Pré Générique
Le commandant de l'avion de ligne 909 de la compagnie Las Vegas Airlines demande à atterrir d’urgence à l’aéroport et d’appeler la police car un incident mortel en première classe a eu lieu en plein vol. Une fois posé, l’avion est investi par les forces de Police. Brass, déjà sur place accueille Grissom sur la piste d’atterrissage. La zone est définie en tant que scène de crime.
Brass, pendant qu’il s’occupera des interrogatoires des passagers de première classe dans le salon d’arrivée, charge ses agents Tim et Sam d’interroger les autres passagers. Une fois ses consignes données, Brass accompagne Grissom à l’intérieur de l’appareil. Devant le cadavre du passager gisant au beau milieu de l’allée, il lui indique que la victime serait morte depuis environ une trentaine de minutes juste avant l’atterrissage, suite à une crise de panique qui aurait mal tourné. Il y a dix témoins oculaires dont une hôtesse de l’air.
Grissom fait alors sa visite d’inspection en faisant divers clichés de la scène de crime et remarque ainsi des empreintes ainsi que des traces de coups qui ont été relativement violents sur la porte du cockpit menant à la cabine de pilotage. Il prend ensuite divers clichés du corps de la victime et remarque à proximité du cadavre un cédérom dont un des bords est souillé par du sang frais. L’enquête peut alors débuter ! Grissom souhaite que l’avion soit mis entièrement sous scellés.
Episode
Grissom est rejoint par le sheriff Mobley qui lui indique qu’il n’aura que quelques heures pour mener l’enquête en compagnie de son équipe avant l’arrivée, le lendemain matin, d’une équipe d’investigation de l’Aviation Civile. Or Grissom ignore si cette affaire est de nature criminelle, mais le sheriff lui fait remarquer qu’il n’aurait pas bouclé le périmètre si cette enquête n’avait présenté aucun intérêt criminel, et que sa résolution les mettrait sous les projecteurs, leur permettant ainsi d’acquérir une certaine notoriété.
A l’intérieur de l’avion, Sara indique à Nick que les passagers de la classe économique n’ont rien vu, le rideau étant tiré. Ils ont été débarqués par l’arrière de l’appareil. On en sait plus sur l’identité de la victime : son nom est Tony Candlewell, marié, 30 ans et directeur d’une société de conseil en communication, sans casier judiciaire. L’équipe s’interroge alors sur les circonstances du drame à la lumière des premières constatations établies sur place. Ils vont chercher alors à corroborer la version des dix témoins oculaires ayant assisté à l’incident mortel. Catherine et Warrick se chargent des interrogatoires, Nick de tout ce qui a trait au légiste, Sara et Grissom restent sur la scène de crime.
Dans le salon d’arrivée, où ils sont « détenus », les passagers, visiblement nerveux, attendent l’arrivée des enquêteurs. Ainsi, Brass arrive, accompagné par Catherine et Warrick qui s’apprêtent à se charger des interrogatoires. D’ailleurs, ils leur indiquent que leur tâche ne durera pas trop longtemps afin de les rassurer, pour mieux les cueillir à froid lors des interrogatoires.
Sara qui se trouve en compagnie de David, le coroner, fouille dans le portefeuille de la victime à la recherche d’un élément pouvant expliquer les circonstances de sa mort.
Quant à Grissom, il interroge les deux pilotes de l’appareil. Ils affirment que leurs premières impressions sur la victime étaient bonnes car ce dernier semblait calme et tout à fait charmant. Ils ont ensuite appris qu’il y avait un problème en première classe 35 minutes après le décollage. Ils ont alors demandé à la responsable de cabine de tenter de le raisonner parce qu’il était particulièrement agité devant la porte des toilettes qui étaient occupés à ce moment là. L’un des pilotes décida alors de prendre le relais, deux minutes plus tard, sans succès. Rien ne semblait suspect dans son comportement mis à part sa nervosité.
À la morgue, Nick et le médecin légiste examinent le cadavre de la victime. Le relevé de température du corps semble anormal. En effet la température du corps est de 36.7°C. Or la température régresse d’un degré par heure après le décès d’un individu. Comme la victime est morte depuis environ deux heures, cela indique que sa température corporelle était de 38°C, ce qui signifie que la victime était dans un état fiévreux. Ils constatent également une hémorragie sous les paupières, ce qui indique une asphyxie ; des traces de coups en forme de fer à cheval sur le coté gauche du cou (marque laissée par un talon de botte ?), de multiples contusions sur le corps, une fracture de la main, c'est-à-dire des blessures offensives, en totale contradiction avec les blessures défensives constatées sous forme d’écorchures sur la paume de sa main. Ils en concluent alors que la victime aurait été agressée.
