONTINUOUS]

ETHAN: What do you guys think you got on me?

GRISSOM: Selling jimsonweed to kids.

ETHAN: Do you see any j-weed on me?

GRISSOM: You sent, uh, Bobby over here and his friend on quite a trip the other
night.

ETHAN: Which trip was that? The one to San Diego or the one to Mars?

BRASS; To the impound, where your car is going. Probable cause.

ETHAN: You don't have to take my car to the impound, okay? You can search it.
But I got news for you. Jimson's a schedule one controlled substance.
Mandatory suspended sentence the first go-round for possession. And you can't
even prove that much.

BRASS: Guy knows a lot about the Nevada State Penal Code.

GRISSOM: Well, if you're gonna break the law, Jim you've gotta know the law.

ETHAN: Exactly. (He holds out the car keys to GRISSOM.) Just don't scratch my
puppy.

(GRISSOM takes the keys to search the car.)

(Cut to: The party raves on. GRISSOM takes out his flashlight and looks around
the front driver's side seat. He looks around the dash, in the cup holders. He
checks out the seat cushions.)

(He looks on the floor. There, he finds the seeds. He reaches into his kit to
take a sample. GRISSOM looks pleased.)

(Holding the sample in his hand, GRISSOM turns back to ETHAN.)

GRISSOM: What do you say, Ethan? These seeds look familiar?

ETHAN: (laughs) You just fish these out of your undies? Look, man, if you
want to take me in take me in. I'll be back before the party's over.

GRISSOM: 'Cause you know the law, don't you, Ethan? "Mandatory suspended
sentence for first possession." Yeah?

ETHAN: Exactly.

GRISSOM: Let me tell you something, Humbert. You're twice the age of these
kids and most of them couldn't find their ass with a map. You prey on innocent
children concocting god-knows-what from god-knows-where selling Russian roulette
in a bottle and you think we came all the way out here to bust you for
"possession", you dumb punk? (beat) I'm gonna get you for murder.

(ETHAN looks back at GRISSOM, surprised.)

GRISSOM: Cool.

FADE TO BACK.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

SCENE #23:

[INT CSI - FORENSIC AUTOPSY - NIGHT]

(GRISSOM and WARRICK are back in the autopsy room going over new findings with
DR. WILLIAMS.)

GRISSOM: This Ethan was selling jimsonweed tea at the desert rave. I believe
Eric drank the most toxic part -- the dregs, the bottom of the batch the part
that's full of seeds.

DR. JENNA WILLIAMS: Well, if that's true ...

(Quick CGI to: Camera starts traveling down ERIC'S open mouth and down his
throat, all the way to the intestinal tract where it stops on two small seeds.)

DR. JENNA WILLIAMS: (v.o.) ... then we might be able to catch up with some of
those seeds because they have a way of hanging around the lower intestinal
tract.

(End of CGI. Resume on a pair of forceps picking out the seeds.)

DR. JENNA WILLIAMS: And the last ones to leave the party ... would be ... right
about ... here.

(She pulls out the small seed.)

DR. JENNA WILLIAMS: Jimson reduced his gastric motility which kept this in his
system.

WARRICK: Now we just tie that to the dealer.

GRISSOM Well, we see if it ties to the dealer.

WARRICK: That's not what you were saying out at that rave all up in that guy's
face.

GRISSOM: There's three things I got a real problem with: Guys that hit their
wives, sexual assault on children and the scum that deal death to kids.

CUT TO:



SCENE #24:

[INT. CSI - DNA LAB - NIGHT]

(In the lab, WARRICK, GRISSOM and GREG go over the seed analysis.)

WARRICK: The chemical compositions break down exactly the same.

GREG SANDERS: Yeah, but that doesn't necessarily prove that the seeds from the
dead kid's gut came from the same place as the seeds in the dealer's car.

GRISSOM: We need the pods to do a DNA match and we don't have them.

GREG SANDERS; The truth is, it wouldn't matter. I ran the seeds Eric ingested.
The toxic levels are low -- too low to have killed him.

WARRICK: Square one.

CUT TO:



SCENE #25:

[INT. CSI - GARAGE - NIGHT]

(SARA stands in the garage next to COLLINS and in front of a bunch of caskets.)