Dans l’avion, Sara et Grissom tentent d’avoir une idée précise de l’emplacement de chaque passager,. Pour se faire, ils placent un plot indexé à chaque place de la première classe. L’emplacement 2C attire leur attention. C’est la place qu’occupait Neight Metz, placé juste devant la victime. Le dossier de son siège est d’ailleurs cassé. Catherine et Warrick procèdent alors à son interrogatoire dans une salle séparée du salon d’accueil de l’aéroport. Il lui indique qu’il a été perturbé par la victime qui donnait des coups de pied dans le dossier de son siège durant une bonne partie du voyage. Il affirme l’avoir ensuite ignoré… Or la présence d’une blessure sur sa main contredit sa version des faits.
Sara et Grissom poursuivent leurs investigations à l’intérieur de l’appareil. Sara repère une goutte de sang assez éloignée par rapport à l’endroit où est morte la victime (serait-ce le lieu où a débutée la bagarre ?). Sara demande également le nom du passager occupant la place 4B. Il s’agit de Lou Everett.
Nouvel Interrogatoire, mené par Brass et Warrick. Ils lui demandent de préciser l’origine de son entaille au visage. Il leur répond que la victime l’a frappé au visage avec un CD, ce qui l’a profondément entaillé. Il reconnaît aussi les troubles qui ont eu lieu dans l’appareil dus au changement de comportement de la victime qui se serait montrée agressive à l’encontre des autres passagers.
Ils procèdent alors à l’interrogatoire de la responsable de cabine pour vérifier si des troubles ont bien eu lieu dans l’appareil. Ils lui demandent sa version des faits : 30 à 35 minutes après le décollage, la victime appuya avec insistance sur son bouton d’appel. Il se plaignait d’avoir mal à la tête et l’hôtesse lui donna de quoi soulager sa douleur. Elle leur dit aussi que la victime ne se plaignait pas d’un mal de tête lors de son embarquement au bord de l’appareil.
Grissom fait alors le point sur les interrogatoires avec Catherine. Elle lui révèle qu’ils ne sont guère concluants. Ils se demandent alors pourquoi ils ne disent rien alors qu’aucun acte criminel ne semble avoir été commis à bord de l’appareil. Ils en déduisent alors qu’ils cachent la vérité.
Dans l’avion, Grissom reçoit un coup de téléphone de Nick qui lui fait part des premiers résultats de l’autopsie. Ils en déduisent que le passager du 4B, Lou Everett aurait violemment frappé la victime. Saradécouvre le tesson d’une bouteille souillé par du sang. Ils dressent alors un parallèle entre ce tesson et les blessures défensives à la main de la victime. Ces constatations les amènent à s’intéresser de près au couple Valdez.
Nouvel interrogatoire. Marlène Valdez relate les faits – la victime se serait montrée particulièrement nerveuse donc dangereuse et aurait frappé un passager à l’aide d’un CD. Elle a donc poussé son mari à calmer le jeu, ce dernier aurait reçu un coup de la part de la victime, et se serait effondré sur le chariot placé au milieu de l’allée. Elle aurait alors saisi le tesson de bouteille pour défendre son mari. Après avoir été blessée la victime se serait rendue aux toilettes. Or cet endroit ne comporte pas de traces évidentes susceptibles d’être exploités. Grissom décide donc d’utiliser une source lumineuse à variations afin de déceler d’éventuelles empreintes/traces invisibles à l’œil nu. Il découvre alors des tâches de sperme, indiquant qu’un couple a eu des rapports sexuels à cet endroit précis au moment des faits, dont il confie le prélèvement et l’analyse à Sara.
Nouvel interrogatoire. Il concerne cette fois le couple qui aurait occupé les toilettes au moment des faits. Première surprise, Vicky Merser affirme qu’elle se trouvait dans les commodités de l’appareil durant une bonne partie du trajet, alors que son compagnon affirme qu’il dormait durant le trajet et qu’il n’a rien vu ni entendu. (Commentaire personnel : soit Vicky se trouvait avec un autre homme dans cette chambre improvisée, soit son compagnon ment au sujet de ses activités à ce moment là).
Warrick et Catherine font le point sur les interrogatoires. Ils sont lassés par le silence unanime des passagers et décident alors de changer de tactique. Selon eux, il y a un assassin et les autres témoins passifs guidés par la peur le couvrent.
À bord de l’appareil, Sara collecte une fibre provenant vraisemblablement d’une veste en daim, visiblement celle de la victime. Pendant ce temps, Nick analyse justement ses vêtements en compagnie de Greg qui n’a rien décelé d’anormal sur cette veste (ni sang, ni traces de salive). Or Nick repère des traces suspectes sur le dos de la veste. Il les compare aux clichés des contusions sises sur le dos du cadavre et découvre qu’il y a une correspondance certaine. Il finit par identifier la nature de ces empreintes : des marques laissées par des chaussures. La victime a été piétinée. Les Experts tiennent donc une preuve matérielle pour confondre les passagers qui l’ont passée à tabac. Grissom charge alorsCatherine de procéder à des comparaisons avec les chaussures des passagers, qui mettent d’ailleurs du temps à coopérer. Les tests de comparaison seront alors effectués grâce aux modèle d’empreintes réalisés par Nick au laboratoire à l’aide des clichés médicaux du dos de la victime.
Les comparaisons indiquent que trois des passagers ont participé au passage à tabac. Les sept autres sont potentiellement innocentés. Les empreintes appartiennent alors à Lou Everett, Max Valdez et au docteur Chiera Berley.
Nouveaux interrogatoires. Les Experts demandent au docteur Berley de s’expliquer au sujet de son cocard et de la présence de la marque de son talon sur le cou de la victime. Chiera Berley affirme qu’elle serait intervenue pour tenter de calmer les deux assaillants qui frappait Tony Candlewell alors qu’il se trouvait au sol. Ils l’auraient alors bousculée, la déséquilibrant, ce qui expliquerait pourquoi elle lui aurait marché dessus. Elle aurait alors tenté de le réanimer, sans succès. Elle affirme aussi avoir voulu protéger sa fille afin de la préserver de la folie de la victime. Brass tente alors de négocier avec elle afin qu’elle avoue ce qui s’est réellement passé dans l’avion.
Catherine fait alors part à Grissom des informations issues de l’interrogatoire. Il tente de vérifier la version du docteur. Si elle avait tenté de le réanimer, elle aurait certainement utilisé le défibrillateur mis à disposition du personnel de bord. Or ils constatent que ce dernier n’a pas vraiment servi, ses patins ne contenant pas de traces de bio gel. Or elle ignorait peut-être qu’il y en avait un dans l’appareil. Ce qui amène les experts à s’interroger sur le rôle de l’hôtesse de l’air, censée être au courant de la présence de ce genre d’outils de réanimation au bord de chaque appareil.
Nouvel interrogatoire de l’hôtesse. Le défibrillateur devant être utilisé seulement en cas d’urgence, ils lui demandent pourquoi elle n’a rien tenté. Elle affirme alors que la victime était déjà bien morte avant qu’elle ne puisse s’en servir tout en indiquant qu’elle n’a pas été formée pour traiter des crises cardiaques sur des individus se trouvant au sol et que la victime ne présentait pas au premier abord les symptômes évidents d’une crise cardiaque. Elle avoue avoir été morte de peur devant un passager qui pouvait engendrer une catastrophe à n’importe quel instant du fait de son comportement agressif.
Catherine fait alors le point sur l’enquête. Le passager 2F, l’époux Valdez se trouvait au sol dans l’allée, sa femme s’est munie d’un tesson de bouteille pour défendre son mari. Elle se pose alors des questions sur le rôle du passager 2A, qu’elle s’empresse alors d’interroger. Elle lui demande sa version des faits. Ce dernier affirme alors n’avoir rien vu, ce qui est impossible puisque sa vision était orientée vers la zone où eurent lieu des échauffourées. Or ce passager est atteint de cécité. Il peut cependant identifier les protagonistes de l’incident grâce à leurs voix. Le premier est le passager 4B, c'est-à-dire Lou Everett, le second est le passager 2F, Max Valdez et le troisième est le passager 2C, Neight Metz. Il tente alors de relater les faits en fonction de ce qu’il a entendu. Il indique aux enquêteurs qu’il y a eu une violente échauffourée dans l’allée, le tout accompagné des cris.
Grissom rend visite au médecin légiste qui lui fait part de la découverte de nouveaux éléments concernant l’origine du décès de la victime. Tony Candlewell a succombé à une encéphalite ayant entraîné une hémorragie cérébrale, et non pas d’un coup reçu au niveau de la tête. Les symptômes de l’encéphalite sont les mêmes annonçant une crise cardiaque. La victime a donc perdu la raison à cause de l’encéphalite, la cause de son comportement anormal est donc déterminée. Or ceci n’est pas la seule cause du décès (rappel : le médecin légiste a constaté un éclatement de la rate ainsi qu’une hémorragie thoracique.)