SARA: There is no way I'm going to end up in a dumpster wrapped in plastic.
I'm going to be cremated -- dust in the wind, you know. I don't want any part
of these things.

COLLINS: I've already got mine paid off.

SARA: Are you serious?

COLLINS: Yeah. It looks just like this one.

(COLLINS walks over to a particular casket.)

SARA: How much did it run you?

COLLINS: Ten thou.

SARA; $10,000? For a box ... buried in the ground that everyone's only going
to see you in once.

COLLINS: I like it. It feels like a caddie.

SARA: So when you buy one of these for $10,000, it's yours, right?

COLLINS: Well, of course it is.

SARA: No one else gets to use it.

COLLINS: It's built for one.

(SARA opens the casket and looks inside. She examines the inside and sees
something. She turns around to grab a roller off of the counter. She rolls it
on the inside casket lining and comes up with various hair samples.)

(Camera zooms in for an extreme close up of the hairs stuck on the roller.)

SARA: Then how did all these people get in here?

CUT TO:



SCENE #26:

[INT. POLICE DEPARTMENT - HALLWAY - NIGHT]

(GRISSOM takes a drink of water. WARRICK sees GRISSOM and approaches him.)

WARRICK: Thought I'd find you here.

GRISSOM: It's why I live.

WARRICK: Evidence ... a double-edged sword.

GRISSOM: Yeah. Nobody wanted to put that pusher in jail more than I did.
Evidence sets him free.

WARRICK: How do you feel about this?

GRISSOM: It doesn't matter how I feel. The evidence only knows one thing: The
truth. It is what it is.

WARRICK: You don't really believe that, do you?

GRISSOM: I was flying to a seminar in New Hampshire a couple summers ago. I
was sitting on the plane next to this philosophy professor from Harvard. He
told me this story about how, every morning he takes a leak right after his
three-hour philosophy class. He'd flush the toilet there'd be this tiny, brown
spider fighting for its life against the swirling water. Come back the next
day, flush same spider clawing its way back from oblivion. A week goes by, he
decides to liberate the spider. Grabs a paper towel, scoops him up sets him on
the floor in the corner of the stall. Comes back the next day ... what do you
think happened to the spider?

WARRICK: Dead.

GRISSOM: On his back, eight legs in the air. Why? Because one life imposed
itself on another. Right then, I realized where we stand. I understood our
role. We don't impose our will on a spider. We don't impose our hopes on the
evidence.

(WARRICK nods.)

(The door opens and ETHAN walks out into the hallway. The lawyer leaves. ETHAN
takes his time and gloats his release.)

ETHAN: (gloating) Twenty, ten, five, boom! Touchdown, baby. What's my name?

(ETHAN laughs.)

GRISSOM: You'll be back.

ETHAN: Oh, really? What, have you got a crystal ball in your pocket or
something?

GRISSOM: You're a creature of habit.

WARRICK: I'll catch you later.

(ETHAN laughs.)

CUT TO:



SCENE #27:

[EXT. POLICE DEPARTMENT - FRONT ENTRANCE - NIGHT]

(The door opens. CATHERINE and NICK exit the building.)

CATHERINE: Okay, so this is what we've got so far on our dead dean. Blood
spatter and blood cast-off on the walls. Kate Armstrong's confession, her
clothes. Three void areas, and that's pretty much it. Anything else?

NICK: That's not enough. It's not enough. What's the one thing we're missing?

(CATHERINE stops.)

CATHERINE: That's it.

NICK: What's it?

CATHERINE: The one thing we're missing.

NICK: (realizing) The blood.

CATHERINE: On Julia's clothes.

CUT TO:



SCENE #28:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM - NIGHT]

(NICK closes the door to the room. CATHERINE and NICK both re-interview JULIA
EASTMAN.)

CATHERINE: We need the clothes that you were wearing the day that The Dean was
killed.

JULIA EASTMAN: I burned them.

CATHERINE: Why?

JULIA EASTMAN: The blood wouldn't come out. They were ruined.

CATHERINE: Blood's funny that way. In fact, I bet there's lots of blood on
Dean Woods' shirt.

DISSOLVE TO:



SCENE #29:

[INT CSI EVIDENCE VAULT -- NIGHT]

(CATHERINE and NICK examine Dean VERNON WOODS' shirt. CATHERINE notices the
void.)

CATHERINE: Look at that void. What a beaut.

NICK: Oh, yeah. You don't even have to know every star and you can draw a
constellation.

(Taking a pen, NICK outlines the void.)

NICK: And fill in the rest. Whoa, look at that last finger there.

CATHERINE: Talk about your unique attributes. What do you think -- a bandage?

NICK: We'll have to ask our ladies, but I can tell you this -- somebody's
playing through the pain.

CUT TO:



SCENE #30:

[INT. CSI - GRISSOM'S OFFICE - NIGHT]

(BOBBY TAYLOR is in GRISSOM'S office again.)

GRISSOM: I, uh ... just wanted you to know that Eric didn't die from Jimson
tea. It didn't have the chemical toxicity to kill him. The seeds weren't
strong enough.

(BOBBY quietly listens to GRISSOM. He doesn't say anything. He starts rubbing
his arm. GRISSOM notices the movement.)

GRISSOM: Is your arm all right?

BOBBY TAYLOR: Yeah, uh, spider bite. I think it's infected.

GRISSOM: May I take a look?

BOBBY TAYLOR: Sure. You're a doctor.

(BOBBY undoes the cuff of his shirt.)

BOBBY TAYLOR: You might be able to give me something for it.

(He pushes his shirt sleeve up above his arm.)

GRISSOM: I'm a PhD, not an M.D.

(BOBBY chuckles. GRISSOM looks at the bite on BOBBY'S arm.)

GRISSOM: (grimly) Bobby ... this bite is not from an insect.

(BOBBY looks quizzically down at his arm, then back at GRISSOM.)

FADE TO BLACK.

(COMMERCIAL SET)



FADE IN.

SCENE #31:

[INT CSI - FORENSIC AUTOPSY]

(DR. JENNA WILLIAMS puts her instruments into the cleaning machine and closes
the machine door. GRISSOM walks into the room.)

DR. JENNA WILLIAMS: Hey.

GRISSOM: Hi.

(DR. WILLIAMS sits down at her desk. GRISSOM leans against it.)

GRISSOM: I found a bite mark on Bobby's arm and I think it might be human.

DR. JENNA WILLIAMS: Do you feel like sharing?

GRISSOM: (shakes his head) Not really.

DR. JENNA WILLIAMS: Just a little?

GRISSOM: (sighs) I don't know, Jenna. This whole case is going from bad to
worse. I mean, usually it's a body, it's a specimen, but when it involves kids,
I just can't ...

DR. JENNA WILLIAMS: Gruesome Grissom ... Tin Man with a heart ... (beat) ...
who knew?

(WARRICK walks into the room.)

WARRICK: Hey, guys. This came back for the test on aluminum products from our
kid in the desert. (pauses) Fireworks.

GRISSOM: (whispers) That's where Bobby Taylor works. Jenna, I need a mold of
Eric's teeth ...

CUT TO:



SCENE #32:

GRISSOM: (v.o.) ... and an impression of Bobby's arm.

(With an OFFICER and a lawyer in the room, someone takes an impression on the
bite mark on BOBBY'S arm.)

CUT TO:



SCENE #33:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM - DAY]

(CATHERINE and NICK re-interview both JULIA EASTMAN and KATE ARMSTRONG.)

CATHERINE: Julia, make a fist for me with your right hand. I mean, count it
down like so, starting with your thumb first. Five, four, three, two, one.

(JULIA stares at them for a moment, then complies. She tries, but she can't
bend her pinky finger.)

JULIA EASTMAN: I sprained it, at tennis.

(NICK reaches into his shirt pocket and pulls out a finger splint. He tosses it
on to the table.)

NICK: It heals a lot faster when you wear one of these.

(Both JULIA and KATE stares at the item on the table. CATHERINE takes out the
shirt and puts it on the table.)

CATHERING: Dean woods' shirt.

(She spreads the shirt out on the table.)

CATHERINE: Now, remember we said blood tells us everything? Well ... so does
the absence of blood.

(CATHERINE takes the finger splint and puts it on. She puts her hand over the
void area on the shirt. It fits in the white area on the shirt.)

KATE ARMSTRONG: (gasps) Oh, my god.