Retour sur la scène de crime pour la reconstitution des faits à la lumière des preuves matérielles et des différents témoignages recueillis. Or ces deux éléments de l’enquête sont en totale contradiction, ce qui pousse Grissom à constater que les passagers mentent, puisque la preuve matérielle dit toujours la vérité. Ils ont 10 minutes pour parvenir à un résultat probant.
Reconstitution des faits
>> 1. Tony visiblement très souffrant appuie de façon intempestive sur son bouton d’appel afin de solliciter l’hôtesse qui finit par venir le voir. A ce moment là, il est migraineux et lutte contre son encéphalite. Lou Everett semble agacé.
>> 2. Or Tony visiblement très nerveux donne des coups dans le dossier du siège du passager se trouvant devant lui, Neight Metz. Cela l’agace fortement, il se lève et casse le siège d’un coup violent.
>> 3. (Visiblement Lou se lève pour tenter de calmer le jeu, il n’en est rien.) En effet, Lou est très énervé contre Tony car lors de la bousculade, son verre a été renversé.
>> 4. Lou tente alors de frapper Tony mais il n’y parvient pas car ses capacités sont altérées par l’absorption d’alcool. La victime réplique alors en le frappant à l’aide d’un CD. Lou, atteint au visage, retombe sur son fauteuil et sa bouteille se brise.
>> 5. Juste après ce fait, Tony se dirige vers le cockpit. A ce moment là, Max Valdez, poussé par sa femme, passe à l’action pour tenter de le raisonner. Résultat, Tony lui met un coup et Max, déséquilibré, tombe sur le chariot, qui se renverse alors. Ce qui fait réagir Marlène, qui se lève, se saisit du tesson de bouteille pour le frapper. Or Tony parvient à se protéger avec sa main.
>> 6. Tony poursuit sa route vers le cockpit, la main ensanglantée. Arrivé devant la porte, il constate qu’elle est fermée et donne lui des coups afin de pouvoir y entrer. Le commandant se demande alors ce qu’il se passe et sonne la cabine de première classe à deux reprises, sans aucune réponse, l’hôtesse étant paralysée par la peur.
>> 7. Tony se dirige alors vers l’issue de secours (la position des traces de sang sur la poignée de cette porte indique qu’il a tenté de l’ouvrir) dont l’ouverture aurait causée une catastrophe.
>> 8. Tony constitue donc un danger réel pour chaque passager qui a alors la peur au ventre. Ils tentent donc de l’immobiliser. Max et Lou lancent l’offensive. Tony se défend mais il finit par tomber au sol où il reçoit une salve de coups de pied.
>> 9. (Visiblement il aurait été battu à mort près de l’issue de secours, or son corps a été retrouvé un peu plus loin dans l’allée, les yeux tournés vers l’arrière de l’appareil) Tony tente donc d’échapper à ses agresseurs, qui le rattrapent et l’achèvent dans l’allée. Quant à Berley, consciente de la gravité des faits et des comptes qu’elle devra rendre à la Police, elle s’arrange pour retourner le cadavre (alors placé face à terre) sur le dos afin de feindre une tentative de réanimation (on ne peut pas réanimer une personne placée face à terre, il faut obligatoirement la retourner.)
Au petit matin, une fois la reconstitution achevée et le rôle de chaque passager dans la mort de la victime déterminé, Grissom demande au sheriff Mobley d’inculper cinq personnes pour homicide. A première vue, il s’agirait de légitime défense, leurs vies étant mises en danger par le comportement agressif de la victime, or ils sont parvenus à maîtriser le danger qu’il représentait (près de l’issue de secours). Cependant, ils l’ont quand même passé à tabac, ce qui a accéléré sa disparition. Grissomestime alors qu’il s’agit d’un meurtre collectif.
Mobley demande alors à Grissom si il dispose de preuves suffisamment concluantes pour attester ses conclusions, ce dont à quoi il répond qu’il n’en a pas encore. Mobley décide alors de classer l’enquête car aucun jury ne les reconnaîtra coupables de meurtres étant donné les circonstances particulières entourant le drame.
Les passagers sont donc libérés, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. L’affaire est donc confiée aux agents du sheriff et de l’Aviation Civile.
Au Labo, chaque expert s’interroge sur l’issue de l’enquête et sur ce qu’ils auraient fait si ils avaient été dans cette situation particulière. Grissom met fin au débat en faisant remarquer que personne ne s’est placée dans la peau de la victime, qui ne représentait pas une menace, mais qui l’est devenue au fil des événements, devant l’indifférence des passagers qui n’ont pas pris la peine de chercher à comprendre ce qui poussait la victime à être aussi agressive. Les conclusions erronées des passagers sur les réelles motivations de Tony ont entraîné sa mort.
Fait par Morte