(Quick flashback to: Inside Dean VERNON WOODS' office, KATE ARMSTRONG swings
the rock and hits VERNON WOODS on the forehead. He goes down. She swings the
rock back and splatters blood on JULIA EASTMAN. She hits him again and again.
Blood spatters everywhere with each successive blow.)

(When VERNON WOODS falls to the floor, JULIA EASTMAN puts her hand on his chest
to keep him down. KATE ARMSTRONG continues to hit him with the rock.)

(End of flashback. Resume to present.)

NICK: You held him down ... while she killed him.

CATHERINE: All because the guy was handsy? Seems a little severe.

(Neither woman says anything.)

DET. KANE: We're going to be placing you under arrest for murder. Is there
anything you want to say?

(He turns around and opens the door. They remain silent.)

(Two male OFFICERS enter the room. The two women stand up and we see that they
were holding each other's hands under the table in a tight grip, neither one
wanting to let the other go.)

(They look at each other.)

(The officers take out the handcuffs and put them on.)

OFFICER: Ma'am ... put your hands behind your back, please.

(They lead the women out of the room. CATHERINE watches them leave and shakes
her head.)

CATHERINE: (quietly) No, no, this isn't over.

(They start putting their things away.)

NICK: For all forensic purposes, it is over. They're going to eat bread and
bang a metal cup against some bars. That's it. It's over for us.

CATHERINE: We still don't know why.

NICK: It's not our job to know why. It's our job to know how. You heard
Grissom. The more the 'why', the less the 'how', the less the 'how', the more
the 'why'.

(CATHERINE stands up and turns around to look at NICK.)

CATHERINE: Hey, Nick.

NICK: Yeah?

CATHERINE: Grissom's not always right. Do yourself a favor and think for
yourself. I mean that as a friend, okay? Okay, detective, we got some more
homework to do.

(CATHERINE picks up the package and puts it on the table.)

CUT TO:



SCENE #34:

[INT. CSI - GARAGE]

(SARA opens the door and leads RANDY GESEK into the garage.)

SARA: What are you selling-- time-share coffins?

RANDY GESEK: Uh, there's no such thing as a time-share coffin.

SARA: Sure, there is. Once the funeral is over, you dump the body and use the
same casket over and over.

RANDY GESEK: You can't prove that.

SARA: Yes, I can. This is a set of prints on the inside of the plastic
sheeting we found in the dumpster. What are the odds they belong to you?

(RANDY GESEK steps forward, shaking his head. He's busted.)

SARA: All you had to do was put the bodies back in the grave and no one would
have been the wiser.

RANDY GESEK: You have no idea what a cut-throat business this is. The chains
are moving in. I have payments to make. I see the world from a completely
different perspective than most people.

SARA: Yeah, I know. You see dead people. So do I. And when they turn up in
dumpsters, I like to see they get back to where they belong.

RANDY GESEK: I'll repay the money.

SARA: Minimum. Then, you're going to pay for Stephanie Reyes' family to have a
real burial.

RANDY GESEK: Okay.

SARA At a respectable mortuary.

RANDY GESEK: Okay.

SARA: Then, we're going to let the D.A. run the table.

CUT TO:



SCENE #35:

[INT. POLICE DEPARTMENT - HALLWAY - DAY]

(DET. KANE fills CATHERINE in on his findings.)

DET. KANE: Did some homework on Kate

CATHERINE: Mm-hmm.

DET. KANE: Financial records for the last year.

CATHERINE: Great.

DET. KANE: Personal checks from Kate Armstrong to Vernon Woods over the last
year.

CATHERINE: $5,000. Another for $5,000. $3,000. "Memo: Loans." I don't think
so. I think she was paying him off for something.

CUT TO:



SCENE #36:

[INT. POLICE DEPARTMENT - INTERVIEW ROOM - DAY - CONTINUOUS]

(Inside the Interview room, DET. KANE presents his findings to KATE ARMSTRONG.)

KATE ARMSTRONG: Did Julia say anything?

DET. KATE: Like what? The real reason you killed Woods?

[OBSERVATION ROOM]

(Inside the observation room, CATHERINE and NICK watch DET. KANE with KATE
ARMSTRONG.)

CATHERINE: This is where Gris and I differ. Forensics is about more than
science. Human behavior. The inconsistencies of human behavior. Yes, "how" is
crucially important, but so is "why."

[INTERVIEW ROOM]

(KATE turns to her lawyer and whispers something to her. The LAWYER nods her
head. KATE looks at DET. KANE.)

KATE ARMSTRONG Okay.

(Quick flashback to: Inside Dean VERNON WOODS' office, KATE and JULIA confront
him.)

KATE ARMSTRONG: I'm finished paying you. We're going to live openly, honestly.

JULIE EASTMAN: It's a new century. Parents are "evolved".

VERNON WOODS: Not where their children are concerned. I'll tell everybody that
I caught you two having sex on school grounds.

KATE ARMSTRONG: That's a lie!
JULIA EASTMAN: What?!

VERNON WOODS: Of course it's a lie. That didn't stop the McMartin school from
closing down. (The two women look at VERNON WOODS like he's scum.) (He sighs.)
Yeah, I think I'll make a call.

(He turns to get the phone on the counter. JULIA turns to look at KATE. KATE
reaches for the rock on the desk. She grabs it, rushes forward and hits him on
the back of the head with it.)

(End of flashback. Resume to present.)

KATE ARMSTRONG: Julia and I would never have survived a rumor like that. We
panicked. The school is our whole life.

(KATE starts to cry.)

[OBSERVATION ROOM]

NICK Hmm. You got your "why." Crime of passion.

CATHERINE: (nods) Bigger "why": Why did it have to come down to this?

(Inside the interview room, the officer moves to get KATE ARMSTRONG.)

NICK: I guess they didn't feel like they had a choice.

CATHERINE: Maybe they didn't.

(Inside the room, everyone leaves.)

CATHERINE: A lose-lose situation.

CUT TO:



SCENE #37:

[INT. CSI - BREAK ROOM - DAY]

(BRASS, WARRICK and GRISSOM talk with BOBBY TAYLOR and his LAWYER, CASSANNO.)

BOBBY TAYLOR: I'm telling you, I didn't kill Eric.

BRASS: Can you remember your last hours with him Saturday night?

CASSANNO (LAWYER): Don't answer that.

BOBBY: I want to answer it. I just ... I can't remember anything after we took
that stuff.

GRISSOM: It's not about memory now, Bobby. It's about the evidence and the
evidence ... sucks.

(Quick flashback to: The night of the rave party.)

GRISSOM: (v.o.) You and Eric bought Jimson tea from Ethan that night.

ETHAN: Enjoy, fellas!

(ETHAN gives them the jimsonweed tea. He laughs.)

(Flash to white: ERIC and BOBBY drink the tea.)

BOBBY TAYLOR: Cheers, man.

(End of flashback. Resume to present.)

WARRICK: But you guys have never taken j-weed before so you weren't aware of
the side effects of photophobia.

BOBBY TAYLOR: Ph-photo what?

WARRICK: Photophobia. It's just a big word for lights freaking you out. You
guys were hallucinating and whatever Eric was seeing was scaring him, big-time.

(Quick flashback to: Night of the rave party. The two boys, high, are running
deeper into the desert. The bright lights from the cars and the vibrant colors
are powerful.)

(ERIC runs over the hill and falls. BOBBY runs after him. They're both running
from the bright lights of the cars.)

(End of flashback. Resume to present.)

WARRICK: The coroner states that Eric's dose shot his temperature through the
roof. He was boiling in his own skin. So he stripped which is why we found him
naked.

(Quick flashback to: ERIC is running down the hillside and rips off his shirt..
The cars with their bright lights and vibrant colors continue to follow them
along the desert. ERIC runs.)

(End of flashback. Resume to present.)

BRASS: We just don't know if it was an act of aggression or self-defense.

BOBBY TAYLOR: I loved that guy.

GRISSOM: That's why I tend to believe it was an act of self-protection. The
lights were scaring him. At the same time, we conjecture that you were
suffering auditory hallucinations. Both of these symptoms are routine with this
drug.

(Quick flashback to: ERIC is running. BOBBY is behind him, yelling at him.)

BOBBY TAYLOR: Shut up! Shut up!

(Whatever BOBBY'S hearing, it's incredibly loud and annoying. He covers both
ears with his hands.)

BOBBY TAYLOR: Shut up! Shut up!
BOBBY TAYLOR: Shut up! Shut up!

(BOBBY catches up with ERIC and grabs him from behind.)

BOBBY TAYLOR: Shut up! Shut... shut up!

(He covers ERIC'S mouth ... trying to get him to shut up. ERIC struggles, but
BOBBY has him firmly in his grasp.)

BOBBY TAYLOR: Shut up ...

(ERIC grabs at BOBBY'S hands trying to get free.)

(End of flashback. Resume to present.)

BOBBY TAYLOR: (stunned) I just ... I-I can't remember, honest.

CASSANNO (LAWYER): You can "believe" and "conjecture" all you want. None of
this is based on fact.

GRISSOM: I'm afraid that it is. The evidence tells us that Bobby suffocated
Eric.

WARRICK: We found traces of aluminum trapped in Eric's nostrils that are
consistent with what we found in your client's hands and arms earlier today from
his job at the fireworks plant.

BOBBY TAYLOR: I don't think I would do that.

GRISSOM: I know, Bobby, but you did.

(GRISSOM reaches to the side and pulls out a small plastic container. He opens
it and takes out the mold.)

GRISSOM: This is a mold of the bite mark that we took from your arm today.

(He puts the mold down on the table and reaches into the plastic container.)

GRISSOM: This is a mold of Eric's mouth, postmortem.

(GRISSOM puts the teeth over the bite mark. It's a perfect match.)

(BOBBY stares at the evidence in front of him and silent tears course down his
cheeks.)

(Quick flashback to: ERIC struggles in BOBBY'S grasp. BOBBY doesn't let ERIC
go.)

BOBBY TAYLOR: Shut up! Shut up!
BOBBY TAYLOR: Shut up! Shut up!

(ERIC can't breath and slowly falls to the ground as he continues to struggle.)

BOBBY TAYLOR: Shut up. Shut up.

(ERIC bites BOBBY'S arm. BOBBY grunts in pain. He grabs ERIC'S nose and mouth,
covering them with his hand.)

BOBBY TAYLOR: Shut up! Shut up! Shut up!

(End of flashback. Resume to present.)

(BOBBY stares out in front of him, crying.)

GRISSOM: You overpowered him, he suffocated ... and then, finally, the noise
stopped.

(The LAWYER shakes her head.)

CASSANNO (LAWYER): I can tell you right now we're going to plead diminished
capacity.

GRISSOM: Good. I hope you win.

BOBBY TAYLOR: (shakes his head) It doesn't matter.

CASSANNO (LAWYER): It's the difference between prison and a hospital, Bobby.
It matters.

BOBBY TAYLOR: You don't understand. I don't care what happens to me. I killed
my best friend.

(He looks up at GRISSOM. Their eyes meet. GRISSOM'S eyes full of compassion
for the young man.)

CUT TO:



SCENE #38:

[EXT. CSI - FRONT ENTRANCE - PARKING LOT]

(Camera opens on the front sign: LAS VEGAS POLICE DEPARTMENT / AREA COMMAND.
GRISSOM and WARRICK sit side-by-side outside.)

(They watch as the OFFICERS exit the building and lead BOBBY TAYLOR outside in
handcuffs. They put him in their vehicle and drive off.)

(Unable to watch anymore, GRISSOM stands and leaves.)

WARRICK: Where you going?

GRISSOM: Away.

CUT TO:



[EXT. STRATOSPHERE - DUSK]

(GRISSOM secures himself in the roller coaster and gives his money to the
attendant.)

(Cut to: The roller coaster starts.)

(Various cuts of GRISSOM on the roller coaster ride.)

(Cut to: The roller coaster stops.)

FADE TO BLACK.

Fait par drogba

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sossodu42, Hier à 15:17

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ShanInXYZ, Hier à 16:31

Nouveau sondage sur les Guests de la nouvelle saison de Doctor Who, passez voir le Docteur pour voter

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Hello la citadelle ! La 3ème saison des Bridgerton est enfin arrivée sur Netflix ! Venez nous parler des épisodes que vous avez vu.

mamynicky, Hier à 20:16

Quant à moi je vais patienter jusqu'en juin j'ai horreur d'attendre entre les épisodes. Bon visionnage !

Viens chatter !